Sujet :

Excés de démocratie ?

Atil
   Posté le 03-11-2006 à 14:28:13   

En politique, quele différence doit-on faire entre populisme, démagogie ... et vraie démocratie ?
flash
   Posté le 03-11-2006 à 20:25:13   

La vraie démocratie ? Mais c'est de la démagogie ! La seule chose importante, c'est que ceux qui votent y croient !
oeilduneant
   Posté le 03-11-2006 à 21:20:37   

Les deux premiers sont de l'intimidation, le dernier est un régime politique.
Verdad
   Posté le 03-11-2006 à 21:24:33   

La démocratie, c'est la possibité de.
La démagogie conduit à l'obligation de.
Le populisme est la lutte des classes.
Lubie
   Posté le 03-11-2006 à 21:49:24   

Ça marche bien aussi avec des exemples !

Lepen est un démagogue
Besancenot est un populiste
Montesquieu ou Jaurès étaient des Démocrates

Les uns ont servi la Démocratie ; les autres s’en servent …
Atil
   Posté le 03-11-2006 à 22:09:42   

Ou voyez-vous de l'intimidation et de l'obligation ?
C'est plutôt le contraire (en théorie) : avec la démagogie les politiciens écoutent enfin le peuple.
Mais alors quelle diférence cela fait-il avec la démocratie, ou (en théorie) les politiciens suivent l'avis que le peuple a donné en votant ?
Verdad
   Posté le 03-11-2006 à 22:13:53   

La démocratie donne la possibilité à tout le monde. Encore faut-il que ce "tout le monde" veuille faire l'effort de son côté.
La démagogie, c'est l'obligation de faire, dire ce que pense, dit la minorité non silencieuse. Aussi la démagogie conduit systématiquement à la tyrannie. La démagogie, ce n'est pas écouter le peuple. C'est écouter les braillards du peuple.
oeilduneant
   Posté le 03-11-2006 à 22:19:11   

Atil : "C'est plutôt le contraire (en théorie) : avec la démagogie les politiciens écoutent enfin le peuple."

Pédagogie : comportement empreint de complaisance excessive dans le but de parvenir à ses fins.

En effet, ils peuvent toujours écouter le peuple et faire ce qu'ils veulent... comme il est d'actualité.
Verdad
   Posté le 03-11-2006 à 22:31:44   

Atil: fais attention à la confusion entre pédagogie et démagogie.
Deux mots qui n'ont rien à voir.
A part le agogie, bien sur.
oeilduneant
   Posté le 03-11-2006 à 22:45:00   

Rectification !!! J'ai défini le mot démagogie et non pédagogie ! Désolé.
Atil
   Posté le 03-11-2006 à 22:59:53   

Certains disent que les démagogues et populistes font de la démocratie mais en flattant le peuple. Ils imposent leurs idées en faisant croire au peuple que ce sont les siennes.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 03:13:08   

Si certains ont la prétention de définir la démocratie, avec la même assurance quand ils prétendent que Socrate était un caractériel, excusez du peu...
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 06:40:07   

Pizza Man a écrit :

Si certains ont la prétention de définir la démocratie, avec la même assurance quand ils prétendent que Socrate était un caractériel, excusez du peu...


Ton premier message depuis longtemps, et tu l'utilises pour me provoquer? T'aurai-je manqué à ce point, gamin?
Atil
   Posté le 04-11-2006 à 07:36:55   

On pourrait aussi voir les choses comme ca :

Dans une dictature, un homme (ou un groupe d'hommes) décide qu'il est le seul capable de choisir la voie politico-économique à donner au pays. Et il il'mpose au peuple, trouvant celui-ci trop ignorant pour décider lui-même de la voie à suivre.
Dans une démocratie, plusieurs spécialistes essaient de définir la voie à suivre, et c'est le peuple qui décide lequel elle estime avoir eu la meilleure idée.
Dans le populisme, un homme flatte le peuple et lui demande quelle voie il faut suivre . Ensuite il suit l'avis de ceux qui ont gueulé le plus fort ... alors que ce sont les plus incompétents en politique et en économie.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 07:59:34   

Dans une démocratie, plusieurs spécialistes essaient de définir la voie à suivre, et c'est le peuple qui décide lequel elle estime avoir eu la meilleure idée.


Personnellement, je ne dirais pas tout à fait les choses comme ça. Je ne crois pas qu'il y ait de spécialistes (à moins de considérer les politiciens comme des spécialistes de la Démocratie !). Je crois que la Démocratie, dans l'idéal, est faite de démocrates qui choisissent tel ou tel individu pour les représenter.
Quand le peuple est majoritairement composé de gens qui ne savent plus qu'ils sont démocrates, que ce sont eux qui font la Démocratie, que la Démocratie n'est pas un régime politique figé mais en perpétuel mouvement, alors la démagogie et le populisme prennent du terrain et conduisent à la tyrannie.
Croire que la Démocratie est un acquis définitif est une grossière erreur ! La Démocratie donne la possibilité de choisir mais cette possibilité devrait être ressentie, par chacun, comme un devoir. Or je constate davantage de passivité, d'assistanat, d'amour pour les chefs charismatiques - dans notre société actuelle - que de véritable conscience politique.
Atil
   Posté le 04-11-2006 à 11:22:04   

J'ai toujours trouvé qu'élire un représentant était une formule qui n'avait guère de sens. Comment un autre homme pourrait-il me représenter ? Il est lui et je suis moi. il ne peut pas mieux connaitre mes gouts que moi-même. Et il ne peut pas non plus connaitre les gouts de tous ceux qu'il est censé représenter.
Donc disons que les gens choisissent comme représentant celui dont ils estiment que les idées sont les plus proches des leurs ... en espérant qu'il n'en changera pas une fois au pouvoir. Mais jamais on ne pourra trouver un représentant qui aura les mêms idées, dans tous les domaines, que les représentés.
En outre, choisir un homme qui a les mêmes idées , à peu prés, ique moi, cela sous-entend que j'estime que mes idées sont bonnes. Mais en général les gens sont bien trop ignares en économie ou en situation internationale pour avoir des idées intelligentes sur les questions. Ce qu'on appelle une opinion politique n'est souvent que l'expression d'une réaction passionnelle ou d'un parti-pris idéologique.
Alors comment élire des hommes compétants au pouvoir alors qu'on est soi-même un incompétant en politique ?
flash
   Posté le 04-11-2006 à 12:26:43   

Bonjour à tous.

Si je comprend bien, Socrate et son caractère était à la démocratie ce que la démagogie serait à LePen.

Puisque les gens votent pour des représentants qui ont des idées proches des leurs, alors ils vont finir par voter LePen ! C'est actuellement le seul candidat qui incarne le mieux la peur et le mal être social.

Quel électeur a conscience que la politique, c'est avant tout la gestion de la cité indépendamment de toute idéologie ?

Heureusement qu'il reste la possibilité de s'expatrier vers des pays monarchiques.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 12:44:54   

Atil, j'ai trouvé très intéressant ton commentaire. C'est d'ailleurs de ce sujet que j'ai débattu il y a quelques jours avec un ami.

Personnellement je pense que personne, pas même le plus raisonné des scientifiques ou des politiques, ne sait réellement ce qui peut faire le bien d'un peuple (et le bien d'un peuple n'est pas le bien de chacun de nous !). Je crois donc que, même s'il est ignare, c'est au peuple de décrêter ce qui est bon pour lui.

Il faut donc instaurer une vraie démocratie où chacun de nous propose et vote les lois sans représentant intermédiaire. Si des gens manquent de connaissances, tanpis. Si certains ne savent pas lire ni écrire, tanpis. L'évolution du peuple sera le reflet de ce qu'il est (ce qui semble normal, non ?!).
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 12:46:14   

Tu sembles mettre le doigt, Atil, sur une des grandes difficultés (et je dirais même énigme) de la Démocratie.
Je te répondrai la chose suivante qui n’est qu’une piste de réflexion, bien sûr, et qui pose le problème de la difficile interaction entre Démocratie et Liberté individuelle.

Il me semble que la Démocratie doit être perçu comme un cadre qui assure les libertés individuelles. Pour que ce cadre ne soit pas trop coercitif, le pouvoir du gouvernement semble devoir être limité. Ainsi toute profusion exagérée de Lois est une atteinte à la Démocratie, me semble-t-il.
Par ailleurs, pour que ce cadre soit suffisamment solide, pour que la Liberté individuelle ne soit pas liberté du plus fort sur le plus faible, il faut tout de même qu’il y ait des Lois.
Toute la problématique de la Démocratie est justement de trouver cet équilibre. Quelles doivent être, dans une Démocratie, les fonctions de l’Etat ?

On pourrait pencher vers les seules fonctions régaliennes, et donc vers ce qu’on appelle une « démocratie libérale ». Dans ce cas, si nos représentants politiques n’ont pour seules fonctions que d’assurer la sécurité, la vie économique et la législation il ne s’agit plus d’élire des gens qui ont telle ou telle idée, sur tel ou tel problème de société, mais de choisir ceux qui sauront le mieux assurer à tous la sécurité, la justice et la circulation de la monnaie.

Le problème que poserait une démocratie libérale met effectivement l’ignorance du peuple à l’épreuve. En effet, une démocratie libérale assurerait à tous une véritable autonomie d’action et de pensée. Or je doute fort que, dans leur majorité, les Hommes soient capables de cette autonomie (qui présuppose que les hommes ont intégré la Loi et non pas qu’ils fassent ce qu’ils veulent, comme ils veulent).
Et nous en sommes là, aujourd’hui, me semble-t-il, au seuil d’une question que je suis bien incapable de résoudre : comment concilier l’idéal démocratique qui est la liberté individuelle de tous – ce que tous réclament ou croient avoir de plein droit – alors que tous ne sont pas capables de dissocier liberté et laxisme ? Comment faire pour continuer d’assurer la liberté à chacun et que cette liberté ne finisse pas par nuire à la Démocratie ? Comment faire pour éviter que la Démocratie ne cède du terrain face à la Tyrannie à laquelle conduisent démagogie et populisme ?

Ce dont je suis sûr c’est qu’en Démocratie on est toujours en train de construire un équilibre fragile.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 13:06:44   

digadit: comment concilier l’idéal démocratique qui est la liberté individuelle de tous – ce que tous réclament ou croient avoir de plein droit – alors que tous ne sont pas capables de dissocier liberté et laxisme ?

Il suffit pour cela de définir quelques grandes orientations populistes mais différentes suivant le niveau social, et de convaincre une majorité d'adhérer, et même, plus fort, les convaincre qu'ils en sont les initiateurs.


digadit: Comment faire pour continuer d’assurer la liberté à chacun et que cette liberté ne finisse pas par nuire à la Démocratie ?


La liberté doit être canalisée, ce qui est largement admis (la liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres, etc...) même si l'idée même de borner la liberté est absurde.


digadit: Comment faire pour éviter que la Démocratie ne cède du terrain face à la Tyrannie à laquelle conduisent démagogie et populisme ?

Et si la démocratie était une tyrannie?
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 13:12:13   

Et si la démocratie était un concept qui échappe totalement à verdâne ?

Avoir sa petite idée de la démocratie, c'est une chose. Mais tenter de définir ce qu'elle devrait être, ne manque pas de sel. Surtout sur un forum...
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 13:20:29   

"comment concilier l’idéal démocratique qui est la liberté individuelle de tous"

Attention à ne pas confondre démocratie et liberté. En démocratie, le peuple peut être libre de faire voter des lois qui lui restreignent sa liberté (C'est ce qu'on appelle les droits et les devoirs) !

Démocratie : régime politique fondé sur la souveraineté des citoyens élisant librement leurs représentants.

Nous sommes bel et bien dans une démocratie. Ce que nous cherchons (et qui n'est pas très bien défini apparemment) est autre chose. Mais quoi ?
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 13:26:45   

La démocratie c'est pourtant cela, en partie : la possibilité d'élire «librement» ses représentants politiques, sans risquer de se faire exploser la gueule. Mais faute de candidats intéressants, peut-on parler de liberté ? Peut-on appeller cela de la démocratie ? J'en doute.
À mon avis c'est juste un mot fourre-tout.

Sinon en tout cas, la démocratie ce n'est certainement pas la liberté des «droits individuels gnagangan», ni du pain et des jeux pour le peuple, ni rien de ce qu'on énumère ici avec toute la prétention qui vous caractérise.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 13:34:38   

Dis-moi pizzamiam, cela fait quelques messages pas très gentils que tu jètes au visage de Verdad, et dans le même temps tu réponds d'une manière guère meilleure aux membres du forum, niant leurs propos en bloc sans faire avancer le chmilblic.

