Sujet :

Intolérance

Membre désinscrit
   Posté le 14-01-2009 à 14:52:22   

Dans quelles conditions l'intolérance engendre-t-elle l'intolérance ?


Edité le 14-01-2009 à 14:53:05 par Scientosophe


Atil
   Posté le 14-01-2009 à 19:41:50   

Quand on est intolérant envers les gens intolérants.
Thoth
   Posté le 17-01-2009 à 06:53:15   

Dans ce cas nous devenons donc automatiquement intolérants envers nous même, puisque nous acceptons de l'être en réaction à l'intolérance de l'autre.

C'est presque mathématique : la raison ordonne, l'émotionnel s'aligne.

Nous sommes donc seuls responsables de ressentir ce que nous ressentons, et cela se fait en réponse à ce que nous avons décidé de mettre en valeur dans notre mental.

A la base, nous jouons le jeu de l'intolérance car nous ne tolérons pas de ressentir ce que nous ressentons. Nous n'aimons pas souffrir, et à de rares exceptions près, nous sommes déjà plein de souffrances non résolues avant même de venir au monde.

Ce dénis viscérale fait que petit à petit nous oublions qu'il existe d'autres manières plus radicale de ne pas tolérer l'intolérable, comme l'indifférence légitime par exemple.
Tu n'aimes pas ressentir la souffrance ? Alors ignore là et commence par résoudre tout ce qui en toi en est la cause inconsciente.

Une pensée appelle toujours une émotion qui lui est associée (qui est dite connexe), et une émotion fait automatiquement échos à une pensée. Ce sont les deux polarités complémentaires de notre psychisme dont la collaboration permet la conscience. La qualité de cette collaboration chez une personne détermine son degré de conscience et jusqu'à son état de santé, physique comme psychologique.


C'est une loi psychologique que je vous livre là avec mes mots, une variable qui n'est pas figée et qui fluctue en permanence chez un même individu... en fonction de son actualité et de ce sur quoi se porte son attention en général.

Et n'allez pas y déceler un quelconque jugement de valeur justifiant le mépris d'autrui hein s'il vous plait. lol
Atil
   Posté le 17-01-2009 à 08:02:21   

"C'est presque mathématique : la raison ordonne, l'émotionnel s'aligne. "

>>>>>>>D'habitude c'est l'inverse qu'on observe. D'ou les multiples problèmes inutiles créés par les hommes.
Milie
   Posté le 17-01-2009 à 09:50:36   





Scientosophe a écrit :

Dans quelles conditions l'intolérance engendre-t-elle l'intolérance ?


Lorsque les taux de nos propres tolérances sont dépassés.Et ceci varie en fonctions de tous.

Thoth
   Posté le 17-01-2009 à 16:57:47   

Atil a écrit : "D'habitude c'est l'inverse qu'on observe. D'ou les multiples problèmes inutiles créés par les hommes."

Ce que tu dis des problèmes engendrés par l'émotion est juste. Une fois que l'émotionnel prend le dessus, les circuits néo-corticaux ne peuvent plus faire leur travail d'analyse et la réponse n'est plus adaptée précisément à ce que nous vivons. D'où les problèmes rencontrés quand l'émotionnel prend le dessus.

L'émotion n'est pas une mauvaise chose en soit, elle est même ce qui a permis à notre espèce de survire jusque là. Cependant, elle est une réponse rapide et en cela peu précise, ce qui fait qu'elle est une bien mauvaise conseillère.

Maintenant, techniquement, nous percevons le monde par nos sens, nous nous en faisons une représentation mentale, une pensée, notre corps opére les modifications nécessaires, puis nous recevons une nouvelle représentation mentale de notre nouvel état. Mais dans tous les cas, les émotions viennent en réponse à une pensée (représentation mentale).

C'est une loi psychologique très utile à connaitre, parce qu'elle nous apprend que c'est le contenu de notre mental qui détermine qui on est et l'état d'esprit que nous avons choisi d'incarner. Dès lors, plus possible d'en rendre les autres responsables, ce qui est une bonne chose puisque nous n'avons de toute manière pas de pouvoir sur eux.
tayaqun
   Posté le 17-01-2009 à 17:47:42   

Pour rire, un peu.
A la question "faut-il tolérer l'intolérance?"
Je ne sais plus qui avait répondu: "il y a des maisons pour cela!"

L'intolérance m'a fait penser à la colère: il y a à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact.


Edité le 18-01-2009 à 12:44:17 par tayaqun


Atil
   Posté le 17-01-2009 à 20:11:24   

"L'émotion n'est pas une mauvaise chose en soit, elle est même ce qui a permis à notre espèce de survire jusque là. Cependant, elle est une réponse rapide et en cela peu précise, ce qui fait qu'elle est une bien mauvaise conseillère. "

>>>>>>>Disons que, depuis l'apparition de l'intelligence, l'émotion est devenue un système vieillot et dépassé.
Atil
   Posté le 17-01-2009 à 20:12:55   

tayaqun a écrit :

Pour rire, un peu.
A la question "faut-il tolérer l'intolérance?"
Je ne sais plus qui avait répondu: "il y a des maisons pour cela!"

L'intolérance ma fait penser à la colère: il ya à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact.


Dés qu'on comprend une chose, on la tolère bien plus facilement.
Thoth
   Posté le 17-01-2009 à 22:13:05   

Atil a écrit : "Disons que, depuis l'apparition de l'intelligence, l'émotion est devenue un système vieillot et dépassé."

Mais nécessaire et encore vitale. N'oublions pas l'intelligence émotionnelle.

La pensée et l'émotion sont les deux polarités de notre psychisme. De fait, sans l'émotion, il nous est impossible de savoir si une pensée est bonne ou mauvaise pour nous.

Le cortex préfrontal joue un rôle important à ce titre, car c'est là que s'opère l'équilibre entre notre émotionnel et nos raisonnements les plus sophistiqués. Il est prouvé qu'un individu dont ces zones du cerveaux ont été lésés, réussi tout les tests psychologiques classiques, mais est incapable de garder un travail, une vie de couple équilibrée et a du mal à choisir entre deux options qui se présentent à lui.

L'harmonie réside dans l'équilibre. Un excès d'intellectualisme et de rationalité est tout aussi préjudiciable qu'un excès d'émotivité, même si les effets sont différents.
Atil
   Posté le 17-01-2009 à 23:15:00   

"N'oublions pas l'intelligence émotionnelle."

>>>>>>>L'intelligence émotionnelle est vraiment un concept mal nommé. Puisqu'elle consiste justement à reconnaitre les émotions et à les maitriser.
C'est comme si on appelait "intelligence erronnée" le fait de reconnaitre les erreurs et de les corriger.



"La pensée et l'émotion sont les deux polarités de notre psychisme. De fait, sans l'émotion, il nous est impossible de savoir si une pensée est bonne ou mauvaise pour nous. "

>>>>>>>L'émotion ne fait rien savoir, elle fait seulement réagir sans réfléchir.
Par contre réfléchir permet de comprendre ce qui nous est vraiment nuisible ou favorable.



"Le cortex préfrontal joue un rôle important à ce titre, car c'est là que s'opère l'équilibre entre notre émotionnel et nos raisonnements les plus sophistiqués."

>>>>>>>Le cortex préfrontal est la zone qui permet à l'homme de maitriser ses émotions.



"Il est prouvé qu'un individu dont ces zones du cerveaux ont été lésés, réussi tout les tests psychologiques classiques, mais est incapable de garder un travail, une vie de couple équilibrée et a du mal à choisir entre deux options qui se présentent à lui."

>>>>>>>Ceux qui ont le cortex frontal lésé sont incapables de maitriser leurs émotions. Ils sont donc changeants, instables et immatures.
Ase
   Posté le 18-01-2009 à 01:04:51   

Les processus émotionnels sont médiés au niveau du système limbique dans le cerveau et au niveau des lobes frontaux. Dans l'amygdale (pour la peur, l'angoisse et les réactions d'auto-conservation), dans le septum et la cingula (région thalamo-cingulaire) pour les émotions plaisantes et celles liées à l'instinct de perpétuation de l'espèce, dans le cortex cingulaire subcallosal (pour la tristesse), etc.


"Ceux qui ont le cortex frontal lésé sont incapables de maitriser leurs émotions. Ils sont donc changeants, instables et immatures"

---> Je crois que pour illustrer cela on a pour exemple de changement dans le comportement le cas de Phineas Gage étudié par Joseph Gall puis réétudié par d'autres chercheurs plus tard. Sa vie sociale en était perturbée: il n'avait plus la notion de la politesse par exemple.


----------


"N'oublions pas l'intelligence émotionnelle"

---> quelle est ta définition de l'émotion ? de l'intelligence émotionnelle ? et quelle différence fais-tu entre sentiment et émotion ?
Thoth
   Posté le 18-01-2009 à 02:18:18   

Détrompe toi, je parle bien d'intelligence émotionnelle et elle est bien plus profonde que l'intellectuelle.

L'intelligence intellectuelle fonctionne par déduction logique et analyse discursive, tandis que l'intelligence émotionnelle tient compte de données plus diffuses, comme les ambiances, les intuitions, etc...

