Sujet :

Conciliation

Atil
   Posté le 01-04-2008 à 07:32:13   

Pensez-vous que le compromis, la conciliation, ou toute autre chose du même ordre soit une bonne chose?
Pensez-vous que les opposés doivent chacun se soumettre à la concession pour que les deux perdurent?
N'y a t-il pas dans ce genre d'arrangement une faiblesse implicite?
Parce qu'il faut ménager la chèvre et le choux, on devrait s'amoindrir dans sa position, mais à qui cela profite. Aux deux?
Milie
   Posté le 01-04-2008 à 09:34:00   




Atil a écrit :



Pensez-vous que le compromis, la conciliation, ou toute autre chose du même ordre soit une bonne chose?


Dépend des degrés de concession, que l'ont peut accepter et accorder.

Atil a écrit :

Pensez-vous que les opposés doivent chacun se soumettre à la concession pour que les deux perdurent?


Si ces concessions sont sincères dans les volontés, il ce peut que celà y contribu

Atil a écrit :

N'y a t-il pas dans ce genre d'arrangement une faiblesse implicite?


Non.. Pas forcément.. D'autres "raisons" peuvent en être les causes.. Dont celle de ne pas être "buté"


Atil a écrit :

Parce qu'il faut ménager la chèvre et le choux, on devrait s'amoindrir dans sa position, mais à qui cela profite. Aux deux?


Célà dépend des effets que ces concessions peuvent générer


Atil
   Posté le 02-04-2008 à 21:33:51   

Rien n'oblige, quand deux personnes ne sont pas d'accord, qu'elles s'opposent de manière "guerrière".
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 07:55:35   




Atil a écrit :

Rien n'oblige, quand deux personnes ne sont pas d'accord, qu'elles s'opposent de manière "guerrière".



Non... J'ajouterais même que la façon "guerrière" pourrait être des fausses escuses à la violence...


Atil
   Posté le 03-04-2008 à 08:13:35   

Chercher la vérité ou chercher une solution à un problème, ca ne devrait pas être un champs ou un individus essaie de dominer ou de soumettre un autre.
Le point de vue qui s'impose ne devrait pas être considéré comme le plus fort mais comme le meilleur.
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 08:30:28   




Atil a écrit :

Chercher la vérité ou chercher une solution à un problème, ca ne devrait pas être un champs ou un individus essaie de dominer ou de soumettre un autre.


Non... Sinon ce serait un pretexte pour que l'ego prédomine, et non des sincérités dans les exposés..

Atil a écrit :

Le point de vue qui s'impose ne devrait pas être considéré comme le plus fort mais comme le meilleur.



Et ce point de vue ... Si il s'impose... Quels seraient ces points fort ?...

Comment toi.. tu les perçevrais ...?..



Atil
   Posté le 03-04-2008 à 11:27:56   

Quand un point de vue s'impose, c'est que ce point de vue est manifestement le meilleur.
Mais ca ne devrait pas signifier que celui qui l'a exposé a vaincu les autres interlocuteurs.
PizzaMan
   Posté le 03-04-2008 à 12:13:50   

D'une part nous vivons dans un monde submergé par le compromis. Voir la TV, les sujets tabous qu'il faut éviter en public, les mots qu'il ne faut pas prononcer en présence d'untel, etc.

D'autre part, cela profite au système. Cela profite à un ensemble qui n'est pas nécessairement représentatif de l'individu lui-même. On n'a qu'à penser à une femme très portée sur la famille, les enfants, tenir une maison, à l'intérieur d'une société qui hyper-valorise la femme de carrière, libre et disponible.
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 12:28:37   




Atil a écrit :

Quand un point de vue s'impose, c'est que ce point de vue est manifestement le meilleur.
Mais ca ne devrait pas signifier que celui qui l'a exposé a vaincu les autres interlocuteurs.



Vaincu... Pourquoi le perçois-tu comme une lutte ..?...

Si ce sont des exposés "sincères", sans ego.. Celà peut aussi être perçut, comme des partages de "reflexions" entre autres...


