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 Les BASQUES ET LES PROSPECTEURS DE L’AGE DU CUIVRE

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massirio
391 messages postés
   Posté le 24-03-2012 à 21:55:51   Voir le profil de massirio (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à massirio   

http://www.euskomedia.org/PDFAnlt/zainak/01/01285294.pdf

LE PEUPLE BASQUE ET LES PROSPECTEURS DE L’AGE DU CUIVRE[/email]


FRANCK BOURDIER


Avant de montrer l’importance de 1’Age du Cuivre au -Pays Basque,
je voudrais rendre hommage aux géologues espagnols qui ont créé la notion
et le terme d’Age du Cuivre, bien avant le préhistorien français Adrien
JEANJEAN, qui a employé ce terme seulement en 1884 (1). Vers 1850 les
géologues espagnols avaient été orientés vers l’histoire des mines par plusieurs
ouvrages français sur la technique minière chez les anciens (2).
Dès 1854 le géologue SCHULTZ avait signalé l’existence, en Asturie, à une
lieue de Cavadonga, dans la mine de Milagro, de galeries contenant des marteaux
de pierre et trois squelettes de type basque, parait-il (3: 7). En 1859, à
la suite de vérifications faites dans la Somme, la notion d’un Age de la Pierre
antérieur à l’histoire s’imposa. Le géologue Juan VILANOVA Y PIERA, dans
son grand manuel de géologie ( 1861) insiste alors longuement sur cette
science nouvelle qu’était la préhistoire; en 1863, dans sa Description géologique
de la province de Teruel (4), VILANOVA fut peut-être le premier à evoquer
l’existence, entre les classiques Age de la Pierre et Age du Bronze,
d’une époque intermédiaire dite du Cuivré. L’année suivante (1864), Casiano
DE PRADO, dans sa Description géologique de la province de Madrid (5),
rappelle les observations de SCHULTZ en Asturies et nous apprend qu’il
avait découvert lui-même dans le Cerro Muriano, en Andalousie, 15 outils de
pierre, des galets avec une gorge et des pierres plates utilisés comme mortiers;
ces instruments étaient semblables à ceux découverts à Milagro (6).
En 1876 TUBINO (9) signale, comme mines préhistoriques, outre le Cerro
Muriano, Odiel, la vallée du Rio Tinto et Alemtejo.
Louis-Laurent SIMONIN était très au courant des découvertes faites
dans les très anciennes mines de l’Espagne; dans son ouvrage sur les mines
et les mineurs, publié en 1867 (7), il fut probablement le premier français
à évoquer un Age du Cuivre. En France aussi, dans le Gard, P. CAZALIS DE
FONDOUCE et J. OLLIER DE MARICHARD, en 1869, admettent un Age du
Cuivre (8); malgré cela les principaux préhistoriens français resteront incrédules.
Au Congrès International d’Anthropologie de Lisbonne, en 1880,
Juan VILANOVA s’étant fait le défenseur d’un Age du Cuivre fut systématiquement
contré par les illustres MORTILLET, CHANTRE et CARTAILHAC;
ce n’était pas seulement 1’Age du Cuivre qui était en jeu, mais à l’arrièreplan,
l’authenticité des gravures pariétales d’Altamira prônée par VILANOVA
alors que MORTILLET et ses amis voyaient dans Altamira une machination
des Pères Jésuites destinée à ridiculiser la préhistoire (10). VILANOVA restera
fidèle à ses idées et, à la fin de sa vie, il consacrera tout un chapitre de
sa Geologia à 1’Age du Cuivre (11).
L’influence néfaste de MORTILLET se fera sentir en France jusqu’à nos
jours; si DÉCHELETTE admet 1’Age du Cuivre, c’est en le glissant très discrètement
dans son exposé sur le Bronze ancien; aujourd’hui encore, les
préhistoriens français, en majorité, rattachent 1’Age du Cuivre au Néolithique;
c’est, disent-ils, un Néolithique dans lequel apparaissent sporadiquement
des objets en cuivre (12); rares seront ceux qui auront le courage,
comme le regretté Jacques AUDIBERT, de s’opposer à cette tradition (13).
Certes, le cuivre ne joue qu’un rôle secondaire dans les produits de fouille
des gisements de 1’Age du Cuivre et le terme de Chalcolithique, qui s’est
substitué à celui d’Age du Cuivre, a le mérite de rappeler par le suffixe
-lithique, que cette période a utilisé avant tout des pierres taillées ou polies;
le cuivre et son compagnon le plomb, n’y ont joué qu’un rôle effacé,
un peu moins peut-être dans les régions où ces métaux étaient exploitables.
