Sujet :

Enfants-médicaments

Atil
   Posté le 09-02-2011 à 10:29:38   

Que penser ds "enfants-médicaments" ?
uber
   Posté le 09-02-2011 à 10:57:18   

J'ai d'abord été choqué par le terme. Que dire à cet enfant quand il grandira ?
Les parents pourrons lui expliquer combien sa venue etait souhaitée et qu'il a contribué a sauver ses freres. Donc sur le fond , je crois que ça peut très bien se passer. Reste qu'il faudra sans doute encadrer la chose ou veiller à ce que d'aucun n'en fassent pas un odieux commerce.
Atil
   Posté le 09-02-2011 à 11:06:23   

Certains disnt qu'il ne faut pas faire un enfant pour soi mais pour lui. Les enfants ne doivent pas être des objets.

...Mais combien de parents pourraient affirmer qu'ils n'ont pas fait leurs enfants dans un but personnel ?
Milie
   Posté le 10-02-2011 à 09:10:03   




Atil a écrit :

Certains disnt qu'il ne faut pas faire un enfant pour soi mais pour lui. Les enfants ne doivent pas être des objets.

...Mais combien de parents pourraient affirmer qu'ils n'ont pas fait leurs enfants dans un but personnel ?



Peu... Parce que pour "réfléchir" en ces sens, il faut se situer au-delà de son émotionnel, hors la conception d'un enfant est chargé d'émotionnel...Par contre, dans l'après naissance, dans notre guidance, seul nous mêmes montrons l'exemple.


Atil a écrit :

Que penser ds "enfants-médicaments" ?


Différentes choses... Des points de vue que je peux comprendre, notamment ceux des parents face à ces cas.

En d'autres perceptions, ...

Un autre commerce voit le jour, ou bien,

-jusqu'où l'homme peut-il aller, pour échapper a sa mortalité...?


Atil
   Posté le 10-02-2011 à 11:04:47   

Quand on fait un enfant c'est parcequ'on pense que ca va NOUS rendre heureux.
Donc on le considère comme un instrument permettant de suivre notre but personnel.
TaoTheKing
   Posté le 10-02-2011 à 11:34:41   

alors dans ce cas pourquoi en effet ne pas concevoir un enfant jetable?
Atil
   Posté le 10-02-2011 à 13:21:13   

Certains parents finissent pas mettre leur enfant à la porte lorsqu'il devient adulte.
Ne se comportent-ils pas comme s'ils avaient un enfant jetable ?
TaoTheKing
   Posté le 10-02-2011 à 13:54:59   

Je pense que cela existe depuis la nuit des temps: les parents faisant des enfants pour les vendre, soit aux couples inféconds, soit en tant que chair à canon, soit encore en tant qu'esclaves.
Atil
   Posté le 10-02-2011 à 14:05:16   

Comment serait-il possible de faire un enfant "pour lui" et pas "pour soi" ?
L'enfant n'existant pas encore, on ne peut rien faire "pour lui";
On ne peut donc agir que "pour soi".
A moins de croire que l'enfant a une âme préexistante et qu'on lui rend un service en créant un corps ou il pourra s'incarner.
En dehors de cette croyance, je ne vois pas comment faire un enfant "pour lui".
TaoTheKing
   Posté le 10-02-2011 à 16:13:01   

Parce qu'on peut considérer que la vie vaut la peine d'être vêcu, et qu'il s'agit d'un cadeau inestimable, d'une chance inouie?
Atil
   Posté le 10-02-2011 à 16:49:43   

D'un cadeau donné à qui ?
Puisque l'enfant n'existe pas encore.
Papy39
   Posté le 10-02-2011 à 17:25:30   

TaoTheKing a écrit :

Parce qu'on peut considérer que la vie vaut la peine d'être vêcu, et qu'il s'agit d'un cadeau inestimable, d'une chance inouie?


Oui, je prends ce jette comme un cadeau,
TaoTheKing
   Posté le 10-02-2011 à 18:33:12   

Atil a écrit :

D'un cadeau donné à qui ?
Puisque l'enfant n'existe pas encore.


Il s'agit d'un vrai don puisqu'il est fait à un inconnu. Plus même! A un potentiel!

