LE FORUM DES CERCLOSOPHES
LE FORUM DES CERCLOSOPHES
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Atil
Parceque tu crois que les banques investissent et ne spéculent pas ?

Pourquoi tant de banques ont-elles sombré avec la crise, alors ?
martiko
investir et jouer c'est différent.
Atil
Alors allons retirer tout notre argent placé en banque !
Les banques spéculent avec notre argent !
martiko
jouer avec l'argent c'est jouer avec les vies (des innocents)
Atil
J'ai trouvé ca :

Au début du XXe siècle, Louis Bachelier, un mathématicien français 7 qui étudiait les variations de prix des bons du Trésor, nota que celles-ci se répartissaient avec régularité autour d’une valeur centrale. L’histogramme qu’il traça prit la forme de la fameuse courbe de Gauss, celle d’une cloche renversée : les variations de faible amplitude, majoritaires, se concentraient au centre, près de la moyenne, tandis que les variations d’amplitude grandissante, de moins en moins nombreuses, étaient repoussées vers les bords. Il postula que les cours montaient ou baissaient avec des probabilités égales, comme un dé qui roule ou une pièce qui tournoie : Blaise Pascal eût applaudi ! Ce modèle, dit de « marche aléatoire », dormira un demi-siècle avant d'être exhumé par Paul Samuelson en 1954. Il fera florès, trouvera sa déclinaison dans l’hypothèse d’efficience du Marché, et nobélisera une demi-douzaine 8 de chercheurs américains qui feront de la Loi Normale l'antienne des variations boursières. Le bouquet vint avec Myron Scholes et Robert Merton qui montrèrent toute la force de leur modèle d’évaluation du prix des options : en 1998, suite à la faillite russe, le hedge fund LTCM, qu’ils conseillaient, explosa en plein vol ! L’évènement rare, négligé, qui renverse tout avait frappé ! Le hasard sauvage de Benoît Mandelbrot avait fait son office et la cloche de Gauss, montré toute sa limite à Wall Street et consorts.

On persista. L’industrie financière coupa la courbe en cloche en tranches et en rondelles, ignorant toujours les extrêmes, c’est-à-dire la réalité pour le bien de la théorie : le portefeuille de MarkowitzLes maîtres enchanteurs

(…) En mars 1952, le Journal of Finance mit sous presse une étude universitaire de quatorze pages, « Portfolio Selection », qui fera la gloire d’un doctorant de Chicago, Harry Markowitz : dix années plus tard, cette adresse deviendra la théorie moderne du portefeuille. L’idée force de Markowitz fut de lier la rentabilité au risque pour isoler à chaque fois un portefeuille optimal, le plus adapté aux vues de l'investisseur, selon que celui-ci briguerait un rendement maximal pour un risque donné ou un risque minimal pour une rentabilité cible. Le hic était la mesure : chaque étape du calcul ajoutait au trouble, d'inconnues en hypothèses, vers d'improbables applications (…)

, l’efficience de Fama, le ratio de Sharpe, la formule de Black-Scholes furent quelques-uns de ses manifestes les plus connus, que l’on continue à enseigner dans les écoles de commerce. Cette généralisation abusive finit par agacer de tant de distance au réel : car les cours boursiers ne varient pas gentiment, indépendamment les uns des autres ni continûment, d’un instant au suivant. Les évènements rares s’invitent à ce bal des dupes, plus souvent qu’à leur tour, et déjouent tout. L’indépendance, cette condition nécessaire pour travailler avec les mathématiques connues des probabilités, n’est pas de mise autour des corbeilles : rien ne l’est moins en effet que celle des cours boursiers, travaillés par la substance molle de l’humain, flexible et malléable, toujours distraite par le dernier qui parle, aussi prompte à souffler des bulles qu’à les crever brutalement. Enfin, n’en déplaise au naturaliste Linné, qui se trompa – « Natura non facit saltus 9 », la Nature, quantique, progresse par bonds successifs, non comme un long fleuve tranquille. Bah, la courbe en cloche a ses fidèles ; les investisseurs, moins étreints par l’académisme des théories, aimeraient seulement que leurs risques fussent mieux calculés.
Atil
"tout cela ne ressemble t-il pas à notre monde économique?!"

>>>>>>>>Non car les cours boursiers connaissent des baisses et des hausses plus fréquentes et plus importantes que le rhytme cardiaque.
Ase
Atil a écrit :

Si ma mémoire est bonne, les cours de la bourse ne suivent pas une courbe de Gauss.


Il me semble qu'on a montré que les cours de la bourse suivent des courbes très irrégulières car les acteurs sont émotifs et irrationnels.
martiko
L'arythmie s'accompagne parfois de palpitations. Les palpitations ne sont pas un trouble du rythme cardiaque, mais tout simplement le fait de sentir les battements du coeur. Cela se produit le plus souvent lorsque le pouls bat trop vite ou de façon irrégulière. Par ailleurs, on peut faire de l'arythmie sans faire de palpitations (on ne sait donc pas que le coeur bat de façon anormale). La palpitation est le principal symptôme de l'arythmie. Il est à noter que la palpitation peut également se manifester chez les personnes qui présentent une très grande sensibilité psychologique ou qui souffrent d'anxiété, sans pour autant faire de l'arythmie.

La bradycardie. Ce terme médical signifie littéralement "coeur lent". La bradycardie est une diminution du rythme cardiaque, qui descend sous les 60 battements à la minute. Différentes raisons peuvent la causer. Bien que cela puisse parfois exiger l'intervention d'un médecin, un pouls lent sans autre symptôme est considéré comme normal. Il arrive cependant que certaines personnes se sentent parfois rapidement fatiguées, essoufflées ou étourdies.

La fibrillation auriculaire. Il s'agit de contractions rapides et désordonnées des oreillettes. Les oreillettes sont les deux cavités supérieures du coeur. Leur rôle est de pousser le sang vers les ventricules, les deux parties inférieures du coeur. L'oreillette droite envoie le sang dans le ventricule droit qui, lui le pousse vers les poumons. L'oreillette gauche envoie le sang dans le ventricule gauche, qui le propulse dans le reste de l'organisme. En état de fibrillation, les oreillettes n'arrivent plus à se contracter adéquatement, ce qui peut entraîner un rythme irrégulier du pouls, mais pas nécessairement des palpitations. On peut donc présenter des fibrillations auriculaires sans s'en rendre compte, car il est possible qu'il n'y ait aucune autre symptôme.

# La tachycardie ventriculaire.C'est un rythme cardiaque rapide, régulier ou non, et qui prend son origine dans les ventricules (au-delà de 100 battements à la minutes). Cette forme d'arythmie ne représente que la minorité des cas d'arythmie et reflète en général un mauvais fonctionnement des ventricules. Une personnes atteinte de tachycardie ventriculaire se sentira mal, sera pâle, aura la peau moite et des palpitations. Si la fréquence cardiaque est très rapide, elle peut même souffrir d'étourdissements et d'évanouissement.

tout cela ne ressemble t-il pas à notre monde économique?!
Atil
Je ne suis pas certain qu'on parle de la même chose.
martiko
la courbe des gauss rest en permanance en haut puisqu'elle correspond à un aimant permanent, sauf d'iverser sa polarité par une charge électrique, rien ne peut e faire baisser, regarde sur tes haut parleurs parfois elle est dessinées dessus, t'est c'la!
 
Retour au forum
 
 
créer forum