| Dernières réponses | |  ah oui, c'est vrai aussi... En fait c'est difficile d'émettre une vérité générale sur cette question, ça dépend vraiment des cas de figure.
En revanche je trouve que ton deuxième exemple n'est pas pertinent: on ne peut pas dire que l'école de la vie, qui est en fait le hasard des circonstances, nous force à apprendre. Ce n'est même pas un individu. Même si on est contraint d'apprendre dans ces cas là, il y a nuance par rapport à une personne qui nous aiderait contre notre gré. On apprend, on est aidé, mais on ne peut pas mettre les deux dans le même sac. Tu ne crois pas?
|
| | Exemple :
On force les enfants à aller à l'école même s'ils ne veulent pas.
Ils y apprennent quand mêzme des choses même s'ils y mettent de la mauvaise volonté.
Autre exemple :
Tout ce qui nous arrive de désagréable nous permet toutefois d'apprendre des choses : c'est l'école de la vie. Et elle nous apporte des lecons sans s'occuper de savoir si on a envie de les recevoir ou pas.
|
| | Alors dans l'ensemble il semble que nous soyons d'accord, sauf sur ça:
"Mais, justement, apporter son aide à celui qui la refuse, c'est obligatoirement le forcer. Ou alors il faut être terriblement diplomate et psychologue pour imposer son aide sans que cela paraisse liberticide."
Mais crois-tu vraiment qu'il est possible d'aider quelqu'un qui refuse? Pour réussir à aider quelqu'un, il faut avant tout qu'il y ait acceptation de sa part, c'est une condition nécessaire. Donc pour aider quelqu'un il faut avant tout acquérir sa confiance, sans quoi tout aide serait inefficace. Si on obtient ceci, alors on ne peut plus parler de forçage.
|
| | "Il faut l'aider, mais pas la "forcer"."
-------> Mais, justement, apporter son aide à celui qui la refuse, c'est obligatoirement le forcer. Ou alors il faut être terriblement diplomate et psychologue pour imposer son aide sans que cela paraisse liberticide.
De toute façon, quand une personne a besoin d'aide et qu'elle la refuse, cela prouve qu'elle n'est pas consciente de sa détresse... ou alors elle en est consciente mais réagit de manière délirante et passionnelle.
Dans tous les cas ca veut dire que sa conscience est trop brouillée pour qu'elle puisse être libre : elle est l'esclave de son délire passionnel.
Donc on ne viole pas sa liberté puisque celle-ci n'est qu'une illusion de liberté. Et en l'aidant à sortir de son problème, il est même probable qu'on accroisse sa liberté.
Autant dire qu'enlever les chaines à un esclave qui ne le veut pas, cela ne diminue pas sa liberté mais, au contraire, ca l'augmente.
|
| | A condition qu'on ne confonde pas aide avec réprimande, oui, je crois qu'il le faut. Pour une personne aux tendances suicidaires, si c'est pour lui gueuler dessus et lui dire qu'il est con ou fou d'agir comme ça, c'est aussi bien de la fermer, et crois moi je sais de quoi je parle.
Si une personne refuse de se faire aider, c'est qu'elle est déjà embourbée dans sa merde depuis longtemps, en tout cas suffisament profondément pour ne plus voir la surface, moins conscient de sa déchéance. Il faut l'aider, mais pas la "forcer". Si la personne sent qu'on la force, c'est qu'on s'y est peut-être déjà mal pris.
Si c'est un récalcitrant indiscipliné, type délinquant, alors là oui, sûrement qu'il faut le contraindre.
Mais observons plutôt ton enoncé: "A-t-on le droit d'aider quelqu'un contre son gré ?" si je le reformule: peut-on légitimement, a t'on le droit moral, d'aider un individu lorsqu'il refuse cette aide? Si on considère que chaque être est libre de ses choix, libre de disposer de lui-même, alors on enfreint sa liberté. Mais est-ce vraiment de la liberté, puisqu'il s'emprisonne lui même dans la décadence? Je pense qu'on a le droit de violer cette fausse liberté afin de le libérer "contre son gré" de lui-même.
|
| | 
A-t-on le droit d'aider quelqu'un contre son gré ?
Ainsi, Doit-on forcer les paresseux à travailler ? Doit-on empécher de mourir celui qui veut se suicider ?
|
|
|