Mais l’exploitation du sous-sol par les chalcolithiques concerne aussi les sables
aurifères des rivières et des couches de silex extraites en profondeur;
au lieu de Chalcolithique il vaudrait mieux dire Métallolithique, le grec metallos
désignant avant tout les galeries de mines et même les carrières (14).
Outre l’exploitation du sous sol, deux techniques, plus importantes, seront
apportées par les chalcolithiques. La première est la fabrication de chariots
avec des roues pleines en bois, semblables à celles naguère utilisées au Pays
Basque; une roue chalcolithique a été découverte dans une tourbière des
Pays-Bas (15). La seconde nouveauté, corrélative à la Première, est l’emploi
de la traction animale utilisant des paires de boeufs; elle va permettre le
labour efficace de terres lourdes; des sillons d’une profondeur de trente centimères
ont été datés de cette époque dans le Jutland, grâce à un tumulus
qui les avait recouvert et protégé (16). D’autre part, des charrues attelées
d’une paire de boeufs et, exceptionnellement une charrette, seront figurées
parmi les gravures rupestres de la région du Mont Bégo (Alpes-Maritimes),
qui datent du Chalcolithique et du Bronze ancien (17). L’accroissement des
surfaces cultivées grâce aux charrues sera favorable à une explosion démographique
et à une expansion de populations; l’expansion a pu s’accroître
par la soif de l’or et du cuivre. Mais l’explosion démographique sera génératrice
de véritables guerres; dans la grotte sépulcrale de Roaix (Vaucluse)
on constate une couche d’inhumations normales datée d’environ -2150,
recouverte d’une couche dite de guerre avec des inhumations en masse d’individus
porteurs parfois de pointes de flèche fichées dans leurs os; cette
couche de guerre est datée de -2090 (18). Pour le meilleur comme pour le
pire, le Chalcolithique représente en Europe une phase nouvelle de civilisation
qu’il est erroné de confondre avec le Néolithique qui l’avait précédé.
Sur l’époque chalcolithique en France, nous avons un excellent chapitre
de J. GUILAINE (19) et de nombreux travaux en cours (20); pour la principale
période du Chalcolithique, celle des céramiques campaniformes, une
très utile mise au point de R. J. HARRISON concerne tout l’Ouest de l’Europe
et fait une place importante à l’Espagne, où l’auteur a personnellement
travaillé (21). Aujourd’hui les préhistoriens, en majorité, s’accordent pour
distinguer un Chalcolithique ancien antérieur aux céramiques campaniformes
et un Chalcolithique récent dit Campaniforme qui semble se prolonger
dans 1’Age du Bronze ancien, sans rupture.
La métallurgie du cuivre est née probablement entre -5000 et -4000
dans le nord-est de 1’Anatolie où existent des gîtes importants de ce métal;
avant -5000 le cuivre était récolté à l’état natif en Anatolie et façonné
pour obtenir de menus objets. Autour de -4000, la métallurgie, qui permet
l’emploi de minerais plus abondants que le cuivre natif, va s’étendre
de 1’Anatolie au Bas-Danube (nord des Balkans) et au pourtour du Caucase,
deux régions riches en filons cuprifères (22). Si on admet que les hypogées
de Sardaigne révèlent les techniques d’un peuple de mineurs dès -3000
(23), il y aurait eu alors une première venue de la métallurgie du cuivre en
Méditérranée occidentale, probablement à partir des Balkans; des données
récentes montrent que la Corse possédait cette métallurgie entre -3000
et -2500; celle-ci aurait atteint les régions cuprifères qui s’étendent au
sud du Massif-Central vers -2600; nous ne savons pas si cette première
vague s’est avancée jusqu’au Pays Basque. Une seconde vague, probablement
issue des régions caucasiennes et ouraliennes, semble s’être étalée vers l’Est,
en Asie, jusqu’à la Mer du Japon et, vers l’Ouest elle aurait pénétré dans
toute l’Europe. Est-ce la vague balkanique ou la vague caucasienne qui a pénétré
dans les Alpes du sud-ouest et se serait fondue avec la civilisation italienne
de Remedello? Nos connaissances restent trop vagues sur ce point
pour pouvoir trancher. Notons que les hommes du cuivre alpin s’établissaient
volontiers dans les lieux lacustres ou palustres; on pourrait trouver
là l’origine du mot ligure à partir du basque liga = la boue.