Serais-tu un parasite ? Tu sembles énervé. Veux-tu un peu d'eau pour soulager ta folie, petite bête ?
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 13:48:02   

Le nombre incroyable d'idées et de théories aussi divergentes sur la démocratie qu'on lit ici, démontre pourtant que vous ne savez pas de quoi vous parlez. D'ailleurs, pour «le chmilblic», je ne vois aucunes sources citées, ni rien pour appuyer ces prodigieux propos. Beaucoup trop de blablas, de longs textes comme si votre seule source était celle de l'inspiration qu'un tel mot, «démocratie», évoque chez vous.

Je sais, c'est dur à admettre

Pour verdâne et troudunéant, passons...
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 13:51:40   

C'est vrai que bien souvent on parle avant tout affirmer sa puissance, ce qui empêche d'apporter de la réflexion à chacun.

Le problème est lorsque l'on ne cadre pas bien le sujet, que les bases ne sont pas bien posées, alors on voit apparaître tout et n'importe quoi au gré de l'inspiration...

Je comprends donc ta réaction et il m'arrive souvent de réagir ainsi. Dans ce cas on ne reste philosophe qu'en gardant le silence.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 13:54:10   

Mais pense tout de même à te calmer, pizzaman, car tes provocations personnelles sont contre-productives et tu as tendance à semer le chaos dans un décor qui n'est déjà pas bien fixé.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 14:36:15   

Pizza Man, je te trouve également très désagréable !
Cesse d’être en colère, voyons, et arrête de tirer la langue à tout le monde, suis les bons conseils d’oeildunéant !!

Bon, à ta demande, je te renvoie à quelques lectures intéressantes.
Concernant la Démocratie, « Penser la démocratie, penser la liberté » de Raymond Aron.
Et pour avoir quelques notions à propos de la liberté individuelle en Démocratie dite libérale (notion malheureusement souvent mal comprise et donc récupérée), tous les philophes des Lumières – dont Montesquieu, Locke et Adam Smith – qui sont absolument incontournables.

Tu finiras bien, je l’espère, par voir que mon propos ne réduit pas, contrairement à ce que je lis ici, la Démocratie à la liberté d’élire ses représentants. La Démocratie pose d’autres problèmes, sur un autre niveau… ceci étant à lire les remarques édifiantes de certains, je me demande si ces problèmes sont, à « notre » niveau, si importantes que ça.
Peut-être qu'on pourrait se contenter d'aller voter, après tout.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 14:48:46   

Peut-être que tu devrais te contenter de ne pas aller voter. Pour rendre service à la démocratie.

Comme digroyo et troudunéant, verdâne aussi passe son temps à croire que l'on est systématiquement énervé ou en colère dès qu'on émet un avis qui lui déplaît. Cela forme un fort joli trio. Désormais je vous désignerai en tant que «trio des Stooges»

Pour Montesquieu, je ne vois rien dans ton propos qui reflète la pensée de cet homme, mon grand.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 15:16:15   

Montesquieu était un libéral qui défendait l’idée de la liberté individuelle. Cette liberté suppose de pouvoir agir comme on l’entend, sans nuire à la liberté d’autrui. Elle n’est donc possible que dans le cadre de la Loi.
Il ne me semble pas avoir dit autre chose ! La Loi est essentielle pour assurer la liberté individuelle de chacun ; mais il me semble aussi que la profusion de Lois limite logiquement la Liberté et porte atteinte à l'idéal démocratique. Je te rappelle quand même que nous avons en France une très haute estime pour la Liberté qui constitue le premier symbole de notre République.
L’idée de Liberté individuelle a été largement défendue au XIIIe siècle par les philosophes des Lumières et donc par Montesquieu notamment dans l’esprit des Lois . Il faut bien entendu dissocier le libéralisme politique du libéralisme économique. Mais je pense que tu es suffisamment intelligent, mon grand !!!!, et que tu n'es pas tombé impunément dans ce petit piège à cons.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 15:42:08   

«Liberté, liberté individuelle», ça veut dire quoi ? Ça semble bien vague dans ta p'tite tête...

Tiens, je suis libre de dire que la France est envahie d'étrangers, et qu'on ne peut pas remettre en question nos politiques d'immigration. Je suis libre de penser que nous devrions expulser les sans-papiers, manu-militari dans leur pays, et nous occuper plutôt de nos SDF. Je suis également libre de dire qu'il est tout à fait acceptable de faire du tourisme sexuel pour aller baiser des p'tites mineures en Thailande. Je suis libre de penser que l'entreprise et les riches sont mal traités en France. Je suis libre de dire que les Français demandent plus qu'ils ne donnent, mmm ?

Il faut faire attention quand on mentionne la «liberté individuelle». Il faut d'abord savoir de quoi on parle. Ensuite, digroyo devrait savoir qu'à l'époque de Montesquieu, les valeurs sociales et morales étaient différentes. Mais à notre époque, où les valeurs prônent plutôt le divertissement, l'égoisme et tout ce qui est top cool hyper méga fun, ce genre de liberté individuelle fait plutôt peur.

D'un point de vue politique, on n'en parle pas, sinon digroyo risque de combler le ridicule.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 16:02:18   

Je suis d'accord avec Digoyo sur l'idée de liberté individuelle dans l'esprit des lois.

Ensuite, digroyo devrait savoir qu'à l'époque de Montesquieu, les valeurs sociales et morales étaient différentes. Mais à notre époque, où les valeurs prônent plutôt le divertissement, l'égoisme et tout ce qui est top cool hyper méga fun

Valeurs, valeurs... ! J'ai toujours dit que chacun avait ses valeurs. Ce n'est pas la "société" qui donne des valeurs (et qu'est-ce au fond que la société sinon l'ensemble du peuple ?), mais bien chacun d'entre nous. Enfin je ne vais pas m'étaler au risque d'atteindre l'égo de pizzachiotte (pour ton information ce ne sont pas tes idées qui m'ont insurgé mais bien ton atteinte aux personnes). Je crois simplement que ce sont les gens qui pensent voir telles valeurs dans la société (non pas les leurs) qui les diffusent plus ou moins involontairement et donnent finalement ces valeurs à la société. Tâchons de vivre sans a priori et nous agirons avec nos propres valeurs.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 16:13:42   

«pizzachiotte» ? Tout ceci commence à devenir fort intéressant



«Tâchons de vivre sans a priori et nous agirons avec nos propres valeurs»...

<o> Les valeurs de chacuns diffèrent tellement dans une France multi-culturelle à outrance, que plus personne n'arrive à s'entendre sur ce que devrait être la démocratie. Cela démontre bien qu'on se sert de celle-ci afin d'imposer tout et n'importe quoi, en son nom.



Je pense que lorsque l'on prône les valeurs de la liberté, de la démocrassouille, on se doit d'avoir un minimum de cohérence dans le language, avec son ou ses interlocuteurs. Ce qui n'est visiblement pas le cas de certains.

Pour ma part je ne prône pas ces fausses valeurs, je peux donc me permettre (au nom de la liberté individuelle) de vous bousculer afin de voir ce que vous avez vraiment dans le ventre, si vos beaux discours à la mord-moi l'noeud ne tergiversent pas avec votre capacité d'accepter que l'on vous dise à quel point vous ne savez pas de quoi vous parlez.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 16:31:06   

Pour être sincère, ce qui m'embête le plus lorsque s'approche le moment des élections, c'est de devoir voter pour un représentant et également de pas avoir de recours dans le cas où je ne trouve pas de représentant. A moins que ce recours ce nomme l'abstention ?

Pourquoi tant de gens rechignent à aller voter, ou bien prennent-ils ça à la légère, sans réellement connaître ni la vie de leur élu ni son programme ? N'est-ce pas un sentiment d'impuissance en ce qui concerne l'effet de leur vote... ?
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 16:34:20   

Pizza Man a écrit :

«Liberté, liberté individuelle», ça veut dire quoi ? Ça semble bien vague dans ta p'tite tête...

Tiens, je suis libre de dire que la France est envahie d'étrangers, et qu'on ne peut pas remettre en question nos politiques d'immigration. Je suis libre de penser que nous devrions expulser les sans-papiers, manu-militari dans leur pays, et nous occuper plutôt de nos SDF. Je suis également libre de dire qu'il est tout à fait acceptable de faire du tourisme sexuel pour aller baiser des p'tites mineures en Thailande. Je suis libre de penser que l'entreprise et les riches sont mal traités en France. Je suis libre de dire que les Français demandent plus qu'ils ne donnent, mmm ?

Il faut faire attention quand on mentionne la «liberté individuelle». Il faut d'abord savoir de quoi on parle. Ensuite, digroyo devrait savoir qu'à l'époque de Montesquieu, les valeurs sociales et morales étaient différentes. Mais à notre époque, où les valeurs prônent plutôt le divertissement, l'égoisme et tout ce qui est top cool hyper méga fun, ce genre de liberté individuelle fait plutôt peur.

D'un point de vue politique, on n'en parle pas, sinon digroyo risque de combler le ridicule.




Booooooon Ok, je me dévoue, avec un peu de retard :
HAPPY BIRTHDAY TO YOU, PIZZA MAN !
Alors ça va mieux ? T’es content ?
Essaie de te calmer un peu, mon garçon, ton propos n’en sera que plus agréable à lire.


Pizza Man, tu as raison, la Liberté est une notion très difficile à définir et c’est justement une des raisons qui rendent la Démocratie fragile.
Et ce n’est pas uniquement de liberté d’expression dont je te parle – tu as donc le droit d’avoir tes idées et de les exprimer ; qu’elles soient contestables ou criminelles n’est pas le sujet ici - c’est le concept même de Liberté qui m’interpelle puisqu’avec lui nous courons toujours le risque de sombrer collectivement dans la tolérance à outrance ou le laxisme qui ne préservent jamais longtemps la Démocratie.
Mais la Liberté fait partie de nos valeurs et même s’il eut mieux valu, au XVIIIe siècle, lui substituer la notion de Droit à mon avis, on ne peut plus aujourd’hui revenir en arrière. Nous vivons en Démocratie et chaque membre du peuple souverain croit dans sa liberté individuelle.
Que cette notion te fasse peur ou non, que notre société soit aujourd’hui ce qu’elle est ou non, nous devons faire « politiquement » avec la notion de Liberté.


Ceci étant, je ne crois pas que la Liberté soit une mauvaise chose en soi ! Je pense que la Liberté est une notion noble et respectable mais encore faut-il la comprendre et identifier ses limites. Etre libre ce n’est pas faire tout ce qu’on veut, pour notre bon petit plaisir personnel, c’est avoir intégré la notion de Loi, ne plus avoir besoin qu’on nous la rappelle, être adulte et autonome.
Malheureusement je crois que la majorité des Hommes en sont incapables. Si tu avais intégré la Loi, par exemple, tu n’irais pas en Thailande faire tes petites affaires, mmm ?

Quelles alternatives avons-nous quand chaque membre du peuple souverain est persuadé de devoir jouir de sa liberté individuelle ?
- Soit le peuple est adulte et responsable ! Il a intégré la notion de Loi et fonctionne de manière autonome, comme dans une démocratie libérale. C’est un idéal.
- Soit le peuple fonctionne comme une troupe d’enfants mal élevés et les cadres de la Démocratie sont mis en danger. Pour cadrer le peuple, on multiplie donc les Lois, on prive les membres d’une part de leur liberté et la Démocratie cède le pas à un autre type de régime. Montesquieu en répertorie trois : en plus de la République, il présente la monarchie et le despotisme.

Une observation de l’état de notre démocratie me laisse présager que nous courons tout droit vers le despotisme. Mais je peux me tromper.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 17:09:16   

Tiens, sur un air d'Illusion du groupe Imagination...


«la Liberté est une notion très difficile à définir et c’est justement une des raisons qui rendent la Démocratie fragile»...


<o> La démocrassouille n'est pas une chose fragile, c'est une illusion qu'on cherche à imposer juste avant qu'un nouvel ordre soit établi. Si on peut difficilement la définir, ça n'empêche pas digroyo pour autant à la définir malgré tout avec autant d'assurance.




«c’est le concept même de Liberté qui m’interpelle puisqu’avec lui nous courons toujours le risque de sombrer collectivement dans la tolérance à outrance ou le laxisme qui ne préservent jamais longtemps la Démocratie»...


<o> Nous sommes déjà dans la «tolérance à outrance», au cas où digogoyo ne l'aurait pas encore remarqué. Raison de plus pour cesser d'idéaliser la démocrassouille. Toi y en a comprendre ?







«Mais la Liberté fait partie de nos valeurs et même s’il eut mieux valu, au XVIIIe siècle, lui substituer la notion de Droit à mon avis, on ne peut plus aujourd’hui revenir en arrière. Nous vivons en Démocratie et chaque membre du peuple souverain croit dans sa liberté individuelle»...


<o> On est au 21ème siècle. Réveille-toi, espèce de vieux débris passéiste !

La liberté à outrance fait effectivement partie de nos valeurs individualistes égocentristes.





«Que cette notion te fasse peur ou non, que notre société soit aujourd’hui ce qu’elle est ou non, nous devons faire « politiquement » avec la notion de Liberté»...


