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Priamos
Espérer quoi?

Sans dire "quoi?" est-il possible de dire si ce sentiment est positif ou non?
....Il est bien sûr"positif" mais son "objet" peut le rendre "négatif".....
Il existe ainsi des bonnes et de mauvaises espérances.....
Etais-ce ce que monsieur Atil voulait entendre?......

Il faudrait un peu "compliquer" la sauce pour rendre la question un peu plus "intéressante",peut-être.....

Avec mes salutations,Priamos
Atil
L'espoir c'est comme l'acharnement thérapeutique :

Ca permet parfois de sauver une vie.... mais ca permet surtout de prolonger les souffrances.
Membre désinscrit
Balayage en essuie glace de la notion d'espoir-espérance.

L'espérance est une chose. N'attends pas d'un sage du Tao (eh oui) qu'il te donne un avis tranché sur la question : bon-mauvais.

L'espérance a de bons côtés, et de mauvais.
Atil

[Au préalable, je signale que, dans ce qui suit, je tiens "espoir" et
"espérance" pour synonymes.]
Dans son livre "Le bonheur désespérément", André Comte-Sponville donne la
définition suivante de l'espérance : « C'est le désir qui porte sur ce qu'on
n'a pas (un manque), dont on ignore s'il est ou s'il sera satisfait, enfin
dont la satisfaction ne dépend pas de nous : espérer, c'est désirer sans
jouir, sans savoir, sans pouvoir. » [Éd. Librio, p. 40]
À la suite de la lecture du chapitre "II - Critique de l'espérance, ou le
bonheur en acte", j'ai cru relever un apparent désaccord, pas si fréquent
que cela, entre deux types de « sagesse » : la sagesse populaire et la
sagesse des philosophes, ce qui m'a donné l'envie de proposer ce fil.
D'un côté, la sagesse populaire semble se tourner vers l'espérance, comme
l'indique des dictons comme « l'espoir fait vivre » ou encore « tant qu'il y
a de la vie, il y a de l'espoir », qui se veulent rassurants.
D'un autre côté, certains philosophes nous invitent à nous défier de
l'espérance. Pour le stoïcien Sénèque, l'espérance et la crainte sont les
deux faces d'une même médaille, et il s'en ouvre à son ami Lucilius : « Tu
cesseras de craindre si tu as cessé d'espérer. » [Lettres à Lucilius -
http://www.yrub.com/philo/senequelucilius110.htm ] Pour sa part, Spinoza
fera remarquer que « plus nous faisons effort pour vivre sous la conduite de
la raison, plus aussi nous diminuons notre dépendance à l'égard de
l'espérance et de la crainte, plus nous arrivons à commander à la fortune,
et à diriger nos actions suivant une ligne régulière et raisonnable. »
[Éthique IV, scolie de la proposition 47 -
http://spinozaetnous.org/ethiq/ethiq4.htm#p47 ]
Alors, à qui se fier ? D'après vous, l'espérance est-elle une bonne ou
mauvaise chose ?
 
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