Pour le Pays Basque un fait semble certain: les hommes du Chalcolithique
récent y ont laissé des poteries qui se rattachent aù type dit maritime,
lequel se situerait entre -2150 et -2000 (24). De notables gisements de
cuivre existent dans cette région comme celui de Baigorri dans la zone française,
exploité jusqu’au XVIIIème siècle; nous serions disposés à croire que
les hommes de la céramique campaniforme, attirés par ces gisements miniers,
se seraient solidement implantés au Pays Basque, enseignant la métallurgie
aux autochtones qui, deux mille ans plus tard, étaient encore d’habiles mineurs,
si l’on en croit César dans ses Commentaires.
Si on suppose, hypothèse vraisemblable, que les hommes du Chalcolithique
furent les ancêtres des ibères de l’antiquité, STRABON nous apprend
qu’ils se seraient d’abord installés en Gaule, entre le Golfe du Lion et les
Landes et qu’ils n’auraient gagné l’Espagne qu’ensuite. Quoiqu’il en soit,
les Chalcolithiques vont découvrir en Espagne des mines de cuivre d’une
extrême richesse. Parmi leurs fabrications ibériques il faut mentionner les
pointes de Palmela qui vont se répandre dans presque toute la Péninsule
Ibérique, dans le sud de la Gaule et seront retrouvées jusqu’en Bretagne
(20).
Les chalcolithiques semblent avoir possédé une religion très différente
de celle des Néolithiques de France; ils dressaient des stèles portant souvent
un symbole divin composé de deux yeux (Lune et Soleil?) surmontés
des arcades sourcilieres (voûte céleste?). Ce symbole est très ancien puisqu’il
a été rencontré sur une poterie dans la culture de Karanovo, en Bulgarie,
qui se situe entre -5500 et -4500 (22); il se retrouve sur des
vases de pierre de la région d’York dans le centre est de l’Angleterre (21)
et va se multiplier en Espagne (24 bis). De ce symbole dérive probablement
celui des deux spirales en cordon de cuivre réunies à la manière d’une paire
de lunettes utilisée comme pendeloque; il avait eu un certain succès dans la
Volga moyenne, en Ukraine et en Pologne (Sulimirski, 22).
Les mineurs chalcolithiques semblent avoir apporté au Pays Basque
plusieurs traditions, comme celles des hauts bonnets de feutre et des sandalettes
en sparterie que Sénèque retrouvera en Corse chez des autochtones
(anciens mineurs?) dont la langue rappelait le basque. A propos des sandalettes
de sparte José CAMÓN AZNAR, dans un somptueux ouvrage: Los artes
y 1os pueblos de la España primitiva (1954, p. 406) a jeté un certain discrédit
sur les vanneries découvertes jadis par Manuel DE GONGORA dans la
cueva de los Murciélagos, province de Grenade; ces vanneries étaient associées
à un diadème d’or datant d’environ -2000; on sait que le bois se
conserve souvent dans les anciennes mines; je serais bien désireux de connaître
les arguments précis, non indiqués par AZNAR, qui permettent de
considérer ces vanneries comme modernes et frauduleusement introduites
dans la grotte. En Europe Centrale, les sandalettes de sparte faisaient encore
partie, vers 1850, du costume traditionnel des mineurs (SIMONIN, op.
cit., p. 528). Ceux-ci, au XVI,ème siècle, avaient de hauts bonnets de feutre,
représentés sur les gravures d’Agricola (De re metallica); ces hauts bonnets,
très différents des bérets basques, étaient probablement proches des coiffures
phalliques que les veuves portaient au Pays Basque au début du XVIIème
siècle et que Pierre DE LANCRE nous a décrit dans son Tableau de l’inconstance
des mauvais anges (p. 42). Il est probable que le folklore basque,
si remarquablement étudié par José Miguel DE BARANDIARAN, gagnerait peutêtre
à être comparé aux folklores des anciennes régions cuprifères d’Europe.
Pline l’Ancien, qui avait vécu en Espagne, a noté une quinzaine de termes
techniques se rapportant à l’exploitation des sables aurifères dans la
Péninsule Ibérique; BERTOLDI (25) a peut-être été le premier à remarquer
que quelques uns de ces termes s’expliquaient par le basque. J’ai essayé de
poursuivre ses recherches; de mon travail en cours je donne à la fin de la
présente communication, neuf rapprochements possibles entre le basque
et les termes de Pline; je serais porté à croire que ces termes ont été introduits
en basque par les chalcolithiques.
