Sujet : Que faire du sentiment de haine ? | |  Posté le 16-02-2004 à 10:52:27
| Suite au sujet sur le pardon, j'en suis à me demander quel est donc ce sentiment qui apparait en amont et qui necessite un jour ce pardon ?.
La haine mérite d'etre analyser. Je ne vais pas utiliser les propos d'un philosophe mais plutot celles du dernier DalaÏ Lama.
Je cite :"Se demander à quoi ça sert, puis sans colère, sans aucun sentiment, cerner la situation. Voir ce qui peut être fait.
Les mauvais sentiments, la colère, la jalousie, l'orgueil détruisent les atmosphères positives. Or, personne ne veut d'une atmosphère négative qui rejaillit sur nous, sur nos compagnons et même sur nos animaux. Si nous perdons la paix de l'esprit, même les chiens, les chats en souffrent. Les mauvais sentiments provoquent l'aigreur. Il ne s'agit pas d'invoquer des raisons d'ordre éthique ou religieux, mais de préserver notre santé morale et physique. Nous devons cultiver les qualités de générosité qui peuvent être détruites non par un ennemi extérieur, mais par l'ennemi qui sommeille en nous.
Parfois, on m'interroge sur l'importance de l'amour, de la compassion et du pardon, et j'ai alors le sentiment que les gens pensent immédiatement en terme religieux ; ils se disent que si on en a besoin, alors il faut accepter la religion. Ce n'est pas ça! Pour certains, c'est religieux. D'autres rejettent la religion et ces qualités d'amour qu'ils considèrent ayant une résonance religieuse, ils les rejettent aussi. C'est une grave erreur! Il faut trouver une solution intermédiaire. Parmi les vrais pratiquants et les chefs religieux, nombreux sont ceux qui disent, "je suis bouddhiste, je suis chrétien, hindou, musulman", mais ensuite dans leur vie quotidienne ils ne s'occupent pas d'avoir une attitude en accord avec leur conviction!".
Voici également ce qu'il dit au sujet de l'ennemi :"Moi-même. Mon ignorance, mon attachement, mon désir, mes haines! Voilà vraiment l'ennemi. L'autre ennemi? Ne parlons pas des Chinois: l'ennemi d'aujourd'hui devient parfois le meilleur ami de demain. Et pourquoi rester ennemi? Nous devons développer notre approche de l'ennemi. Je peux apprendre beaucoup de ceux que je considère mes ennemis.
Si, il y a les cafards avec lesquels, vraiment, on ne peut pas coexister. Les cafards et les moustiques! Voilà un ennemi temporel! Quelques-uns viennent ici ; le premier se pose sur mon bras ; je le laisse prendre un peu de sang, j'attends quelques minutes, il repart gentiment. Puis d'autres arrivent, deux, trois, quatre… Là, mon irritation monte de plus en plus. Mais que faire?".
UMoi-même. Mon ignorance, mon attachement, mon désir, mes haines! Voilà vraiment l'ennemi. L'autre ennemi? Ne parlons pas des Chinois: l'ennemi d'aujourd'hui devient parfois le meilleur ami de demain. Et pourquoi rester ennemi? Nous devons développer notre approche de l'ennemi. Je peux apprendre beaucoup de ceux que je considère mes ennemis.
Si, il y a les cafards avec lesquels, vraiment, on ne peut pas coexister. Les cafards et les moustiques! Voilà un ennemi temporel! Quelques-uns viennent ici ; le premier se pose sur mon bras ; je le laisse prendre un peu de sang, j'attends quelques minutes, il repart gentiment. Puis d'autres arrivent, deux, trois, quatre… Là, mon irritation monte de plus en plus. Mais que faire?"
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Quel est donc ce sentiment qui pousse les hommes et les femmes à faire tout et n'importe quoi ?.
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| | Posté le 16-02-2004 à 12:43:40
| Je pense qu'il ne faut pas voir la colère ou la haine comme des sentiments légitimes qui font partie de nous mais plutôt comme un élément extérieur qui passe par nous avant de nous quitter.
Un peu comme une maladie que l'on attrape et qu'on subit quelques temps avant d'en être guéri.
Un peu comme une particule qui peut être "excitée" par l'absorbtion d'une quantité d'énergie et qui reste dans cet état jusqu'à ce qu'elle se désexcite en éjectant cette énergie (sous forme d'un photon, par exemple).
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| | Posté le 16-02-2004 à 13:57:40
| Donc ce serait qu'un élément perturbateur ???.
Explique ca s'il te plait .
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| | Posté le 16-02-2004 à 16:24:38
| Roger, tu me petes le couilles et la je reste tres tres poli !.
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| | Posté le 16-02-2004 à 16:58:42
| je pense qu'on peut également étudier le concept de haine à travers plusieurs regards.
1, L'aspect psychique de destruction/construction , qui représente une capacité fondamentale dans l'individu de se représenter ses extrapolations de la participation à son existence. (je vulgarise).
2, un aspect ontologique qui peut être certes interessante mais réduite en raison de la définition meme du mot ontologie (si j'utilise un autre exemple d'une preuve ontologique : l'existence de dieu par la définition de l'etre parfait, cela revient à enfermer dieu dans un concept métaphysique reducteur. Dieu dépasse l'idée meme de sa preuve (attribut) et ne peut être donc réduit à un simple aspect ontologique).
Pour la haine c'est un processus identique, l'aspect ontologique ne peut être conditionné à la réalité (haine) ni même analysé suivant un autre aspect qui relèverait de l'ontique (étant).
3, un concept d'après une explication du phénomène indépendant du psyché (reduit pas l'expérimentation que j'ai de la méconnaissance de mes propres capacités psychiques).
