Sujet :

Le 100ème singe

Atil
   Posté le 19-02-2007 à 12:28:27   

Ken Keyes Jr est l'auteur de « The Hundredth Monkey », « Le
centième singe » , l'histoire vraie d'une fable extraordinaire
qui aujourd'hui résonne avec notre destin en tant qu'Humanité.
Une espèce de singe japonais, le macaque japonais ( macaca fuscata ),
a été observée à l'état sauvage sur une période de 30 ans.
En 1952, sur l'île de Koshima, des scientifiques nourrissaient les
singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les
singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur
saleté déplaisante.
Une femelle âgée de 18 mois, appelée Imo, pensait qu'elle pouvait
solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout
près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu
apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l'enseignèrent
aussi à leurs mères.
Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents
singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958, tous les
jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable
pour les rendre plus agréables au goût. Seuls les singes adultes qui
imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les
autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates
douces sales.
À l'automne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient
leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que
lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l'île
de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons
encore qu'un peu plus tard ce-matin là, un centième singe appris à
laver les patates.
Alors quelque chose d'étonnant se produisit !
Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver
leurs patates douces avant de les manger. Un peu comme si l'énergie
additionnelle de ce centième singe créa une sorte « de percée
scientifique » !
Mais ce n'est pas tout : la chose la plus surprenante observée par
ces scientifiques fut le fait que l'habitude de laver les patates
douces se transmit de façon inexpliquée et simultanée à des
colonies de singes habitant d'autres îles ainsi qu'à la troupe de
singes de Takasakiyama sur le continent qui commencèrent aussi à
laver leurs patates douces. C'est ainsi que le macaque japonais fut
surnommé le « laveur de patates ».
Conscience et masse critique
Cette histoire est remarquable car elle souligne deux points capitaux
qu'il nous serait utile de retenir pour notre avenir à court et
moyen terme.
Tout d'abord, pour qu'un tel changement soit possible, il ne suffit
pas qu'un petit groupe adopte une attitude différente. Il ne
s'agit pas ici de la domination exercée par une minorité utilisant
la force et la coercition mais au contraire de l'accession d'un
groupe a un niveau de conscience plus élevée . C'est ici la
première clé.
Et voici la seconde. Bien que le nombre exact peut varier, ce «
Phénomène du Centième Singe » signifie que lorsque seulement un
nombre restreint de personnes apprend une nouvelle façon de faire,
celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de toute la
communauté. En effet, à un moment donné, si seulement une personne
de plus se met à adopter cette nouvelle prise de conscience, son champ
d'action s'étend de telle sorte que cette prise de conscience est
adoptée par presque tout le monde ! C'est le miracle des deux clés
réunies.
Notre avenir
Il est naturel de penser que pour changer le monde, il faut qu'au
moins la moitié de la population plus une personne y consente. Après
tout, nous sommes en démocratie. Mais, et le centième singe est là
pour nous le rappeler, les choses ne fonctionnent pas tout à fait
ainsi. En vérité, il n'est pas nécessaire que la moitié des gens
soit prête. Ce qui est important, c'est que la nécessité d'un
changement fasse l'objet d'une prise de conscience d'un nombre
suffisant de personnes.
Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre.
Certains d'entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit,
du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que
gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde. A l'opposé,
d'autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux
problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre
planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce
qu'est la Vie. A mesure qu'un nombre de plus en plus grand
d'entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de
la masse critique. Voilà l'essentiel. C'est une condition que
l'humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler
et choisir d'évoluer consciemment, dans la co-création, vers un
nouveau monde. Lorsque cette masse critique sera atteinte, les choses
changeront de façon soudaine et irréversible et l'Humanité dans
son ensemble basculera dans un nouveau paradigme.
Nous avons largement les moyens, depuis quelques décennies, de mettre
fin à toute vie humaine sur Terre. Or la coexistence d'une
technologie avancée avec une conscience limitée est un mélange
dangereux. Sans une prise de conscience planétaire, tôt ou tard la
première croisera la deuxième et ce sera probablement le début de la
fin.
Notre avenir est entre nos mains à tous, bien plus que nous ne le
pensions. Dans un monde où les trois quarts des habitants sont encore
confrontés à des problèmes de survie quotidienne et où presque le
quart restant s'accroche à ses acquis et ses intérêts propres, il
aurait été illusoire de penser rallier la majorité à une prise de
conscience plus vaste en conquérant les âmes une à une. Mais avec «
le phénomène du centième singe », cela n'est plus impossible.
Au niveau individuel, c'est la prise de conscience qui est la clé.
Au niveau collectif, c'est notre nombre. Entre les deux, la masse
critique est la solution. Le reste se fera naturellement. Mais nous
n'avons pas tout notre temps. La Terre souffre, les humains souffrent
et d'autres sont prêts à utiliser notre technologie mortelle pour
asseoir définitivement leur domination.
PizzaMan
   Posté le 19-02-2007 à 12:52:23   