* * *
L’hypothèse d’un apport essentiel des hommes du Chalcolithique dans
la langue basque avait déjà été émise par P. FOUCHÉ en 1943 et reprise
ensuite par C. C. UHLENBECK en 1947; et R. LAFON en 1950 (26); LAFON,
si j’ai bien compris, concevait une arrivée massive d’hommes de 1’Age du
Cuivre au Pays Basque, où ils imposaient leur langue aux autochtones; je
pense qu’il faut avoir une vue plus nuancée; les basques, avant l’arrivée des
chalcolithiques, possédaient déjà une langue, probablement très proche de
celle qu’ils avaient au Mésolithique, en raison du faible impact du Néolithique
dans cette région. Cette langue basque pré-chalcolithique semble
avoir eu des affinités avec les langues encore actuelles du nord de l’Afrique;
ces affinités pourraient s’expliquer par une remontée de la forêt dense
de l’Afrique et du sud de l’Espagne vers le Nord, au moment du réchauffement
climatique qui sépare la dernière période glaciaire des temps
actuels tempérés; les hommes qui étaient adaptés à la forêt dense l’auraient
suivie dans sa remontée, occupant des territoires que les bandes de chasseurs
de 1’Age du Renne avaient abandonnés pour suivre leur gibier favori
dans les steppes nordiques. Cette hypothèse rendrait compte de certaines
analogies entre les industries mésolithiques du Magreb et celles du sud
de l’Espagne (27). Elle expliquerait aussi l’existence de restes d’un fond
linguistique du Nord de l’Afrique dans le basque actuel (28). Cet élément
archaïque aurait pu grandement contribuer à donner au basque son
originalité.
Dans les autres régions de la Péninsule Ibérique et de la France existaient,
avant l’arrivée des chalcolithiques, des langues néolithiques bien
implantées pour lesquelles on pourrait appliquer le terme volontairement
vague de méditerranéen; ces langues devaient être déjà très riches, si on
en juge par la structure complexe du Chasséen en France, et ont pu rendre
inutile une forte implantation de la langue des prospecteurs de cuivre.
Cependant leur langue a laissé sa marque dans la toponymie franco-ibérique, en particulier dans les noms de cours d’eau, où l’on retrouve, entre
autres, la base UR- conservée en basque avec le sens d’eau (29). En fait
cette base hydronymique UR- n’est limitée ni à la France, ni à l’Europe,
car elle se retrouve dans presque toute l’Eurasie et correspond très probablement
à la première diffusion de la métallurgie du cuivre.
Cette dispersion presque mondiale d’une hydronymie chalcolithique
apporterait une explication plausible aux affinités qui ont été découvertes
depuis deux siècles entre le basque et un nombre stupéfiant de langues. Ces
affinités sont parfois discutables, mais parfois aussi très troublantes. De
multiples notes leurs ont été consacrées, d’une valeur souvent inégale. Il
serait trés souhaitable que les données de ces nombreux travaux soient réunies
et critiquées dans une sorte de thesaurus où les vocabulaires basques
anciens et modernes seraient réunis. Je n’ignore pas que M. LÖPELMAN,
en 1968, a publié un dictionnaire étymologique du basque (30); si estimable
que soit son travail, il semble qu’un véritable thesaurus critique ne
pourrait être que l’oeuvre d’un groupe important de spécialistes internationaux
qui reprendraient, sur un plan plus large, les projets de l’ancienne
Académie de la Langue Basque.
A ce voeu je voudrais en ajouter trois autres. Le premier concerne
une multiplication de datations absolues du Post-Glaciaire, surtout dans la
Péninsule Ibérique, en utilisant à la fois le C14 et la thermoluminescence.
Le second concerne les restes humains des grands ossuaires du chalcolithique
qu’il serait souhaitable de publier rapidement en utilisant peut-être,
outre les méthodes classiques, celles basées sur la matière organique des
os. Le troisième voeu concerne l’entreprise de fouilles systématiques aux
abords des anciennes mines.
Si un tel ensemble de recherches pouvait être mené à bien d’ici une
ou deux dizaines d’années, il serait possible de présenter des vues bien
étayées sur l’origine et l’évolution des basques et de leur langue. Aujourd’-
hui, je n’ai exposé que des hypothèses de travail destinées à suggérer des
recherches.