En vérité, l'intelligence intellectuelle est comme une cerise sur un gâteaux, mais une cerise qui se serait gâtée en voulant se substituer au gâteau sur lequel elle repose. Une société est à l'image de la mentalité du peuple qui la constitue. Vois ce que ça donne quand le QI s'impose comme la valeur première d'une société. Nous observons en effet aujourd'hui que l'élite, telle la cerise gâtée, se coupe de plus en plus de la base, la méprise, devient décadente, tandis que la base est étouffée, souffre et menace de se révolter par des débordements émotionnels incontrôlables.

Car ce qui est gênant dans l'émotion, c'est son caractère compulsif. Une pensée ou une idée inconsciente et refoulée est activée, et avant même que nous ayons pu réfléchir à notre situation, elle nous impose une réaction émotionnelle inappropriée et excessive.
L'erreur que tu commets est de croire que l'intellect doit maitriser et dominer les émotions. En réalité, c'est ce que nous sommes au fond de nous qui doit faire preuve de maitrise.

Pour continuer avec cette analogie, le peuple et les dirigeants sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Dès que les dirigeants agissent sans tenir compte du peuple, c'est là que commencent les problèmes. L'émotion devient destructrice quand elle à trop longtemps été niée, occultée, puis qu'elle se réveille brutalement de manière incontrôlable en profitant d'une faiblesse passagère de l'intellect.

De plus, étant donné qu'une émotion est toujours le résultat d'une pensée, si nos émotions sont inappropriées et nuisibles, c'est que nous pensons mal. En revanche si nous acceptons de nous laisser guider par elles sans apriori moraux ou carcans intellectuels bornés, alors notre émotionnel s'apaise, satisfait, et il nous procures dès lors des ressentis harmonieux et agréables à vivres.
Thoth
   Posté le 18-01-2009 à 04:20:16   

Sri Aurobindo dans "Le cycle humain" a écrit : "En outre, la raison et la volonté intellectuelle ne sont qu'une fraction des moyens par lesquels nous nous reconnaissons nous même et nous nous réalisons. Le subjectivisme tend à envisager notre nature et notre être d'une façon large et complexe et à reconnaitre de nombreux pouvoirs de connaissance, de nombreuses forces d'effectuation. Et même, dans sa première réaction contre la méthode extérieur et objective, nous le voyons négliger ou rabaisser l'importance du rôle de la raison et prôner la suprématie de l'impulsion vitale ou d'une volonté-d'être essentielle contre les prétentions de l'intellect, ou encore affirmer l'existence d'un pouvoir de connaissance plus profond, appelé de nos jours intuition, qui voit les choses dans leur ensemble, en leur vérité, dans leurs profondeurs et leurs harmonies, tandis que la raison intellectuelle fragmente, fausse, affirme les apparences superficielles, et harmonise seulement par des ajustements mécaniques. Mais substantiellement, nous pouvons voir que ladite intuition n'est pas autre chose qu'une conscience de soi qui sent, perçoit, saisit sa propre vérité, sa nature et ses pouvoirs directement dans leur substance et leurs aspects, au lieu d'analyser leur mécanisme. Tout le mouvement subjectiviste consiste donc à trouver le moi, à vivre dans le moi, à voir par le moi, à exprimer complètement la vérité du moi, intérieurement et extérieurement, mais toujours en partant de l'intérieur et du centre. "
Ase
   Posté le 18-01-2009 à 04:50:54   

Thoth bis:
Quelle est ta définition de l'émotion ? de l'intelligence émotionnelle ? et quelle différence fais-tu entre sentiment et émotion ?
C'est quoi l'intellect pour toi ? En quoi faire preuve de raisonnement est-ce faire preuve d'intellect ? en quoi l'intellect est-il si dangereux ?
En quoi une émotion est-il le résultat d'une pensée ?
Atil
   Posté le 18-01-2009 à 09:30:49   

"L'intelligence intellectuelle fonctionne par déduction logique et analyse discursive, tandis que l'intelligence émotionnelle tient compte de données plus diffuses,"

>>>>>>Si c'est plus diffus alors c'est moins précis.



" comme les ambiances, les intuitions, etc..."

>>>>>>L'intuition est un mot qui ne veut rien dire car il peut définir au moins une disaines de choses sans aucun rapport entre elles.
En tout ca n'a rien à voir avec l'émotion.
Et tu ne sais pas ce que signifie le mot "intelligence émotionnelle" (que l'on mesure par le S.E). Ce terme désigne deux choses : Le fait de reconnaitre l'état émotionnel d'autrui et la capacité de maitriser ses propres émotions.
Donc rien à voir avec l'intuition ni avec l'intellience synthétique.
L'intelligence synthétique correspond probablement à ce dont tu veux parler à propos des "ambiances diffuses". Mais c'est une ambiance tout aussi intellectuelle qu l'autre, et qui est localisée dans le cerveau droit.



"L'erreur que tu commets est de croire que l'intellect doit maitriser et dominer les émotions. En réalité, c'est ce que nous sommes au fond de nous qui doit faire preuve de maitrise."

>>>>>>>Et quel est l'outil dont se sert "ce que nous sommes au fond de nous" pour maitriser l'émotion ? Il utilise le néocortex préfrontal ... c'est à dire l'intellect.
Crois-tu que la maitise ca se fait ainsi tout seul par magie ?



"Pour continuer avec cette analogie, le peuple et les dirigeants sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Dès que les dirigeants agissent sans tenir compte du peuple, c'est là que commencent les problèmes. L'émotion devient destructrice quand elle à trop longtemps été niée, occultée, puis qu'elle se réveille brutalement de manière incontrôlable en profitant d'une faiblesse passagère de l'intellect."

>>>>>>>C'est pourquoi il ne faut pas réprimer mais lacher-prise.
Non pas opposer une force brutale à l'adversaire mais cesser de l'alimenter en énergie.



"De plus, étant donné qu'une émotion est toujours le résultat d'une pensée, si nos émotions sont inappropriées et nuisibles, c'est que nous pensons mal."

>>>>>>Exactement.
Et inversement nous pensons mal car trop d'émotions refoulées excitent nos pensées.
C'est un cercle infernal.



"En revanche si nous acceptons de nous laisser guider par elles sans apriori moraux ou carcans intellectuels bornés, alors notre émotionnel s'apaise, satisfait, et il nous procures dès lors des ressentis harmonieux et agréables à vivres."

>>>>>>>Par exemple : Je me laisse guider par la colère et je casse la figure à celui qui m'ennuie. Ensuite je me sens paisible et harmonieux pendant qu'on l'emmène à l'hopital.
Atil
   Posté le 18-01-2009 à 09:33:49   

"contre les prétentions de l'intellect, ou encore affirmer l'existence d'un pouvoir de connaissance plus profond, appelé de nos jours intuition, qui voit les choses dans leur ensemble"
>>>>>>>Ca c'est juste l'intellect du cerveau droit.
C'est à la mode actuellement de confondre ca avec la spiritualité.
Thoth
   Posté le 18-01-2009 à 17:20:05   

Ase a écrit :"Quelle est ta définition de l'émotion ? de l'intelligence émotionnelle ? et quelle différence fais-tu entre sentiment et émotion ?
C'est quoi l'intellect pour toi ? En quoi faire preuve de raisonnement est-ce faire preuve d'intellect ? en quoi l'intellect est-il si dangereux ?
En quoi une émotion est-il le résultat d'une pensée ?"

>>>>>>> Je dessine à mes heures perdues, ce qui me fournit une belle analogie. Lorsque je commence un dessin, je trace d'abord les grandes lignes, j'insuffle le mouvement, j'imprime les ombres, creuse les vides, place les pleins. Bref je fais un peu le travail de l'émotion, la feuille de papier représentant alors le mental. Cette phase est primordiale pour que mon dessin soit bien proportionné, dynamique et cohérent en terme de lumière et de perspectives. Ce n'est que dans un second temps que je m'attache aux détails et que j'affine le tout. Si je commence par dessiner les détails, j'obtiens quelque chose d'incohérent, de bancal et de passablement disproportionné.

Loin de moi l'intention de faire de l'intellect un démon pervers, même si c'est lui que Jean l'apôtre appelle la bête de l'apocalypse. Ce n'est pas parce que la diabolisation de nos instincts et de nos désirs par l'église survit encore aujourd'hui sous des formes détournées, qu'il faut diaboliser l'intellect en retour. Je dis simplement que l'émotionnel est nécessaire pour que la cognition humaine se produise dans de bonnes conditions. L'intellect quant à lui est comparable à un couteau. Il devient dangereux si on l'utilise mal ! Quand c'est lui qui prend le contrôle de toutes nos actions au détriment de l'émotionnel, des désirs et des besoins du corps par exemple.

Maintenant, qu'est ce que l'émotion et qu'est ce que la pensée ?

Lorsque nous mémorisons quelque chose, nous en enregistrons la représentation mentale ou le raisonnement logique (qui sont des formes de pensée), ce qui constitue la partie contextuelle et syntaxique de ce qui est mémorisé. Les hippocampes ou cornes d'Amon sont les actrices principales à la base de ce processus. Mais dans le même temps, le souvenir est associé à l'émotionnel par le biais de l'amygdale. La trace mnésique est donc composée d'une représentation mentale, plus la charge émotionnelle qui lui correspond. Si cette charge est intense, lorsque nous réactualisons la mémoire dans notre mental, nous réactivons automatiquement l'intensité de la charge émotionnelle connexe. Notre intellect fournit les données que nous pouvons rattacher à ce que nous vivons, et l'émotionnel nous informe de ce qu'en dit notre organisme.

