Sujet :

Qui a découvert les Amériques ???

Atil
   Posté le 04-12-2009 à 13:35:49   

Christophe Colomb a-t-il découvert l'Amérique ? ... Ou n'est-ce qu'une idée reçue ???

Si on regarde en détail les vieux documents, on en trouve plusieurs qui semblent décrire des voyages entre l'Europe et les Amériques. Certains doivent être purement légendaires ... mais d'autres pourraient démontrer que Christophe Colomb est loin d'avoir été le premier Européen à fouler le sol des Amériques.

Voici, dans l'ordre chronologique, les indices se rapportant à d'anciens contacts transatlantiques :

1) Période phénicienne :

- Une inscription phénicienne aurait été découverte à Pedra de Gavea, rocher surplombant la ville de Rio de Janeiro au Brésil. Elle daterait des règnes de Jethbaal et Badezir de Tyr (887 - 850 av.JC).
Traduction :
"Badezir, Phénicien de Tyr, fils aîné de JethBaal"
Badezir / Badezor / Baal-Ezer II était le roi de Tyr vers 855 - 850 (ou 863 - 857)av.JC.
JethBaal / EthBaal / Ithobaal Ier était roi de Tyr vers 887 - 855 (ou 896 - 863) av.JC.

- Une autre inscription phénicienne datant de 531 av.JC aurait été trouvée à Pouso Alto dans l'État de Paraïba, au Brésil (L'ennui est que l'original a disparu).
Traduction :
"Nous sommes des Cananéens Sidoniens de la cité du roi marchand (Hiram III). Nous avons été jetés sur cette île lointaine, une terre de montagnes. Nous avons sacrifié un jeune aux dieux et aux déesses dans la dix-neuvième année de notre puissant roi Hiram et nous sommes venus d'Ezion Geber dans la mer Rouge. Nous avons voyagé avec dix bateaux et fait le tour de la terre de Ham ( Afrique) par mer pendant deux ans. Puis nous avons été séparés par la main de Ba'al, et nous ne sommes plus avec nos compagnons. ainsi, nous sommes venus ici, douze hommes et trois femmes, sur Hy-Hadid ("l'île de fer" dont moi Mat' astart, le chef, ai pris possession (ou : Suis-je, moi l'amiral, un homme qui prendrait la fuite ? Non !) Puissent les dieux et déesses célestes nous bien favoriser !"

- Platon (427 - 347 av.JC), das le Timée, parle d'une mer impraticable située dans l'Atlantique, face à un grand continent :
" Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant."
Peut-être s'agit-il de la mer des Sargasse, encombrée par les algues, et située prés des Amériques.

- Théophraste (4ème siècle av.JC), dans son Histoire des Plantes , parle aussi des algues sargasses, qui donneront leur nom à la "mer des sargasses", et dont il admire la force et la grandeur :
"...L'algue croît en pleine mer au-delà des colonnes d'Hercule. Elle atteint, parait-il, des proportions gigantesques comme longueur et comme largeur."

Avienus, dans "Ora Maritima (vers 409 av.JC), mentionne également la mer des sargasses :
"Au-delà des colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar), du côté de l'Europe, .... les Carthaginois avaient coutume de construire des vaisseaux à fond plat pour que l'esquif, offrant une carène plus large, pût glisser sur la mer la moins profonde. De ces colonnes en allant vers l'occident on trouve un abîme sans fin, la mer s'étend au loin, les flots se prolongent, ainsi le rapporte Himilcon. Nul n'a conduit ses vaisseaux vers cette mer ; car on y manque de vents qui poussent le navire, aucun souffle du ciel ne vient en seconder le mouvement ; de plus l'air est couvert comme d'un manteau de brouillards, une brume éternelle enveloppe la mer, le jour est continuellement obscurci par des nuages. "
"Les colons de Carthage et la multitude répandue autour des Colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar) visitaient ces mers. Le carthaginois Himilcon, qui rapporte avoir fait lui-même l'expérience de cette navigation, affirme qu'on peut à peine les parcourir en quatre mois : ainsi nul souffle, ne vient pousser le vaisseau, ainsi les eaux de cette mer paresseuse demeurent immobiles..."
"... Au-dessus des flots se dressent des algues nombreuses, qui, par leur entrecroisement, forment mille obstacles. Aucun souffle ne pousse en avant le navire. Les flots restent immobiles et paresseux. Des algues en quantité sont semées sur l'abîme et souvent elles arrêtent la marche des vaisseaux, qu'elles retiennent comme avec des joncs. Toutefois, la mer n'est qu'une surface sans profondeur ; à peine si une légère couche d'eaux recouvre le sol. Cà et là rôdent toujours des animaux marins ; des monstres nagent au milieu des vaisseaux qui se traînent lentement et péniblement."

- Théopompe de Chios (378 - 323) affirme qu'un continent appelé "Meropis" / "Meropide" existe dans l'Atlantique et qu'il est habité par les "Méropes" :
"Silène dit à Midas: 'L'Europe, l'Asie et la Libye sont des îles que les flots de l'Océan baignent de tous côtés : hors de l'enceinte de ce monde il n'existe qu'un seul continent, la Méropide, dont l'étendue est immense. Il produit de très grands animaux et des hommes d'une taille deux fois plus haute que ne sont ceux de nos climats : aussi leur vie n'est-elle pas bornée au même espace de temps que la nôtre; ils vivent deux fois plus longtemps'..."

- Des pièces de monnaies retrouvées à Corvo (datées de 320 av.JC) prouvent que les Phéniciens Carthaginois les avaient visitées.

- Le Grec Pythéas atteint l'ile de Thulé (Islande) en 310 av.JC.

- Antonios Diogène, dans "Les choses incroyables qu'on voit au-delà de Thulé", prétend que les Phéniciens de Tyr naviguent jusqu'à l'ile de Thulé (Islande).

2) Période romaine :

- Vers 85 av.JC, des Celtes prétendent naviguer régulièrement jusqu'à la "Méotide de l'Atlantique" (Baie d'Hudson ?).

- Pline, dans son "Histoire Naturelle" raconte que des Germains Suèves (ou des Scandinaves Boètes ?) sont venus en Gaule et ont offert à Quintus Metellus Celer des naufragés "indiens" trouvés sur l'Atlantique en 62 av.JC :
"Le même Cornelius Nepos, au sujet du circuit septentrional, dit que Quintus Metellus Celer, collègue de Lucius Afranius dans le consulat, mais alors proconsul de la Gaule reçut en présent, du roi des Suèves, des Indiens qui, partis de l'Inde pour leur commerce, avaient été jetés par les tempêtes sur les côtes de la Germanie."
Pomponius Mella raconte également cette histoire.
S'agit-il vraiment d'Indiens venus des indes ... ou de naufragés venus de l'autre coté de l'Atlantique ?

