Dernières réponses |
| Les sens trompent (pas forcément à 100%). Mais la raison peut corriger les erreurs des sens. D'un autre coté la raison ne peut pas se forger, au début, sans se baser sur les données apportées par les sens. |
|
| Thomas d'Aquin évoque les sens trompeurs, tandis que les néoplatoniciens favorisent l'unicité en tant que fondement de l'intelligibilité. Il s'y trouve visiblement du vrai dans tout cela. |
|
| Dans le fond, St Thomas d'Aquin était un darwinien avant l'heure. l'homme, corps et esprit, est une adaptation à la réalité. |
|
| Thomas et les Néoplatoniciens ne peuvent-ils pas avoir tous les deux leur part de vérité ? |
|
| Discutable. Mais pas important. |
|
| La connaissance intellectuelle humaine (cela ne vaut ni pour l'ange ni pour Dieu) est le fruit d'un processus cognitif d'abstraction qui conduit l'esprit humain de l'expérience sensible et matérielle à la connaissance immatérielle de l'intellect par la médiation de la connaissance sensible qu'il qualifie d'immatérielle. L'épistémologie de Thomas d'Aquin se distancie partiellement du courant néo-platonicien selon lequel les sens ne fournissent que des informations trompeuses et le corps est une prison pour l'âme. Elle relève davantage de la rencontre de la philosophie réaliste d'Aristote et de la conviction de foi dans l'origine divine et la bonté de la création matérielle. Les facultés sensibles de l'homme sont donc intrinsèquement bonnes, créées sans intention de tromper pour permettre à l'homme d'accéder à la connaissance du Vrai et du Bien... |
|