La trace contextuelle permet de reconnaitre ce qui est, elle est le fruit de la partie de notre attention qui est dirigée sur le monde et l'extérieur, et qui découpe les choses en sections distinctes afin d'organiser le chaos perceptif. Et c'est là le rôle premier de l'intellect. Organiser la perception pour informer notre être intérieur sur son environnement. Nous recevons des informations par l'intermédiaire de nos sens, ces informations parviennent au thalamus, puis elles remontent par les circuits corticaux pour voir si ce qui est perçu est déjà connu, enfin elles déterminent notre réaction en fonction de notre expérience et de nos instincts. A chaque étappe de ce processus, il se forme une image mentale, une pensée, de plus en plus précise à mesure que nous renforçons notre attention en la concentrant sur l'objet mentalisé.

L'émotion telle que nous la recevons, est elle aussi une sorte de cartographie mentale de notre état corporel. Mais c'est une représentation qui provient du dedant, de notre être intime. A chaque instant, des capteurs nous envoient des informations sur la position de nos articulations, sur notre température corporelle, notre pression artérielle, le degré de glucose dans le sang, etc... L'ensemble de ces paramètres sont réunis pour nous en proposer une synthèse, c'est ce qui constitue le sentiment. Un sentiment est cette sensation diffuse, celle que nous goutons avec notre sens psychique quand on nous demande si on se sent bien. Nous n'en avons plus conscience lorsque notre attention est accaparée par le monde phénoménal, mais il nous suffit d'une impulsion pour retourner cette attention vers l'intérieur et faire le point sur ce que nous ressentons au fond de nous.
L'émotionnel est de même nature que le sentiment, c'est l'intensité du ressenti qui va les distinguer. L'émotion est en effet plus violente, tonitruante, elle déborde de force vitale, elle tend à s'imposer dans le mental pour nous forcer à nous recentrer sur nous même, ou pour nous permettre de faire face au mieux à un danger extérieur.

Entre le sentiment paisible, joyeux et plaisant qu'on appelle ananda, qui est proche de la fréquence de base de l'Esprit Saint, et un débordement émotionnel corrosif, violent et gourmand en énergie, il n'y a qu'une question de degré. Dans le premier cas c'est de l'esprit stable qui vibre haut, rapidement ; dans le second c'est de l'esprit chaotique qui vibre bas sur des fréquences longues et lourdes. Et comme je l'ai suggéré plus haut, plus nous délaissons nos sentiments et plus ceux-ci tenterons de s'imposer à notre conscience, sous forme d'émotions de plus en plus compulsives et incontrôlables. Si malgré ça nous ne voulons toujours pas entendre ce que nous dis notre être profond, alors en dernier recours, celui-ci somatisera et nous tomberons malades.

L'intelligence émotionnelle est donc ce qui nous permet de survivre dans de bonnes conditions, en bonne santé mentalement tout autant que physiquement. Elle est la gardienne de notre homéostasie et de notre intégrité corporelle. Si nous y sommes attentifs, elle n'a pas besoin de ruer dans les brancards pour se faire entendre, mais nous informe juste sur ce qu'il est bon de faire ou de ne pas faire, pour maintenir notre équilibre énergétique et fluidique dans les justes proportions de l'amour. Autant dire si elle est importante et bien plus fondamentale que l'intellect, qui lui est un outil beaucoup plus récent en terme d'adaptation évolutive.

L'intellect est là pour informer notre être intérieur sur ce qui se passe à l'extérieur. L'être intérieur en retour s'adapte en fonction, en commandant au corps des modifications. En cas de peur soudaine face à un danger, la respiration est bloquée ainsi que tous les processus mentaux en cours, et le sang est automatiquement redirigé vers les extrémités du corps, les jambes pour la fuite, les mains pour le combat. Ce que nous appelons le sang froid, est simplement le reflux du sang que nous ressentons dans certaines parties du corps, qui de fait se refroidissent. C'est en ce sens que l'émotion, qui est le ressenti de nos modifications corporelles, vient toujours en réaction à une pensée préalable, ou à une représentation mentale, ce qui revient au même.

Pour terminer, tout comme il existe une intelligence émotionnelle, l'émotionnel possède également son propre type de raisonnement. Celui-ci ne se fait pas par déduction logique, mais par analogie ; il ne découpe pas, mais synthétise ; il n'organise par des groupes de propositions articulées et linéaires, mais conçoit des représentations symboliques et globalisantes. Le meilleur moyen de s'en faire une idée est d'observer comment se manifestent les rêves, qui fonctionnent sur ce type de raisonnement analogique. Mais il est vrai que cette forme de raison est si peu connue, que quand on parle de raisonnement, c'est presque toujours en référence à l'intellect.

Atil a écrit : "Ca c'est juste l'intellect du cerveau droit.
C'est à la mode actuellement de confondre ca avec la spiritualité."

Cela me permet d'introduire une autre étrangeté de l'ésotérisme lol. Traditionnellement, et cela se retrouve tout autour de la terre dans les cultures qui ont gardé le contact avec leur être intérieur, la partie droite du corps est négative et associée au mental et à l'intellect, tandis que la partie gauche du corps est positive et associée à l'émotionnel. Ce principe s'inverse au niveau des tempes, et nous savons que les circuits neuronaux se croisent avant de former les circonvolutions corticales. Le cerveaux droit est donc plus spécialisé que le gauche pour traiter les raisonnements émotionnels, opérer des analogies, concevoir les choses dans leur globalité. C'est la partie féminine de l'intellect si tu veux, oui.
Atil
   Posté le 18-01-2009 à 18:57:19   

"L'émotion telle que nous la recevons, est elle aussi une sorte de cartographie mentale de notre état corporel. Mais c'est une représentation qui provient du dedant, de notre être intime. A chaque instant, des capteurs nous envoient des informations sur la position de nos articulations, sur notre température corporelle, notre pression artérielle, le degré de glucose dans le sang, etc..."

>>>>>>>>Si j'ai conscience d'avoir mal, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'avoir soif, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'avoir trop chaud, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'avoir une crampe, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'être en déséquilibre ce n'est pas une émotion.
Si mes capteurs internes captent un excès ou un manque de glucose ce n'est pas une émotion.
L'émotion et les informations envoyées par les organes des sens sont deux choses distinctes.
Aucun rapport.




"L'intellect est là pour informer notre être intérieur sur ce qui se passe à l'extérieur. "

>>>>L'émotion aussi s'occupe de ce qui se passe à l'extérieur.
Quand j'ai peur d'une personne, celle-ci est à l'extérieur.
Quand j'aime une personne, celle-ci est à l'extérieur.
Quand je suis en colère contre une personne, celle-ci est à l'extérieur.



"C'est en ce sens que l'émotion, qui est le ressenti de nos modifications corporelles, vient toujours en réaction à une pensée préalable, ou à une représentation mentale, ce qui revient au même."

>>>>>>>Mais une froide pensée analytique ne provoque pas ça.
Seule la pensée imaginative peut exciter nos pensées et provoquer des émotions.
Hors l'imagination est elle-même trés influencée par les émotions. Donc on tourne en rond : l'émotion s'alimente elle-même.
De plus, je peux trés bien rencontrer un animal dangereux inopinément. dans ce cas j'aurais une réaction de peur (émotion) instantanément, sans avoir eu le temps d'agiter la moindre pensée.


"Pour terminer, tout comme il existe une intelligence émotionnelle, l'émotionnel possède également son propre type de raisonnement. Celui-ci ne se fait pas par déduction logique, mais par analogie ; il ne découpe pas, mais synthétise ; il n'organise par des groupes de propositions articulées et linéaires, mais conçoit des représentations symboliques et globalisantes."

>>>>>>Ca reste à démontrer.



"Le meilleur moyen de s'en faire une idée est d'observer comment se manifestent les rêves, qui fonctionnent sur ce type de raisonnement analogique."

>>>>>Quel rapport avec l'émotion ?



"Cela me permet d'introduire une autre étrangeté de l'ésotérisme lol. Traditionnellement, et cela se retrouve tout autour de la terre dans les cultures qui ont gardé le contact avec leur être intérieur, la partie droite du corps est négative et associée au mental et à l'intellect, tandis que la partie gauche du corps est positive et associée à l'émotionnel."

>>>>>>>Non, c'est faux.
Par exemple le judaisme parle du pilier masculin de la rigueur et du pilier féminin de la miséricorde.
Ca n'a absolument aucun rapport avec une opposition entre l'intellect et l'émotion.
Il s'agit des deux aspects de la spiritualité : L'intelligence/sagesse et la compassion.
La compassion n'est pas de l'émotion car, comme tu l'as dis toi-même, il ne faut pas confondre la compassion avec de la sensiblerie.



"Le cerveaux droit est donc plus spécialisé que le gauche pour traiter les raisonnements émotionnels, opérer des analogies, concevoir les choses dans leur globalité. C'est la partie féminine de l'intellect si tu veux, oui."

>>>>>>>Il y a l'intelligence analytique et l'intelligence synthétique. Aucun rapport avec l'émotion.
tayaqun
   Posté le 18-01-2009 à 18:58:11   

Atil a écrit :


Dés qu'on comprend une chose, on la tolère bien plus facilement.