<o> Je pense qu'il ne faut pas faire avec. Car c'est justement cette notion qui empoisonne la France en ce moment, avec le culte de la liberté des immigrés et de leurs fils, des sans-papiers, des homos, etc.






«Ceci étant, je ne crois pas que la Liberté soit une mauvaise chose en soi ! Je pense que la Liberté est une notion noble et respectable mais encore faut-il la comprendre et identifier ses limites»...


<o> Où sont les limites dans une France qui abhorre les limites ?







«Etre libre ce n’est pas faire tout ce qu’on veut, pour notre bon petit plaisir personnel, c’est avoir intégré la notion de Loi, ne plus avoir besoin qu’on nous la rappelle, être adulte et autonome»...


<o> Dans ce cas, il ne sagit plus de liberté. Il sagit de devoirs. C'est largement différent.






«Malheureusement je crois que la majorité des Hommes en sont incapables. Si tu avais intégré la Loi, par exemple, tu n’irais pas en Thailande faire tes petites affaires, mmm ?»...


<o> La loi n'a rien à voir avec la liberté. De plus, même la loi peut avoir ses failles discutables. Bien des lois ont d'ailleurs été abolies.






«Quelles alternatives avons-nous quand chaque membre du peuple souverain est persuadé de devoir jouir de sa liberté individuelle ? »...


<o> Ne plus croire en la sacro-sainte liberté individuelle, par-exemple ?






«- Soit le peuple est adulte et responsable ! Il a intégré la notion de Loi et fonctionne de manière autonome, comme dans une démocratie libérale. C’est un idéal»...


<o> Non, c'est une illusion que tu entretiens désespérément sans penser plus loin que le bout de ton gros pif.







«Soit le peuple fonctionne comme une troupe d’enfants mal élevés et les cadres de la Démocratie sont mis en danger»...


<o> La démocrassouille permet pourtant aux gens de se comporter comme «une troupe d’enfants mal élevés».






«Pour cadrer le peuple, on multiplie donc les Lois, on prive les membres d’une part de leur liberté et la Démocratie cède le pas à un autre type de régime. Montesquieu en répertorie trois : en plus de la République, il présente la monarchie et le despotisme»...


<o> Le peuple à besoin d'être encadré, sinon on sombre vite dans le genre de délire de libertés individuelles. Montesquieu ignore sans doute qu'à notre époque, la monarchie et le despotisme n'existe plus en France






«Une observation de l’état de notre démocratie me laisse présager que nous courons tout droit vers le despotisme. Mais je peux me tromper»...


<o> Quelle observation ? À quoi se résume-t-elle, en dehors des journaux, de la tv et de la radio ? Quelle forme de despotisme ? Pour se tromper, il faut d'abord proposer quelque chose. Or, tout ce que tu fais, c'est de rapporter des lignes que tu piques au hasard à Montesquieu, avec du verbiage sans consistance.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 17:30:21   

Pizzaman souhaiterais donc un régime tyrannique ?! Que le peuple ferme sa gueule et tout ira bien... pour le tyran.

C'est bien facile de tout rejeter, ligne après ligne, comme si tu préférais manger les doigts de digoyo plutôt que ceux des clandestins (tu apprécies les provocations ?).

Qu'as-tu à proposer de mieux que cette soit-disant démocrassouille ?
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 17:51:24   

Oh! Oh!
On dirait qu'on ne s'ennuie pas sans moi!!!
C'est pas gentil les mecs! Je dis les mecs, mais tu es concerné AUSSI Pizza Man.

Je pense qu'il y a confusion entre démocratie, et plein de petites choses satellitaires.
Et d'abord, il faudrait s'entendre: nous parlons de démocratie ou de démocratie semi-directe économique et sociale?
A noter que la plupart d'entre nous parlons bien de la seconde.
En fait comment cela fonctionne? Nous choisissons par le vote des représentants qui ont pour objectif principal de garantir notre "liberté" dans un cadre juridique.
Ils (nos représentants) n'ont qu'une mission principale: préserver des injustices, autrement dit de la loi de la jungle.
Entendons-nous bien! Il ne s'agit pas de donner à chacun une sucette rose si le petit Bill Gates à une sucette rose, mais bien de donner à chacun la possibilité d'acquérir sa sucette rose.
Comment? Justement par la loi du peuple. Mais il ne s'agit aucunement de dictature du prolétariat, le peuple étant formé de toutes les couches de la société.
La voix d'un mendiant à autant de valeur que celle d'un milliardaire.

Donc, pour continuer correctement dans le sujet sans tomber dans le pipi-caca de pizza, je dirais qu'il est déjà démontré, de façon naturelle, la différence entre démocratie et populisme.

Maintenant, imaginons une démocratie parfaitement équilibrée, c'est-à-dire en perpétuelle recherche d'équilibre.
Elle est extrêmement fragile! Du moins son équilibre est fragile. Il est intéressant d'observer une démocratie aux prises avec ses démons.
Prenons l'exemple actuel des banlieues. L'année dernière, gros tapage, gros perturbation. Je vous rappelle quand même que nous en sommes venus au couvre feu...
Cette année, délires de quelques journalistes irresponsables:
"Attention, bientôt un an"!
"Les banlieues vont-elles à nouveau s'enflammer"?
"Dans deux jours, c'est l'anniversaire de la mort de Zyed et Bouna"!
Etc...
Ni une ni deux, alors qu'ils n'y pensaient même pas, certains jeunes trouvèrent là l'occasion de s'amuser à nouveau. Colère de tous les représentants politiques (ou presque), des associations, des entreprises de transport qui payent un lourd tribu aux feu de la sainte Emeline, et magique! Les journaux se gomment... les 20 heures nous montrent des gens en train de se baigner en novembre! Que c'est beau... alors? Il ne se passe rien?
Que nenni mes seigneurs! Mais beaucoup moins qu'en 2005. La tragique aventure de la pauvre jeune femme de 26 ans brûlée à 60% a refroidit les ardeurs, si j'ose dire.

Paradoxalement, cet évènement à peut-être sauvé la démocratie française.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 17:53:59   

«Qu'as-tu à proposer de mieux que cette soit-disant démocrassouille ?»...


<o> Déjà, avec un gouvernement ferme qui ne plierait pas à vos caprices à la con. Je serais satisfait. Mais c'est loin d'être gagné.

Je souhaite le retour des valeurs jugées ringardes : famille, implication des aînés délaissés, patriotisme (eh oui), redonner un vent de fraîcheur dans le christianisme en France afin de mieux se prémunir contre l'islamisation, revoir le système de l'éducation, contrôler la pub, et surtout donner aux Français le goût de travailler pour des projets d'intérêts communs, ne serait-ce que pour assurer l'avenir de ce pays.

Mais avec un peuple de corniauds qui ne pensent qu'aux vacances, et sa petite «liberté individuelle» en croyant pouvoir tout régler sur un forum tel que verdâne avec son verbiage de cadre d'usine, ce n'est pas gagné.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 18:05:17   

Pizza Man a écrit :

«Qu'as-tu à proposer de mieux que cette soit-disant démocrassouille ?»...


<o> Déjà, avec un gouvernement ferme qui ne plierait pas à vos caprices à la con. Je serais satisfait. Mais c'est loin d'être gagné.

Je souhaite le retour des valeurs jugées ringardes : famille, implication des aînés délaissés, patriotisme (eh oui), redonner un vent de fraîcheur dans le christianisme en France afin de mieux se prémunir contre l'islamisation, revoir le système de l'éducation, contrôler la pub, et surtout donner aux Français le goût de travailler pour des projets d'intérêts communs, ne serait-ce que pour assurer l'avenir de ce pays.

Mais avec un peuple de corniauds qui ne pensent qu'aux vacances, et sa petite «liberté individuelle» en croyant pouvoir tout régler sur un forum tel que verdâne avec son verbiage de cadre d'usine, ce n'est pas gagné.


Maréchal nous voilà !
Devant toi, le sauveur de la France
Nous jurons, nous, tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal nous voilà !
Tu nous as redonné l'espérance
La Patrie renaîtra !
Maréchal, Maréchal, nous voilà !

Travail, famille, patrie! Ordre nouveau! Pauvre chose perdue, terrorisée dès qu'un loubard de pacotille tousse...
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 18:17:49   

Bien entendu je ne reprendrai que ce qui mérite de l’être ! Par respect pour les membres de ce forum, j’essaierai de faire un peu plus concis que toi, rouleur de pâte à pain de mes ….etc. etc.


La démocrassouille n'est pas une chose fragile, c'est une illusion qu'on cherche à imposer juste avant qu'un nouvel ordre soit établi. Si on peut difficilement la définir, ça n'empêche pas digroyo pour autant à la définir malgré tout avec autant d'assurance.

Ca part un peu mal. Que l’on ne puisse pas facilement définir la Démocratie, je te le concède. Mais ce n’est en aucun cas une illusion. Tu iras demander à un coréen du Nord ce qu’il en pense. D’ailleurs qui chercherait à imposer cette illusion ? Pour établir quel nouvel ordre ? Tu ignores que c’est NOUS qui faisons la Démocratie et que si NOUS la perdons, NOUS en serons responsables. Il faut arrêter de croire que des Hommes mal intentionnés veulent nous enchaîner. Nous sommes seuls responsables de ce qui nous arrive. Et malheureusement nous sommes aussi responsables de ce que font les autres.


Où sont les limites dans une France qui abhorre les limites ?

Je connais les miennes et mon métier, enfin celui qui fut le mien, m’a permis d’apporter ma contribution à la société dans laquelle je vis pour que chacun apprenne à saisir les siennes. De ce point de vue, j’ai fait un métier formidable !


Dans ce cas, il ne sagit plus de liberté. Il sagit de devoirs. C'est largement différent.
La loi n'a rien à voir avec la liberté. De plus, même la loi peut avoir ses failles discutables. Bien des lois ont d'ailleurs été abolies.



C’est là où tu ignores, comme beaucoup, ce qu’est la Liberté. Ce n’est pas le déchaînement qui nous renverrait je crois à une sorte d’état de nature, précédant toute civilisation. La Liberté c’est avant tout la reconnaissance de la Loi. Je crois que Montesquieu l’a dit d’ailleurs, sans doute en d’autres termes.
Je ne te parle pas, par ailleurs, des lois mais de la Loi, celle qui permet aux Hommes de vivre ensemble.




Non, c'est une illusion que tu entretiens désespérément sans penser plus loin que le bout de ton gros pif.


Perdu ! Il n’est pas très gros.



La démocrassouille permet pourtant aux gens de se comporter comme «une troupe d’enfants mal élevés».

Si les gens se comportent mal ce n’est pas la Démocratie qui en est responsable ; ce sont les gens. Il faudrait peut-être réaffirmer la notion de responsabilité. Elle permet aussi de devenir autonome.


Le peuple à besoin d'être encadré, sinon on sombre vite dans le genre de délire de libertés individuelles.

Peut-être qu’effectivement le peuple n’est pas digne de la Démocratie mais comme d’autres, je reste persuadé que c’est le meilleur régime politique qui soit. Ca aussi tu iras le demander à un coréen du Nord.



Quelle observation ? À quoi se résume-t-elle, en dehors des journaux, de la tv et de la radio ? Quelle forme de despotisme ? Pour se tromper, il faut d'abord proposer quelque chose. Or, tout ce que tu fais, c'est de rapporter des lignes que tu piques au hasard à Montesquieu, avec du verbiage sans consistance.


Pizza Man, je t’en prie ! Je n’ai pas la prétention de détenir une quelconque vérité que j'aurais à défendre à coups de sabre, mais il me semble quand même que tu devrais t’adresser un peu plus correctement à ton destinataire.
D’ailleurs tu fais depuis le début une déplorable faute de frappe ! Mon nom n’est pas Digroyo mais Digoyo. Tes doigts avides et rapides doivent malheureusement s'emmêler les pinceaux et tu remarqueras que je te le signale tout à fait gentiment.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 18:28:53   

On croirait assister à une messe au nom de la sainte trinité démocratie-liberté-homme, quand ce n'est pas carrément de la prose. On est loin de «l'observation» du point de vue d'un spécialiste en politique.

Le Coréen serait sans doute heureux d'apprendre qu'il pourrait voter en toute sécurité entre un méchant Sarkozy et une gentille Ségolène, dans un pays croulant de beaufs dans le genre digogoyo.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 18:32:34   

Pizza Man a une fois de plus réussi à détourner un sujet intéressant vers des joutes stupides et vaines.
Haussons le débat messieurs, mesdames, et méprisons l'enfant disgrâcieux, débile et mal embouché.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 18:34:45   

La manière dont verdâne évoque le pipi, le caca, et la bite folle de cul, le petit homme maintes fois modéré est effectivement bien plaçé pour donner des leçons de détournement de sujets.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 18:48:22   

On croirait assister à une messe au nom de la sainte trinité démocratie-liberté-homme, quand ce n'est pas carrément de la prose. On est loin de «l'observation» du point de vue d'un spécialiste en politique.


