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quarkenciel
Kamel a écrit :

Je pense que j'en ai fais un bon résumé tout au début, mais ceci dit on est pas plus avancé. ON sait ce que c'est comme concept modulable mais pas comme vérité ultime.


Ce qui me gêne, c'est de parler de se questionner au sujet de la vérité, en se demandant : EST-IL VRAI QUE LA VERITE EST ceci...
Dire que c'est un questionnement tautologique serait peut-être abusif parce qu'on me rétorquera qu'on peut utiliser le mot dans des sens différents, dans le premier mot en utilisant notre intuition de la vérité et dans le second, ce genre "d'absolu" que l'on cherche à définir, en bref, comme un cerveau qui essaye de comprendre son PROPRE FONCTIONNEMENT... Qu'il utilise sa propre capacité pour se connaître lui-même n'est pas gênant en soi, mais par définition, il me semble qu'il ne pourra que S'APPROCHER de son propre fonctionnement.

Lorsqu'on se regarde dans un miroir, on ne voit qu'un reflet, lorsqu'on s'examine nous-même, on n'utilise que ce qu'on a, qui peut très bien se révéler trop limité pour nous comprendre nous-mêmes...
C'est pourquoi, sans vouloir offenser les philosophes, je trouve qu'il manque parfois à certaines de leurs réflexions la "mise en italique", le conditionnel... Mais sans doute, comme l'avait dit un vieux sage, est-il préférable de ne pas BAFOUILLER sa vérité, et même la dire à très haute voix afin qu'elle soit entendue de tous et qu'on puisse la remettre en question...

Peut-être est-ce la raison pour laquelle beaucoup de gens "AFFIRMENT"...
Affaire à suivre...

Bonne soirée Kamel, et ne prends pas ce que j'ai dit pour toi s'il te plaît, puisque c'est en suivant l'ENSEMBLE des discussions que ça m'est venu, ok ?!!!... Mes amitiés et content de te retrouver

Jef
Atil
Une phrase peut être vraie ou fausse.

Mais que voudrait donc signifier le concept de Vérité ultime ?

Serait-ce l'ensemble de toutes les phrases qui sont vraies ?

Serait-ce la formule permettant de déterminer la véracité ou la fausseté de chaque phrase ?

La vérité n'étant qu'un rapport entre une phrase et le monde réel, le mot "Vérité ultime" me semble dépourvu de sens : Cette Vérité serait un rapport exact entre quelle phrase et quelle réalité extérieure ?


Quand a l'erreur, ou commence-t-elle et ou finit-elle ?

Une proposition doit avoir quel degré de précision pour être considérée comme vraie et dénuée d'erreur ?

Par exemple, si je dis...

"Pi = 3,1"... Est-ce la vérité ou une erreur ?

"Pi = 3,14"... Est-ce la vérité ou une erreur ?

"Pi = 3,141"... Est-ce la vérité ou une erreur ?

...et je peux continuer ainsi à l'infini puisqu'il est impossible d'atteindre le dernier chiffre de PI.

Donc aucune phrase sur PI ne peut être vraie à 100%.
Toute phrase ne peut qu'approcher + ou - de la vérité sur PI.
Doit-on alors dire que toutes ces phrases sont fausses et que la vérité est hors d'atteinte ?
Priamos
Atil a écrit :

C'est "vrai" que le mot "vérité" n'a pas vraiment de sens.
C'est juste un grand concept pour nous éblouir.
Tout ce qui existe c'est une adéquation plus ou moins bonne entre les choses et notre représentation des choses.

A moins que l'on ne désigne par "Vérité" (avec un grand V) la connaissance totale de tout ce qui est ?... ce qui semble ne pouvoir appartenir qu'à une divinité.


Une alternative"utile" par rapport à la vérité serait L'EXCLUSION
DE L'ERREUR,terme "utilisable" avec peu de savoir....et de manière
efficace....

Avec mes salutations,Priamos
Kamel
Je pense que j'en ai fais un bon résumé tout au début, mais ceci dit on est pas plus avancé. ON sait ce que c'est comme concept modulable mais pas comme vérité ultime.
Atil
C'est "vrai" que le mot "vérité" n'a pas vraiment de sens.
C'est juste un grand concept pour nous éblouir.
Tout ce qui existe c'est une adéquation plus ou moins bonne entre les choses et notre représentation des choses.

A moins que l'on ne désigne par "Vérité" (avec un grand V) la connaissance totale de tout ce qui est ?... ce qui semble ne pouvoir appartenir qu'à une divinité.
Priamos
Atil a écrit :

Ceux qui recherchent la vérité par dessus tout, même si celle-ci n'a pas d'utilité pratique ... ne serait-ce pas Dieu qu'ils recherchent derrière le mot "Vérité" ???