- Diodore de Sicile (90 - 20 av.JC) raconte que les phéniciens Carthaginois avaient connaissance d'un pays situé au-dela de l'Atlantique :
"Après avoir parlé des îles situées en deçà des colonnes d'Hercule (Détroit de Gibraltar), nous allons décrire celles qui sont dans l'Océan. Du côté de la Libye, on trouve une île dans la haute mer, d'une étendue considérable, et située dans l'Océan. Elle est éloignée de la Libye de plusieurs journées de navigation, et située à l'occident. Son sol est fertile, montagneux, peu plat, et d'une grande beauté. Cette île est arrosée par des fleuves navigables. On y voit de nombreux jardins plantés de toutes sortes d'arbres, et des vergers traversés par des sources d'eau douce. On y trouve des maisons de campagne somptueusement construites et dont les parterres sont ornés de berceaux couverts de fleurs. C'est là que les habitants passent la saison de l'été, jouissant voluptueusement des biens que la campagne leur fournit en abondance. La région montagneuse est couverte de bois épais et d'arbres fruitiers de toute espèce ; le séjour dans les montagnes est embelli par des vallons et de nombreuses sources. En un mot, toute l'île est bien arrosée d'eaux douces qui contribuent non seulement au plaisir des habitants, mais encore à leur santé et à leur force. La chasse leur fournit nombre d'animaux divers, et leur procure des repas succulents et somptueux. La mer qui baigne cette île renferme une multitude de poissons, car l'Océan est naturellement très poissonneux. Enfin l'air y est si tempéré, que les fruits des arbres et d'autres produits y croissent en abondance pendant la plus grande partie de l'année. En un mot, cette île est si belle qu'elle paraît plutôt le séjour heureux de quelques dieux que celui des hommes.
Jadis cette île était inconnue à cause de son grand éloignement du continent, et voici comment elle fut découverte : les Phéniciens exerçaient de toute antiquité un commerce maritime fort étendu ; ils établirent un grand nombre de colonies dans la Libye et dans les pays occidentaux de l'Europe. Leurs entreprises leur réussissaient à souhait, et, ayant acquis de grandes richesses, ils tentèrent de naviguer au delà des colonnes d'Hercule, sur la mer qu'on appelle Océan. Ils fondèrent d'abord sur le continent, près des colonnes d'Hercule, dans une presqu'île de l'Europe, une ville qu'ils nommèrent Gadira.
Ils firent toutes les constructions convenables à cet emplacement. Ils y élevèrent un temple magnifique consacré à Hercule, et instituèrent de pompeux sacrifices d'après les rites phéniciens. Ce temple est encore de nos jours en grande vénération. Beaucoup de Romains célèbres par leurs exploits y ont accompli les voeux qu'ils avaient faits à Hercule pour le succès de leurs entreprises.
Les Phéniciens avaient donc mis à la voile pour explorer, comme nous l'avons dit, le littoral situé en dehors des colonnes d'Hercule, et pendant qu'ils longeaient la côte de la Libye, ils furent jetés par des vents violents fort loin dans l'Océan. Battus par la tempête pendant beaucoup de jours, ils abordèrent enfin dans l'île dont nous avons parlé. Ayant pris connaissance de la richesse du sol, ils communiquèrent leur découverte à tout le monde. C'est pourquoi les Tyrrhéniens, puissants sur mer, voulaient aussi y envoyer une colonie ; mais ils en furent empêchés par les Carthaginois. Ces derniers craignaient d'un côté qu'un trop grand nombre de leurs concitoyens, attirés par la beauté de cette île, ne désertassent leur patrie. D'un autre côté, ils la regardaient comme un asile où ils pourraient se retirer dans le cas où il arriverait quelque malheur à Carthage. Car ils espéraient qu'étant maîtres de la nier, ils pourraient se transporter, avec toutes leurs familles, dans cette île qui serait ignorée de leurs vainqueurs."

- Le Pseudo--Aristote raconte lui aussi, dans "De mirabilis", que des Phéniciens Carthaginois ont découvert une île dans l'Atlantique, et qu'ls ont gardé leur découverte secrète :
"On dit que dans la mer qui s'étend au-delà des Colonnes d'Hercule (Détroit de Gibraltar) les Carthaginois ont découvert une île, aujourd'hui déserte. Elle était couverte de forêts à essences variées, parcourue par des fleuves navigables, féconde en productions de tout genre et éloignée de plusieurs journées de navigation. Les Carthaginois, attirés par la fertilité du sol, y firent de fréquents voyages. Quelques-uns même s'y établirent; mais le sénat de Carthage menaça du dernier supplice tous ceux qui dorénavant émigreraient dans cette île et ils tuèrent tous les indigènes".

- Un four romain, daté du premier siècle av.JC aurait été retrouvé à Jeffries aux USA.

- Une tête d’homme barbu, de style romain sévérien (193-235 ap.JC, date confirmée par thermoluminescence), a été trouvée dans une tombe précolombienne (datée de vers 1476-1510) à Tecaxic-Calixtlahuaca à 65 km à l’ouest de Mexico. Mais peut-être est-ce un canular de l’archéologue Hugo Moedano ?

- Sénèque (03 av.JC - 65 ap.JC) affirme qu'on découvrira un jour de nouvelles terres au-delà de Thulé (Islande). Comment le sait-il ?

- Plutarque (46 - 120), se rapportant aux dires d'un étrangers de passage à Carthage, décrit des iles et un grand continent dans l'Atlantique :
"Loin de nous, dans la mer, est l`île d'Orgygia (Ogygie), distante de la Grande-Bretagne, du côté de l'occident, de cinq journées de navigation. Il y a trois autres îles situées vers le couchant d'été, aussi éloignées de la première qu'elles le sont les unes des autres.
C'est dans une de ces îles que, suivant la tradition des Barbares du pays, Cronos (Saturne) est détenu prisonnier par ordre de Zeus, qui, ayant reçu de son père la garde, tant des îles que de la mer adjacente qu'on appelle Cronienne, s'était établi un peu au-dessous. Ils ajoutent que le grand continent (Amérique ?) qui environne l'Océan est éloigné de l'île d'Ogygie d'environ cinq mille stades, et un peu moins des autres îles; qu'on n'y aborde que sur des vaisseaux à rames. Les eaux, en effet, ne permettent qu'une lente navigation, et sont rendues bourbeuses par la quantité de vase qu'y déposent de nombreux affluents venus de la terre ferme. Il en résulte de tels atterrissements que la mer en est épaisse: elle prend une sorte de consistance, à ce point qu'on l'a crue glacée (mer des sargasse ?)."