Ce que tu es de toute évidence !


Le Coréen serait sans doute heureux d'apprendre qu'il pourrait voter en toute sécurité entre un méchant Sarkozy et une gentille Ségolène, dans un pays croulant de beaufs dans le genre digogoyo.

Oui, je crois sincérement qu'il en serait heureux.
Allez, rends-toi utile, c'est toi qui vas lui demander ! Go…
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 18:48:53   

Bref, donnez au moins un peu de concret que diable !

La «liberté individuelle» peut-être interprétée de toutes sortes de façons, ça n'a rien de concret. Je ne suis pas un spécialiste politique mais au moins je propose quelque chose, je dis qu'il faut valoriser la famille, la patrie et le travail, avec un plan précis pour l'éducation. Ça, c'est concret, par-exemple.

Mais ici on ne fait qu'utiliser des grands mots «Démocratie, Liberté, Homme», qui peuvent vouloir dire tout et son contraire. Et en croyant pouvoir tout régler sur un forum. Vous croyez en la démocratie comme si c'était une religion indiscutable. Ce n'est rien d'autre qu'une croyance.

Ça ne propose rien d'autre qu'un putain de Coréen qui serait heureux de voter librement, mais encore faut-il que le vote puisse servir à quelque chose. Or, vous n'en parlez pas. Vous n'avez pas la moindre idée des conséquences de la soit-disante démocrassouille.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 18:55:46   

Bon. Aller... Je me dévoue...

Travail famille patrie. Je reprends tes termes, mots pour mots.

Le travail est une notion noble, que je défends avec force, tant il est vrai que l'oisiveté est la mère de tous les vices.

La famille, déjà moins. On ne choisit pas sa famille. A ce titre cette notion est tout à fait aléatoire, voire incongrue.

La patrie... gros morceau qui mériterait à lui seul un sujet bien à lui. Je dirais que la patrie en tant que "racines", je signe également des deux mains. Par contre, cela ne va pas plus loin. Pas de patriotisme (dévouement profond voire total), mais un attachement indéflectible.

Ce n'est pas la même chose. Et puis un "patriote" qui aime tellement son pays qu'il va vendre de la pate à crèpe aux USA, on est en droit de se demander, non?
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 19:05:01   

Venant de la part du même imbécile qui dénonce les joutes verbales, y a de quoi se rouler par-terre

Certains prétendent aimer la peinture, assez pour s'y adonner. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ont le talent et le génie des peintres. Il en va de même avec la patrie, on peut l'aimer en prenant une certaine distance, parce qu'elle est gangrénée par des parasites.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 19:09:12   

Mais l'esprit patriotique, c'est "l'amour des siens", non ?
Je te trouve pourtant assez désagréable avec tout le monde, ici.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 19:11:03   

Imbécile? Ce terme s'adresserait-il à moi?
Et puis ce n'est pas la peine de te justifier. En France, seuls les bons cuisiniers peuvent espérer faire carrière.
Il est donc naturel que tu sois parti dans un pays ou la bouffe de mon chien passe pour être le nec plus ultra de la cuisine fwouançaiz!

Message édité le 04-11-2006 à 19:14:08 par Verdad
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 19:13:39   

Digoyo a écrit :

Mais l'esprit patriotique, c'est "l'amour des siens", non ?
Je te trouve pourtant assez désagréable avec tout le monde, ici.



<o> J'ai le choix d'être agréable, démagogique et tous vous caresser dans le sens du poil, ou je peux tenter de sortir ce que vous avez dans le ventre pour vous sortir de vos croyances et vos sertitudes, mon grand.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 19:15:54   

Par contre, ta débilité est héréditaire. Tu n'as pas eu le choix, hein?

Pov bonhomme...

Ah!!! Je revis! Content que tu sois revenu andouille!
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 19:40:18   

J'ai le choix d'être agréable, démagogique et tous vous caresser dans le sens du poil, ou je peux tenter de sortir ce que vous avez dans le ventre pour vous sortir de vos croyances et vos sertitudes, mon grand.


Dommage que tu ne fasses pas le choix d'être simplement intègre. Je crois que c'est la seule façon d'amener les autres à exprimer vraiment ce qu'ils ont dans le ventre. Socrate était profondément intègre et c'est ainsi qu'il amenait ses interlocuteurs à "accoucher" de leurs vérités.
C'est assez logique, en plus !
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 19:45:23   

L'intégrité s'arrête toujours là, où l'on refuse de voir la réalité en face. digogoyo devrait méditer là-dessus, et cesser de s'acharner désespérement.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 19:58:58   

je peux tenter de sortir ce que vous avez dans le ventre pour vous sortir de vos croyances et vos sertitudes

Tu as tenté... as-tu réussi ? Tente donc autrement...
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 19:59:17   

Je suis surpris que ma brillante intervention soit passée comme un pet de rosière à la fête de la bière de Munich.
Je la remets donc, cela aura aussi le mérite de recentrer le débat autour du sujet, et non autour de machin.

Je pense qu'il y a confusion entre démocratie, et plein de petites choses satellitaires.
Et d'abord, il faudrait s'entendre: nous parlons de démocratie ou de démocratie semi-directe économique et sociale?
A noter que la plupart d'entre nous parlons bien de la seconde.
En fait comment cela fonctionne? Nous choisissons par le vote des représentants qui ont pour objectif principal de garantir notre "liberté" dans un cadre juridique.
Ils (nos représentants) n'ont qu'une mission principale: préserver des injustices, autrement dit de la loi de la jungle.
Entendons-nous bien! Il ne s'agit pas de donner à chacun une sucette rose si le petit Bill Gates à une sucette rose, mais bien de donner à chacun la possibilité d'acquérir sa sucette rose.
Comment? Justement par la loi du peuple. Mais il ne s'agit aucunement de dictature du prolétariat, le peuple étant formé de toutes les couches de la société.
La voix d'un mendiant à autant de valeur que celle d'un milliardaire.

Donc, pour continuer correctement dans le sujet sans tomber dans le pipi-caca de pizza, je dirais qu'il est déjà démontré, de façon naturelle, la différence entre démocratie et populisme.

Maintenant, imaginons une démocratie parfaitement équilibrée, c'est-à-dire en perpétuelle recherche d'équilibre.
Elle est extrêmement fragile! Du moins son équilibre est fragile. Il est intéressant d'observer une démocratie aux prises avec ses démons.
Prenons l'exemple actuel des banlieues. L'année dernière, gros tapage, gros perturbation. Je vous rappelle quand même que nous en sommes venus au couvre feu...
Cette année, délires de quelques journalistes irresponsables:
"Attention, bientôt un an"!
"Les banlieues vont-elles à nouveau s'enflammer"?
"Dans deux jours, c'est l'anniversaire de la mort de Zyed et Bouna"!
Etc...
Ni une ni deux, alors qu'ils n'y pensaient même pas, certains jeunes trouvèrent là l'occasion de s'amuser à nouveau. Colère de tous les représentants politiques (ou presque), des associations, des entreprises de transport qui payent un lourd tribu aux feu de la sainte Emeline, et magique! Les journaux se gomment... les 20 heures nous montrent des gens en train de se baigner en novembre! Que c'est beau... alors? Il ne se passe rien?
Que nenni mes seigneurs! Mais beaucoup moins qu'en 2005. La tragique aventure de la pauvre jeune femme de 26 ans brûlée à 60% a refroidit les ardeurs, si j'ose dire.

Paradoxalement, cet évènement à peut-être sauvé la démocratie française.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 20:04:05   

Quelqu'un a vu quelque chose ? Non ? Ah bon, j'ai cru voir une intervention ou deux, sans le moindre intérêt, ni valeur politique quelconque...
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 20:08:47   

Je m'acharne parce que je continue à te parler alors que tu n'en vaux décidément pas la peine ? Parce que je pense qu'au fond tu es quelqu'un qui mérite mon attention ? Parce que, ignorant qui je suis, ce que je suis, comme je suis, tu oses m'appeler Digroyo ou Dogogoyo, et que je n'ai bien sûr aucune rancoeur contre toi ?
Mon acharnement n'a d'égal que ta prétention, mon garçon, et ton aveuglement.
Mais tu as raison, mon acharnement n'est en réalité qu'une considération totalement déplacée car il semble assez évident que, dans d'autres circonstances, tu serais l'acharné tandis que je ferais peut-être preuve d'aveuglement et de prétention, à ton égard. Il semblerait que l'on ait le rapport à la réalité qu'on mérite, petit.

Mais poursuivons plutôt le débat sur la Démocratie plutôt que de dérouter tout le monde avec cette philosophie de comptoir.
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 20:10:41   

Paradoxalement, cet évènement à peut-être sauvé la démocratie française.

Il faut hélas de tels événements pour faire bouger les mentalités, pour que les gens prennent leurs responsabilités pour éviter un resserrement des lois qui conduirait à une démocratie plus tyrannique (sic).

S'il les gens étaient plus malins, ils se conduiraient sociablement bien et gagneraient ainsi en liberté. Mais la liberté gagnée ne l'obligerait-elle pas à mal se conduire ?
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 20:12:24   

Soyons honnêtes, ou plus précisément l'acharnement de dogoyo se résume à répéter maintes fois la même chose, malgré qu'on lui dise que ça n'a aucune consistance. C'est ce qu'on appelle aussi le syndrome de la croyance aveugle. Tout simplement.

«S'il les gens étaient plus malins, ils se conduiraient sociablement bien et gagneraient ainsi en liberté. Mais la liberté gagnée ne l'obligerait-elle pas à mal se conduire ?»...


<o> Voici un exemple de la confusion que je dénonce dans vos propos. Vous qui érigez la liberté individuelle sur un grand socle, réalisez en même temps que cette liberté pourrait amener les gens à mal se conduire, comme c'est précisément le cas ! You see the confusion ?
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 20:15:52   

Ca devient du grand n'importe quoi !
oeilduneant
   Posté le 04-11-2006 à 20:18:23   

Je note toutefois que c'est celui qui veut nous "ouvrir les yeux" qui fait se dérober davantage le sol et emporter ses détracteurs, quitte à ce que lui-même aille à sa perte ! Je m'accroche à une branche et lance ma dernière question : "Sommes-nous réellement conscients de nos actes ?".
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 20:24:12   

Il ne faut pas trop se prendre au sérieux, pour bénéficier de l'ouverture que je vous propose. Il faut juste une petite dose de légèreté et d'humilité pour accepter de voir vos erreurs en face
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 20:28:05   

Bon. Décidement, mon intervention est nulle, contrairement à celles de pizza man.
Il faut savoir s'incliner!


<o> Voici un exemple de la confusion que je dénonce dans vos propos. Vous qui érigez la liberté individuelle sur un grand socle, réalisez en même temps que cette liberté pourrait amener les gens à mal se conduire, comme c'est précisément le cas ! You see the confusion ?

< ♪ > Personnellement je ne suis pas un grand fan de la liberté individuelle, collectivement parlant. Autrement dit, la liberté est un état d'esprit qui fait que l'on peut être libre en prison, et enchaîné en pleine nature.
La liberté individuelle dans un collectif est nocive. Obligatoirement. Car elle est à tendance expansive.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 21:42:53   

«La liberté individuelle dans un collectif est nocive. Obligatoirement. Car elle est à tendance expansive»...


<o> Depuis le temps qu'on t'a proposé un Bescherelle, tu devrais pourtant savoir qu'on dit «expansionniste» et non expansive qui est un mot anglais qui n'as pas du tout la même signification, petit homme. Prends-le comme un cadeau de la part de ton maître envers un cancre scolarisé tardivement.