Encore faudrait-il pourvoir determiner dans quelle mesure cette relation haine/individu ne se situe pas au niveau de l'extension psychique.
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| | Posté le 16-02-2004 à 16:59:05
| Tu vois, kamel :
La colère qui monte en toi n'est pas de toi.
Elle vient de l'extérieur.
Elle vient de ton intéraction avec Roger.
Libre à toi de la retenir au passage ou de la laisser passer en glissant sur toi 
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| | Posté le 16-02-2004 à 17:06:48
| S'il l'exprime seulement pour se rendre intéressant alors ce n'est pas une vraie haine. C'est plutôt un jeu.
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| | Posté le 16-02-2004 à 17:36:33
| Tu es stuide. Je ne hais pas les américains, je les mérpise. De plus je ne suis pas hitler, la tu deviens grotesque et particulièrement insultant !.
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| | Posté le 16-02-2004 à 17:39:58
| Non tu ne sais pas de quoi tu parles alors va chercher les définitions dans le dictionnaire.
Et je ne souhaite la mort de personne, meme pas celle des américains, alors ne soit pas plus longtemps stupide.
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| | Posté le 16-02-2004 à 18:15:45
| La haine est en effet un sentiment étrange. Sans doute car je n'en ai jamais ressenti?
Haïr finalement, cela veut dire quoi?
Haine : Inimitié violente et passionnée, qui pousse à nuire ou à souhaiter du mal à la personne haïe.
Elle fait partie des émotions paroxisismiques, comme la rage ou une certaine forme d'amour.
Mais comment peut-on éprouver la rage ou l'amour, et n'avoir jamais éprouvé de haine? Est-ce possible?
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| | Posté le 20-02-2004 à 15:22:20
| Kamel a écrit :
Suite au sujet sur le pardon, j'en suis à me demander quel est donc ce sentiment qui apparait en amont et qui necessite un jour ce pardon ?.
La haine mérite d'etre analyser. Je ne vais pas utiliser les propos d'un philosophe mais plutot celles du dernier DalaÏ Lama.
Je cite :"Se demander à quoi ça sert, puis sans colère, sans aucun sentiment, cerner la situation. Voir ce qui peut être fait.
Les mauvais sentiments, la colère, la jalousie, l'orgueil détruisent les atmosphères positives. Or, personne ne veut d'une atmosphère négative qui rejaillit sur nous, sur nos compagnons et même sur nos animaux. Si nous perdons la paix de l'esprit, même les chiens, les chats en souffrent. Les mauvais sentiments provoquent l'aigreur. Il ne s'agit pas d'invoquer des raisons d'ordre éthique ou religieux, mais de préserver notre santé morale et physique. Nous devons cultiver les qualités de générosité qui peuvent être détruites non par un ennemi extérieur, mais par l'ennemi qui sommeille en nous.
Parfois, on m'interroge sur l'importance de l'amour, de la compassion et du pardon, et j'ai alors le sentiment que les gens pensent immédiatement en terme religieux ; ils se disent que si on en a besoin, alors il faut accepter la religion. Ce n'est pas ça! Pour certains, c'est religieux. D'autres rejettent la religion et ces qualités d'amour qu'ils considèrent ayant une résonance religieuse, ils les rejettent aussi. C'est une grave erreur! Il faut trouver une solution intermédiaire. Parmi les vrais pratiquants et les chefs religieux, nombreux sont ceux qui disent, "je suis bouddhiste, je suis chrétien, hindou, musulman", mais ensuite dans leur vie quotidienne ils ne s'occupent pas d'avoir une attitude en accord avec leur conviction!".
Voici également ce qu'il dit au sujet de l'ennemi :"Moi-même. Mon ignorance, mon attachement, mon désir, mes haines! Voilà vraiment l'ennemi. L'autre ennemi? Ne parlons pas des Chinois: l'ennemi d'aujourd'hui devient parfois le meilleur ami de demain. Et pourquoi rester ennemi? Nous devons développer notre approche de l'ennemi. Je peux apprendre beaucoup de ceux que je considère mes ennemis.
Si, il y a les cafards avec lesquels, vraiment, on ne peut pas coexister. Les cafards et les moustiques! Voilà un ennemi temporel! Quelques-uns viennent ici ; le premier se pose sur mon bras ; je le laisse prendre un peu de sang, j'attends quelques minutes, il repart gentiment. Puis d'autres arrivent, deux, trois, quatre… Là, mon irritation monte de plus en plus. Mais que faire?".
UMoi-même. Mon ignorance, mon attachement, mon désir, mes haines! Voilà vraiment l'ennemi. L'autre ennemi? Ne parlons pas des Chinois: l'ennemi d'aujourd'hui devient parfois le meilleur ami de demain. Et pourquoi rester ennemi? Nous devons développer notre approche de l'ennemi. Je peux apprendre beaucoup de ceux que je considère mes ennemis.
Si, il y a les cafards avec lesquels, vraiment, on ne peut pas coexister. Les cafards et les moustiques! Voilà un ennemi temporel! Quelques-uns viennent ici ; le premier se pose sur mon bras ; je le laisse prendre un peu de sang, j'attends quelques minutes, il repart gentiment. Puis d'autres arrivent, deux, trois, quatre… Là, mon irritation monte de plus en plus. Mais que faire?"
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Quel est donc ce sentiment qui pousse les hommes et les femmes à faire tout et n'importe quoi ?. |
Monsieur,
La haine n'a qu'une fonction :"s'interdire" ce que la volonté ne peut.....
Avec mes salutations,Priamos
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| | Posté le 21-02-2004 à 18:31:41
| Je sens qu'avec ce ton condescendant tu vas me plaire !.
Je citais juste les propos du dalaï lama !.
Avec mes salutations, kamel
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