- Des inscriptions juives auraient été retrouvées à Bat Creek dans l'État du Tennessee, aux USA. Elles dateraient de vers 135.
D'autres pièces juives et romaines auraient aussi été retrouvées à Louisville aux USA.
(sources à vérifier)

- Ptolémée (90 - 168) prétend que, selon Marin de Tyr, un certain Alexandre (Alexandre le grand ?) serait allé à "Cattigara", un pays situé au-dela de la Malaisie :
"Marin n'indique pas le nombre de stades entre la Chersonèse dorée (presqu'île de Malacca) et Cattigara. Alexandre a écrit que la ligne côtière s'étend vers le sud, et qu'en navigant le long de la côte, ils arrivèrent à Zaba au bout de vingt jours, et qu'ensuite en poursuivant quelques jours vers le sud et la gauche ils atteignirent Cattigara "
On ignore à quoi correspondait Cattigara. A Bornéo, à l'Indochine ... ou à Amérique ? En tout cas Ptolémée situe ce pays à 8°30' de latitude nord et y place un contoir chinois.

3) Période Irlandaise et Viking :

- L'Irlandais Saint Brendan de Clonfert (484 - 578), selon le "Navigatio Sancti Brendani abbatis", aurait voyagé dans l'Atlantique vers 565 - 573 pour rechercher le paradis. Il aurait ainsi visité les "îles fortunées", ce qui se traduit par "Hy-Bresail" ou "O'Brazil" en irlandais.
Mais ce texte est trés romancé.et semble influencé par les vieux mythes celtiques qui croyaient que le monde des morts se trouvait dans une île au-dela de l'Atlantique.

- Dans l'"Hexameron" de Jacques le Syrien, évèque d'Edesse, 633 - 708), il est écrit qu'une terre inconnue existe entre l'Espagne et la Chine :
"En face de l'Espagne et des Colonnes d'Hercule jusqu'au pays des Chinois lequel est à l'orient de l'Inde, il y a une terre inconnue et inhabitée."

- Vers 741, des Portugais, chassés par les Arabes, colonisent "Antilia / l' "ile des sept cités" sans l'Atlantique.
Martin Behaim en disait ceci :
"Quand on se reporte à l'année 741 après la naissance du Christ, lorsque toute l'Espagne fut envahie par les mécréants d'Afrique, alors l'île nommée Sette Citade, ci-dessus figurée, fut peuplée par un archevêque de Porto ou Portugal, avec six autres évêques et des chrétiens, hommes et femmes, lesquels, s'étant enfuis d'Espagne sur des vaisseaux, y vinrent avec des bestiaux et leur fortune".

- En 795, Dicuil dit que les moines irlandais vont jusqu'en Islande.

- Des moines Irlandais Ceilé-dés (Culdees Colombites) sont chassés des Orcades par les Vickings en 861-864, puis des Hébrides en 893, et des Shetland en 924. Ces moines se réfugient alors en Islande (appelée "Thulé").
Les vieilles chroniques islandaises disent en effet que lorsque les Vikings Norvégiens arrivèrent en Islande, ils y trouvèrent des cloches, des croix de bois, des livres écrits avec des caractères irlandais, et la nature même de ces reliques leurs fit penser que les premiers habitants avaient été des chrétiens venus soit de l'Écosse, soit de l'Irlande. Et même quelques établissements de moines Irlandais existaient encore dans certaines parties de l'île. Les chroniques citent Kirkiubui, l'une des plus chaudes et des plus fertiles vallées de la côte méridionale comme la résidence de ces "Papars" (Irlandais chrétiens). Et ces derniers s'enfuirent au-delà des mers à cause de leur aversion pour les colons païens. Il est probable qu'ils allèrent au Groenland ... et plus à l'ouest encore lorsque les Vickings les y rejoignirent.

- Vers 967, le "dieu blanc" Quetzalcoatl arrive au Mexique, venu de Tula (Thulé ???).

- Vers 980 ou 986, le Vicking Erik le Rouge (Eirikr Thorvaldsson) arrive au Groenland.

- Vers 985 - 986, le Vicking Bjarni Herjolfsson longe les cotes de l'Amérique.

- Vers l'au 990 ou 1000, le Vicking Leif Ericson, fils d'Erik le Rouge, découvre le Helluland (ile de Baffin ?), le Markland (Labrador ?), l'ile de Terre neuve et le Vinland (Nouvelle Ecosse ?) .
Selon la "saga des Groenlandais" :
"... (Après avoir quitté le Markland]) ils ont navigué deux jours en mer avec un vent du nord-est avant d’apercevoir la terre. Ils se sont dirigés vers la terre et sont arrivés à une île qui était au nord au large de la terre et ils sont descendus. La température était belle et ils ont remarqué la rosée sur l’herbe; ils en ont pris dans leurs mains, en ont bu et ils ont pensé qu’ils n’avaient jamais goûté quelque chose d’aussi doux.
Après ils sont retournés à leur bateau et ont navigué dans le chenal entre l’île et le cap qui s’avançait dans la mer vers le nord. Ils ont doublé le cap et sont partis vers l’ouest. Il y avait des hauts fonds à marée basse et ils se sont échoués; la mer semblait lointaine pour ceux qui étaient à bord du bateau.
Ils étaient si curieux de voir la terre qu’ils n’ont même pas pris la peine d’attendre que la marée remonte et vienne soulever le bateau. Ils sont allés à terre à un endroit où une rivière se fondait dans un lac qui se déversait dans la mer. Lorsque le bateau a flotté à marée haute, ils ont pris la barque et ramé jusqu’au bateau et ils ont remonté la rivière, puis le lac où ils ont jeté l’ancre. Ils ont apporté leurs hamacs à terre et ont bâti des cabanes. Plus tard, ils ont décidé de passer l’hiver à cet endroit et ils ont bâti de grandes maisons."

- Le Landmamabok prétend que les Vickings découvrent qu'il existait une colonie d'hommes blancs prés du Vinland. Ceux-ci étaient les descendants des moines irlandais chassés d'Islande par les Vikings, et ils encadraient les Skrealings (Amérindiens ou Eskimos) et les poussaient à attaquer tout étranger qui approchait. Les Vikings donnèrent alors à cette région les noms de Huitramannaland (= "pays des hommes blancs"), Escotitland (= "pays des Scots / Irlandais"), Albania (= "Ecosse" et Irland it Mikla (= "Grande Irlande").
Selon le Landmamabok, les Vikings retrouvèrent un des leurs qui avait été recueilli, naufragé, par les colons irlandais vers 963 :
"Ari Marsson était le fils de Mar de Reikholar et de Thorkatla, fille de Hergils Hrappson. Il fut jeté sur la côte de la terre de Whiteman / Huitramanaland (= "pays des hommes blancs"), que d'autres appellent Irland it Mikla ("Grande-Irlande"), et qui est située dans l'Océan occidental, près du bon Vinland. Là, Ari n'ayant pas obtenu la permission de retourner dans son pays, se vit retenu prisonnier et baptisé."

- Une autre saga Viking explique ceci :
"Au Sud du Groenland habitable il y a une zone sauvage et inhabitée, avec fes icebergs énormes. Ensuite vient le pays des Skraelings. Puis viennent le Markland et le bon Vinland, encore plus loin. au-delà de la dernière. A côté, et au-delà, se trouve l'Alban, c'est-à dire Huitramannaland, où, autrefois, des navires sont venus d'Irlande. Là, plusieurs Irlandais et Islandais ont vu et reconnu Ari, le fils de Mar et Kotlu, de Reykianess, au sujet duquel rien n'avait été entendu depuis longtemps, et qui avait été fait chef par les habitants de cette terre."

