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 Le 17 Mai 1050

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Papy39
Tout réussit ,faut pas s\'éffrayer
Papy39
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   Posté le 15-05-2005 à 12:01:27   Voir le profil de Papy39 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Papy39   

17 mai 1050
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Ce jour-là...




Guido d'Arezzo nous lègue sa notation musicale

Avec l'aimable collaboration d'Henri de Villiers, maître de chapelle





Artistes, poètes et musiciens :

17 mai 1050 : Guido d'Arezzo nous lègue sa notation musicale



17 mai 1510 : mort de Sandro Botticelli



28/05/1606 : Le Caravage se fait tueur








Le 17 mai 1050 s'éteint à Santa Croce d'Avellano un moine du nom de Guido (ou Guy), à l'âge d'environ 60 ans.

Ce moine bénédictin s'était fait connaître à la cathédrale d'Arezzo, entre Sienne et Florence, comme professeur de musique.

Remarquable pédagogue, il est à l'origine du système de notation musicale encore en vigueur.

Ce système a révolutionné l'apprentissage de la musique car il a dispensé les artistes d'apprendre par coeur, à l'oreille, les morceaux de musique et de chant.

Il a facilité la transcription des notes et leur lecture.

Les premières portées musicales

Les premières notations musicales à base de portées et de notes sont apparues au VIIIe siècle à Metz et à Saint-Gall (aujourd'hui en Suisse) à l'initiative des chanoines en charge du chant liturgique (ainsi appelle-t-on le chant qui accompagne les cérémonies religieuses).

Les musiciens ont d'abord utilisé des signes musicaux ou neumes en «campo aperto» sans ligne.

Ensuite, pour aider les copistes à conserver les proportions verticales, on a introduit une, puis deux puis trois lignes.

Une main musicale


Guido d'Arezzo a ajouté une quatrième ligne à la portée et ce faisant, il a introduit un moyen mnémotechnique, la «main guidonienne», pour représenter les notes : dans ce système d'écriture, en effet, tous les degrés de l'échelle musicale peuvent être assimilables aux jointures et aux phalanges des cinq doigts de la main gauche ouverte.

Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de «gamme» aujourd'hui donné à son système de notation musicale.

Les notes étaient auparavant désignées par les premières lettres de l'alphabet.

Pour désigner les notes qui prennent place sur les quatre lignes de sa portée, Guido d'Arezzo s'est servi des premières syllabes d'un hymne à Saint-Jean-Baptiste :

«UT queant laxis
«REsonare fibris,
«MIra gestorum,
«FAmili tuorum,
«SOLve polluti,
«LAbii reatum,
«Sancte Iohannes...

Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cet hymne, en effet, et le chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme.

Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle et le ut, jugé trop dur à l'oreille, transformé en do par Bononcini en 1673.

La portée de Guido, étendue à cinq lignes, s'est généralisée très vite à l'ensemble du monde musical mais à la différence des Latins, les Anglais et les Allemands sont restés fidèles aux lettres de l'alphabet pour désigner les notes.

En anglais, do ré mi fa sol la si devient : C D E F G A B.

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On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain.
C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue.

Elsa Triolet
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