C'est bien le drame parfois car certains estiment qu'il suffit d'expliquer pour excuser...

Je cite de mémoire la chanson de Georges Ulmer qui se moqua ainsi de ce mouvement laxiste qui montait déjà vers les années 60:
" au tribunal de Changhaï l'accusé c'est Ping Pao-Li, il est accusé d'avoir tué madame Chang-Fi. Son avocat l'excuse ainsi: chez lui, pas d'assiette ni de baguette pour manger son riz et madame Chang-Fi, rabougrie, n'en n'avait plus pour longtemps..."

Il s'agit évidemment d'une parodie de certaines défenses qui considèrent ou qui enfument l'esprit en faisant croire que le crime est compréhensible donc excusable.

On voit que la tolérance est parfois voisine du laxisme et du je-m'en-foutisme.


Ainsi, celui qui entre illégalement dans un pays devient un héros de la bien pensance quand celle-ci, en paralysant les pouvoirs publics, empêche de se consacrer à la juste intégration de ceux qui vivent en toute légalité mais sans le soutien de la collectité.


Sans tomber dans l'excès inverse, on voit bien que "comprendre et expliquer" ne saurait justifier et autoriser.
Atil
   Posté le 18-01-2009 à 19:09:15   

On ne peut excuser que ce qu'on comprend.

Ce qui ne veut pas dire que tout ce qu'on comprend soit excusable.

Ca veut juste dire que si on ne comprend pas une chose, on ne saura pas l'excuser.
Thoth
   Posté le 19-01-2009 à 07:12:20   

Atil a écrit : "Si j'ai conscience d'avoir mal, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'avoir soif, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'avoir trop chaud, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'avoir une crampe, ce n'est pas une émotion.
Si j'ai conscience d'être en déséquilibre ce n'est pas une émotion.
Si mes capteurs internes captent un excès ou un manque de glucose ce n'est pas une émotion.
L'émotion et les informations envoyées par les organes des sens sont deux choses distinctes.
Aucun rapport."

>>>>>>> Les émotions sont comme des bouffées de force vitale destinées à nous mouvoir, ou à mouvoir quelque chose en nous. D'ailleurs la racine du mot émotion vient du latin motus qui veut dire mouvement.

Donc sans outils scientifiques compliqués, mais par une simple observation de ce qui est, tu admettra aisément que si tu as mal, cela s'accompagnera d'une émotion appropriée destinée à remédier à ce mal dans la mesure du possible. Si tu as soif, cette sensation vas se mélanger avec ton sentiment du moment, et te pousser à bouger jusqu'au robinet. Bref, les exemples que tu donnes ne sont pas des émotions, ce sont des perceptions. Mais les perceptions sont ce qui contribue à éveiller et à permettre en nous une conscience émotionnelle (la conscience de nos mouvements et transformations intérieures) afin de coordonner et d'harmoniser intelligemment l'ensemble des processus homéostasiques.

Atil a écrit : "L'émotion aussi s'occupe de ce qui se passe à l'extérieur.
Quand j'ai peur d'une personne, celle-ci est à l'extérieur.
Quand j'aime une personne, celle-ci est à l'extérieur.
Quand je suis en colère contre une personne, celle-ci est à l'extérieur."

>>>>>>> L'émotion ne s'occupe de rien ! Elle réagit machinalement en fonction des données que lui transmet notre intellect, c'est tout ! Si tu as peur d'une personne, demande toi plutôt quelle pensée merdique te fait ressentir ça, et qu'est ce qui en toi redoute d'être démasqué.

Atil a écrit : "Mais une froide pensée analytique ne provoque pas ça.
Seule la pensée imaginative peut exciter nos pensées et provoquer des émotions.
Hors l'imagination est elle-même très influencée par les émotions. Donc on tourne en rond : l'émotion s'alimente elle-même.
De plus, je peux trés bien rencontrer un animal dangereux inopinément. dans ce cas j'aurais une réaction de peur (émotion) instantanément, sans avoir eu le temps d'agiter la moindre pensée."

>>>>>>> Détrompe toi ! Tu as eu le temps de te faire une représentation mentale, même imparfaite et subliminale de l'animal. Quand quelques dizaines de millisecondes plus tard l'amygdale reçoit le signalement de la bête, alors le processus émotionnel se met en branle. La conscience intellectuelle ne comprend ce qui s'est passé que plusieurs centaines de millisecondes plus tard.

Il existe en effet une forme de pensée froide sans émotion. C'est celle que recherchent eux aussi les ésotéristes car elle est économique en terme énergétique, ce qui permet à notre psychisme d'exprimer une conscience plus vaste et plus clairvoyante. Tout le monde est capable de le faire, c'est très simple, suffit d'y croire et de le vouloir, et c'est encore plus efficace en en apprenant tout bonnement les mécanismes !

Atil a écrit : "Quel rapport avec l'émotion ? "

>>>>>>> Le rêve tel que nous le percevons, est le produit mental du traitement de nos émotions par les hippocampes et le système limbique. Nous ne pouvons pas traiter et mémoriser nos émotions correctement pendant la veille, car alors l'intellect prend souvent toute la place. C'est donc pendant la nuit ou lors de rêveries ou de méditations, que ce travail s'opère.
Thoth
   Posté le 19-01-2009 à 07:29:40   

Tayaqun a écrit : "L'intolérance m'a fait penser à la colère: il y a à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact. "

>>>>>>> La personne intolérante l'est soit par peur, soit par ignorance, et son intolérance peut se manifester par de la colère, du mépris, des agressions verbales, voir même physiques.

Lorsque deux univers entrent en contact, rien que l'idée première qui dit que ces univers sont incompatibles, empêche un véritable dialogue de s'instaurer. La personne intolérante qui part de ce postulat s'opposera systématiquement, souvent avec mauvaise foi, et s'emploiera bien plus à avoir raison et à avoir le dernier mot, qu'à rechercher honnêtement la vérité.
Atil
   Posté le 19-01-2009 à 08:12:37   

"Les émotions sont comme des bouffées de force vitale destinées à nous mouvoir, ou à mouvoir quelque chose en nous. D'ailleurs la racine du mot émotion vient du latin motus qui veut dire mouvement."

>>>>>>>Les émotions motivent nos actions ("motiver" : encore la même racine).
Mais je me demande si, sans instincts, sans automatismes et sans émotions, il ne nous resterait pas encore des raisons d'agir.
Les émotions nous attachent à la vie, en tout cas. Elles nous forcent à essayer de survivre.


"Donc sans outils scientifiques compliqués, mais par une simple observation de ce qui est, tu admettra aisément que si tu as mal, cela s'accompagnera d'une émotion appropriée destinée à remédier à ce mal dans la mesure du possible."

>>>>>>>Pas forcément.
Une sensation, une observation, peut entrainer une émotion, qui entrainera une action.
Mais on peut également réagir à une sensation par une réflexion, qui conduira également à une action.
Ou alors il peut aussi y avoir une réaction automatique. Retirer instinctivement sa main du feu, par exemple.
L'émotion est une réponse parmi d'autres possibles.

Et il y a aussi des émotions qui naissent non pas de l'observation de faits externes ou internes mais de l'errement de nos pensées. Par exemple : Je repense à mon ennemi ... et alors je sens la colère monter en moi.



"L'émotion ne s'occupe de rien ! Elle réagit machinalement en fonction des données que lui transmet notre intellect, c'est tout !"

>>>>>>Ce sont nos sens qui transmettent les données, pas l'intellect.
L'intellect c'est plutôt ce qui analyse ces données... si l'émotion ne vient pas tout brouiller.
A moins de donner au mot "intellect" un sens trés général. Mais dans ce cas il englobe aussi les émotions.



"Si tu as peur d'une personne, demande toi plutôt quelle pensée merdique te fait ressentir ça, et qu'est ce qui en toi redoute d'être démasqué."
"Détrompe toi ! Tu as eu le temps de te faire une représentation mentale, même imparfaite et subliminale de l'animal."

>>>>>>La peur peut se faire aussi de manière instinctive; Un nouveau-né connait déja la peur du vide, pourtant il n'est encore jamais tombé. Un bébé-singe a déja peur des serpents, alors qu'il n'en a pas encore vu avant.
Les émotions sont une réponse, un traitement des données.
Mais ces données peuvent aussi bien être des souvenirs que des perceptions externes ou même des automatismes préprogrammés avant notre naissance.



"Il existe en effet une forme de pensée froide sans émotion. C'est celle que recherchent eux aussi les ésotéristes car elle est économique en terme énergétique, ce qui permet à notre psychisme d'exprimer une conscience plus vaste et plus clairvoyante. Tout le monde est capable de le faire, c'est très simple, suffit d'y croire et de le vouloir, et c'est encore plus efficace en en apprenant tout bonnement les mécanismes !"

>>>>>>Ben oui.
Si on se contente de croire et de vouloir, sans savoir comment faire, on n'y arrivera jamais.



"Le rêve tel que nous le percevons, est le produit mental du traitement de nos émotions par les hippocampes et le système limbique."