- Lors d'un voyage au Vinland en 1007 - 1011, Thorsfinn Karlsefni captura des Eskimos Skrealings au Markland. Ceux-ci s'appelaient Ovaege / Uvegi (Uvege / Uvèk = "père" en Eskimo) et Vethildi et disaient que leurs chefs s'appelaient Avalldania / Avaldamon et Valdidisa / Valdidida. Ils racontèrent aussi que des hommes blancs étaient établis "en face de chez eux" et que certains jours, "ces Blancs, en costume clairs, se groupaient en défilés, avec à leur tête des hommes vêtus de blanc, chantant fort, tandis que d’autres portaient de grandes étoffes de couleurs vives au bout de longues perches. Et on pensait que ce pays était le Hvitramannaland ou Grande-Irlande".

- En 1029, au cours d'un voyage de Dublin en Islande, le viking Gudhleif Gudlangsson fut déporté vers le sud-ouest par une violente tempête et rejeté sur une côte inconnue où il fut fait prisonnier par des hommes qui parlaient irlandais. Il eut la vie sauve grâce à l'intervention d'un vieillard qui arriva à cheval et lui adressa la parole en norrois. C'était Bjorn Asbrandsson, le héros de Breidavik, exilé en l'an 998 ou 999 pour fuir un mari jaloux.

- Un texte raconte ceci :
"En l'an 1059, un prêtre Irlandais ou saxon, du nom de Jon ou John, qui avait passé quelque temps en Islande, est allé prêcher aux colons au Vinland, et il fut assassiné par des païens."

- Un autre texte raconte ceci :
"En l'an 1121, Erik, évêque du Groenland, a fait un voyage au Vinland."

- Le géographe arabe Abu Abdallah el Idrissi (1099 - 1164) connaissait également l'existence de la "Grande Irlande" dans l'Atlantique. Il dit aussi que huit Arabes sont partis de Lisbonne en 1125 et qu'ils ont atteint les "eaux épaisses et fétides" (Mers des Sargasses ?) puis une ville habitée par des hommes nus à la peau rouge.

- Honorius d'Autun, dans son "Imago Mundi" composée en 1130, raconte ceci :
"Il y a dans l'Océan une certaine île agréable et fertile entre toutes les autres, inconnue aux hommes, découverte par quelque hasard, puis cherchée sans qu'on pût la retrouver et appelée Perdue. C'était, dit-on, celle où vint jadis Saint Brandan."

- En 1153 des naufragés 'Indiens" échouent à Lübeck. Ils disent être venus d'une "terre riche en poissons" (Terre neuve ?).

- Le Gallois Modoc aurait exploré par deux fois une terre inconnue dans l'Atlantique vers 1170.
Sa tombe, datée de 1186, aurait été retrouvée à Louisville dans le Kentucky. (Mais qui peut croire ça ? Ce serait vraiment un énorme hasard d'avoir pu retrouver sa tombe en plein coeurde l'Amérique !).

- Les cartes du XIIIème siècle indiquent une ile d'Antilla / Antillas / Antilha / Anticha dans l'Atlantique.

- En 1285 deux ecclesiastiques islandais, Adalbrand & Thorwald Helgason, sont allé au Fundunyialand (= "Terre neuve").

- Des Norvégiens seraient allé au Vinland (colonie viking d'Amérique) en 1290.

- La carte d'Angelino Dulcert (Angelinus Dalorto) de Gènes, en 1325 ou 1339, indique l'île de Brasil ainsi que les îles de Saint Brandan et d'Antilia dans l'Atlantique.
Il est possible que ce soit de cette île de Brasil que les Normands importent le "bois brésil" servant à fabriquer de la teinture rouge. Leur source d'approvisionnement a toujours été un mystère.

- Les Portugais atteignent les Acores en 1341.

- 17 Groenlandais vont au Markland en 1347.

- Une carte italienne daté de 1351 indique l'ile de Brazil dans l'Atlantique.

- La Norvège envoit Paul knutsson dans l'Atlantique en expédition en 1354 - 1362 pour savoir ce qu'est devenue la colonie du Vinland. Aucun survivant n'est retrouvé.

- Une pierre runique retrouvée à Kensington au Minessota (USA), semble pouvoir être datée de 1362. Elle aurait été écrite par des Vikings ayant quitté leur colonie du Vinland.
Traduction :
"Envoyé 10 hommes vers la mer pour aller chercher notre bateau, 14 jours de trajet depuis ici, Année 1362 de notre Seigneur."
ou :
"(Nous sommes) 8 Geates et 22 Norvégiens partis du Vinland loin vers l'ouest . Nous avons construit des pièges et deux abris à un jour de marche au nord de cette pierre. Nous avons pêché un jour. A notre retour nous avons retrouvé 10 de nos hommes rouges de sang et morts. AVM (Ave Maria) Délivre nous de tout mal !"

4) Période Francaise :

- Vers 1367, des Basques ou des Bretons, découvrent la "Terra Bacalaos" (Terre neuve ou Labrador) et commencent à y envoyer des expéditions de pèche.

- Sur la carte de Pizigano, créée en 1367, l'ile de Braçir / Brazie est indiquée deux fois : Une à l'ouest de l'Espagne et une au sud-ouest de l'Irlande. Les îles de d'Antilia et de Saint Brandan sont également indiquées.

- La carte d'Abraham Cresques, en 1375, indique l'île de Brasil située au sud-ouest de l'Irlande.

- Le texte "Dello scoprimento dell isole Frislanda..." (daté de 1558) raconte que vers 1390 - 1405, les Vénitiens Antonio et Nicolo Zeno sont partis se sont mis au service du conte Zichmni (Henry Sinclair, 1345 - 1404) de Frislande (Fereys-land = iles Feroës) . Celui-ci les a chargés de retrouver ou conquérir des terres découvertes 25 ans plus tôt par des pêcheurs frislandais : l'Estlanda (Shetland), l'Islanda (Islande), l'Icarie (?), la Grolandia et l'Engroneland (Groenland), l'Estotitland (colonie irlandaise d'Escotitland) plus à l'ouest, et Drogeo (Vinland ?) plus au sud.
Cependant , contrairement à ce que prétend ce texte, Nicolo Zeno n'est pas mort en Frislande mais a passé la plus grande partie de sa vie au service de Venise. Il y fit d'ailleurs son testament en 1400.

- Les pierres runiques trouvées à Spirit-Pond, dans le Maine (USA), semblent dater de 1011 et contiennent des textes vikings ... mais certains spécialistes estiment que ces textes correspondent à la langue parlée par les Scandinaves vers 1401 seulement. Une datation au carbone 14 d'un morceau de charbon de bois trouvé dans les environ donne 1405 (+ ou - 70) ce qui est compatible avec cette seconde date.