Mais ma bite est aussi à tendance expansionniste, et elle n'est pas pour autant nocive. Il faudrait que verdâne à compléter ses phrases avant de prétendre pouvoir «enseigner» quelque chose ici. Juste en passant, comme ça.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 21:46:44   

EXPANSIF, IVE, adj.
A. PHYS., CHIM. Relatif à l'expansion; qui tend à (se) distendre, à (se) dilater. Fluide expansif; force expansive d'un gaz; mouvement expansif. Le calorique transforme un liquide inerte, et seulement pesant, en un gaz expansif (ARMENGAUD, Moteurs à vapeur, t. 1, 1861, p. 1). Huyghens (...) offrait de mélanger l'air et la poudre à canon pour obtenir la force expansive d'un mélange détonant (ALBITRECCIA, Gds moyens transp., 1931, p. 18). V. annulaire ex. 7.
En partic. [En parlant de certains matériaux] Dont le durcissement est accompagné d'un gonflement contrôlable. Béton expansif. L'emploi des ciments expansifs est délicat, car il est nécessaire d'être et de rester maître du gonflement que prendra le béton (CLÉRET DE LONGAVANT, Ciments et bétons, 1953, p. 182).
P. anal., rare. [En parlant d'une odeur] Une odeur expansive qui excite l'éternuement (KAPELER, CAVENTOU, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 126).
Au fig., rare. Qui dilate, qui prolonge, qui va plus loin. Le théâtre oriental a su conserver aux mots une certaine valeur expansive, puisque dans le mot le sens clair n'est pas tout, mais la musique de la parole, qui parle directement à l'inconscient (ARTAUD, Théâtre et son double, 1938, p. 143).
B. Qui tend au progrès, au développement, à la croissance.
1. Dans le domaine de la pol. et de l'écon. [La] puissance expansive [d'une banque d'État] (Doc. hist. contemp., 1848-50, p. 188). La France devait devenir un grand pays industriel et expansif pour être un gardien et un promoteur sur le continent et dans le monde (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 540).
2. Dans le domaine des courants d'idées, d'influences. Le génie grec (...) a donné [au christianisme] la vie, la force expansive (VIOLLET-LE-DUC, Archit., 1872, p. 180).
C. [En parlant de pers., de sentiments]
1. [En parlant de pers.] Qui aime communiquer des sentiments, qui s'exprime avec effusion. Les deux adjoints rentrent dans la cour, Antonin Rabastens expansif et salueur, l'autre intimidé, presque farouche (COLETTE, Cl. école, 1900, p. 30). Christophe avait beau promettre de se surveiller : il ne pouvait s'empêcher d'être expansif. Il disait tout ce qui lui passait par la tête (ROLLAND, Amies, 1910, p. 1097) :

1. ... elle chercha à dédommager Charles des soupçons qu'elle avoit conçus, en étant affectueuse, expansive avec lui, et revenant par mille choses gracieuses à l'amitié qu'elle avoit semblé abjurer un instant.
BALZAC, Annette, t. 1, 1824, p. 90.

Rem. On rencontre ds la docum. l'emploi subst. Personne de caractère expansif. Que Dieu vous garde des expansifs! (VERLAINE, Œuvres compl., t. 2, Parall., 1889, p. 148).
2. Qui ne peut être contenu; qui traduit, qui se manifeste avec une certaine expansion.
a) [En parlant du caractère d'une pers., de sa nature, de son état d'esprit] Et elles s'étreignirent, satisfaisant leur douleur dans un baiser (...). C'était la première fois de leur vie, Mme Aubain n'étant pas d'une nature expansive (FLAUB., Cœur simple, 1877, p. 49) :

2. Gros et grand, le teint coloré, le nez fort et les lèvres épaisses, il était de tempérament expansif, il avait la curiosité gaie du bourgeois français qui aime les beaux défilés de troupes.
ZOLA, Débâcle, 1892, p. 181.

b) [En parlant d'un sentiment, de ses manifestations] Lettres expansives. Notre entretien continua sur le ton de la plus expansive amitié (MUSSET, Confess. enf., 1836, p. 64). Ma joie était vive et si expansive, que je la criai à un petit âne arrêté avec sa charrette de légumes (FRANCE, Vie fleur, 1922, p. 320). Je m'étonnai un peu que leur affection pour moi fût, ce soir, aussi expansive : ils m'adressaient les regards, les sourires (...) qu'ils n'osaient pas encore échanger (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 328) :

3. La gouvernante fit entrer les deux enfants de Suzanne, et Claire prit le plus petit sur ses genoux, avec des gestes expansifs, des caresses, des mots d'amour, comme tout à coup sans contrainte, illuminée, isolée, joyeuse.
CHARDONNE, Claire, 1931, p. 160.

Rem. On rencontre ds la docum. l'adv. expansivement. Avec expansion. Vers une heure, à la forêt avec ma bonne Jenny. J'avais un plaisir infini à la voir jouir si expansivement de cette charmante nature si verte, si fraîche (DELACROIX, Journal, 1850, p. 368). Sympathie parfois très expansivement exprimée (VERLAINE, Œuvres compl., t. 4, Mes hôp., 1891, p. 347). Ce mot est absent de la plupart des dict. du XXe siècle.
Prononc. et Orth. : [], fém. [-i:v]. Cf. é-1. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1721 chim. (Trév.); 1761 âme expansive (ROUSSEAU, La Nouvelle Héloïse, t. 4, p. 59). Dér. du rad. de expansion*; suff. -if*. Fréq. abs. littér. : 298. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 702, b) 357; XXe s. : a) 381, b) 246. Bbg. GOHIN 1903, p. 362. SCKOMM. 1933, p. 142.


Ane bâté!!!!!!!!!!!!! Pauvre cloche va!


C'est un collector celui-là!!!! Je l'envoie à Atil en Mp et le sauvegarde!
Atil
   Posté le 04-11-2006 à 21:52:22   

Et si la recherche de liberté individuelle était ce qui empoisonne la démocratie ?
Quand les hommes votent ca devrait être en pensant au fonctionnement de leur pays (aux intérets de tous) et non en pensant à leurs intérèts personnels.
Pour demander au peuple son avis, il faut que celui-ci soit sufisemment mature et instruit pour en donner qui soient responsables et intelligents. Donc la 1ère chose à faire est d'instruire le peuple.
C'est un peu comme si les parents voulaient donner une liberté de décision aux petits enfants. Devrait-on suivre leur avis quand ces derniers ne font qu'exprimer des caprices égoïstes ? La liberté ne se mérite-t-elle pas ?
Et d'ailleurs est-il possible d'être libre si on est ignorant ?
L'ignorant se croit libre alors qu'il est le jouet des caprices, des croyances, des réactions émotives et manipulations diverses.
Donner le droit de vote au peuple c'est le considérer comme adulte et responsable. Mais que valent les votes dans un pays ou la valeur d'une voix est la même chez l'homme cultivé et chez le loubard qui brule des voitures ?
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 21:58:05   

Et la liberté nocive «à tendance expansive» dans tout ça ? On n'en parle nulle part sur Google ? Pas même dans la même super encyclo de verdâne stipulant que Socrate était paraît-il un caractériel ?


«Quand les hommes votent ca devrait être en pensant au fonctionnement de leur pays (aux intérets de tous) et non en pensant à leurs intérèts personnels»...


<o> C'est ce que je disais, en me référant à la confusion de certains. On parle bien des libertés individuelles en faisant fi des intérêts communs.





«Pour demander au peuple son avis, il faut que celui-ci soit sufisemment mature et instruit pour en donner qui soient responsables et intelligents. Donc la 1ère chose à faire est d'instruire le peuple»...


<o> Ce peuple qui est le nôtre ne possède pas cette maturité. En plus d'être très complexé, il ne peut que se poser en victime incomprise par un gouvernement prenant des décisions impopulaires, ou comme un enfant gâté pour obliger le même gouvernement à revenir sur ses décisions.






«C'est un peu comme si les parents voulaient donner une liberté de décision aux petits enfants. Devrait-on suivre leur avis quand ces derniers ne font qu'exprimer des caprices égoïstes ? La liberté ne se mérite-t-elle pas ?
Et d'ailleurs est-il possible d'être libre si on est ignorant ?»...


<o> Est-il possible d'être absolument libre, tout simplement ? On vote souvent pour faire élire un individu qui répondra à nos attentes. Or, nous dépendons de ces attentes.





«L'ignorant se croit libre alors qu'il est le jouet des caprices, des croyances, des réactions émotives et manipulations diverses.
Donner le droit de vote au peuple c'est le considérer comme adulte et responsable. Mais que valent les votes dans un pays ou la valeur d'une voix est la même chez l'homme cultivé et chez le loubard qui brule des voitures ?»...


<o> C'est l'absurdité de la démocrassouille. Tout le monde, y compris les médiocres de cette société dont la voix possède la même valeur électorale que celle de l'élite, est placé sur le même niveau. N'importe qui peut faire pencher une décision d'un côté ou de l'autre, dépendamment du nombre d'imbéciles qui ont les mêmes attentes.
Verdad
   Posté le 04-11-2006 à 22:27:58   

Pouhh! Qu'est-ce que j'ai ri!!!

Bon, redevenons sérieux, car il y a une intervention digne qu'on s'y arrête.

Et si la recherche de liberté individuelle était ce qui empoisonne la démocratie ?

< ♪ > Exactement. Et plus l'individu en recherche de liberté individuelle est puissant, puis son action nuit à la démocratie.


Quand les hommes votent ca devrait être en pensant au fonctionnement de leur pays (aux intérets de tous) et non en pensant à leurs intérèts personnels.

< ♪ > On s'accorde à dire que les sociétés qui polluent le plus sont les plus évoluées. Ne serait-ce pas un contre argument?


C'est un peu comme si les parents voulaient donner une liberté de décision aux petits enfants. Devrait-on suivre leur avis quand ces derniers ne font qu'exprimer des caprices égoïstes ?


< ♪ > Tu fais souvent cette comparaison, plaçant le gouvernant en "parent" du citoyen. Hors ce n'est pas le bon rapport!

La liberté ne se mérite-t-elle pas ?

< ♪ > La liberté se décide.

Et d'ailleurs est-il possible d'être libre si on est ignorant ?

< ♪ > Oui. Comme l'a dit notre Seigneur, "heureux les simples d'esprit..."

L'ignorant se croit libre alors qu'il est le jouet des caprices, des croyances, des réactions émotives et manipulations diverses.

< ♪ > Exact. Mais parfois l'ignorant se croit instruit, voir par exemple juste un peu plus haut, et se place en maître.

Donner le droit de vote au peuple c'est le considérer comme adulte et responsable. Mais que valent les votes dans un pays ou la valeur d'une voix est la même chez l'homme cultivé et chez le loubard qui brule des voitures ?

< ♪ > Que les voix aient le même poids, cela me parait normal. Par contre le loubard qui brûle les voitures ne devrait pas avoir le droit de vote.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 22:41:21   

Et si la recherche de liberté individuelle était ce qui empoisonne la démocratie ?

Malheureusement, il me semble que la Démocratie repose sur le principe de cette Liberté. C'est peut-être une erreur puisque le concept de Liberté nous renvoie, je pense, davantage à la philosophie et au domaine de la pensée, qu'à celui de la pratique politique.
C'est là l'une des grandes problèmatiques de la Démocratie, selon moi.


Quand les hommes votent ca devrait être en pensant au fonctionnement de leur pays (aux intérets de tous) et non en pensant à leurs intérèts personnels.


Oui mais dans la réalité, ce n'est pas le cas. Les gens votent en pensant à ce que tel homme politique ou tel autre peut leur apporter. On doit s'appuyer sur la réalité ; c'est le seul moyen, me semble-t-il, d'avoir un jugement réaliste.

Pour demander au peuple son avis, il faut que celui-ci soit sufisemment mature et instruit pour en donner qui soient responsables et intelligents. Donc la 1ère chose à faire est d'instruire le peuple.
C'est un peu comme si les parents voulaient donner une liberté de décision aux petits enfants. Devrait-on suivre leur avis quand ces derniers ne font qu'exprimer des caprices égoïstes ?


L'idée est bonne mais encore une fois il faut faire avec la réalité. Tout le monde a le droit de vote, et chaque personne en Démocratie, comme le disait Verdad, représente une voix. Et c'est justement ce qui fait l'excellence de la Démocratie qui la rend aussi très fragile. Elle porte en soi ses propres limites.

La liberté ne se mérite-t-elle pas ?
Et d'ailleurs est-il possible d'être libre si on est ignorant ?


Il faut distinguer, me semble-t-il, le sentiment que l'on peut avoir d'être libre et la Liberté civile.
Le sentiment repose sur un système de valeurs auxquelles on croit ; ainsi l'on peut se sentir libre si l'on est en accord avec soi-même par exemple.
La Liberté civile est tout autre chose. Elle suggère que chaque Homme, parce qu'il est né en Démocratie, a le droit de voter, de penser, de s'exprimer, d'agir etc. Malheureusement c'est un concept très problématique puisque cette liberté civile est devenue dans les esprits la liberté de faire tout ce qu'on veut comme on le veut, tant que le gendarme n'est pas derrière soi.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 22:57:10   

«Malheureusement, il me semble que la Démocratie repose sur le principe de cette Liberté»...


<o> Alors songes à cesser de te branler avec la démocratie à grands coups de «D» majuscule, dans ce cas.





«Oui mais dans la réalité, ce n'est pas le cas. Les gens votent en pensant à ce que tel homme politique ou tel autre peut leur apporter. On doit s'appuyer sur la réalité ; c'est le seul moyen, me semble-t-il, d'avoir un jugement réaliste»...


<o> Et cette réalité consiste à quoi, précisément, mon grand ?






«L'idée est bonne mais encore une fois il faut faire avec la réalité. Tout le monde a le droit de vote, et chaque personne en Démocratie, comme le disait Verdad, représente une voix»...


<o> Et alors ?







«Et c'est justement ce qui fait l'excellence de la Démocratie qui la rend aussi très fragile. Elle porte en soi ses propres limites»...