>>>>>>Rien ne prouve que c'est uniquement un traitement des souvenirs émotifs.
Les rêves qu'on a dans le sommeil lent (appelés "mentations" ont un aspect bien moins émotifs que les rêves du sommeil rapide.
Milie
   Posté le 19-01-2009 à 10:35:18   



Tayaqun a écrit : "L'intolérance m'a fait penser à la colère: il y a à la base une parfaite incompréhension... Deux univers non miscibles entrent en contact. "

Thoth a écrit :

>>>>>>> La personne intolérante l'est soit par peur, soit par ignorance, et son intolérance peut se manifester par de la colère, du mépris, des agressions verbales, voir même physiques.

Lorsque deux univers entrent en contact, rien que l'idée première qui dit que ces univers sont incompatibles, empêche un véritable dialogue de s'instaurer. La personne intolérante qui part de ce postulat s'opposera systématiquement, souvent avec mauvaise foi, et s'emploiera bien plus à avoir raison et à avoir le dernier mot, qu'à rechercher honnêtement la vérité.


...normal puisqu'il est sure et certain de détenir la "vérité"..Et ce sont entres autres, ces certitudes, que nous pouvons appeler "dogmes" ou "paradigmes" qui engendre une fermeture total de l'esprit, à toutes idées extérieures pouvant les contredire ...

Ase
   Posté le 19-01-2009 à 13:01:22   

"D'ailleurs la racine du mot émotion vient du latin motus qui veut dire mouvement"

---> non tu as oublié le préfixe, l'étymologie renvoi a ce qui "nous fait sortir hors de nous" : l'émotion décentre. Le mouvement en question c'est un mouvement qui nous ébranle, qui est une agitation.


"Les émotions sont comme des bouffées de force vitale destinées à nous mouvoir, ou à mouvoir quelque chose en nous"

---> a partir du moment qu'on les accepte (qu'on les voit pour ce qu'elles sont: de simples émotions), qu'on les a pleinement intégrés, qu'on cesse de leur donner de les entretenir en énergie. Alors oui dans ce cas elles participent a un déplacement de l'Attention.
L'émotion s'exprime par une dépense inutile d'énergie, elle n'est donc pas indispensable pour vivre.





"Il existe en effet une forme de pensée froide sans émotion. C'est celle que recherchent eux aussi les ésotéristes car elle est économique en terme énergétique, ce qui permet à notre psychisme d'exprimer une conscience plus vaste et plus clairvoyante. Tout le monde est capable de le faire, c'est très simple, suffit d'y croire et de le vouloir, et c'est encore plus efficace en en apprenant tout bonnement les mécanismes !"

---> non.
En ésotérisme la pensée froide est parfaitement connue: c'est celle qui permet de canaliser les énergies. Cette pensée froide est un processus informationnel et non énergétique (tu en as un exemple avec l'utilisation du ki). Celle-ci n'a rien avoir avec l'état émotionnel. Le processus qui permet de faire des projections de conscience (d'où l'expression "vaste" et "clairvoyante" ) n'est pas encore bien connue (tu en as un exemple avec les NDE) et il ne suffit pas de le croire et de vouloir: elle ne correspond pas a un état sans émotions mais a un état où l'on accepte pleinement l'émotion pour ce qu'elle est.
Travailler sur ses émotions revient a travailler sur les "jeux du mental" et cela demande de faire des efforts sur la non-identification. Cela se nomme la spiritualité.
Les ésoteristes se sont appropriés une forme de compréhension détourné et ont fait croire qu'en travaillant sur les états énergétiques on développerait un état sans émotion: c'est faux la spiritualité n'a rien avoir avec l'ésotérisme.
Et comme les ésoteristes ont identifié spiritualité et ésotérisme, alors ils ont fait croire qu'il suffisait de croire et de vouloir pour être spirituel (libre des émotions). En gros c'est la mentalité "on veut que tout soit offert" sans "jamais avoir à en payer le prix" !
Milie
   Posté le 19-01-2009 à 14:01:26   




Ase tu dis : c'est faux la spiritualité n'a rien avoir avec l'ésotérisme.


A cet adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89sot%C3%A9rique

Est écrit : L’étymologie fait de l’ésotérisme la doctrine des choses « intérieures », donc secrètes et spirituelles

Donc j'ai une question ... Est-ce que ce qui est considéré comme spirituelle, serait en dehors de la spiritualité ?...

PizzaMan
   Posté le 19-01-2009 à 15:12:40   

Même pas foutue de faire la différence entre «spirituel» et «spiritualité»...

Ah la bonne conne !
Ase
   Posté le 19-01-2009 à 15:29:19   

lol pizza


"L’étymologie fait de l’ésotérisme la doctrine des choses « intérieures », donc secrètes et spirituelles"

---> purée ! se baser sur Wikipédia comme début de recherches pour les flemmards je veut bien, mais de la à considérer Wikipédia comme une source de rigueur y un sacré pas ! Tu devrais t'acheter une version de l'Encyclopédie Universalis plutôt.
J'ai commis cette erreur de croire que ésotérisme dérivait de eso et soteria (intérieur et guérison) et donc renvoyait a la guérison de l'âme, mais c'est faux: ésotérisme dérive du grec et signifie "intérieur", "au-dedands" dans le sens de "secret" et de "caché" point a la ligne. La spiritualité s'adresse a l'universel tandis que l'ésoterisme s'addresse a une caste de personnes. C'est l'ésotérisme new age qui associe l'ésotérisme a la spiritualité (exception faite des Upanishad qui se disent textes de la doctrine secrète, le terme secret ayant un sens différent). Le new age est un piège moderne où tombent ceux qui s'orientent vers une discipline spirituelle et qui veulent se maintenir dans un certain esprit de confort (c'est comme de croire qu'il existe une pilule du bonheur)




"Est-ce que ce qui est considéré comme spirituel, serait en dehors de la spiritualité ?"

---> La tradition spirituelle de l'humanité est claire et unanime sur ce qu'est la spiritualité. Jésus pour le Christianisme l'a très bien résumé: "celui qui veut me suivre, qu'il abandonne tout et qu'il prenne sa croix", la Gita l'a très bien résumé: sur 1000 hommes, un me cherche, et sur 1000 qui me cherchent, un me trouve": c'est une quête de la transformation.
L'ésotérisme prône la transformation d'une certaine forme. La spiritualité prône la transformation comme le dépassement de toutes les formes (celles de l'engrenage illusoire des pensées et celles de l'ivresse des intoxications émotionnelles).
Pour terminer la spiritualité consiste à devenir pleinement adulte: donc suivre une voie spirituelle c'est suivre une voie qui dissocie les projections de l'enfant et l'état d'adulte.
tayaqun
   Posté le 19-01-2009 à 16:27:30   

Oui
Milie
   Posté le 19-01-2009 à 16:47:59   




Ase---> purée ! se baser sur Wikipédia comme début de recherches pour les flemmards je veut bien, mais de la à considérer Wikipédia comme une source de rigueur y un sacré pas ! Tu devrais t'acheter une version de l'Encyclopédie Universalis plutôt.
J'ai commis cette erreur de croire que ésotérisme dérivait de eso et soteria (intérieur et guérison) et donc renvoyait a la guérison de l'âme, mais c'est faux: ésotérisme dérive du grec et signifie "intérieur", "au-dedands" dans le sens de "secret" et de "caché" point a la ligne. La spiritualité s'adresse a l'universel tandis que l'ésoterisme s'addresse a une caste de personnes. C'est l'ésotérisme new age qui associe l'ésotérisme a la spiritualité (exception faite des Upanishad qui se disent textes de la doctrine secrète, le terme secret ayant un sens différent). Le new age est un piège moderne où tombent ceux qui s'orientent vers une discipline spirituelle et qui veulent se maintenir dans un certain esprit de confort (c'est comme de croire qu'il existe une pilule du bonheur


Je ne considères pas... je me renseigne ..

Il me semble aussi que bon nombre de groupement dit "spirituel" ont des pratiques d'élitiste , ce qui revient au même que l'ésotérisme et ses castes...Non ?


PizzaMan
   Posté le 19-01-2009 à 16:49:25   

Non.
Thoth
   Posté le 19-01-2009 à 19:43:49   

C'est en cela que "la vérité" est forcément la sienne, celle qui repose sur les dogmes ou les paradigmes qu'il s'est donné. Il existe bien LA vérité, mais elle n'est pas accessible à l'humain, et pour bien la différencier des vérités personnelles, je l'appelle l'actualité.

Thoth
   Posté le 19-01-2009 à 20:15:57   

Hé bien, je vois que la discussion est enflammée... je répondais au dernier post de la page précédente.

Tous ce que tu dis Ase est censé et prouve que tu as eu accès à un savoir ésotérique de bonne qualité. Celui des Jésuites en occurrence.

La pierre d'achoppement de notre discorde ne tient que parce que nous tenons à elle. Si je dis à quelqu'un qu'en portant un peu plus son attention sur ses ressentis (sur ce qu'il est vraiment, plutôt que de se fondre dans l'inconscient collectif tourné vers l'extérieur), alors il soignera automatiquement son âme et son corps ; je suis persuadé que ça va lui sembler trop simple.
Il va préférer prendre des cachetons parce que c'est recommandé par le laboratoire biduletruc ou machinchose.