Un pari fantastique, une projection de l'esprit instinctive chez la plupart des espèces, mais qui peut être raisonnable chez l'homme.
martiko
   Posté le 10-02-2011 à 22:05:03   

l'enfant -médok est emboursé par la sécu, mais si on ne s"n sert plus doit on les ramener à la pharmacie ou peut on le jeter dans la poubelle, et où est écrite la date de péremption?
martiko
   Posté le 10-02-2011 à 22:06:52   

en fait c'est des pièces détachées comme une voiture neuve qu'on dépioterai pour rafistoler une vieille merde!
martiko
   Posté le 10-02-2011 à 22:07:56   

donc il y a l'enfant poubelle rafistolé avec l'enfant médok
martiko
   Posté le 10-02-2011 à 22:17:55   

comme dit Tao on aurait pu parfaitement prélevé sur un autre enfant compatible le cordon, et non pas fabriquer un enfant médok, je trouve qu'il y a une sale mentalité et un égoïsme grave la dedans!!! Ensuite chacun fera son auto-transfusion, son proprpre cordon....... et tant pis pour les autres , mais ces parents ont ils payé les frais médicaux et oublient ils qu'il ont bénificié de solidarité?
Des gens attendent des greffes de foie, une grande part mourra faute de donneur, alors pourquoi ne pas fabriquer des enfants médok, au lieu d'attendre des donneurs?
Milie
   Posté le 11-02-2011 à 18:06:12   





Atil a écrit :

Comment serait-il possible de faire un enfant "pour lui" et pas "pour soi" ?
L'enfant n'existant pas encore, on ne peut rien faire "pour lui";
On ne peut donc agir que "pour soi".
A moins de croire que l'enfant a une âme préexistante et qu'on lui rend un service en créant un corps ou il pourra s'incarner.
En dehors de cette croyance, je ne vois pas comment faire un enfant "pour lui".


Faire un enfant, peut se réaliser en divers cas .
Nos désirs, nos rêves, nos croyances, ou souhaits s'y superposent, mais ne correspondront pas nécessairement avec ce qui fera, et sera leurs réalités.
Que l'acte de procréer est été irréfléchis, réfléchis, voir approfondis, ne déterminera pas forcément le devenir, de l'être a venir....


Atil
   Posté le 11-02-2011 à 18:10:19   

"Un pari fantastique, une projection de l'esprit instinctive chez la plupart des espèces, mais qui peut être raisonnable chez l'homme."

>>>>>>Si j'étais un enfant, je n'aimerai pas naitre de parents qui font des paris. Ca a un aspect non-sécurisant.
TaoTheKing
   Posté le 11-02-2011 à 18:41:20   

La vie n'est pas une sécurité. Le risque est permanent. On le sent moins dans notre société surprotégée par le principe de précaution, cette stupidité sans nom et très onéreuse.
martiko
   Posté le 11-02-2011 à 22:00:57   

TaoTheKing a écrit :

La vie n'est pas une sécurité. Le risque est permanent. On le sent moins dans notre société surprotégée par le principe de précaution, cette stupidité sans nom et très onéreuse.


tu penses vraiment que nos sociétés sont si protégées ou ne serait ce pas la nature des risques qui a changé?
TaoTheKing
   Posté le 12-02-2011 à 08:32:56   

Un seul exemple: l'amiante était utilisé depuis la nuit des temps en France, et d'un coup elle tue. Ce qui est vrai.
Mais penses-tu qu'en Indes, les ouvriers qui démantèlent les vieux bateaux tapissé de cette merde soient protégés?

Le suivi alimentaire est -il le même dans les autres pays du monde, particulièrement ou la faim tue des milliers de personnes chaque année?

Les jouets pour enfants sont ils refusés dans les pays pauvres ou dans les camps de romano sous le prétexte qu'éventuellement la couleur peut déteindre....