<o> Vois-tu, mon idée de l'excellence tend plutôt vers la force et l'absence de limites. Mais certains se contentent de peu, aussi.






«Malheureusement c'est un concept très problématique puisque cette liberté civile est devenue dans les esprits la liberté de faire tout ce qu'on veut comme on le veut, tant que le gendarme n'est pas derrière soi»...


<o>

C'est vrai, j'avais presque oublié que la liberté est nocive parce qu'elle est «expansive», paraît-il
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 23:31:22   

Pizza Man j'ai pris la décision de ne plus être vulgaire parce que je me rends compte, en te lisant, que c'est très désagréable pour les autres. J'ai pris aussi la décision de ne pas succomber à tes provocations car je m'aperçois que tu ne le mérites pas. J'admire Verdad qui, même si tu dois très souvent lui casser les burettes, comme un pauvre gamin que tu es, continue de te donner la réplique. Sincérement, j'aurais laissé tomber depuis longtemps, car en plus d'être un pauvre type, tu es un inculte, un paranoïaque, un provocateur, un être grossier, un déboulonné de la cervelle, un cerveau monté en kit, un cancre, un être dégoûtant et affligeant, une petite frappe, un crétin, un irresponsable, un agité du bocal, une fripouille, et je le dis juste pour le plaisir, une couille molle comme c'est pas permis.
Tes idées sur la Démocratie sont mauvaises car tu ne sais pas penser.
Tes idées sur la Liberté sont également mauvaises car tu incarnes cette liberté que j'exècre par dessus tout qui est celle des lâches, des vaincus et des merdeux.
Tu n'es pas capable, parce que tu n'en as pas les qualités intellectuelles, de comprendre le moindre mot à ce que j'ai pu écrire ; parce que tu n'as ni les lectures, ni la réflexion suffisante pour te hisser jusqu'au niveau d'un vrai débat. Parce qu'à force de faire le con, tu deviens un vrai con.
Tes remarques sur la Démocratie sont celles d'un enfant de quinze ans et je pense en te lisant, toi qui représentes tant la pensée commune et l'homme du commun, qu'envisager une Démocratie libérale, dans le sens noble ou je l'entends, c'est être un idéaliste, un rêveur, un poète. Tant qu'il y aura des abrutis de ton espèce, qui ont eu la chance de naître en Démocratie, et qui n'ont aucune pensée construite ni même une quelconque notion de respect, la Démocratie courra toujours le risque de s'écrouler.
J'espère être clair Pizza Man et je t'encourage à présent à te montrer un peu plus courtois et à t'instruire à la lecture des autres membres.

Est-ce suffisamment humble et léger pour toi ou alors je continue, petit mec de rien du tout ?

Dis-toi bien que j'éprouve un immense plaisir à te dire toutes ces gentillesses. Et que je le fais bien entendu avec le sourire et la bonne humeur.
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 23:43:54   

C'est exactement le type de réaction engendrée par les ratés aigris fréquentant les forums parce qu'ils n'ont pas de vie en dehors, les «no life», comme on les appelle dans le jargon virtuel. En plus, il faut être vraiment désespéré pour avouer une telle admiration pour verdâne. C'est le genre de chose qui attire la sympathie

Mais à force de répéter ad vitam «Démocratie, Liberté, Homme», tu finiras peut-être par me convaincre que c'est un argument qui se suffit pour se passer de toute explication pouvant alimenter un débat. Qui sait, tu peux toujours rêver, mon grand.
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 23:49:11   

C'est exactement le type de réaction engendrée par les ratés fréquentant les forums, quand ils n'ont pas de vie.
Les «no life», comme on les appelle dans le jargon virtuel.


Oui, c'est exactement le genre de réactions engendrées par des ratés tels que toi.
Je suis ravi que tu reconnaisses ENFIN tes lacunes… on va peut-être pouvoir avancer, ma poule !
PizzaMan
   Posté le 04-11-2006 à 23:51:57   

D'autant plus que c'est de ta réaction qu'il sagit, mon grand
Lubie
   Posté le 04-11-2006 à 23:53:13   

Ce n'est pas ce que dit ta phrase, poulette. Tu ne sais ni lire ni écrire, ma parole !
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 00:00:09   

Oui, oui ! Je lis bien… et apparemment tu ignores que dans cette phrase le râté c'est toi.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 00:02:05   

Je t'aide un peu : C'est le mot engendrée qui ne convient pas !
Il aurait fallu dire quelque chose comme "éprouvée". Capito, mon grand ?
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 00:06:54   

Bien oui, les insultes de digoyo à mon égard découlent d'une réaction engendrée par son émotivité de raté aigri.


Digoyo a écrit :

Oui, oui ! Je lis bien… et apparemment tu ignores que dans cette phrase le râté c'est toi.


<o> Pourtant, je n'ai pas pété les plombs en t'insultant de lâche, de merdeux, etc
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 00:16:51   

Bon, je vais faire oeuvre de pédagogie !
Le participe passé, pris dans ta phrase comme un adjectif "engendrée par"… signifie "provoquée, produite, générée, créée par" !

La réaction que j'ai manifestée, je ne l'ai pas produite tout seul, mon petit bonhomme. C'est ton attitude qui l'a provoquée en moi.
Par exemple, la joie que Paul éprouve peut être engendrée par une situation agréable.
Il faut bien que tu comprennes que c'est le complément d'agent qui produit l'action du verbe, quand la phrase est à la voix passive.
Tu saisis, mon garçon ?
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 00:33:45   

Et la liberté nocive «à tendance expansive» dans tout ça ? On n'en parle nulle part sur Google ? Pas même dans la même super encyclo de verdâne stipulant que Socrate était paraît-il un caractériel ?


«Quand les hommes votent ca devrait être en pensant au fonctionnement de leur pays (aux intérets de tous) et non en pensant à leurs intérèts personnels»...


<o> C'est ce que je disais, en me référant à la confusion de certains. On parle bien des libertés individuelles en faisant fi des intérêts communs.





«Pour demander au peuple son avis, il faut que celui-ci soit sufisemment mature et instruit pour en donner qui soient responsables et intelligents. Donc la 1ère chose à faire est d'instruire le peuple»...


<o> Ce peuple qui est le nôtre ne possède pas cette maturité. En plus d'être très complexé, il ne peut que se poser en victime incomprise par un gouvernement prenant des décisions impopulaires, ou comme un enfant gâté pour obliger le même gouvernement à revenir sur ses décisions.






«C'est un peu comme si les parents voulaient donner une liberté de décision aux petits enfants. Devrait-on suivre leur avis quand ces derniers ne font qu'exprimer des caprices égoïstes ? La liberté ne se mérite-t-elle pas ?
Et d'ailleurs est-il possible d'être libre si on est ignorant ?»...


<o> Est-il possible d'être absolument libre, tout simplement ? On vote souvent pour faire élire un individu qui répondra à nos attentes. Or, nous dépendons de ces attentes.





«L'ignorant se croit libre alors qu'il est le jouet des caprices, des croyances, des réactions émotives et manipulations diverses.
Donner le droit de vote au peuple c'est le considérer comme adulte et responsable. Mais que valent les votes dans un pays ou la valeur d'une voix est la même chez l'homme cultivé et chez le loubard qui brule des voitures ?»...


<o> C'est l'absurdité de la démocrassouille. Tout le monde, y compris les médiocres de cette société dont la voix possède la même valeur électorale que celle de l'élite, est placé sur le même niveau. N'importe qui peut faire pencher une décision d'un côté ou de l'autre, dépendamment du nombre d'imbéciles qui ont les mêmes attentes.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 00:56:42   

Si quelque chose est engendrée par quelqu'un cela suppose que c'est ce quelqu'un qui produit la chose. Il serait bon que tu reconnaisses ton erreur, Pizza Man ! Vérifie par toi-même si tu veux.
Mais quand même deux fois dans la même soirée ! Tu dépasses et de loin tout ce que j'ai pu croiser comme petits cancres dans ma vie.


ENGENDRER, verbe trans.
A. Provoquer la genèse de.
gén. [Le suj. désigne la matière comme porteuse de vie] Susciter l'apparition d'un phénomène vital. Tous les phénomènes (...) engendrés par les fermentations infinies et fécondes de la matière qui vit (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Inutile beauté, 1890, p. 1159).
1. Si la matière a engendré la vie, c'est qu'elle n'était pas tout à fait matière. L'hypothèse de la génération spontanée se heurte au fait que la matière, aujourd'hui, ne donne jamais naissance à la vie. Nul n'ignore comment le grand Pasteur a démontré, par une suite d'expériences rigoureuses, que les êtres vivants, même les plus rudimentaires, proviennent toujours d'être préexistants et semblables à eux.
J. ROSTAND, La Vie et ses problèmes, 1939, p. 191.
Absol. Et le sillon engendre et la fosse enfouit, Et tout se développe et tout s'évanouit (HUGO, Dieu, 1885, p. 46).
2. [Le suj. désigne un être vivant] Donner la vie (généralement par voie sexuée) à un être de même espèce. Engendrer un fils. Le mystère des parents, certes, demeure toujours impénétrable, irréductible pour leur fils autant que celui des enfants pour ceux qui les ont engendrés (ARNOUX, Crimes innoc., 1952, p. 90). L'enfant engendré par une union, ne laisse plus distinguer, dans sa substance unique, ce qui à l'origine appartenait à chacun (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 405) :
2. « Aime ton père et ta mère, aime-les, respecte-les, car ils t'ont donné le jour, même s'ils ne sont pas bons pour toi. » Mais l'instituteur ne leur dit rien de pareil. Il leur dit : « Tu es un individu. Ton père et ta mère t'ont engendré, mais dès l'instant que tu es né, tu es un individu. »
BARRÈS, Mes cahiers, t. 5, 1906-07, p. 236.
Absol. La faculté d'engendrer. L'amour implique la mort. Engendrer et enfanter, c'est mourir. Celui qui naît, tue (MICHELET, Insecte, 1857, p. 42). Ce n'est pas la mère qui est l'origine de ce qu'elle appelle son enfant, mais nourrice seulement de ce germe nouveau qui lui est mis. C'est le mâle qui engendre (CLAUDEL, Euménides, 1920, III, p. 970).
Rem. Dans cette accept. engendrer s'emploie le plus souvent à propos d'un être hum., plus rarement à propos d'un animal (cf. accoupler ex. 13).
P. anal.
MYTH. [À propos des dieux] Emploi pronom. réfl. ... le Roi Khons, le divin Guérisseur, Qui toujours se procrée et s'engendre lui-même (LECONTE DE LISLE, Poèmes barb., 1878, p. 39).
RELIG. CHRÉT. [À propos de Dieu] Le Père a engendré son Fils, sa Parole, son Verbe, et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous (LAMENNAIS, Paroles croyant, 1834, p. 79) :
3. ... toute âme humaine imite sur le plan du fini la fécondité de la connaissance divine : elle « exprime » de soi la présentation interne de sa propre essence et se la rapporte à soi-même par un acte de volonté, comme, en Dieu, le Père engendre le Verbe et le lie à soi par le Saint-Esprit.
GILSON, L'Esprit de la philos. médiév., 1932, p. 18.
B. P. métaph. et au fig.
1. [Le compl. d'obj. dir. désigne une chose concr.] Donner forme, consistance, réalité (à quelque chose). Engendrer une forme. L'âme du vin chantait (...) Je sais combien il faut (...) De peine, de sueur et de soleil cuisant Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme (BAUDEL., Fl. du mal, 1857-61, p. 183). Ces danses, c'est une succession de mouvements engendrant et produisant un serpentement, une ondulation (GONCOURT, Journal, 1891, p. 126). À coté du soleil couché l'annonce de l'aube pâle comme la jeune orge, naît et le jour engendre le jour sans avoir traversé la nuit (COLETTE, Pays connu, 1949, p. 173).
Spéc. MATH. Former une figure quelconque (par un mouvement continu). On nomme surface cylindrique (...) la surface engendrée par une droite, dite génératrice, qui se déplace en restant parallèle à une droite fixe (HADAMARD, Géom. espace, 1921, p. 118) :
4. Quand on dit qu'un demi-cercle en tournant engendre une sphère, on veut dire, en réalité, que la sphère est composée d'une infinité de demi-cercles et que, si l'on pose l'infinité de demi-cercles qu'implique la rotation d'un seul demi-cercle, on a une sphère. Ou alors on peut prendre le mot « engendrement » dans le sens fort de « production » (...) nous aurons expliqué évidemment l'« existence » que nous venons de créer physiquement...
RUYER, Esquisse d'une philos. de la struct., 1930, p. 319.
2. [Le compl. d'obj. dir. désigne une chose abstr.] Inspirer (un sentiment), favoriser l'élaboration (d'une idée), etc. Engendrer des conséquences. (Quasi-)synon. causer, donner lieu à, occasionner. Deux sortes d'hommes, les uns qui (...) ne s'efforcent qu'à cette grossière immortalité que procure la génération des enfants; les autres, dont l'âme conçoit et engendre ce qu'il convient à l'âme de produire (FRANCE, Puits ste Claire, 1895, p. 56). A. Comte supposait (...) que les organes cérébraux qui engendrent l'altruisme (?), l'emporteraient sur ceux qui produisent l'égoïsme (...) la décision morale est instantanée et sort des profondeurs de l'homme comme un instinct (SOREL, Réflex. violence, 1908, p. 317). Cet amour qui a pris feu en moi avec tant de violence s'est allumé à la flamme de deux beaux yeux (...) Oui, beaux yeux, si ma vue vous a laissé le même émoi, l'amour, l'amour parfait vivra, nous l'aurons engendré ensemble! (CAMUS, Chev. Olmedo, 1957, p. 719) :
5. ... en poésie les conditions métriques et musicales restreignent beaucoup l'indétermination (...); mon fragment se comporta comme un fragment vivant, puisque, plongé dans le milieu (sans doute nutritif) que lui offraient le désir et l'attente de ma pensée, il proliféra et engendra tout ce qui lui manquait : quelques vers au-dessus de lui, et beaucoup de vers au-dessous.
VALÉRY, Variété V, 1944, p. 161.
Rem. Cet emploi dépasse de beaucoup en fréquence les autres emplois (y compris A 2). Il donne souvent lieu à des aphorismes variés. La cause engendre et contient l'effet (COUSIN, Hist. philos. XVIIIe s., t. 2, 1829, p. 514). Un désir assouvi engendre un autre désir (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 204). L'excès de critique engendre l'inintelligence (FLAUB., Corresp., 1855, p. 73). La haine engendre la haine (FRANCE, Clio, 1900, p. 112). Amour engendre haine (ALAIN, Propos, 1921, p. 337).
Ne pas engendrer la mélancolie. Qu'est-ce qu'ils ont à rire, toutes ces bonnes gens-là, on a l'air de ne pas engendrer la mélancolie dans votre petit coin (PROUST, Swann, 1913, p. 205).
Emploi pronom. passif. Se former, se dégager. Comme si les facultés pouvaient s'engendrer et s'originer d'ailleurs que de la nature de l'âme (MAINE DE BIRAN, Journal, 1817, p. 41) :
6. ... tout ce que nous rencontrons là chez la sœur Anne-Eugénie à l'état de piété exaltée et qui va trouver son emploi, littérairement, cela est la matière même d'où s'engendrera la mélancolie poétique et le vague des passions; d'où éclora la sœur de René; d'où s'embrasera (...) celle qui a fait Lélia.
SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 196.
Spéc., LING. (gramm. générative). ,,Énumérer, caractériser ou spécifier explicitement au moyen de règles`` (MOUNIN 1974). Synon. générer. Dans cette perspective de Chomsky, la grammaire est un mécanisme fini qui permet de générer (d'engendrer) l'ensemble infini des phrases grammaticales (...) d'une langue, et elles seules (LING. 1972, p. 227).
Prononc. et Orth. : [], (j')engendre []. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1135 (Couronnement Louis, 92 ds T.-L.); au fig. 1er quart XIIIe s. (RENCLUS DE MOLLIENS, Miserere, 83 8 ds T.-L.); 2. 1752 géom. « décrire une figure en se déplaçant » (Trév.). Du lat. class. ingenare et consonne transitoire -d- ajoutée dès l'orig. « créer, enfanter ». Fréq. abs. littér. : 1 229. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 638, b) 1 086; XXe s. : a) 1 398, b) 2 403.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 01:07:45   