Les ésotéristes fonctionnent en cercles fermés parce qu'ils n'ont rien à gagner en s'alignant sur l'état d'esprit collectif général. Ils ne rechignent pas à partager leurs connaissances, mais la plupart des gens sont bien trop compliqués et bien trop coupés de leur être véritable, pour qu'une aide gratuite puisse s'avérer efficace. Il est temps que chacun apprenne à s'aider sois-même, et cela passe forcément par la voie subjective de recentrage sur soi.
Celui qui ne veut pas l'admettre sera contraint par la force des choses.

Le plus dur pour les ésotéristes, c'est de désapprendre à aider en acceptant de se recentrer eux aussi. D'où la raison de ma présence ici. lol
Atil
   Posté le 19-01-2009 à 21:30:29   

Si on n'a pas appris durement auprés d'une maitre pendant 10 ou 20 ans, le mot "ésotérisme" n'est qu'un concept théorique auquel on s'attache pour nourir son propre orgueil.
Thoth
   Posté le 20-01-2009 à 19:17:53   

Ce que tu dis là est très juste Atil, seulement, c'était encore valable il y a dix ans.

Nous vivons une époque de grande accélération, dans tous les domaines, et ce qui était valable hier ne l'est plus forcément aujourd'hui.

Celui qui ne veut pas admettre ce qui pourtant peut être offert gratuitement et en toute simplicité, celui-là résistera à l'évidence qui va bientôt s'abattre sur lui, et en résistant, il ne fera qu'accentuer la douleur (l'émotion) qui s'exprime quand l'ego meurt à lui-même.

Quelque part, Ase fait très justement remarquer que ce n'est pas dans le dénis, mais dans l'acceptation et dans l'intégration, que nous pourrons rassembler tous ces petits bouts de nous même qui souffrent d'un manque de Soi.
Atil
   Posté le 20-01-2009 à 20:00:49   

"Ce que tu dis là est très juste Atil, seulement, c'était encore valable il y a dix ans.

Nous vivons une époque de grande accélération, dans tous les domaines, et ce qui était valable hier ne l'est plus forcément aujourd'hui."

>>>>>>Maintenant on peut apprendre le chinois en une heure et la physique quantique en 10 minutes. Et l'illumination spirituelle s'obtient en une minute en l'achetant dans un supermarché.
Les gens sont vraiment préts à croire nimporte quoi pour ne pas se fatiguer à parcourir vraiment le chemin spirituel.
Thoth
   Posté le 20-01-2009 à 21:46:02   

Ce n'est pas tant ça, mais plutôt le fait que tous les grands maitres se sont progressivement retirés. Il n'y a plus personne pour enseigner ou pour guider les autres, et d'ailleurs il n'y a plus rien à enseigner... Moi-même je ne suis pas ici pour vous aider mais pour frotter virilement mes idées aux vôtres pour avancer dans mon travail personnel.
Et puis à quoi bon se fatiguer puisque de toute manière, personne ne veut entendre et que la prise de conscience est maintenant de toute façon inévitable. J'avais juste besoin de le vérifier, c'est tout. ^^

Tout a déjà été dit, reste l'acceptation qui elle ne s'apprend pas dans un manuel, et qui peut prendre une journée comme elle peut prendre 10 000 vies à s'accomplir.

Et ça c'est vraiment pas cool pour l'ego, qui du coup n'a plus rien à quoi se raccrocher. Ni croyances compliquées qui se la pètent, ni certitudes infondées rassurantes, ni maitre à penser pour faire le boulot à sa place.
De plus, dès lors qu'il se sait seul responsable de ce qu'il vit du dedant et accepte ce fait, l'ego ne recherche plus chez les autres le moyen de continuer à s'ignorer lui.
Atil
   Posté le 20-01-2009 à 22:18:39   

"l n'y a plus rien à enseigner... "

"... personne ne veut entendre "

>>>>>>Ne serait-ce pas plutôt la 2ème solution qui explique notre situation ?
Ase
   Posté le 20-01-2009 à 22:27:43   

"Ce n'est pas tant ça, mais plutôt le fait que tous les grands maitres se sont progressivement retirés"

---> comme le dit Atil "ké néni ké néni" ^^ Si tu penses que Shri Aurobindo était un de ces grands maîtres alors ouais ils se sont retirés et tant mieux.
Il y a encore pleins de sages authentiques qui enseignent ^^



"il n'y a plus personne pour enseigner ou pour guider les autres, et d'ailleurs il n'y a plus rien à enseigner"

---> mais peut-être que pour enseigner honnêtement afin d'amener réellement le disciple a l'éveil, il faudrait que ces grands maitres aient eux même atteint l'éveil et la libération, qu'il aient leur doctorat.
Thoth
   Posté le 21-01-2009 à 03:21:47   

Ase a écrit : "mais peut-être que pour enseigner honnêtement afin d'amener réellement le disciple a l'éveil, il faudrait que ces grands maitres aient eux même atteint l'éveil et la libération, qu'il aient leur doctorat."

>>>>>>> C'est forcément le cas, sinon on ne les appellerait pas des Grands Maitres. lol Les authentiques et respectables enseignants auxquels tu fait référence, ne sont pour leur part tout au plus que des maitres, comme leur nom l'indique. A moins qu'il y ai quelques Grands Maitres dissimulés dans le corps enseignant et que Dieu ne n'ait rien dit ? Oo



Véridique, les Grands Maitres de ce qu'on appelle la Fraternité des Lumières (terme qui ne vous dira rien en dehors de la période historique de même nom, mais qui cependant vous fera certainement bondir lol), ces Grands Maitres donc, ne sont plus incarnés actuellement. Ou s'ils le sont, c'est pour prendre un peu soin d'eux-mêmes et de leurs proches, après plusieurs millénaires de services désintéressés envers autrui.

Aujourd'hui il faut se contenter de petits rigolos comme moi qui tentent bien maladroitement de traduire en mot et sous une forme modernisée, toute la splendeur et toute la simplicité d'une très antique sapience.

Etant moi-même humain et forcément limité dans mon entendement, je ne prétends pas vous fournir la vérité sur un plateau d'argent, je ne prétends pas faire le travail à votre place et je ne dis pas que c'est facile. Je m'efforce dans la mesure de mes possibilités actuelles de vous transmettre aussi clairement que possible ce qui m'a été transmis, et je fais en sorte que ce soit plaisant et évolutif.

Prétendre que l'étude doit obligatoirement être chiante et demander des efforts pénibles pour donner de bons résultats, est en réalité un choix personnel qu'un individu en détresse tente d'imposer aux autres. Cela dans l'espoir immature de les voir se rallier à sa cause, et de se soulager ainsi (qu'il croit) du fardeau qu'il s'est lui-même imposé. Si j'ai une épine dans le pied, et bien je la retire tout seul comme un grand afin de continuer ma route, mais je n'invite pas les autres à se planter eux aussi une épine dans le pied, pour qu'ensemble, nous avancions en boitillant...

Il serait donc plus constructif de nous poser la question suivante : quelles sont les apriori, les schémas de pensées sous-jacents que j'entretiens malgré moi, qui me font croire qu'il en va bien ainsi ? Et qu'est ce que ces schémas que j'ai décidé de mettre en valeur peuvent m'apprendre sur le sens de mon incarnation présente ?

Voilà grosso modo comment les alchimistes parvenaient à faire du plomb de l'or.

Ensuite, libre à vous d'adhérer à ce que j'avance et d'en reconnaitre ou pas l'utilité pour vous.
Atil
   Posté le 21-01-2009 à 09:07:33   

"A moins qu'il y ai quelques Grands Maitres dissimulés dans le corps enseignant et que Dieu ne n'ait rien dit ?"

>>>>>>>S'il y a, dans des pays du tiers-monde, des vieillards pouilleux et recouverts de haillons qui sont de grands maitres ... quelle chance y a-t-il que les occidentaux soient au courant ?
Les médias ne s'intéressent pas à ce genre d'individus, et donc ils n'en parlent pas.



"Véridique, les Grands Maitres de ce qu'on appelle la Fraternité des Lumières (terme qui ne vous dira rien en dehors de la période historique de même nom, mais qui cependant vous fera certainement bondir lol), ces Grands Maitres donc, ne sont plus incarnés actuellement. Ou s'ils le sont, c'est pour prendre un peu soin d'eux-mêmes et de leurs proches, après plusieurs millénaires de services désintéressés envers autrui."

>>>>>>>Véridique ?
Non : Simple doctrine new-age que des faux-initiés racontent à des naîfs pour faire croire qu'ils ont de vastes connaissances.
Les vrais maitres ne perdent pas leur temps à enseigner de telles histoires inutiles.
Ce qui compte c'est de suivre l'enseignement d'un maitre, pas de colporter des histoires invérifables sur ses incarnations.
De même ce qui compte à l'école c'est de suivre l'enseignement des profs, pas de colporter des histoires sur leurs vies antérieures. Si un prof raconte ses vies antérieures au lieu d'assurer ses cours, alors il ne fait pas son boulot.



"Etant moi-même humain et forcément limité dans mon entendement, je ne prétends pas vous fournir la vérité sur un plateau d'argent,..."

>>>>>>>Ben si : Tu n'arrètes pas de prétendre que tout ce que tu dis est vrai, même si tu ne peux apporter aucune preuve.