Atil
   Posté le 03-04-2008 à 13:25:16   

Si on cherche un compromis, c'est qu'on veut un point de vue qui concilie tous les points de vue.
C'est donc qu'on cherche la paix et non pas la vérité.

Si quelqu'un dit que 1+1=2 et qu'un autre dit que 1+1=4, va-t-on se mettre d'accord sur 1+1=3 pour contenter tout le monde au lieu de chercher la vérité ?
PizzaMan
   Posté le 03-04-2008 à 17:17:36   

C'est comme par-exemple lorsqu'un individu prétend avoir des visions prémonitoires, et qu'en lui demandant de le prouver, il n'en fait rien. Tandis qu'un autre démontre qu'il est logiquement impossible d'avoir de telles visions.

Ça n'a rien à voir avec le <partage de réflexions>. C'est pareil pour n'importe quel sujet, un prétend que c'est noir, l'autre dit que c'est blanc.

Si c'est noir, alors c'est noir. Point barre.
Milie
   Posté le 04-04-2008 à 08:28:54   




Atil a écrit :

Si on cherche un compromis, c'est qu'on veut un point de vue qui concilie tous les points de vue.
C'est donc qu'on cherche la paix et non pas la vérité.


Encore une fois... ça dépend de l'exemple que tu choisie, parcque n'est pas à mon sens, une généralité..
Je penses que tu peux défendre ton point de vue, tout en étant dans un état d'esprit pacifique et à la fois en recherche de "vrai"

Atil a écrit :

Si quelqu'un dit que 1+1=2 et qu'un autre dit que 1+1=4, va-t-on se mettre d'accord sur 1+1=3 pour contenter tout le monde au lieu de chercher la vérité ?


Dépendra des "logiques" misent en avant pour défendre ses points de vue.. Tout en sachant que nous n'avons pas tous les mêmes expérimentations, donc pas non plus les mêmes perceptions





Edité le 04-04-2008 à 08:29:40 par Dalaha


Atil
   Posté le 04-04-2008 à 12:26:43   

Quand il s'agit d'exprimer ses gouts, personne n'a raison et personne n'a tort. On peut donc faire des compromis.
Par contre quand il s'agit de trouver une vérité il n'y a pas besoin de compromis : soit on dit vrai, soit on se trompe.
Milie
   Posté le 04-04-2008 à 12:51:01   




Par contre quand il s'agit de trouver une vérité il n'y a pas besoin de compromis : soit on dit vrai, soit on se trompe.


Aurais-tu un exemple "concret".. Parcque c'est toujour vague..

Ce qui peut te paraitre "vrai" pour toi, ne le sera pas forcement pour l'autre.. Puisque tous, nous sommes différents dans nos expérimentations...


tayaqun
   Posté le 04-04-2008 à 17:49:03   

Tout est dans le sujet qui génère des opinions différentes.
Il y du niveau: les frites sont trop salées; un autre dira qu'elles le sont juste assez; pas de quoi changer d'opinion ou de quoi faire des concessions...
Il y a du niveau: je suis pour la peine de mort, et un autre dira qu'il est contre; franchement, je ne vois pas où mène une concession... On restera sur ses positions ou on changera de position, carrément.
Il y a du niveau: l'altruisme est une vertu fondamentale dans notre société; et là on peut discuter, commenter, concéder, modifier...

Moralité: il faut savoir concéder mais il faut aussi savoir rester droit dans ses bottes.

Ceci dit, j'aime rappeler que les beaux et bons mariages sont ceux qui vous mènent aux concessions, encore aux concessions, toujours aux concessions et même aux concessions à perpétuité...
Atil
   Posté le 04-04-2008 à 20:03:01   

Les concessions ne sont possibles que dans les affaires concernant les gouts.
Car les gouts sont subjectifs et varient avec les gens. On ne peut pas dire qu'un gout vaille mieux qu'un autre : tous sont différents et se valent.

Mais si on cherche une vérité, alors c'est une chose objective , indépendante de nos gouts.
Milie
   Posté le 05-04-2008 à 01:31:30   





Atil a écrit :

Les concessions ne sont possibles que dans les affaires concernant les gouts.
Car les gouts sont subjectifs et varient avec les gens. On ne peut pas dire qu'un gout vaille mieux qu'un autre : tous sont différents et se valent.