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martiko
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martiko
5150 messages postés
   Posté le 27-03-2012 à 23:35:51   Voir le profil de martiko (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à martiko   

il avait déjà été émis que les anciens vascons étaient un groupe issu de halstatt qui se serait isolé à cause de la métallurgie du fer, et se serait formé à partir d'une sorte de caste de métallurgistes, en fait c'est un peu le même genre d'hypothèse. L'âge du groupe M153 a été estimé vieux de 3350 ans ce qui en fait est jeune et le groupe M167 d'environ 4500/5000 ans.


Edité le 28-03-2012 à 21:48:47 par martiko




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aime la littératures
xem
178 messages postés
   Posté le 28-03-2012 à 10:08:46   Voir le profil de xem (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à xem   

Ce texte semble plutôt accrédite les campaniformes itinérants , aussi bien potiers que métallurgistes , bref les premiers artisans mais itinérants, sans doute étaient-ils marins. On pencherait a un peuple de l'atlantique marin.faisant suite aux peuples de la mer méditerranéen qui ont pu remonter par l'Ebre, plutôt qu'indoeuropéen venant de l'est
En basque arotz est le forgeron peut être métallurgiste,mais aussi charpentier . Arrotz c'est l'étranger, il semble bien que malgré le r et le double rr ne se prononçant pas de la même manière il y ait un lien.
Il y a bien des anomalies sur ce texte . J'en relèverai un , liga pour boue non ! le dico ne donne pas ce sens a boue c'est plutôt lohi et dérives . liga c'est la lie qui viendrait de ligh indoeuropéen . Ce terme est aussi a rapprocher de lier , liant , utilisés pour faire des liens collés . En basque bikia c'est le goudron, et le basque permute facilement l et b liska c'est l'écume gluante , leka c'est la gousse , fourreau mais aussi mousse, liquide visqueux....

Pour en revenir au texte . Que sait-on de plus....
Il y a eu il y a quelque années une journée sur la métallurgie du pays basque ou j'étais invité, et c'est effectivement riche de ce point de vue
l'or
oui les tarbelles seraient riches en or d'apres Strabon je crois. Le cnrs a fait une étude sur les environs de Cambo les bains , plus de 50 sites ont été exploités intensivement , avant et à l'époque Romaine. L'or viendrait de l'érosion d'un massif primaire
l'argent
il existe pas mal de sites d'exploitation du plomb argentifère.
l'étain
pas en ma connaissance, ou en petite quantité, il proviendrait des Cornouailles par voie marine ( haches medocaines)
le cuivre
Il y a les forges de Banca qui sont de l'époque Romaine, peut être exploité en surface avant , épuisé puis repris au XVIII eme, pour le cuivre argentifère ou cuivre noir.
le fer ,.
la sidérite est le minerai le plus abondant il fut exploité jusqu'a la première guerre mondiale. On a retrouvé , des mini fours qui dateraient d'avant l'époque Romaine.
On a trouvé dans les landes une hache en bronze muni d'un rivet en fer, pas étonnant car sur les Pyrénées on trouve de la chalcopyrite, minerai de fer et de cuivre.

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