" Je m'efforce dans la mesure de mes possibilités actuelles de vous transmettre aussi clairement que possible ce qui m'a été transmis, et je fais en sorte que ce soit plaisant et évolutif."

>>>>>>>Donc tu prétends bien nous apporter la vérité sur un plateau d'argent, aprés que celle-ci t'ait été servie également sur un plateau d'argent.



"Prétendre que l'étude doit obligatoirement être chiante et demander des efforts pénibles pour donner de bons résultats, est en réalité un choix personnel qu'un individu en détresse tente d'imposer aux autres."

>>>>>>>Prétendre le contraire est le choix des élèves qui ne veulent rien faire à l'école. On ne croit que ce qui nous arrange.
Un homme peut-il apprendre la physique quantique ou le chinois en une heure, sans se donner aucune peine ?



"Il serait donc plus constructif de nous poser la question suivante : quelles sont les apriori, les schémas de pensées sous-jacents que j'entretiens malgré moi, qui me font croire qu'il en va bien ainsi ?"

>>>>>>>Quels sont les aprioris, les schémas de pensées sous-jacents que j'entretiens malgré moi, qui me font croire que la voie spirituelle est facile ?
C'est notre société de consommation : elle nous fait croire qu'on peut tout obtenir immédiatement en payant.
Ase
   Posté le 21-01-2009 à 10:09:57   

"C'est forcément le cas, sinon on ne les appellerait pas des Grands Maitres. lol Les authentiques et respectables enseignants auxquels tu fait référence, ne sont pour leur part tout au plus que des maitres, comme leur nom l'indique. A moins qu'il y ai quelques Grands Maitres dissimulés dans le corps enseignant et que Dieu ne n'ait rien dit ?"

---> Ok maintenant je sais qui t'entoure: doctrine 100 % théosophique donc new age à laquelle tu te réfères, crée pour instaurer une nouvelle religion au monde.

Un authentique sage qu'il soit grand ou petit est une personne qui est ce qu'elle enseigne: peut-tu en toute conscience et en étant libre de ta fascination, donc d'un point de vue objectif prétendre qu'ils sont réellement ce qu'ils enseignent ?
Est-ce que ce sont des sages ou est-ce qu'ils ont l'air de sages ?
As-tu pu vérifier que ces "grand maitres" étaient "amour infini" et "patience infinie" ? Et surtout as-tu pu tester le guru ?
Ce qui fait la qualification du disciple, c'est sa capacité de discrimination pour lui éviter de s'en remettre à quelqu'un qui n'est pas digne de confiance.




"Véridique, les Grands Maitres de ce qu'on appelle la Fraternité des Lumières (terme qui ne vous dira rien en dehors de la période historique de même nom, mais qui cependant vous fera certainement bondir lol), ces Grands Maitres donc, ne sont plus incarnés actuellement. Ou s'ils le sont, c'est pour prendre un peu soin d'eux-mêmes et de leurs proches, après plusieurs millénaires de services désintéressés envers autrui"

---> ah ouais ! Ils sont passé de la Fraternité de Lumière à la Fraternité des Lumières lol.
Comment peut-on être si naïf et croire à ces balivernes sur ces "maîtres supérieurs" ? Ce qui a de marrant c'est qu'on a montré qu'au début de ces croyances, certains de ces "grands maîtres" étaient des êtres humains qui avaient juste trouvé le bon filon pour s'enrichir par la politique du secret et faire croire qu'ils étaient dans l'astral ou dans un coin reculé du monde style Shambhala. C'est sur que notre ego aime entendre que l'on ai sur la vraie voie ayant atteint un certain degré d'initiation.
Atil
   Posté le 21-01-2009 à 10:47:58   

Si un maitre donne un enseignement qui doit être cru, alors ce n'est pas un maitre.
Milie
   Posté le 21-01-2009 à 11:27:35   




Thoth a écrit :

Ce que tu dis là est très juste Atil, seulement, c'était encore valable il y a dix ans.

Nous vivons une époque de grande accélération, dans tous les domaines, et ce qui était valable hier ne l'est plus forcément aujourd'hui.

Celui qui ne veut pas admettre ce qui pourtant peut être offert gratuitement et en toute simplicité, celui-là résistera à l'évidence qui va bientôt s'abattre sur lui, et en résistant, il ne fera qu'accentuer la douleur (l'émotion) qui s'exprime quand l'ego meurt à lui-même.

Quelque part, Ase fait très justement remarquer que ce n'est pas dans le dénis, mais dans l'acceptation et dans l'intégration, que nous pourrons rassembler tous ces petits bouts de nous même qui souffrent d'un manque de Soi.


J'ai eut commencée a réagir ... A la certitude d'Atil ...Qui démontre une sorte d'esclavagisme..


Je suis d'accord avec toi Thot... Depuis 1999 , des accélérations dans les manifestes d'effet boomerang, ont commencée.. Ces manifestes en passent par les éléments. Nos corps étant composé d‘éléments, nous en ressentons, et vivons les mouvements.

Depuis 1999, le choix des sens de l'attention à ce qui est intérieure, et les choix des teneurs et portées, de ses valeurs, réveille les consciences.

De là des acceptations aux transformations, révélations, élévations puis transmutations s'opèrent.

Pour allégé ces mots qui peuvent paraitre "grandiloquent" ..

Transformation : C'est en faisant vivre ses valeurs, que l'ont génère des équilibres.
Être Soi est une force acquise, si des volontés d' Auto rééquilibrage ont portées leurs fruits

Révélations liés aux 4 éléments :
(Résumé

Ma mère la terre
En ta matière je suis créer, J’ai été terre puis suis devenue forêt.
En énergie évolué , je me suis transmutée dans une araignée.
Mes pensées rejoignant la voie lactée, en tissant ma toile , je dessinais les étoiles. En l’animal, j’ai voulue être loup en ton âme pour retransmettre tes savoirs .
Etc.
Ma mère la terre qui évolue dans mon père l’univers, en ta matière je continue des progressions dans mes évolutions...



Elévation : La conscience d’âme universelle
(résumé
En l’Esprit d’une fraternité Universelle, l’âme entrevoit l’infini

C’est dans des aux delà de Moi, que l’âme peut retrouver son Nous
Chaque âme évolué accède aux richesses acquises, dans les savoirs (Etc.)

Transmutation : (résumé

L’âme dans sa totalité est la terre dans ses antériorités de matières.
Elle est un début, une continuité et des fusions pour des évolutions.
La conscience dans sa totalité est des héritages de connaissances Antérieures.
Elle est les mémoires de ce qui fut à ce qui Est.

(Etc.)

-- Tout ça pour dire, que ces étapes n’ont plus besoin d’être enseigné par un extérieure … Ce sont nos propre attentions, et leurs sens qui font toutes les différences..


Atil
   Posté le 21-01-2009 à 11:55:08   

Je n'ai rien compris.
PizzaMan
   Posté le 21-01-2009 à 15:17:53   

Ce n'est pas nouveau ça.
Thoth
   Posté le 21-01-2009 à 16:41:27   

Ase a écrit : "Est-ce que ce sont des sages ou est-ce qu'ils ont l'air de sages ?
As-tu pu vérifier que ces "grand maitres" étaient "amour infini" et "patience infinie" ? Et surtout as-tu pu tester le guru ?
Ce qui fait la qualification du disciple, c'est sa capacité de discrimination pour lui éviter de s'en remettre à quelqu'un qui n'est pas digne de confiance."

>>>>>>> Un mythe moderne, brulant d'actualité, voilà une manière équitable et honnête de considérer cette histoire de Grands Maitres. A quoi bon étudier les mythologies de l'antiquité si on n'est même pas capable de comprendre un mythe moderne pour ce qu'il est et d'en reconnaitre la valeur intrinsèque ?

Un mythe est vivant, il présente l'actualité sous une forme symbolique et son message n'est pas destiné à la raison. Il s'adresse à l'âme directement et sans passer pour ce faire par des intermédiaires rationnels compliqués.

De plus, tu ne m'as pas bien écouté, trop occupé à me décrire ton propre univers peuplé de maitres à "l'amour infini", de guru avides et vampiriques, et de disciples serviles et sans amour propre. Peut-être as-tu eu des expériences dans ce domaines qui te poussent maintenant à la prudence ? Mais on est pas dans Strange ou dans le seigneur de anneaux, et la théosophie a fait son temps et a déjà rendu son office.

Les Grands Maitres s'en sont retourné chez eux, sur un autre plan. Le message caché dans cette affirmation péremptoire est qu'il va maintenant falloir se démerder tout seuls les p'tit gars. La Grande Fraternité Blanche a été dissoute en 1984 si j'ai bonne mémoire, paré pour l'oeuvre au noir à échelle mondiale, une phase subjective qui est bonne ou mauvaise selon comment on l'aborde.

Dalaha a écrit : "Tout ça pour dire, que ces étapes n’ont plus besoin d’être enseigné par un extérieure … Ce sont nos propre attentions, et leurs sens qui font toutes les différences.. "

Les mecs, si vous comprenez rien, c'est qu'il doit y avoir incompatibilité de langage. lol Je ne retiendrai du message de Dalaha que la conclusion qui vaut son pesant d'or. Car bien que les Grands Maitres ne soient actuellement plus incarnés, certains êtres humains parviennent à établir des communications avec eux, en esprit et en conscience. Ils demeurent accessibles à qui veut, mais les révélations qu'on en pourra tirer resteront toujours voilées et impropres au verbiage.

