Dernières réponses | | J'ai essayé de fumer quand j'étais ado, pour faire comme les autres évidemment. Mais je n'ai jamais pu. Peut-être à cause de mon père qui était fumeur. Il fumait tout le temps, et en voiture c'était insupportable quand on se balladait le dimanche. J'avais envie de gerber à chaque fois. Alors forcément j'ai un rapport plutôt négatif par rapport aux gros fumeurs qui fument en ma présence. Mon comportement est plus agressif, et puis ça m'énerve. Et pourtant, je n'ai rien contre le fait de fumer un petit cigarillo de temps en temps, avec un porto. C'est excellent après le repas. Ce n'est pas de l'addiction. Pas plus que Churchill qui prenait un verre régulièrement, sans pour autant être un ivrogne. Du coup, c'est effectivement le cas, aujourd'hui, il n'y a pas de place pour la demi-mesure. |
| | "un goût ça se travaille, se construit, se cultive aussi, parfois comme une idée" >>>>>Depuis toujours j'aime le chocolat. Je n'ai pas eu besoin de travailler ni de cultiver cela. Travailler et cultiver un gout sert à le rendre plus raffiné, mais pas à le faire apparaitre à partir de rien. "par exemple, savoir ce que l'on aime et ce que l'on n'aime pas demande du temps et de la réflexion" >>>>>>>Pour savoir ce qu'on aime, il suffit de chercher. je ne vois pas en quoi ca demande de mla réflexion. Ca demande aussi de l'expérimentation : si je n'avais jamais mangé de chocolat, je ne saurais pas que cela me plait. On peut découvrir un gout qui était resté caché, mais on ne le crée pas à partir de rien. Ou alors c'est du lavage de cerveau. "toi, atil, ce qui revient dans ce que tu dis c'est "s'empifrer", "se saouler" c'est pas du goût, c'est autre chose, c'est de l'addiction" >>>>>>L'addiction peut-elle apparaitre sur notre chemin si elle n'a pas été amorcée par le gout ? Peut-on devenir dépendant d'un produit pour lequel on n'a jamais eu le moindre gout ? "moi je fume, je n'y connais pas grand chose mais j'aime les tabacs, les différentes saveurs et odeurs quand je dis ça on rigole et on ne m'écoute même pas" >>>>>>>As-tu besoin de réfléchir pour savvoir si tu aimes le tabac ou pas ? "fumer aujourd'hui c'est forcément être un peu con et malade, et pareil pour le reste" >>>>>>>En dehors de son aspect agréables (pour ceux qui aiment ca), le tabac est totalement inutile. |
| | là tu m'étonnes quand même, ou alors on ne parle pas de la même chose un goût ça se travaille, se construit, se cultive aussi, parfois comme une idée par exemple, savoir ce que l'on aime et ce que l'on n'aime pas demande du temps et de la réflexion ou alors tous les cusiniers seraient des imbéciles toi, atil, ce qui revient dans ce que tu dis c'est "s'empifrer", "se saouler" c'est pas du goût, c'est autre chose, c'est de l'addiction et d'ailleurs ça m'agace parce que j'ai l'impression qu'aujourd'hui on ramène tout à l'excès et l'addiction pathologique on ne parle plus d'équilibre et de diversité mais d'abstinence on est au régime ou pas au régime on boit de l'alcool ou on en boit pas moi je fume, je n'y connais pas grand chose mais j'aime les tabacs, les différentes saveurs et odeurs quand je dis ça on rigole et on ne m'écoute même pas fumer aujourd'hui c'est forcément être un peu con et malade, et pareil pour le reste |
| | "oui mais là tu ne parles que d'actes irréfléchi, inconscient" >>>>>>Irréfléchis, oui. Les gouts ne sont pas réfléchis, par contre il faut réfléchir pour savoir ou est son intéret. "je cherchais un exemple où, par réfléxion, on en arriverait à préférer agir selon son goût que plutôt dans son intérêt et je n'ai pas trouvé d'exemple évident" >>>>>>Normal : Nos gouts sont spontannés et non pas réfléchis. Si un gout est réfléchi alors ce n'est plus un gout. Ca devient un choix dans notre intéret. |
| | oui mais là tu ne parles que d'actes irréfléchi, inconscient je cherchais un exemple où, par réfléxion, on en arriverait à préférer agir selon son goût que plutôt dans son intérêt et je n'ai pas trouvé d'exemple évident je cherchais une situation simplement dans laquelle on mentirait consciemment, alors que cela va contre notre intérêt... mais même là je n'ai rien trouvé de simple |
| | "j'ai passé un moment à chercher un exemple con où il est évident qu'on irait vers notre goût même si cela va contre notre intérêt " >>>>Fumer alors qu'on sait que ca donne le cancer. Se saouler alors que le conjoint menace de nous quitter si on continue. S'empifrer alors qu'on est déja trop gros. Draguer une jolie fille alors qu'on sait qu'elle n'a apporté que des emmerdes à tous ses amants. Violer une femme alors qu'on sait que ca nous conduira en prison. |
| | j'avais envie de répondre à nouveau mais ça part dans tous les sens j'ai passé un moment à chercher un exemple con où il est évident qu'on irait vers notre goût même si cela va contre notre intérêt et c'est pas facile d'ailleurs j'ai pas vraiment trouvé j'ai l'impression que la notion de goût peut entrer dans la notion d'intérêt, mais que le contraire n'est pas toujours possible |
| | Cette libre discussion ne manque pas d'intérêts bien que par goût, le sujet proposé n'entre pas d'emblée dans mes sujets favoris... Ceci dit, le goût semble semble nous orienter vers l'esthétique tandis que l'intérêt semble faire appel à la logique, aux mathématiques voire à la comptabilité... Pour ce qui concerne le Robert étymologique, il est bon de l'appeler au secours, on est rarement déçu... |
| | La majorité des gens passe leur temps à être tiraillés entre des choix opposés. Il y a la femme qui a envie d'un bon gateau ... mais qui a envie en même temps de maigrir pour plaire aux hommes. Il y a l'homme qui a envie de casser la gueule au gros malabar qui se moque de lui ... mais qui a envie en même temps de ne pas se faire massacrer car il sait trés bien que le gros malabar est + fort que lui. Il y a l'homme qui a envie de faire la grasse matinée ... mais qui sait qu'il doit se lever pour aller au boulot s'il ne veut pas perdre sa place. Toute notre vie nous devons faire des choix. Et notre cerveau se trouve souvent divisé quand à la solution de ce choix. Notre raison a envie de ceci, notre émotion a envie de cela, et notre instinct a envie d'autre chose encore. Lequel devons-nous choisir comme guide dans nos choix ? |
| | Au fait, ça existe encore les moines ? Peut-on prendre cela comme exemple, alors que ce sont des cas bien à part. Je veux dire, par rapport aux gens normaux qui ne vivent pas forcément de tels conflits entre leur goûts et leurs intérêts. Tu piges mon point de vue ? |
|
|