- En 1412, des baleiniers Basques et Bayonnais passent dans le golfe de Grunder en Islande. il est possible qu'ils se dirigent vers Terre neuve pour y pêcher en secret.

- D'aprés Martin Behaim, un bateau espagnol serait passé en 1414 prés de l'ile d'Antilia / ile des sept cités.

- Une carte chinoise datant de 1418 ou 1421 représente la totalité du monde, avec les deux Amériques en entier et l'Australie. Elle passe pour avoir été réalisée par l'explorateur Zhen-He. Pourtant ce dernier n'a pas fait le tour de monde mais a seulement exploré la cote orientale de l'Afrique vers 1405 - 1435, d'après ce qu'on sait.
Quelques inscriptions sont écrites sur la carte...
Prés des Amériques :
"La peau de la race de cette contrée est noire-rouge, et des plumes sont attachées autour de leur tête et à la ceinture."
Prés de l'Australie :
"La peau de ces Aborigène est toute noire. Tous sont nus et portent des objets en os autour de leur taille."
Dans l'Europe de l'est :
"Ce peuple croit en Shang-di (='Dieu') et sa religion s'appelle Jing (='christianisme')."
Comme la carte qui nous est parvenue n'est qu'une copie réalisée en 1763 par Mo-Yi-Tong, on peut se demander si ce n'est pas ce dernier qui a rajouté plein de détails à la version ancienne de la carte, (par exemple, le détroit de Bering qui n'a été découvert qu'en 1728). On remarquera ainsi que le mot "Shang-di" pour désigner le Dieu des Chrétiens n'a été employé en Chine qu'à partir du 16ème siècle seulement.

- En 1424, la carte de Zuane Pizzigano indique l'ile d'Antillha.

- Le Danois Claude Clavus redécouvre le Groenland en 1424.

-- La carte de Yale, dans la "Relatio Tartara", en 1434 ou 1440, montre les Beata insula ("îles Bienheureuses" = îles Canaries), le Groenland, l'ile de Saint Brandan, Branzila et le Vinland (colonie viking en Amérique du nord). Certains pensent que cette carte est un faux, pourtant une étude au spectromètre accélérateur de masse montre que le parchemin date d'entre 1423 et 1445.

- La carte du Vénitien Andrea Bianco, rédigée à Lisbonne en 1436, indique une ile de Brasil (Bersil) dans les Acores, et une grande ile d'Antillia plus à l'ouest. Dans l'archipel des Acores sont indiquées les iles de Corbo Marino et San Zorzi, c'est à dire Corvo et Sao Jorge (pourtant découvertes officiellement par les Portugais seulement en 1444 et 1449). Une île de de Stocafixa / Storafixa / Stochfis (stockfish = "morue séchée" en anglais) est indiquée à l'emplacement de Terre neuve.

- Les Basques disent que Jean de Échaïde avait découvert une terre immense de l'autre côté de l'océan Atlantique.

- Selon Masein et Marmental, des naufragés Bretons auraient dérivé jusqu'à une terre située au sud de Terre neuve vers 1449.


5) Période Portugaise :

- En 1451, le Portugais Gonzalo Velho Cabral redécouvre, en s'aidant de vieilles cartes, l'archipel des Acores (et Diego de Teive explore Corvo et Flores en 1452).

- La carte de Fra Mauro, en 1457, indique l'ile de Berzil.

- Vers 1452 - 1472, Diego de Teive aurait apercuTerre neuve, au loin, lors d'un de ses voyages. Un de ses marins, le Portugais Pedro de Velasco aurait parlé de cette découverte à Christophe Colomb.

- Les Portugais Jao Vaz Cortereal et Alvaro Martens Hornen, avec un équipage de Danois, découvrent la 'Terra Nova do Bacalhau" ("Terre neuve des morues" = Labrador et Terre neuve) en 1463 ou 1472. Ils cherchaient un passage occidental vers l'Asie pour le compte du Danemark. "Baccalaos" signifie "morues" en basque.

- En 1468, une carte de Toscanelli indique deux îles Antilia dans l'Atlantique.

- En 1476 - 1477, les Danois engagent des marins Portugais et Allemands pour aller chercher ce qu'est devenue la colonie Vicking du Groenland. Le pilote est le Danois Johan Scolvus (Skolp). Lors de l'expédition, ils visiteront le pays des "Quijs" au-delà de l'Atlantique.
Il est possible que Christophe Colomb ait fait partie de l'équipage car il prétend être allé en 1477 à 100 lieues à l'ouest de Frislande (Islande ? Feroes ?).

- En 1480, Thomas Croft et John Jay de Bristol partent à la recherche de l'île de Brasylle pour y pêcher de la morue.

- En 1481, emporté par les courants, l'Espagnol Alonso Sanchez aurait atteint l'ile de Quisqueia (Haïti). Il était en relation avec Alonzo Pinzon, futur pilote de Christophe Colomb.

- La carte de Benincasa, en 1482, indique l'ile de Braçill.

- En 1488, le pirate dieppois Jean Cousin, emporté par le courant, atteint l'embouchure d'un grand fleuve (Amazone ?) auquel Il donne le nom de "Maragnon". Son chef d'équipage, le Castillan Pinçon était peut-être un parent d'Alonzo Pinzon, futur pilote de Christophe Colomb. De plus, Coatelem, un de ses marins, aurait parlé à C.Colomb de cette découverte.

- Vers 1491 - 1493, la carte de Martin Behaim indique l'île d'Antilia.

- Chistophe Colomb découvre l'Amérique, ou plus exactement les Antilles, en 1492.

- 1493 - 1496 : 2ème voyage de Christophe Colomb aux Antilles. Pierre Martyr d'Anghiero donne leurs noms aux Antilles en se fondant sur l'ile mythique d'Antilia.

- En 1496 - 1497, le Vénitien Jean Cabot part à la recherche de l'ile de Brazil pour le compte des Anglais, et découvre (oficiellement) les iîes de la morue : Baccaleos (Labrador) et Stocafixa (Terre Neuve).

- 1498 - 1500 : 3ème voyage de Christophe Colomb. Amerigo Vespucci longe la Floride et le nord de l'Amérique du sud.

- En 1500 le Portugais Pedro Alvares Cabral découvre officiellement le Brésil auquel il donne d'abord le nom de "Ilha de Vera Cruz".
Le nom de Brésil" lui sera plus tard donné en référence à la mythique île de Hy Brasil (Hy Breasil, Hy Breasail, Hy Breasal, Hy Brazil) qu'on pensait exister quelque part dans l'Atlantique. Trois thèses existent pour expliquer le nom de cette île :
Hy-Bresail désignait les "îles bienheureuses" pour les Irlandais ... c'est à dire les îles des morts.
O'Brasil pouvait aussi signifier "Ile où l'on se procure du bois de Brésil" (ce bois servant à fabriquer de la teinture rouge).
Hy-Barzel pouvait aussi être un nom venant des Phéniciens et signifiant "l'île du fer".