Mais si on cherche une vérité, alors c'est une chose objective , indépendante de nos gouts.


Des gouts certe, mais est-ce vraiment objectif.. Là rien n'est moins sure.. Parcque dans ces recherches, on peut aussi être semi-dictée, donc influencé par des croyances.. Et là ... il y aura une limitation aux concessions, parcqu'ouvert à ce qui convient pour tes perceptions, mais fermé et sans écoute de ce qui s'y oppose. Du moins, c'est ce qui s'observe le plus souvent


Atil
   Posté le 05-04-2008 à 07:54:17   

Et nos croyances sont dictées aussi par nos gouts.

Quand deux personnes s'opposent pour essayer d'imposer leurs idées, ce sont ces idées (des "memes" qui se battent afin de survivre. Commes des lions peuvent se battre pour la possession d'un territoire, les idées (les "memes" se battent pour la possession des cerveau.
Trouver un compromis, ca revient à trouver un moyen pour fusionner deux idées, ou pour leurs permettre de cohabiter dans le même cerveau.
Milie
   Posté le 06-04-2008 à 13:08:44   






Atil a écrit :

Et nos croyances sont dictées aussi par nos gouts.


Gouts...voir héritage "familiale" parcque nos perceptions et leurs directions, sont souvent les résultats de ce qui est "ancrée" familialement


Atil a écrit :

Quand deux personnes s'opposent pour essayer d'imposer leurs idées, ce sont ces idées (des "memes" qui se battent afin de survivre. Commes des lions peuvent se battre pour la possession d'un territoire, les idées (les "memes" se battent pour la possession des cerveau.


... Ton image est trés "mâle voir primale" ...

Lorsque ces idées sont étendues, développées voir affinées.. Elles ne seront pas "spécifiquement" guerrière... Peut être passionné, et passionné ne s'exprime pas non plus dans les dominances, mais plutôt dans les approfondissements perpetuels de ses "dites" idées...
En fait celà dépendra justement, si l'esprit qui accompagne ces idées, est dominant ou conciliant..


Atil a écrit :

Trouver un compromis, ca revient à trouver un moyen pour fusionner deux idées, ou pour leurs permettre de cohabiter dans le même cerveau.


La conciliation dans l'esprit reste un partage entre les idées, alors que d'imposer, peut effectivement ce manifester en lutte pour "l'illusion" d'un pouvoir


Milie
   Posté le 06-04-2008 à 14:18:34   





J'ai souvent constatée, que ce qui peut "paraitre" être désaccord , seront souvent attachés aux formes, alors que les fonds peuvent être en similitudes...

La conciliation dans l'esprit peut permettre de trouver un "même" langage, pour que les fonds puissent émergés..

Et lorsque ces fonds ce dévoilent, peu à peu, souvent, c'est un langage de l'être dans ses "images", que nous y retrouvons.



Atil
   Posté le 06-04-2008 à 15:26:50   

"La conciliation dans l'esprit reste un partage entre les idées, alors que d'imposer, peut effectivement ce manifester en lutte pour "l'illusion" d'un pouvoir"

" La conciliation dans l'esprit peut permettre de trouver un "même" langage, pour que les fonds puissent émergés.. "

>>>>>Si l'un affirme que '1+1=2" et que l'autre affirme que "1+1=5", quel partage d'idée est-il possible ? Quelle forme peut prendre la conciliation ? Quel "même langage" peut-on trouver ?
Milie
   Posté le 06-04-2008 à 15:41:24   




>>>>>Si l'un affirme que '1+1=2" et que l'autre affirme que "1+1=5", quel partage d'idée est-il possible ? Quelle forme peut prendre la conciliation ?



Si toi tu es dans un esprit conciliant, tu peux "essayer" d'entendre, et essayer de creuser dans le même sens... Et celà même si à l'encontre de tes propres "idées" .. Parcque dans une conciliation, celà laisse une porte ouverte, à de possible remises en formes, voir extentions de nos propres "aperçus"

La conciliation dans l'esprit peut permettre de trouver un "même" langage, pour que les fonds puissent émergés..