Je vois Pizza Man que tu as reconnu ton erreur en effaçant nombre de posts et en introduisant, à l'intérieur de la discussion où tu ne parvenais pas à identifier correctement le sens du verbe "engendrer par", un post sur la démocratie.
Je comprends aussi que tu n'aurais pas aimé que les autres s'aperçoivent de ton acharnement dans l'erreur.
Le chic aurait été de l'admettre et de t'en amuser. Mais bon…
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 01:13:34   

Et tout ce rafut simplement parce que j'ai osé dire que la démocrassouille est une illusion.
C'est prometteur pour le concept de «libewté individouwelle»
Atil
   Posté le 05-11-2006 à 09:47:54   

L'Ego de Pizouille airait donc été pris en défaut ?
Verdad
   Posté le 05-11-2006 à 12:22:55   

Atil a écrit :

L'Ego de Pizouille airait donc été pris en défaut ?



Mais cela fait un moment que l'ego de pizzouille est touché!

Comme par exemple quand il dit que "expansive" n'est pas un mot français! Cet analphabète

Message édité le 05-11-2006 à 12:23:12 par Verdad
flash
   Posté le 05-11-2006 à 13:14:17   


Salut Albator ! Heuuu ... ! Pizza Man et bonjour à vous tous. Vous êtes mon rayon de miel du dimanche matin tellement que c'est un délice de vous lire tous.

Charmante signature que ta nouvelle mouture Pizza Man, tu connais la suite des couplets ? Dans le cas contraire, en voici un copier/coller !
Oh, show me the way to the next whiskey bar...

Oh, show me the way to the next little girl Oh, don't ask why, oh, don't ask why Show me the way to the next little girl Oh, don't ask why, oh, don't ask why For if we don't find the next little girl I tell you we must die, I tell you we must die I tell you, I tell you, I tell you we must die
http://www.guntheranderson.com/v/data/alabamas.htm

Ce poste est la démonstration que la démocratie est foutue depuis le début et qu'elle n'est que le résidu égotique justifiant l'avènement de la pensée unique et du pouvoir absolu entre les mains d'un seul et unique maître du monde...Le retour de Dieu !

Vive la théocratie ! A genoux ! Prosternez-vous ! Oui ! Même toi Hepta !
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 13:39:01   

Mon ego fut complètement pris en défaut, bouhouu!

Me voici un homme brisé à tout jamais, placé entre un politicologue et un historien analphabète stipulant que Socrate était un caractériel...
Atil
   Posté le 05-11-2006 à 16:39:31   

En ce qui concerne la démocratie, est-ce vraiment que TOUT le peuple est capable (intellectuelleemnt) de voter sérieusement ?
Aprés tout il faut bien être majeur pour avoir le droit de vote .. alors que faire avec les adultes qui sont restés immatures ?
J'ai bien connu des femmes qui se contentaient de voter pour le candidat le plus beau : est-ce pour en arriver la que les francais ont fait la révolution ?
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 16:52:14   

J'en connais qui voteraient pour Ségolène Royal parce qu'ils la trouvent sexy

Un politicien propose, le peuple dispose du pouvoir d'élire celui qui leur donnera ce qu'il exige. Dans une dictature, c'est l'inverse. Mais pourtant, on ne peut guère parler d'une démocratie quand c'est le peuple qui décide et le politicien qui courbe l'échine à ses exigences.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 17:09:41   

Platon proposait que le philosophe devienne roi.
Verdad
   Posté le 05-11-2006 à 17:23:28   

BHL au pouvoir!
Atil
   Posté le 05-11-2006 à 17:49:56   

Démo-cratie" ca ne veut pas dire "le pouvoir au peuple" en grec ?
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 17:58:01   

Le pouvoir d'un seul homme n'est pas forcément une mauvaise chose. On peut penser au général Kadhafi, très apprécié par son peuple. Le pouvoir au peuple n'est pas systématiquement la condition sine qua non de l'épanouissement garanti. Le peuple français est un exemple évident, à ce niveau.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 18:28:06   

BHL au pouvoir!

Platon disait un philosophe pur !
flash
   Posté le 05-11-2006 à 18:53:05   

BHL au pouvoir avec Arielle Dombale à la culture ! Socrate deviendrait le héro de la république démocratique islamique de France !

Si Ségolène Royale accepte de mettre des bottes moulantes en cuir avec des talons hauts et qu'elle sache manier le fouet, alors Le Pen votera pour elle !
Verdad
   Posté le 05-11-2006 à 18:56:38   

Atil a écrit :

Démo-cratie" ca ne veut pas dire "le pouvoir au peuple" en grec ?


Comme je l'avais écrit, puis répété en page 3 de ce sujet (extrait):

Verdad el mejor a écrit :

Et d'abord, il faudrait s'entendre: nous parlons de démocratie ou de démocratie semi-directe économique et sociale?
A noter que la plupart d'entre nous parlons bien de la seconde.
En fait comment cela fonctionne? Nous choisissons par le vote des représentants qui ont pour objectif principal de garantir notre "liberté" dans un cadre juridique.
Ils (nos représentants) n'ont qu'une mission principale: préserver des injustices, autrement dit de la loi de la jungle.
Entendons-nous bien! Il ne s'agit pas de donner à chacun une sucette rose si le petit Bill Gates à une sucette rose, mais bien de donner à chacun la possibilité d'acquérir sa sucette rose.
Comment? Justement par la loi du peuple. Mais il ne s'agit aucunement de dictature du prolétariat, le peuple étant formé de toutes les couches de la société.
La voix d'un mendiant à autant de valeur que celle d'un milliardaire.
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 19:31:58   

«La voix d'un mendiant à autant de valeur que celle d'un milliardaire»...


<o> Le même mejor imbecile qui prétend cela, prétend pourtant que le bruleur de bagnole ne devrait pas avoir droit au vote. C'est le genre de vacuité contradictoire et sophiste que le petit homme expose ici depuis plus de trois ans, ici.
Verdad
   Posté le 05-11-2006 à 19:41:09   

Pizza Man a écrit :

«La voix d'un mendiant à autant de valeur que celle d'un milliardaire»...


<o> Le même mejor imbecile qui prétend cela, prétend pourtant que le bruleur de bagnole ne devrait pas avoir droit au vote. C'est le genre de vacuité contradictoire et sophiste que le petit homme expose ici depuis plus de trois ans, ici.


Une fois de plus, tu te veux insultant, poubelle de bidonville?
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 19:51:51   

C'était juste pour mentionner que verdâne prétend que le bruleur de bagnole ne devrait pas avoir droit au vote, tout en disant que le vote de chacun a la même valeur. Nul besoin d'insulter verdâne, ce dernier s'en charge lui-même, avec ce genre d'affirmations.
Atil
   Posté le 05-11-2006 à 21:12:25   

En résumé :
Ne pas donner le droit de vote à tout le monde.
Mais, pour ceux qui auront ce droit, il doit être le même pour chacun.
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 21:32:26   

Avec tout ce qui s'est dit, et Dieu sait comme il s'en est dit des masses, il faudrait évaluer les individus sur différents critères selon leur statut social-politique pour cautionner leur admissibilité au droit de vote.

Et pourtant, il est mention de «vraie démocratie» dans le sujet. C'est absurde...
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 21:46:09   

Il me semble pourtant que Verdad a raison. Celui qui commet un crime ou un délit est privé de ses droits civiques, s'il est arrêté.
Et ce n'est pas ni un crime ni un délit d'appartenir à une classe sociale inférieure. Donc le plus pauvre a le droit de voter.
Verdad
   Posté le 05-11-2006 à 21:49:59   

En fait, il suffirait de faire passer un simple test de compréhension, dans un premier temps.
Inutile de savoir lire ou écrire pour être capable d'analyse.

Ceci étant, plus il y a d'abrutis qui votent, mieux c'est. Pour nous.
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 21:57:50   

Digoyo a écrit :

Et ce n'est pas ni un crime ni un délit d'appartenir à une classe sociale inférieure. Donc le plus pauvre a le droit de voter.



<o> On observe que le plus pauvre formule auprès du gouvernement des demandes d'enfant gâté, ce qui constitue une forme de délit aux yeux du bon sens. Et certains imbéciles ont l'assurance de prétendre que c'est une bonne chose pour «nous». C'est lamentable ce genre d'affirmation dans un contexte où la France décline...

Mais si la démocratie se résume par le simple droit de vote, il n'y a aucun problème, Cela démontrerait que la démocratie n'est pas un idéal.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 22:02:19   

On observe que le plus pauvre formule auprès du gouvernement des demandes d'enfant gâté, ce qui constitue une forme de délit aux yeux du bon sens

Aux yeux ton bon sens peut-être mais pas au regard de la Loi.
On est en Démocratie, pizza man.
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 22:05:27   

Hélas oui, on est en démocrassouille. Il faudrait une petite révolution pour remettre les choses à leur place...

