Sujet :

Des bouts de soi

TaoTheKing
   Posté le 08-05-2012 à 17:15:43   

Chaque fois que l'on perd un être que l'on aime, on perd des bouts de soi.
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   Posté le 08-05-2012 à 18:03:13   

TaoTheKing a écrit :

Chaque fois que l'on perd un être que l'on aime, on perd des bouts de soi.



SANS CESSE XIII .

Soit Cela va

de Soi,

Soit la Soie ne perd rien (confer principe de la conservation de l'énergie, non je plaisante),

Soit c'est le Soi de quelqu'un d'autre. Le Tien?



http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?118;s=2824334355;b=13;r=1;nat=assiste;

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/Soi/73220

SOI SOI SOI , himmobil et immuable, cristal-miroir de l'infini.

Vous pouvez répétez la question?







Pom pom girl.

Intacte de dent.

Alors, je vais la voir Jeu-dit, ou pas?


Vous pouvez répétez la question?
TaoTheKing
   Posté le 08-05-2012 à 18:11:15   

Pourquoi discuter sur les mots?

Quelle importance la signification du soi si personne n'entend ce que dit la terre?
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   Posté le 08-05-2012 à 18:26:31   

TaoTheKing a écrit :

Pourquoi discuter sur les mots?

Quelle importance la signification du soi si personne n'entend ce que dit la terre?



Laissons de côté les mots trop étroits pour

Le Sens Tierra

Que leur donne notre âme.





6 ans 6 mois et 6 jours Bref, passons passion, boeuf Poisson 14/03/1982 7H55. Vous faîtes quoi cet été les gars? Moi je me tâte. Codicille. Soit je voyage à pied par la Chine,
Soit je reste en France,
Soit je me casse à Macho Picchu.

Vous me conseillez quoi?



Edité le 08-05-2012 à 18:27:23 par Ishvara


TaoTheKing
   Posté le 08-05-2012 à 19:14:25   

Pars tout de suite, Machin picachu, c'est pas la lourde d'a côté.

Ou c'est pas la Loana d'âne coté.

Ou c'est pas la Bocolini bécotée

Ou c'est pas la grosse désossée


Edité le 08-05-2012 à 19:15:38 par TaoTheKing


Milie
   Posté le 09-05-2012 à 08:31:27   



TaoTheKing a écrit :

Chaque fois que l'on perd un être que l'on aime, on perd des bouts de soi.


Je pense que lorsqu'il y a la perte "physique" d'un être cher, l'amour ne s'éteint pas.
Il y a ce que l'on peut ressentir dans les manques de leurs absences "visible", seulement en Soi, ils existent toujours...


TaoTheKing
   Posté le 09-05-2012 à 12:06:32   

Nous sommes constitués de ce que l'on aime et de ce que l'on déteste.
Ce qui nous est indifférent ne fait pas partie de nous.
Lorsque l'on perd quelqu'un que l'on déteste, on est contents.

Parfois même on a l'impression d'être davantage ce que l'on veut être.

Mais quand on perd ce que l'on aime, on perd des fils qui nous rattachent à la vie.

Quand il ne reste qu'un fil...
Milie
   Posté le 09-05-2012 à 14:44:58   



TaoTheKing a écrit :

Nous sommes constitués de ce que l'on aime et de ce que l'on déteste..


Je ne déteste personne, donc, je n'ai pas la même perception.. Pour moi, rien ne se perd, tout ce transforme.


brazali
   Posté le 09-05-2012 à 16:24:38   

pour répondre à ishvara : je ne suis pas que tu voyages à chier par la pine
Atil
   Posté le 15-06-2012 à 14:32:47   

l'homme est programmé pour être une créature sociale.

Sans relations avec autrui il n'est plus rien.

Donc il se sent forcément lésé quand un lien avec autrui est rompu.
TaoTheKing
   Posté le 15-06-2012 à 15:28:17   

5 semaines après, et pas avant 5 semaines!
Voyageur
   Posté le 30-06-2012 à 18:00:49   

Je suis d'accord avec Atil. Je traduirais donc le propos de TaoTheKing ainsi :


Ceux qui ne nous conforte pas dans nos représentations, ceux qui ne se conforment pas à nos vues, sont négligés dans un soucis de stabilité.

Lorsque leurs contestations disparaissent, l'estime que l'on a de soi correspond davantage à nos attentes. Si personne ne met en évidence un défaut de ma personnalité, je peux considérer que ce défaut n'existe pas.

Quand on perd les personnes qui alimentent notre confiance, on perd pied. On peut se retrouver détruit, si l'estime que l'on a de soi repose uniquement sur l'appréciation de ces personnes.


Edité le 30-06-2012 à 18:01:39 par Voyageur


TaoTheKing
   Posté le 30-06-2012 à 19:16:28   

C'est vrai. Mais lorsque l'on est quelqu'un de bien (voir autre sujet) d'autres personnes alimentent notre confiance.

Mais ce qui est perdu n'est pas remplacé. Il s'agit... d'autre chose.
Voyageur
   Posté le 01-07-2012 à 01:23:14   

Effectivement. Le manque occasionné par la disparition d'un être aimé est fortement influencé par l'estime, la confiance, la valeur qu'on lui accordait. La place que prenait cette personne dans notre quotidien, dans nos pensées, se retrouve vide. On ne peut pas la combler avec une pièce de rechange. L'amitié n'est pas commutatif. Chaque relation est unique de par sa qualité, les souvenirs qu'elle entretient, le soutient qu'elle offre, les automatismes qu'elle met en place, etc.

Cependant, je pense que cette difficulté n'apparait pas systématiquement. Il y a des nuances à faire ; en fonction de l'âge, par exemple.
TaoTheKing
   Posté le 01-07-2012 à 07:35:15   

C'est vrai aussi.