Une conciliation n'est réelle, que si les deux cotés, sont dans un même état d'esprit de progression..

Lorsqu'il y a dominance, d'un coté, ou ,et de l'autre, ce n'est plus de la conciliation..


Atil
   Posté le 06-04-2008 à 16:48:59   

Ca ne répond pas à la question.

Que pourrait donner le résultat de la conciliation ?

On continue à dire que "1+1=2" ou alors on y renonce ?
Milie
   Posté le 06-04-2008 à 23:50:20   




Atil a écrit :

Ca ne répond pas à la question.

Que pourrait donner le résultat de la conciliation ?

On continue à dire que "1+1=2" ou alors on y renonce ?



ont le met de coté un temps .....


Atil
   Posté le 07-04-2008 à 08:15:52   

Donc la conciliation peut retarder l'expression de la vérité.

On préfère cacher celle-ci pour ne pas déplaire aux gens.
Milie
   Posté le 07-04-2008 à 08:28:22   




Atil a écrit :

Donc la conciliation peut retarder l'expression de la vérité.

On préfère cacher celle-ci pour ne pas déplaire aux gens.



Déplaire.... Non... Tu mets de coté, tes propres "perceptions ou idées" pour emprunter un temps, celles de l'autre.. Ce n'est pas pour "plaire" c'est simplement avoir l'esprit de conciliation

Atil
   Posté le 07-04-2008 à 08:35:29   

Si je sais que "1+1=2", à quoi ca me sert d'adopter un temps l'idée d'un autre qui croit que "1+1=5" ?
A quoi sert cette conciliation sinon à retarder l'expression de la vérité ?
Milie
   Posté le 07-04-2008 à 12:09:48   




Atil a écrit :

Si je sais que "1+1=2", à quoi ca me sert d'adopter un temps l'idée d'un autre qui croit que "1+1=5" ?
A quoi sert cette conciliation sinon à retarder l'expression de la vérité ?



Bien ...

Si il est indiscutable parcqu'évident et démontré que tel ou tel concept est "véridique", il n'y aurait donc aucune raison d'essayer de concilier avec un autre, pour savoir qui aurait raison ou tort.. ...

Par contre, si sans aucune preuve de réalité, toi , tu penses "connaitre" un concept et que l'autre pense aussi en "connaitre" un autre.. A ce moment là ... Être dans un esprit de conciliation c'est de faire abstraction durant un temps, de ses propres idées, ou concept pour écouter et peut être "étendre, ou associer, ou etc, ceux de l'autre...

Atil
   Posté le 07-04-2008 à 22:26:03   

La conciliation n'a donc une utilité que lorsqu'on exprime des croyances ou des théories et non des faits qu'on estime démontrés.
Ou alors quand on ne fait qu'exprimer des gouts personnels et non pas des vérités objectives.
Milie
   Posté le 09-04-2008 à 08:10:15   





Atil a écrit :

La conciliation n'a donc une utilité que lorsqu'on exprime des croyances ou des théories et non des faits qu'on estime démontrés.
Ou alors quand on ne fait qu'exprimer des gouts personnels et non pas des vérités objectives.



... Une conciliation n'est utile que lorsque les deux parties, sont dans le même état d'esprit de "progression".

Ce qui sera démontré, ne peut pas être perçut comme une croyance...
Par contre ...
Ce qui n'est "pas encore" démontré , peut être discuté...


tayaqun
   Posté le 11-04-2008 à 16:47:17   

Le problème n'est pas d'être pour ou contre la conciliation; le problème est de savoir si le sujet qui oppose les individus relève de la conciliation qui relève de l'art des concessions.

Un dicton parle de mariage entre l'eau et le feu... A l'en croire, certaines choses ne supportent même pas leur propre proximité!

Il faut également ne pas confondre conciliation et palabre sans fin.
Atil
   Posté le 04-09-2017 à 18:41:24   

Peut-on concilier quand l'un des interlocuteur a tort et l'autre raison ?

Par exemple : Si l'un affirme que 1+1=2 et l'autre que 1+1=3.

Peut-on alors être conciliants et s'entendre sur 1+1=2,5 ?