Séparer les pauvres des riches, expulser les étrangers, rendre l'identité nationale, encourager l'élite et l'entreprise, etc, etc.
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 22:14:16   

Je pense avoir suggéré que nous courions le risque d'un écroulement de la Démocratie, dans une page précédente. Je pense aussi avoir dit que la Démocratie était considérée comme le meilleur des régimes politiques possibles, pour le plus grand nombre.
Mais il me semble aussi que tout le monde n'est pas capable d'être démocrate. C'est d'ailleurs pour cela que la Démocratie est aussi un régime très fragile.
PizzaMan
   Posté le 05-11-2006 à 22:23:42   

Une illusion peut difficilement s'écrouler. Par-contre la réalité vous rattrape, et la loi de la nature refait tranquillement surface...
Lubie
   Posté le 05-11-2006 à 22:35:43   

Penser que la Démocratie est une illusion, c'est ne pas avoir conscience de la chance que l'on a de pouvoir jouir de la liberté de pensée, de s'exprimer, de voter, d'agir. C'est croire que cette liberté est naturelle. Un peu comme quand on est bien nourri et que l'on ignore absolument tout de la faim.
C'est justement ce genre de pensée qui met en péril la Démocratie.
Un démocrate respecte l'idée qu'il a de sa liberté et mesure sa valeur.
Verdad
   Posté le 06-11-2006 à 06:02:45   

Pizza Man a écrit :

Séparer les pauvres des riches, expulser les étrangers, rendre l'identité nationale, encourager l'élite et l'entreprise, etc, etc.


Expluser les étrangers? Pourvu que les USA ne prennent pas cette décision... Nous verrions revenir tous les ratés français.
Séparer les pauvres et les riches? Et les noirs, et les arabes, et les chinois, et les juifs aussi, non? Et pourquoi pas les protestants, les orthodoxes, catholiques romains, les rouquin, les chauves, les édentés, les fumeurs, (déjà fait) les homosexuels?

Non! certain ici est tellement adepte du bar de la gare qu'ils en retranscrivent intégralement les discussion d'après 15 pernod.
Il est bon que des gens différents vivent ensemble. D'abord ça ouvre les esprits, mais surtout la stigmatisation sur les différences les occupe tellement que NOUS avons le champ libre pour nos desseins.
Atil
   Posté le 06-11-2006 à 07:53:23   

"il faudrait évaluer les individus sur différents critères selon leur statut social-politique pour cautionner leur admissibilité au droit de vote."

>>>>>Pourquoi sur leur statut ?
C'est plutôt sur leur intelligence ou sur leur degré de connaissance économico-politique qu'on devrait se baser.
Il y a un mois, quand j'ai passé mon examen d'infographiste-multimédia, ce sont des professionnel qui ont "voté" pour dire si j'avais mon diplome ou pas. Seuls des gens connaissant le métier pouvaient faire partie de ce jury.


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"Il me semble pourtant que Verdad a raison. Celui qui commet un crime ou un délit est privé de ses droits civiques, s'il est arrêté.
Et ce n'est pas ni un crime ni un délit d'appartenir à une classe sociale inférieure. Donc le plus pauvre a le droit de voter."

>>>>>Mais les imbéciles, les immatures, les ignorants, les fanatiques, les alcooliques et les drogués le peuvent car ce ne sont pas des délits.
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"Ceci étant, plus il y a d'abrutis qui votent, mieux c'est. Pour nous."

>>>>>Si le peuple était moins con les politiciens auraient moins besoin de mentir.
Car contrairement à ce qu'on croit ils ne mentent pas toujours par nous rouler mais aussi car ils savent que nous sommes incapables de comprendre et d'affronter la vérité en face.


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"On observe que le plus pauvre formule auprès du gouvernement des demandes d'enfant gâté, ce qui constitue une forme de délit aux yeux du bon sens. Et certains imbéciles ont l'assurance de prétendre que c'est une bonne chose pour «nous». C'est lamentable ce genre d'affirmation dans un contexte où la France décline..."

>>>>>Les riches ont autant de désirs d'enfants gatés. mais ils ne mendient pas au gouvernement : ils font pression ou utilisent leurs relations haut placées.


"Mais si la démocratie se résume par le simple droit de vote, il n'y a aucun problème, Cela démontrerait que la démocratie n'est pas un idéal."

>>>>>Elle pourrait se résumer à quoi d'autre ?

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"Je pense aussi avoir dit que la Démocratie était considérée comme le meilleur des régimes politiques possibles, pour le plus grand nombre."

>>>>>Pourquoi serait-elle le meilleur des régimes ?


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"Penser que la Démocratie est une illusion, c'est ne pas avoir conscience de la chance que l'on a de pouvoir jouir de la liberté de pensée, de s'exprimer, de voter, d'agir. C'est croire que cette liberté est naturelle. Un peu comme quand on est bien nourri et que l'on ignore absolument tout de la faim.
C'est justement ce genre de pensée qui met en péril la Démocratie."

>>>>Et qui nous dit que cette liberté soit une bonne chose ?



"Un démocrate respecte l'idée qu'il a de sa liberté et mesure sa valeur."

>>>>>Et si la liberté n'avait pas de valeur ?
Si ce culte de la liberté n'était qu'un idéologie culturelle sans fondement ?

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"Séparer les pauvres et les riches? Et les noirs, et les arabes, et les chinois, et les juifs aussi, non? Et pourquoi pas les protestants, les orthodoxes, catholiques romains, les rouquin, les chauves, les édentés, les fumeurs, (déjà fait) les homosexuels?"

>>>>La plupart de tous ces gens ont tendance à se séparer eux-mêmes les uns des autres, non ?
flash
   Posté le 06-11-2006 à 17:41:49   

Vivre en démocratie, c'est aussi permettre à tous les cerclosophes de se fréquenter sur le même forum pour la plus grande joie de cybernouilleurs tel que moi.

Pourvoir voter, c'est d'abord être inscrit sur les listes électorales.

En France, en application de l'article L. 11-1 du code électoral, on inscrit les jeunes d'office sur les listes électorales.

Comment peut-on encore parler de vote démocratique alors que moins de la moitié des électeurs s'expriment !

Il semblerait aussi que certains se rejoignent pour le plaisir de la joute verbale
bips
   Posté le 27-11-2006 à 21:32:34   

Il existe plusieurs types de démocraties différents, et la Démocratie (avec un grand D) ne peut être que ce qui était, est et sera commun à toute les démocraties. Mais y a-t-il seulement quelque chose qui soit commun à toutes les démocraties ?
La Démocratie en tant qu'Idéal (au sens de Platon, càd d'objet préexistant à toute pensée) existe-t-elle ? Pas sûr.
Pour moi, la démocratie est définit ainsi (je ne sais plus qui l'a dit) : c'est le gouvernement (1)du Peuple, (2)par le Peuple, (3)pour le Peuple.

Donc, (1) implique que le peuple possède son gouvernement, càd qu'il dispose de lui comme il l'entend. (2) implique que des membres du peuple forment le gouvernement, mais cette phrase n'a de sens que s'il existe autre chose que le peuple, comme lors de la révolution française par exemple, où le peuple s'opposait aux nobles. Aujourd'hui, cette phrase n'a pas de sens car il n'existe que le peuple (en France en tout cas). (3) implique que toutes les décisions du gouvernement doivent être prises dans le but de favoriser le peuple, et uniquement dans ce but.

Si on se réfère à cette définition, je pense qu'on peut raisonnablement dire que la Démocratie n'a jamais existée dans l'Histoire.
Atil
   Posté le 29-11-2006 à 07:56:58   

Pour avoir un gouvernement (1)du Peuple, (2)par le Peuple, (3)pour le Peuple, il faudrait que le gouvernement soit constitué de la totalité du peuple.
Ce qui équivaudrait à pas de gouvernement du tout car personne ne commanderait à personne et tout le monde ferait ce que bon lui semble..
Atil
   Posté le 29-11-2006 à 08:00:32   

Ou alors il faudrait faire un référendum pour chque décision politique. Ainsi ce serait la totalité du peuple qui déciderait des lois.
lCe serait le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple.

... Mais pour ca il faudrait un peuple compétant en politique.
Verdad
   Posté le 29-11-2006 à 12:07:33   

C'est quoi la compétence politique?
PizzaMan
   Posté le 29-11-2006 à 12:24:40   

C'est quoi la définition de «compétence», cher dico ?
Atil
   Posté le 29-11-2006 à 19:31:32   

Pour être compétent, le peuple devrait voter en pensant à l'intérèt du peuple.

Et non pas en ayant chacun qui vote en fonction de ses intérets personnels.
bips
   Posté le 12-12-2006 à 14:35:55   

"Pour être compétent, le peuple devrait voter en pensant à l'intérèt du peuple.

Et non pas en ayant chacun qui vote en fonction de ses intérets personnels"

Exact. Mais est-ce possible ? Certaines personnes suivent ce principe, mais elles ne forment pas la majorité, donc on ne les suis pas.

La vrai démocratie est-elle un système politique que les humains peuvent accepter ?
bips
   Posté le 12-12-2006 à 14:38:29   

Est-ce que la notion de Peuple à un sens ?
N'y aurait-il pas qu'une somme de Chacuns, auquel cas la vrai démocratie serait une forme d'anarchie.

N'est-ce pas une erreur de supposer que les Hommes sont unis en une entité unique ?
cebe
   Posté le 12-12-2006 à 14:47:50   

Dans ma vieille démocratie suisse, il nous est donné de voter plusieurs fois par année. Chaque "grande "décision" faisant l'objet d'une question ...

.... Pour ma part, je fais usage de ce pouvoir à chaque fois. Mais je ne suis pas compétente pour chaque objet, alors je laisse ceux qui savent prendre la décision à ma place. Je préfère voter blanc dans les cas de doute ....

Pouvoir donner son avis sur les questions dont on saisit tous les enjeux et savoir laisser ceux qui savent décider à notre place est peut-être tout ce qui est possible de demander à une bonne Démocratie.
Atil
   Posté le 12-12-2006 à 15:36:08   

Et, en général, y a-t-il un fort pourcentage des suissses qui vote à chacune de ces questions ?
Les suisses se sentent-ils plus responsables face aux questions politiques que les francais ?
PizzaMan
   Posté le 13-12-2006 à 00:18:55   

C'est une bonne chose que les Suisses puissent voter plusieurs fois dans l'année. C'est un bon système politique permettant un suivi progressif des dossiers. Et du coup, les politiciens doivent se tenir à carreaux.
cebe
   Posté le 13-12-2006 à 19:28:33   

Non Atil, malheureusement les Suisses n'usent pas assez massivement de leur droit de vote. Parfois à peine 40%, selon le peu d'impact qu'auraient les décisions à prendre.
Tu sais, Pizza Man .... les politiciens sont pareils partout. A peine si en Suisse font-ils moins de foin qu'ailleurs ....
... Mais il est vrai qu'en place pour 4 ans à la fois, nos élus font peut-être plus gaffe.
Cela n'empêche pas de penser à la création d'organismes de surveillance de nos super hommes d'état. Ainsi dans mon canton où il en était question, un temps ....
Atil
   Posté le 13-12-2006 à 22:02:47   

Merde !
Moi je croyais que les francais votaient de moins en moins car ils voyaient bien que ca ne sert à rien : les politiciens se moquent bien de ce qu'ils veulent.
Alors j'aurais cru que le peuple votait plus volontier quand on lui demandait d'indiquer directement la politique à suivre.

Mais non ... même pas ...
C'est à désespérer des hommes.

Méritons-nous vraiment de vivre en démocratie ?
PizzaMan
   Posté le 14-12-2006 à 01:44:49   

Ho que non ! Nous ne méritons même pas ce semblant de démocrassouille que certains osent encore appeller «démocratie».
bips
   Posté le 15-12-2006 à 18:17:27   

De toute façon, les hommes d'état ne la respecte pas cette démocratie. Il ne se gènent pas pour utiliser pistons et pots-de-vins. Et les mafias ne respectent pas la loi non plus. Et dans la rue, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que peu de gens respectent absolument la loi (le code de la route par exemple...). Alors comment mettre en place une société fondée sur un système de lois si presque personne ne le respecte ?

La loi française énonce par exemple que tous les Hommes naissent libre et égaux en droit, mais dans la réalité, c'est malheureusement faux. Les petites discriminations restent toujours aussi importantes.

Finalement, le problème des démocratie n'est-il pas qu'elle suppose que l'Homme a un comportement citoyen, alors que dans la plupart des cas, c'est faux ?
Vieil Homme
   Posté le 16-12-2006 à 09:21:38   

De toute façon, les hommes d'état ne la respecte pas cette démocratie. Il ne se gènent pas pour utiliser pistons et pots-de-vins. Et les mafias ne respectent pas la loi non plus. Et dans la rue, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que peu de gens respectent absolument la loi (le code de la route par exemple...). Alors comment mettre en place une société fondée sur un système de lois si presque personne ne le respecte ?

La loi française énonce par exemple que tous les Hommes naissent libre et égaux en droit, mais dans la réalité, c'est malheureusement faux. Les petites discriminations restent toujours aussi importantes.


tIENS? encore UN yaka !

TU es l'exemple même du Français Moyen qui passe sa vie au bistrot !

La bouche pleine de critiques, mais rien dans le pantalon pour t'investir !

A ta disposition

Je sens que ce forum va devenir ENFIN interessant !