On voit à quel point la décision d'un seul peut influencer la culture de tout l'ensemble.
Atil
   Posté le 19-02-2007 à 12:57:15   

mais celui-la n'est que la goutte qui fait déborder les autres. sans ceux qui l'ont précédé il ne serait rien.
zorglub
   Posté le 20-02-2007 à 00:18:32   

C'est absolument GEANT comme fait.

Ca donne envie d'être l'un des 100 singes....

Et le plus beau, c'est qu'on peut l'être si on veut ;-)
Atil
   Posté le 20-02-2007 à 08:01:57   

La loi du 100ème singe n'illustre -t-elle pas tout simplement le panurgisme ?

Plus on voit de gens suivre une nouvelle mode et plus on a tendance à avoir envie d'en faire autant.
Ase
   Posté le 20-02-2007 à 09:28:20   

une étude au Japon avait été également réalisée avec les hommes. Et le même phenomène s'est retrouvé mais avec le 144 000 ème homme, si je me souviens bien.
zorglub
   Posté le 20-02-2007 à 14:16:35   

Ne serions nous donc que 144 fois plus évolué que les singes
PizzaMan
   Posté le 20-02-2007 à 23:47:13   

Putain, les conneries que tu racontes... Est-ce que tu as la moindre conscience de ce que tu écrits ici, ou ça te dépasse totalement ?
zorglub
   Posté le 21-02-2007 à 00:41:06   

Pizza, je t'aime
PizzaMan
   Posté le 21-02-2007 à 02:46:44   

Non sérieusement, as-tu la moindre idée que tu es l'alter-ego français de la fée des arts ?
Atil
   Posté le 21-02-2007 à 07:30:38   

C'est tout ce que vous avez à dire sur la 100 ème singe ?
PizzaMan
   Posté le 21-02-2007 à 11:47:23   

Le panurgisme c'est un peu comme je disais : l'influence sur tout un ensemble. Un phénomène de mode. Et il faut bien un seul individu pour initier le phénomène.

Sinon pas un seul commentaire pertinent ou intelligent à ce sujet ?

Ase parle d'une étude qui n'a aucun rapport avec le sujet, et cette idiote de zorglubette qui n'a visiblement rien saisi du sujet, prétend que ça donne envie d'être un singe et que nous sommes 144 fois plus évolués qu'eux ... !?! Rapport ?

Il est question ici de comportement grégaire, voire conformiste. Rien de plus.
Atil
   Posté le 21-02-2007 à 12:37:48   

Le 100 ème singe qui suffit pour faire basculer les opinions des autres, ca me fait penser à une transition de phase.
Un peu comme de l'eau en surfusion qui se transforme brutalement en glace dés qu'on y ajoute le moindre noyeau de condensation.
PizzaMan
   Posté le 21-02-2007 à 12:45:34   

Ou encore à une catastrophe naturelle, une guerre, un grand cataclysme qui suffit pour faire basculer toute une mentalité, un système profondément ancré. On peut penser à la crise économique (100ème singe) très grave qui a porté le coup de grâce au communisme en URSS. Le communisme était un système extrêmement grégaire, au même titre que tout phénomène massif de mode.