- Amerigo Vespucci explore la cote orientale de l'Amérique du sud en 1501- 1504.

- 1502-1504 : 4ème voyage de Christophe Colomb. découverte du Yucatan.

- En 1503, le capitaine Paulmier de Gonneville cite le "pays de l'Inde occidentale" où les Dieppois, Malouins et autres Normands vont depuis longtemps chercher du bois à teindre (appelé "bois de Brésil").

- La carte de Martin Waldseemuller, en 1507, indique l'Amérique du sud en entier, avec les Andes. Pourtant celles-ci n'étaient pas encore découvertes. La cote ouest de l'Amérique du sud aurait-elle été explorée en secret par des Portugais ?

- Une carte de 1508 indique encore le Labrador sous le nom de "Terre de Bacalao".

- En 1510, la carte de Loritius Glareanus montre la cote ouest de l'Amérique du sud. Pourtant,, officiellement, elle n'est pas encore explorée. Ca montre peut-être que des Portugais ont commencé à l'explorer en secret.

- En 1513, Nuñez de Balboa découvre l'océan Pacifique. Pourtant des cartes plus anciennes l'indiquaient déjà.

- En 1513, l'amiral Piri Reis dessine une carte représentant les Antilles et la cote orientale de l'Amérique du sud. Il y montre des régions très au sud (et les Andes ?). Pourtant celles-ci n'avaient pas encore été officiellement explorées (ça montre peut-être que de nouvelles explorations ont eu lieu en secret). Pour la faire, il raconte qu'il a compilé 20 cartes, dont certaines étaient des oeuvres de Christophe Colomb volées aux Espagnols en 1501.
Sur cette carte, Piri Reis indique une ile d'Antillia à l'est des Antilles et au nord de l'Amazone. Il évoque également les voyages de Sanvolrandan (Saint Brendan) et prétend que Christophe Colomb connaissait d'avance l'existance de l'Amérique grace à un livre :
"il est raconté qu'un infidèle génois, nommé Colombo, est celui qui a découvert ces lieux. Par exemple, un livre tomba entre les mains de ce dit Colombo, et il y trouva écrit qu'à l'autre bout de la mer de l'Ouest (l'Atlantique), c'est à dire sur son rivage occidental, se trouvaient des côtes et des îles avec toutes sorte de métaux et aussi des pierres précieuses. Colombo, ayant étudié ce livre soigneusement, exposa ces affaires une par une au seigneur de Gènes et lui dit : 'Allons, fournissez-moi deux navires, laissez-moi y partir et trouver ces lieux'."

- En 1514, Les marins de Paimpol et de Bréhat prétendent qu'ils vont pêcher depuis plus de 60 ans prés des "terres neuves".

- La carte de Johann Schöner, en 1515 et 1520, indique l'Amérique du sud complète avec les Andes et le Détroit de Magellan. Pourtant Pizarre n'a exploré le Pérou qu'en 1532, et le détroit de Magellan n'est pas encore connu (officiellement).

- La carte de Lopo Homem, en 1519, indique l'Amérique du sud ("Mondus Novus" ou "Brazil" avec le détroit de Magellan, alors que celui-ci n'est pas encore connu (officiellement).

- En 1520, Magellan découvre, officiellement , le détroit auquel il donne son nom. Le chroniqueur de son expédition raconte cependant qu'il connaissait l'existence de ce passage : "... il le connaissait pour l'avoir vu sur une carte marine chez le roi du Portugal, établie par un grand pilote et marin du nom de Martin Behaim." Le détroit de Magellan était donc connu antérieurement par les Portugais mais son existence était tenue secrète.

- En 1540, le rois de France révèle à un ambassadeur espagnol que les marins Francais visitaient déjà les cotes américaines 80 ans avant les Portugais et Espagnols.

- Dans le livre "Les trois mondes", écrit en 1582 par Lancelot-Voisin La Popelinière, il est écrit que les Normands et les Bretons avaient trouvé le Brésil avant Christophe Colomb.

- En 1647, Cleirac de Bordeau écrit dans son "Us et coutumes de la mer" que, cent ans avant Christophe Colomb, les Basques pêchaient déjà la morue et la baleine prés de Terre-Neuve.

En dehors des documents écrits, d'autres indices archéologiques semblent indiquer que l'Amérique a reçu des visites étrangères dans l'antiquité :

- Dans la momie de Ramses II (mort en 1213 av.JC), on a trouvé un rembourrage contenant des feuilles de tabac (identifiées par leur contenu en nicotine). Hors le tabac est originaire des Amériques et de l'Océanie.

- Dans la momie de Henoubtaoui, une prêtresse de la XXIème dynastie (1085-950 avant J.C.) on a trouvé des traces de nicotine et de cocaïne. Pourtant le tabac et le coca ne poussaient alors qu'en Amérique.

- On a aussi retrouvé des momies de la civilisation andine de Paracas (1100/100 av.Jc). Celles-ci représentaient les membres de l'aristocratie de Paracas : hors ils étaient tous blonds ou chatains. De plus, leurs cheveux étaient fins comme ceux des européens et non pas épais et raides comme ceux des indiens. La forme du crane de ces momies correspondait à la race "dalique", c'est à dire à des nordiques scandinaves primitifs, encore assez proches des Cro-magnons. En ce qui concerne leurs groupes sanguins, 28,5 % de ces momies étaient de sang "A" et 21,4% de sang "AB". Pourtant, les indiens d'Amérique du sud sont normalement TOUS de sang "O".
On peut donc en conclure que ces indiens étaient commandés par une aristocratie de blancs aux cheveux blonds.

- En Amérique du nord, on a retrouvé des tertres funéraires construit par la civilisation des "Mounds-Builders" (1000 av.JC - 1400 ap.JC). Hors, l'un de ces tertres avait la forme d'un éléphant, animal inconnu aux Amériques. De plus, en creusant dans des tertres, on a retrouvé deux pipes sculptées en forme d'éléphant. Cela montrerait donc que l'Amérique était en relation avec des peuples d'Afrique ou d'Asie. Cependant certains se demandent si on a bien affaire à de vrais éléphants et non pas plutôt à des mastodontes. Ces pachidermes américains auraient pu s'éteindre à une date moins ancienne que ce que l'on croyait.

- Il y a aussi la découverte du squelette de l'homme de Kennewick, dans l'Etat de Washington. On avait cru que cet homme préhistorique, vieux de 9300 ans, était de type européen ... mais des études plus précises ont montré que c'était plutôt des Aïnous et Polynésiens qu'il fallait le rapprocher.
D'autres squelettes étranges ont été découverts en Amérique du sud, comme celui de "Luzia" "Hominidé 1 de Lapa Vermelha IV) dans le Minas Gerais au Brésil. Ceux-ci ressemblent plutôt à des négroîdes ou des australoïdes.
Tous ces squelettes semblent, en fait, appartenir à des races trés anciennes qui vivaient dans les Amériques AVANT l'arrivée des Amérindiens par le détroit de Béring il y a environ 12000 ans..