Allons allons...
uber
   Posté le 12-02-2011 à 09:39:08   

Je pense aussi que le principe de précaution devient trop dictatorial, et j'en ai vu les effets jusqu'au ridicule dans ma profession.
Pourtant si j'avais deux enfants atteint d'un mal , seulement curable par la naissance d'un troisième enfant, je ne penserais pas au principe de précaution
mais a donner priorite a la vie. C'est quand m^me magnifique qu'une vie puisse en sauver d'autre. C'est juste l'appelation enfant medicament qui est choquante.
TaoTheKing
   Posté le 12-02-2011 à 11:13:04   

Je sais que ce n'est pas évident à me lire, mais je suis pour. Mais dans un cadre éthique très précis.
Atil
   Posté le 12-02-2011 à 13:38:12   

Moi je m'en moque : Que les parents fassent comme ils veulent sans se complexer inutilement. Soit ils auront en enfant mort, soit ils auront deux enfants dont un qui se sentira mal aimé.
De toute facon ca ne changera rien au fait que nous faisons des enfants dans un but égoîste.
Et cela malgré nos belles paroles pour essayer de nous justifier.
TaoTheKing
   Posté le 12-02-2011 à 14:34:30   

Pourquoi une telle amertume, voire même un mépris pour la vie? Ne trouves-tu pas qu'elle mérite d'être vécue?
Atil
   Posté le 12-02-2011 à 14:50:18   

De quel droit décidons-nous à la place de nos enfants si la vie mérite ou pas d'être vécue ?

Avons-nous le moindre élément vraiment objectif pour étayer notre croyance ?
TaoTheKing
   Posté le 12-02-2011 à 17:19:13   

Nous pouvons dire si NOTRE vie mérite d'être vécu, arrivé à un certain âge.
Atil
   Posté le 13-02-2011 à 11:01:01   

Nous sommes donc bien centrés sur NOTRE vie et non pas sur celle de nos enfants.
TaoTheKing
   Posté le 13-02-2011 à 13:07:39   

Je ne comprends pas ton raisonnement Atil...
Tu ne peux apprécier les choses qu'avec tes propres filtres! Même s'il peut y avoir une part d'objectivité (naitre en France est à priori plus prometteur d'une vie agréable que naitre au Burundi) par exemple.

Objectivement, que penses tu de ta vie? Et quelles sont les chances que tu pourrais offrir à un enfant pour démarrer sa vie?

Même si nos repères se trouvent EN nous, la projection peut être altruiste.
martiko
   Posté le 13-02-2011 à 22:30:02   

TaoTheKing a écrit :

Un seul exemple: l'amiante était utilisé depuis la nuit des temps en France, et d'un coup elle tue. Ce qui est vrai.
Mais penses-tu qu'en Indes, les ouvriers qui démantèlent les vieux bateaux tapissé de cette merde soient protégés?

Le suivi alimentaire est -il le même dans les autres pays du monde, particulièrement ou la faim tue des milliers de personnes chaque année?

Les jouets pour enfants sont ils refusés dans les pays pauvres ou dans les camps de romano sous le prétexte qu'éventuellement la couleur peut déteindre....

Allons allons...


ouais ben! on avait des accident de charrette moins violents, et les moilin à vents faisaient moins de dégâts lorsqu'ils explosaient.....
TaoTheKing
   Posté le 14-02-2011 à 08:21:28   

Nous sommes en train de nous rendre esclaves d'une utopie.
Le risque zéro n'existe pas. Si l'on veut tendre vers, alors il faut accepter que cela est un coût, et qu'a l'avenir les moins regardant (chinois, pays de l'est, Afrique) nous piquent toutes les part du marché et nous fassent retomber dans le moyen age.
Atil
   Posté le 14-02-2011 à 10:08:47   

De quel droit faisons-nous un cadeau (la vie) à un être qui n'existe pas, et qui donc ne nous a rien demandé et ne peut pas exprimer de refus ?
Comment pouvons-nous dire que c'est de la générosité ,? Nous disons que nous voulons rendre heureux un enfant ... mais comment pouvons-nous savoir s'il sera heureux ? nous ne connaissons pas le futur ... et nous ne connaissons même pas ce que seront les gouts de notre enfant, lesquelqs seront peut-être opposés aux notres.
la seule chose que nous savons c'est que cela NOUS ferait plaisir d'avoir l'impression de rendre un enfant heureux. Quoi que l'on fasse c'est en fonction de NOTRE bonheur.
uber
   Posté le 14-02-2011 à 14:54:29   

Si cro magnon s'était posé toutes ces questions, par ailleurs respectables, nous ne serions pas en train d'en débattre.