Message édité le 21-02-2007 à 12:49:16 par Pizza Man
Ase
   Posté le 24-02-2010 à 09:05:18   

La théorie du 100ème singe est-elle démontrée ?
thersite
   Posté le 24-02-2010 à 13:17:32   

Oui, l'élite a la télévision en main où elle peut, non enseigner car ce serait perdre son temps, mais infuser aux masses des idées politiquement correctes et on obtiendrait ainsi une fusion de toute la population vers un idéal commun. Donc il suffit de 100 initiés.

Thersite
36e grade rite bachi-bouzou rectifié à l'alcool de pomme de Normandie.
martiko
   Posté le 24-02-2010 à 21:06:41   

quelle théorie fumeuse! la sélection naturelle à fait sans dout que les singes en meilleurs santé ont survécu et cela parce qu'ils mangeaient plus sain et voilà comment s'est fait l'évolution et je préfère les théories de Darwin aux théories de Thersite. Mais quelle tarte à la crème cette histoire du 100ème singe, il est en train de mener tout le mond en bateau, et tout le monde suit comme les moutons de Panurge sans faire appel à son sans critique.
Le lavage des mains est né dans un hôpital allemand où le chirurgien était maniaque et ne supportait pas le contact des mains sales ou moites, on s'aperçut avec le temps que toutes les femmes voulmaient accoucher chez lui car il y avait très peu de décès des suites de couches, c'est ainsi que le lavage des mains se généralisa au cours du 19ème siècle. Et là il n'y avait pas de 100ème singe mais la sélection face à la mort et l'évolution.
tayaqun
   Posté le 24-02-2010 à 22:49:54   

Curieuse conclusion sur le cas.
Le "au cours du 19e siècle" survole la révolution pastorienne.
Pourquoi le singe lave-t-il la patate?


Edité le 24-02-2010 à 22:50:31 par tayaqun


martiko
   Posté le 27-02-2010 à 13:18:18   

cela eu lieu avant Pasteur et la mise au point du microscope, au tout début du XIX ème siècle.
Il y eu aussi à cette époque les début avec Morel de la psychiatrie (l'hystérie, et formes maniaco-dépressives)et de la reconnaissance juridique des maladie mentale sous le Règne de Bonaparte ce qui fu un grand pas non seulement pour la médecine mais aussi pour la démocratie, un des plus célèbre de nos psychiatre le fut non pour ses résultats médicaux mais pour sa littérature : Honoré (de) Balzac.
Il y eut aussi les premières enquêtes sur l'alcoolisme en France et sur les tailles et l'état sanitaire des populations.
thersite
   Posté le 27-02-2010 à 13:50:58   

Je ne comprends pas : Honoré (de) Balzac n'a pas fait d'études médicales , il a fait des études de droit et a été clerc d'un avoué.

Si j'ai aussi bien compris, le lavage des mains par les mèdecins s'est fait par un processus sélectif d'élimination des clientes de ses mèdecins, donc de disparition de leur clientèle. Alors que la clientèle des médecins laveurs de leurs mains s'est développée et donc succés démographique de ces médecins.
Que la doctrine de Darwin est merveilleuse et explique bien des choses !
Atil
   Posté le 27-02-2010 à 14:41:42   

Pourquoi mélanger l'évolution naturelle et l'évolution des idées ?
La première est du domaine de la génétique.
La seconde est du domaine de la mémétique.
thersite
   Posté le 27-02-2010 à 20:21:25   

Je n'avais jamais entendu parler des mèmes et de la mémétique avant de connaitre ce forum, il est vrai que je ne suit pas l'actualité des théories à la mode, surtout dans les sciences humaines.
Je viens de regarder l'article "mémétique' sur wikipedia, je vois qu'il y a report du raisonnement darwinien sur les gènes en biologie sur les idées dans le domaine des opinions.

Je veux bien mais dans l'évolution des idées, il y a un aspect de création et d'inventivité (équivalent de la mutation hasardeuse, mais plus du à la sueur et à nla connaissance maitrisée) qui ne peut se décrire par une mécanique alors que je veux bien pour l'expansion et la séparation des idées : Une idée chasse l'autre et les effets de mode.