Tout cela laisse rêveur...
thersite
   Posté le 04-12-2009 à 20:17:11   

Dans les théories probablement fantaisistes, il y a aussi les solutréens en Amérique du Nord

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_peuplement_de_l%27Am%C3%A9rique#Th.C3.A9orie_d.27un_peuplement_solutr.C3.A9en

Les scandinaves vers l'an 1000, il y a des preuves à Terre_Neuve,, mail ils ne réussirent pas à y établir un établissement permanent

Sur un site québecois
"Contrairement à ce que beaucoup de gens ont appris à l’école, le premier contact des européens avec les peuples autochtones s’est fait bien avant la venue de Jacques Cartier dans le golfe du Saint-Laurent en 1534. En fait, il est même possible que Cartier savait que le territoire inconnu qu’il explorait alors était peuplé d’autochtones. En effet, plusieurs années avant sa venue dans le Saint-Laurent, des pêcheurs bretons, anglais et basques pêchaient la baleine et la morue durant l’été près de Terre-Neuve et dans le golfe. Et ces hommes racontaient bien des histoires à leur retour en Europe...

De plus, des pêcheurs de baleines basques venus d’Espagne s’établissaient pendant l’été sur une petite île du Bas-Saint-Laurent. Ces pêcheurs entretenaient des relations très amicales avec les Amérindiens et faisaient à l’occasion un peu de commerce et d’échanges. D’ailleurs, la petite île aux Basques est située au large de Tadoussac qui était alors un lieu de commerce populaire auprès de plusieurs nations amérindiennes. Les découvreurs et les colons français ont profité du bon contact des Basques avec les Amérindiens afin de s’en faire des alliés plutôt que des ennemis.".

Mais on manque de preuves pour avant 1497 et le voyage de John Cabot.
Atil
   Posté le 04-12-2009 à 21:42:57   

En ce qui concerne les Solutréens, c'est vrai que les pointes Folsom, aux USA, ressemblent aux pointes solutréennes d'Europe.
Mais les dates ne sont pas du tout les mêmes.
martiko
   Posté le 05-12-2009 à 02:38:30   

généralement ces hypothèses restent peu vérifiable mais selon les preuves vérifiées ce serait ver l'an 800 que basques, galicien et breton commencèrent à fréquenter les côtes nord américaines à cause de la raréfaction de la baleine franche, ensuite les basques colonisèrent un temps l'Islande et substituèrent la morue aux baleines (l'île aux basque dans l'embouchure du fleuve St-Laurent).
La découverte sera officiellement et chrétiennement découverte par les castillans par l'intermédiaire des équipages et commandant basque accompagné d'un envoyé vénitien (Christ ophe Colombe, le bien nommé
. Les navires sont armé à Bilbao puis se dirigent vers le port de Vallaloid sur l'embouchure du Guadalquivir d'où ils prennent le départ officiel.
Les navigateurs semblaient connaître le nord de l'Amérique mais pas la partie sud.
Et en fait ce fut la découverte de l"Amérique centrale et du sud.
Les espagnol étant chrétien furent les inventeurs officiel de l'Amérique, basques et scandinaves n'étant en majorité pas convertis au christianisme ne pouvaient en avoir le bénéfice.
Possible et même probable que d'autres peuple aient découverts l'Amérique avant mais il est peu probable que ce fut par l'ouest et autrement que de manière ponctuelle dans le temps et aucun n'a pendant 700 ans fréquenté régulièrement les côte du nord de l'Amérique comme le firent basque et galiciens, et basant toute leur économie et leur survie sur la chasse à la baleine puis à la morue.
La découverte de l'Amérique fut une conséquence de l'extinction des baleines franches dans le golfe de Gascogne!
PizzaMan
   Posté le 05-12-2009 à 02:43:21   

Que serait-on sans Wikipedia, mm ?
martiko
   Posté le 05-12-2009 à 02:50:26   

A propos on a retrouvé en grand nombre de gènes R1b et R1b basque chez les indiens Cheyennes, jusqu'à 30% ainsi que le nom d'un ancien dieu des gascon d'avant la christianisation, Etchenventu. Mais cela ne concerne que les parties ouest du nord de l'Amérique aux alentours des anciens territoires des cheyennes.
On peut se demander pourquoi ces peuples n'ont pas colonisé plus tôt ces territoires!?
Atil
   Posté le 05-12-2009 à 08:33:36   

"basques et scandinaves n'étant en majorité pas convertis au christianisme"

>>>>>>A l'époque de C.Colomb, ça faisait longtemps que les Basques et Scandinaves étaient chrétiens.
martiko
   Posté le 05-12-2009 à 12:25:03   

non, je parlais de l'époque allant de 800à 1300 quand le christianisme rentrai avec grand peine dans le pays, malgré cela j'ai assisté à la messe dans ce pays et j'ai le sentiment que les basques ne sont pas vraiment converti au christianisme
Atil
   Posté le 05-12-2009 à 21:11:46   

J'ai mis une page sur le net avec mon étude.
Et avec quelques illustrations en plus :
http://atil.ovh.org/noosphere/ameriques.php
martiko
   Posté le 06-12-2009 à 17:31:42   

en effet il y avait des comptes rendu pour la décision du financement de l'expédition avec l'audition de marins espagnols et portugais ayant navigué sur des navires basques, décrivant les terres de l'Amérique du nord et canada.
Il existe toujours à Bilbao les copies de lettres d'armement en basque et en latin de l'expédition de Colomb. Et il semble évident que vu le nombre de vivre ces gens connaissaient l'existence et très précisément de l'Amérique du nord, mais apparemment pas celle de la mer des Sargasses.
Sinon c'était très intéressant et de jolis récits et j'ai eu du plaisirs à lire mais sauf les phéniciens qui sont convaincants les autres me semble assez farfelus.
Pourquoi les vikings rencontrent les basques au large de l'Islande mais pas au large du canada? et pourquoi on ne retrouve pas de preuves comme les fours basques ou des squelettes?
Je pense que il est très possible si ce texte est authentique que les phéniciens, qui ont été les plus grands marins de tous les temps, aient découvert l'Amérique avant les basques puis les galiciens puis les spagnols
martiko
   Posté le 06-12-2009 à 17:57:59   

d'autre part les peuples de la barre nord de l'Espagne étaient les seuls à disposer d'un bateau efficace et adapté en haute mer (caravelle ou baleinière vasco-galicienne)
carni
   Posté le 06-12-2009 à 23:07:42   

Atil a écrit :

J'ai mis une page sur le net avec mon étude.
Et avec quelques illustrations en plus :
http://atil.ovh.org/noosphere/ameriques.php


trop beau pour etre vrai, mais assez passionnant
tayaqun
   Posté le 07-12-2009 à 11:47:07   