Ensuite, j'en connais aussi qui suite à un contact auquel ils n'étaient pas préparés, on perdu carrément la raison et sont devenus des inadaptés sociaux.

Qu'on les appelle Grands Maitres inconnus, Thoth ou Hermès, ou qu'on les prenne pour ce qu'ils sont, c'est à dire des amas de conscience au même titre que les anges et les démons (dans une mesure beaucoup plus éthérée), il n'en reste pas moins que ce sont des pouvoirs avec lesquels il faut savoir prendre quelques précautions.

Il est bon que ce soit le Soi de chacun qui décide si l'individu est prêt pour une rencontre avec un Grand Maitre ou pas. C'est pourquoi, même les Grands Maitres les plus balèzes de l'univers lol ne pourrons pas forcer quelqu'un à devenir plus conscient malgré lui. pour le dire autrement, il existe des feux intérieurs qu'il vaut mieux ne pas réveiller trop brusquement si on veut éviter de se cramer les circuits psychiques. Et le drame, c'est que pour certains, tous ces bouchons d'énergies stagnantes vont bientôt se dissoudre d'eux même...
Ase
   Posté le 21-01-2009 à 19:38:32   

"De plus, tu ne m'as pas bien écouté, trop occupé à me décrire ton propre univers peuplé de maitres à "l'amour infini", de guru avides et vampiriques, et de disciples serviles et sans amour propre."

---> ah oui j'oubliais que tu interprétais tout ce que l'on te disait
Qu'est-ce que "l'amour infini" ? C'est l'amour qui te met un gros coup de pied au cul. Tu en as un bon exemple exprimé chez les maîtres zen.
Mais tu as aussi celui de Jésus, il est bien connu que jésus était un tendre n'est-ce pas ?
Évidemment je ne parle pas d'un amour qui est l'expression du sens de la dualité, mais bien de celui exprimant un dépassement de ce sens de la dualité. Cet amour qui apparaît lorsqu'on a plus besoin d'aimé.
Ne mélanges pas amour du sage avec ce que toi tu nommes amour comme expression de la limitation individuelle de l'ego.
Je te rejoins sur les disciples serviles parce qu'en effet il s'agit bien de mendiants d'amour, mendicité intensifié soit par une insuffisance de l'amour maternelle, soit par des frustrations infantiles, soit par une nostalgie d'un grand amour. C'est fou ce que l'on voit comme disciples lorsqu'on va dans un ashram Quoi de plus normal que ces disciples soient sans amour propre ? peut-être est-ce pour cela qu'ils vont à la rencontre des sages ? Mais rectifions quelque chose souvent lu: l'ego ce n'est pas l'amour de soi, mais bien le non-amour de soi.




"Peut-être as-tu eu des expériences dans ce domaines qui te poussent maintenant à la prudence ? Mais on est pas dans Strange ou dans le seigneur de anneaux, et la théosophie a fait son temps et a déjà rendu son office."

---> j'ai jamais eu d'expériences chez les théosophes, mais j'ai par le passé lu beaucoup de choses chez eux, surtout au sujet de ces grands maîtres imaginaires. Ce qui a de bien chez eux c'est qu'ils ont de belles bibliothèques bien remplies.




"Les Grands Maitres s'en sont retourné chez eux, sur un autre plan. Le message caché dans cette affirmation péremptoire est qu'il va maintenant falloir se démerder tout seuls les p'tit gars"

---> comme toujours non ?



"La Grande Fraternité Blanche a été dissoute en 1984 si j'ai bonne mémoire, paré pour l'oeuvre au noir à échelle mondiale, une phase subjective qui est bonne ou mauvaise selon comment on l'aborde."

---> lol les loges de la Fraternité Blanche ne se réduisent pas qu'a celle-ci d'Omraam Aïvanhov (fraternité blanche universelle ou grande fraternité blanche). Depuis cette époque pleins de rituels sont apparus dans le commerce (flamme violette, etc.)




"Car bien que les Grands Maitres ne soient actuellement plus incarnés, certains êtres humains parviennent à établir des communications avec eux, en esprit et en conscience"

---> tu as des noms de ces grands maîtres modernes ?
J'avais bien aimé l'histoire du comte de St Germain.




"Qu'on les appelle Grands Maitres inconnus, Thoth ou Hermès, ou qu'on les prenne pour ce qu'ils sont, c'est à dire des amas de conscience au même titre que les anges et les démons (dans une mesure beaucoup plus éthérée), il n'en reste pas moins que ce sont des pouvoirs avec lesquels il faut savoir prendre quelques précautions"

---> c'est quand même étonnant que pour le Bouddhisme le Karmapa n'en dise rien si ils existaient ? (en Orient le Karmapa est considéré comme le gardien de la connaissance ésotérique et intemporel)
Atil
   Posté le 21-01-2009 à 21:03:33   

"Un mythe est vivant, il présente l'actualité sous une forme symbolique et son message n'est pas destiné à la raison. Il s'adresse à l'âme directement et sans passer pour ce faire par des intermédiaires rationnels compliqués."

>>>>>Et quelle est l'utilité de ce mythe ?
Vat-on devenir plus spirituel parcequ'on a écouté une fable ?



"....et la théosophie a fait son temps et a déjà rendu son office."

>>>>>>En son temps, des "maitres", "initiés" et "ésotéristes" ont démontré que la théosophie était une fumisterie.



"Les mecs, si vous comprenez rien, c'est qu'il doit y avoir incompatibilité de langage."

>>>>>>Tu as tout compris.



"Car bien que les Grands Maitres ne soient actuellement plus incarnés, certains êtres humains parviennent à établir des communications avec eux, en esprit et en conscience."

>>>>>> Quels êtres humains ? Tu en connais ? Tu en as déja rencontré , ils t'ont donné des preuves ?



"Il est bon que ce soit le Soi de chacun qui décide si l'individu est prêt pour une rencontre avec un Grand Maitre ou pas."

>>>>>>L'orgueil des hommes est tel qu'ils veulent avoir pour maîtres des êtres mystérieux, des "amas d'énergie". Des sortes d'anges ou de dieux.
Ca fait tellement mieux qu'un vieillard pauvrement habillé.



"Et le drame, c'est que pour certains, tous ces bouchons d'énergies stagnantes vont bientôt se dissoudre d'eux même..."

>>>>>>>Pourquoi se faire chier avec l'étude et les exercices puisque tout va se résoudre tout seul ?
C'est si facile comme ca ! Dommage que ca ne marche pas ainsi pour obtenir ses diplomes à l'école !
Atil
   Posté le 21-01-2009 à 21:08:27   

"c'est quand même étonnant que pour le Bouddhisme le Karmapa n'en dise rien si ils existaient ? (en Orient le Karmapa est considéré comme le gardien de la connaissance ésotérique et intemporel)"

>>>>>>>A noter qu'au Thibet, au moins, les "grands maitres" continuent à s'incarner, parrait-il. Ou alors dans les pays ou les Thibétains se sont réfugiés.
Le Dalaï-lama ne passe-t-il pas pour un "grand maître" spécialement incarné pour aider son peuple ?
Milie
   Posté le 22-01-2009 à 14:52:16   




Dalaha a écrit : "Tout ça pour dire, que ces étapes n’ont plus besoin d’être enseigné par un extérieure … Ce sont nos propre attentions, et leurs sens qui font toutes les différences.. "


Thot<<<<< Les mecs, si vous comprenez rien, c'est qu'il doit y avoir incompatibilité de langage. lol Je ne retiendrai du message de Dalaha que la conclusion qui vaut son pesant d'or. Car bien que les Grands Maitres ne soient actuellement plus incarnés, certains êtres humains parviennent à établir des communications avec eux, en esprit et en conscience. Ils demeurent accessibles à qui veut, mais les révélations qu'on en pourra tirer resteront toujours voilées et impropres au verbiage.

Je suis d'accord

A ces trois liens, s'expriment plus ou moins, les mêmes pensées


http://passagere64.skyrock.com/2255160667-Dieu-Y-H-W-H-Jehovah-et-Elitisme.html

[url] http://passagere64.skyrock.com/2255029021-Messie-Message.html[/url]

http://passagere64.skyrock.com/2249617935-AUM.html


PizzaMan
   Posté le 22-01-2009 à 15:07:03   

Faut vraiment avoir du temps à perdre, hein ?
Ase
   Posté le 22-01-2009 à 16:38:39   

"A noter qu'au Thibet, au moins, les "grands maitres" continuent à s'incarner, parrait-il. Ou alors dans les pays ou les Thibétains se sont réfugiés"

---> ou même en occident. De leurs temps, certains grands maîtres du bouddhisme tibétain disaient qu'ils se réincarneraient en Occident. D'ailleurs, il est a noter que l'on a en France, parmi les plus importants centres bouddhistes qui ont étés crées. Ces grands maîtres ne se sont donc pas retourné chez eux.
Ce serait même très réductioniste et prétentieux pour un dit "ésoteriste" de croire que le maître ne s'exprime et agit que sur le plan physique. Il peut très bien agir de son plan d'existence (on en a des preuves avec certains cas comme le mystique Padre Pio ou encore le maître Ramdas ou encore l'ancien Karmapa).