"Pourquoi mélanger l'évolution naturelle et l'évolution des idées ? "

==> A qui tu t'adresses ?
martiko
   Posté le 28-02-2010 à 00:32:23   

thersite a écrit :

Je ne comprends pas : Honoré (de) Balzac n'a pas fait d'études médicales , il a fait des études de droit et a été clerc d'un avoué.

Si j'ai aussi bien compris, le lavage des mains par les mèdecins s'est fait par un processus sélectif d'élimination des clientes de ses mèdecins, donc de disparition de leur clientèle. Alors que la clientèle des médecins laveurs de leurs mains s'est développée et donc succés démographique de ces médecins.
Que la doctrine de Darwin est merveilleuse et explique bien des choses !


effectivement il n'était pas psychasthéniste j'ai confondu avec un autre je pense.
Vous faites exprès d'être idiot? disons que c'est la mémétique darwinienne, ce que l'on appelle plus communément le bon sens populaire.
J'ai eu l'exemple avec la grippe A où un médecin qui était contre la prévention de cette grippe a recommandé d'éviter le tamiflux le résultat est que cette collègue à failli mourir d'une pneumo infection en l'espace de 2 jours mon réflexe et celui d'autres personnes fut de se renseigner pour éviter ce "médecin".
C'est donc à la fois de la mémétique et de la sélection naturelle.
martiko
   Posté le 28-02-2010 à 00:35:46   

Atil a écrit :

Pourquoi mélanger l'évolution naturelle et l'évolution des idées ?
La première est du domaine de la génétique.
La seconde est du domaine de la mémétique.


la corrélation des deux accélère sans doute l'évolution et de façon significative je pense!
martiko
   Posté le 28-02-2010 à 00:43:42   

Donc le "médecin" perd ses clients d'un manière ou de l'autre soit par la mémétique soit par la sélection naturelle.
Je peux donner l'adresse à Thersite, semblerait qu'avec un tel praticien qu'il n'y ai plus de problème d'euthanasie.
Ourob
   Posté le 28-02-2010 à 09:50:53   

Ase a écrit :

La théorie du 100ème singe est-elle démontrée ?


http://www.context.org/ICLIB/IC09/Myers.htm
Atil
   Posté le 28-02-2010 à 10:24:19   

Ca dit quoi, en francais ?
martiko
   Posté le 28-02-2010 à 15:54:58   

Atil a écrit :

Ca dit quoi, en francais ?


CA!

L'histoire de "Le centième singe» a récemment devenue populaire dans notre culture comme une stratégie de changement social. Lyall Watson dit d'abord dans Lifetide (pp147-148), mais sa version la plus connue est l'ouverture à l'annuaire Le centième singe, par Ken Keyes. (Voir ci-dessous.) L'histoire est basée sur la recherche avec des singes sur un Japonais du Nord Île, et son idée centrale est que, lorsque suffisamment de personnes dans une population adopter une nouvelle idée ou un comportement, il se produit une percée idéologique qui permet à cette nouvelle prise de conscience d'être communiquées directement d'un esprit à sans la connexion de l'expérience externe et puis tous individus dans la population adopte spontanément. «Il mai être que si suffisamment de de nous tenir quelque chose pour être vrai, il devient vrai pour tout le monde. "(Watson, p148)

J'ai trouvé que cela soit une idée très séduisante et crédible. Le concept de Jung l'inconscient collectif, et les champs morphogénétiques des biologistes (Dans le contexte # 6) offre histoires parallèles qui aident à renforcer cette volet de notre imagination. Archétypes, des tendances, ou les champs qui sont eux-mêmes sans masse ou d'énergie, pourrait façonner les manifestations individuelles de la masse et l'énergie. La plus répandue ces domaines sont, plus leur influence sur le plan physique de la réalité. Nous mentionnons parfois le centième singe Phénomène de la preuve lorsque nous avons besoin de soutien de la possibilité d'une optimiste scénario pour l'avenir, surtout un avenir fondé sur la paix plutôt que la guerre. Si un nombre suffisant d'entre nous suffit de penser la pensée droite, puis tout à coup, presque magiquement, de telles idées deviennent réalité.