ça décrasse!
martiko
   Posté le 15-12-2009 à 23:58:54   

j'ai eu des information par des canadiens anglais qui déclarent que les basques avaient au moins depuis 1300, découvert l'Amérique et que des dépouilles de castors (animal disparu d'Europe depusi le 11 émé siécle) vendues en Angleterre et ne provenant pas de Russie ont été identifié comme variété américaine et furent acheté en 1380 selon la tenue des registres à des marins basques. D'autre part les autorités britanniques déclarent qu'ils ont rencontré de très anciennes colonies de basques et même de bretons en remontant très loin le fleuve St-Laurent au début du 16ème siècle et qu'ils utilisent des guides basques (trappeurs) ou algonquins (indiens trappeurs). Mais aussi de très nombreux mots basques dans la langue Micmac ainsi qu'un dieu disparu lors de la christianisation du pays basque (etcheventu)
Déclaration des autorités canadiennes à propos d'indiens algonquins , les analyses génétiques ont fait apparaître les algonquins très métissés avec des basques,résultat similaire est obtenu avec les indiens pieds-noirs et qui ferait dater la colonisation basque vers ou même avant l'an 1000 donc à la même époque que l'occupation de l'Islande et de son abandon par les marins basques.

This claim for pre-Columbian contact between the Basques and the Quebec Native Americans is often overlooked by anthropologists and other professionals. The linguist Peter Bakker (University of Aarhus, Denmark) has published extensively on unique "pidgin" languages which developed between the Old and New Worlds. His work on the Eeyouch (Cree) and French pidgin of the 16th and 17th centuries is fascinating, but his efforts to detail the development of a similar pidgin between the Basques and various Native American languages (including Mi'kmaq, or Micmac, an eastern Algonquin dialect) are much more ...strained. Bakker is limited to Giovanni Caboto's mention of a "new found lande" in 1497, an early Basque whaling presence sometime after 1517, and argues the development of the trading "pidgin" formed in an almost unbelievably short time, as he places the pidgin in use between 1540 and 1640. Indeed, ...some simply do not believe it and point to the British customs records as uncovered by Delort to allow for a Basque presence in Canada years before the post-Columbian exploitation of the
Canadian Maritimes. [Note: click here for an odd alternative which imagines the Basques in Canada many 1000s of years ago.]
Analyzing British custom records from between 1380 to 1433, Robert Delort (University of Geneva, Switzerland) discovered that the Basques had been showing up at various British seaports and selling significant quantities of beaver pelts. The extant descriptions of the sales indicate the pelts were sold in rolls similar to the way the Quebec Native Americans of Canada stored and traded them. Of particular relevance to the claim that the Basques beat Columbus to the New World by over a hundred years is the simple fact that beavers were nearly extinct in northern Europe at this time.
Atil
   Posté le 16-12-2009 à 12:39:03   

En ce qui concerne les indiens Micmac, c'est plausibles qu'ils se soient métissés avec les Basques puisqu'ils vivaient à l'embouchure du st laurent.
Mais en ce qui concerne les Pieds-noirs, ils vivaient beaucoups plus à l'oues, la où les Basques ne sont probablement jamais allé.
thersite
   Posté le 03-01-2010 à 12:35:13   

Vous parlez de Micmacs alors je peux parler d'une expérience personnelle.

Il y a 3 ans, je fus invité avec ma femme et ma fille à diner un soir de mai dans une auberge au bord d'un lac entouré se sombres forêts par un grand chef Micmac, ceci, non dans l'ancien pays Micmac, mais à 25km du parlement canadien d'Ottawa de l'autre coté du puissant Ouataouais sur la rive québecoise.

Celui_ci était accompagné de sa squaw de la tribu sauvage des quimpérois et de 2 petits voisins , un garçon et une fille qui étaient au 3/4 des crees du Manitoba, et 1/4 de la tribu anthropophage des bergeracois.
Les jeunes crees étaient à leur garde car leur demi-bergeracoise de mère séjournait alors en France.

Ce qui me surpris c'était que le Micmac était nettement typé améridien, alors que les tribus de la cote Atlantique sont généralement trés métissés.

Il me dit que sa famille vivait en Nouvelle Ecosse près de la forteresse de Louisbourg et était catholique depuis Louis XIV.
Il travaillait au musée canadien des civilisations où ma fille était stagiaire.
Il me montra une photo qui le montrait en tenue de grand-chef.
uber
   Posté le 27-01-2011 à 20:03:52   

Colomb est parti avec une carte qui indiquait une terre au nord de l'atlantique. Nul n'a pu la dessiner depuis, mais il pensait passer "au dessous"pour aller aux indes. Il avait reçu des canaries des branches d'arbres encore feuillues d'une espèce inconnue, et des débris de bois , de radeau peut'être grossierement travaillé qui flotaient avec.
A l'impressionnant travail d'Atil,je rajouterais modestement deux soupçons de phéniciens( phenicie aussi)
Des pièces phéniciennes et un rocher vaguement sculpté trouvé sur une plage aux açores
Enfin dans une grotte de l'époque pré-maya, avec deux dessins de bateaux, qui ressemblent furieusement aux nefs antiques.Des hommes sombres et clairs.Or les phéniciens avaient des équipages métissés.Enfin le dessin et daté d'une date très précise dont je ne souvient pas exactement mais qui est du style :
4 aout 240 av jc. Je dois avoir la photo du dessin quelque part.
uber
   Posté le 27-01-2011 à 20:09:23   

Il est probable que beaucoup de monde a decouver l'amerique, sans doute peu sont revenus. Dans la zone olmeque du mexique trois têtes de terre cuite assez bien connues posent question. Elles sont très belles très réaliste or. L'une au visage alongé et barbue est de type dit caucasien ou sémite.
Une autre est nettement chinoise, une autre négroide .
martiko
   Posté le 27-01-2011 à 23:01:29   

effectivement pour l'Amérique du nord l'Islande et le Groenland on sait que les wascons y furent les premiers européens de louest , les restes de langue basque important en islandais, en inuit et surtout une langue majoritairement basque chez les indiens miclmac du canada.
En effet Colomb devait passer sous la grande ile pour rejoindre les Indes, et ce fut là le point de départ de l'officialisation de l'existence des Amériques.
unamurdin
   Posté le 28-01-2011 à 12:01:32   

martiko a écrit :

et surtout une langue majoritairement basque chez les indiens miclmac du canada.

faudrait pas confondre le pidgin, langue de communication créée par les baleiniers basques et les micmacs entre autres pour pouvoir commercer et la langue propre aux micmacs (langue algonquine) qui n'a pas grand chose à voir avec le basque...


Edité le 28-01-2011 à 12:02:13 par unamurdin


martiko
   Posté le 28-01-2011 à 21:24:54   

évidemment que je parle du pidgin et des algonquins, mais micmac on situe mieux.