Cependant, quand je suis retourné aux rapports de recherche originaux cités par Watson, Je n'ai pas trouvé la même histoire qu'il raconte. Où il prétend avoir eu à improviser des détails, les rapports de recherche sont assez précis, et ils ne pas soutenir la percée "idéologique" phénomène. Dans un premier temps J'ai été déçu, mais comme je l'ai puisé davantage dans la recherche que j'ai trouvé un croissant satisfaction pour les leçons de l'histoire réelle de ces singes a pour nous. Sur la base de ce que j'ai appris à partir des rapports Monkey in Japan Center Primates, vol. 2, vol. 5 et vol. 6, Voici comment l'histoire réelle semble ont disparu.

Jusqu'en 1958, la description Keyes »suit la recherche d'assez près, mais non tous les jeunes singes dans la troupe apprirent à laver les pommes de terre. En Mars 1958, 15 des 19 singes jeunes (deux à sept ans ans) et 2 du 11 adultes lavaient leurs patates douces. Jusqu'à cette époque, la propagation du comportement innovant a été sur une base individuelle, ainsi que lignes de relations familiales et compagnon de jeux. La plupart des jeunes singes ont commencé se laver les pommes de terre quand ils étaient de un à deux ans et demi. Hommes plus de 4 ans, qui avait peu de contacts avec les jeunes singes, ne acquérir les comportements.

En 1959, le lavage de la patate douce n'est plus un nouveau comportement à la groupe. Les singes qui avaient acquis le comportement que les mineurs étaient de plus en plus et ayant leurs propres enfants. Cette nouvelle génération de bébés appris douce comportement à laver la pomme de terre par l'intermédiaire du modèle culturel normal des jeunes imitant leur mère. En Janvier 1962, presque tous les singes dans le Koshima troupe, excepté ceux des adultes nés avant 1950, ont été observés à être à laver leurs patates douces. Si un singe particulier n'avait pas commencé à laver les patates douces au moment où il était un adulte, il était peu probable d'apprendre plus tard, quel que soit son ampleur, il est devenu parmi les plus jeunes membres de la troupe.

Dans les rapports d'origine, il n'y avait aucune mention du passage d'un groupe seuil critique qui donne l'idée à toute la troupe. Les plus âgés le singe est resté obstinément ignoré le nouveau comportement. De même, il n'est pas fait mention d'un lavage répandu de patate douce dans les troupes autre singe. On a parlé de lavage occasionnel de la patate douce par des singes individuels dans d'autres troupes, mais je pense qu'il ya d'autres explications simples pour un tel occurrences. S'il y avait une Imo dans une troupe, il pourrait y avoir d'autres Imo-like singes dans d'autres troupes.

Au lieu d'un exemple de la transmission spontanée d'idées, je crois l'histoire des singes japonais est un bon exemple de la propagation de un changement de paradigme, comme dans Thomas Kuhn La Structure des révolutions scientifiques. Les points de vue réellement innovantes ont tendance à provenir de ceux sur le bord entre jeunesse et âge adulte. L'ancienne génération continue de s'accrocher à la vision du monde ils ont grandi avec. L'idée nouvelle ne devient pas universel jusqu'à ce que la génération plus âgée se retire du pouvoir, et une génération plus jeune échéant à moins d'un point de vue nouveau.

Il est également un exemple de la manière dont les innovations simples peuvent conduire à vaste changement culturel. En utilisant l'eau en relation avec leur nourriture, Koshima les singes ont commencé à exploiter la mer comme une ressource dans leur environnement. La patate douce à laver conduit à laver le blé, puis à un comportement de baignade et la natation, et l'utilisation de plantes marines et des animaux pour se nourrir. "Par conséquent, singes provisionnés subi des changements dans leur attitude et leur système de valeurs et ont reçu des fondements sur lesquels les phénomènes culturels pré-développés ". (M Kawai, Primates, Vol 6, # 1, 1965).

Que cela nous dit à propos des champs morphogénétiques, et de l'inconscient collectif? Pas beaucoup, mais la percée "idéologique" idée n'est pas Sheldrake ce que la théorie des champs morphogénétiques de toute façon prévoir. Que théorie serait de reconnaître que le comportement des singes âgés (ne pas se laver) également est une modèle bien établi. Il y mai bien être une «critique «masse requis pour passer un nouveau comportement d'être une fragilité personnelle particularité d'être une alternative bien établie, mais créer une nouvelle alternative ne déplace pas automatiquement des solutions de rechange plus âgés. Il fournit juste plus de choix. Il est possible que la solution de lavage mis en place par les singes sur l'île de Koshima créait un morphogénétiques terrain qui a rendu plus facile pour les singes sur d'autres îles de "découvrir" la même technique, mais la recherche actuelle ne soutient ni ne rejette cette idée. Il reste pour d'autres expériences culturelles et des expériences pour éclairer cette question.

Ce que la recherche ne suggère, cependant, est que la tenue d'idées positives (comme une étape importante car il s'agit) n'est pas suffisant par elle-même pour changer le monde. Nous avons encore besoin de communication directe entre individus, nous devons de traduire nos idées en action, et nous avons besoin de reconnaître la liberté de choix de ceux qui choisissent des solutions de rechange différentes de la nôtre.

Le centième singe
par Ken Keyes


Le singe japonais, Macaca fuscata, a été observé dans la nature pour une période de plus de 30 ans.

En 1952, sur l'île de Koshima, des scientifiques approvisionnaient les singes avec des patates douces a chuté dans le sable. Les singes aimaient le goût des la patate douce crue, mais trouvaient leur saleté déplaisante.

À 18 mois de jeune femelle, Imo, pensait qu'elle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau à proximité. Elle enseigna ce truc à sa mère. Ses compagnons de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon et ils enseignèrent à leurs mères aussi.

Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant Aux yeux des scientifiques.

Entre 1953 et 1958, tous les jeunes singes apprirent à laver le sable patates douces pour les rendre plus digestes.

Seuls les adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Autres adultes continuait à manger des patates douces sales.

Puis quelque chose d'étonnant a eu lieu. À l'automne de 1958, un certain nombre de singes Koshima lavaient leurs patates douces - leur nombre exact n'est pas connue.

Supposons que, lorsque le soleil se lève un matin, il y avait 99 singes sur l'île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces.

Supposons en outre que plus tard que le matin, cent singe savant se laver les pommes de terre.

PUIS IL S'EST-IL PASSÉ!

En ce soir-là presque tout le monde dans la tribu a été laver les patates douces avant de les manger.

L'énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte «idéologiques Percée!

Mais préavis.

Une chose plus surprenante observée par ces scientifiques fut que l'habitude de laver les patates douces, puis sauté par-dessus la mer --

Des colonies de singes sur les autres îles et le continent des troupes de singes à Takasakiyama commencé à laver leurs patates douces!

S'il vous plaît soutenir ce site web ... et merci si vous êtes déjà!
Atil
   Posté le 01-03-2010 à 15:09:21   

Dans le cas des singes et des patates on observe simplement un comportement nouveau qui est adopté, par imitation, par de + en + d'individus. C'est un "meme" qui se répand.
Ca s'explique sans avoir besoin de parler d'inconscient collectif ni de champs morphogénétiques de Sheldrake.
Pour ce qui est du "point de transition", il peut s'expliquer simplement par le panurgisme et le désir d'adopter la mode dominante afin de faire comme les autres.
martiko
   Posté le 04-03-2010 à 21:27:39   

c'est un évolution par sélection naturelle , c'est tellement meilleurs quand ça n'a plus le goût de merde
Atil
   Posté le 06-03-2010 à 12:44:33   

Les singes qui mangent salé ne vivent pas plus longtemps et n'ont pas plus de descendants.
Je vois donc de la sélection culturelle mais pas de sélection naturelle.
martiko
   Posté le 07-03-2010 à 00:16:55   

moi j'y vois une interdépendance, qui intervient dans l'évolution.