Monsieur,

L'inutilité(il ne faut pas l'oublier) est aussi la marque principale
de la stupidité.....
Le mot "vérité" sans un contenu "sémantique" ayant vraiment une
valeur est également....stupide.

Parler du vrai et de l'exact serait peut-être "moins grand" mais peut-être plus rentable.....Un critère permettant plus ou moins sûrement
de distinguer le vrai du faux serait " plus utile" parce "qu'utilisable"....

Au lieu de "divaguer" sur la vérité pour n'aboutir ...à rien,comme d'habitude....

Avec mes salutations;Priamos
Atil
"Donc si tu t'enfermes dans la logique il vaut mieux éviter de faire de la philo."

--------> Je ne comprends pas : La philosophie ne peut pas se pratiquer sans la logique, donc elle en dépend aussi.
Ou alors tu veux dire qu'il faut AUSSI construire des concepts avant de les relier par des déductions logiques ? (la logique pure ne servirait à rien si elle n'avait pas de concepts à relier).



"De plus mon propos était de démontrer qu'il y a plusieurs concepts de véirté."

---------> Il y a plusieurs concepts de la vérité ... mais peut-être n'y a-t-il qu'une seule vérité, dans l'absolu, en dehors de nos concepts subjectifs et imparfaits ?



"Tu n'as jamais entendu parler de la vérité comme concept théologique ???"

---------> C'est bien ce que je soupconnais : derrière la recherche de la Vérité (avec un grand V), c'est la recherche de Dieu qui se cache.



"La religion se base sur une révélation. L'islam est LA vérité. Le christianisme est LA vérité. Chaque religion croit posséder sa vérité. Elle existe en tant que concept. L efait d'y adhérer ou pas n'est pas le problème. Je ne parle que de concept."

-----------> Une vérité qui n'est qu'un concept ne peut pas être la vérité absolue.
Celle-ci existe en dehors de nos concepts limités.
Une vérité qui n'est qu'une croyance culturelle ne peut en aucun cas être la vérité : elle ne peut être qu'un dogme.
La vraie vérité c'est ce qui existe indépendemment de nos croyances, de nos à-prioris culturels, de nos préjugés. Il n'y a pas de vérité personnelle ; il n'y a que LA vérité impersonnelle, qui est (ou devrait être) la même pour tout le monde.
Le mot "vérité" ne devrait pas être employé pour désigner ce qui est personnel mais seulement universel.
Une vérité non-universelle c'est un paradigme.
Kamel
----La distinction ici en jeu(qu'il s'agisse de la vérité ou du vrai) ne peut être que logique.....En dehors de celle-ci n'existe-t-il,sans doute,
aucune différence entre le vrai et son contraire.....
Que vient donc faire la religion ici?
Rien..... ----

réponse : La logique est une suite d'adéquation mathématique. Donc si tu t'enfermes dans la logique il vaut mieux éviter de faire de la philo.

De plus mon propos était de démontrer qu'il y a plusieurs concepts de véirté.

Tu n'as jamais entendu parler de la vérité comme concept théologique ???. La religion se base sur une révélation. L'islam est LA vérité. Le christianisme est LA vérité. Chaque religion croit posséder sa vérité. Elle existe en tant que concept. L efait d'y adhérer ou pas n'est pas le problème. Je ne parle que de concept.
Priamos
Kamel a écrit :

On peut analyse la vérirté suivant deux possibilités. Soit la vérité est relative soit elle est absolue.

Pour Platon c'est le monde des idées. La vérité intrinsèque n'est pas accessible au monde sensible. Pour lui, la vérité était un concept universel et non lié à l'opinion, qui elle, diverge souvent. Platon divisait la perception du monde en deux: une perception sensible et une perception intelligible. La lecture sensible du monde est mouvante et source d'erreurs. La lecture intelligible est source de la connaissance.

En ce qui concerne le monothéisme, prenons un exemple à travers l'islam :"""Connaître la personne à qui l'on s'adresse est crucial.
On ne parlera pas des miracles scientifiques du Coran à un passionné de poésie.
L'Islam est LA Vérité et il existe une infinité de voies qui mènent vers cette vérité. Certains seront attirés par le Coran. D'autres par l'Unicité de Dieu (pur monothéisme), d'autres parce qu'ils auront entendu l'Addhan. D'autres par la rationalité de l'Islam, d'autres par l'amour d'Allah swt pour ses créatures, d'autres par la vie du Prophète (pbsl), etc...Plus important encore, beaucoup deviendront musulmans juste pour avoir vu un vrai musulman et ensuite désiré être comme lui.
Les Chrétiens sont très "amour". Vous pourrez montrer tous les arguments du monde à un Chrétien pour lui faire voir que l'Islam est La Vérité, il ne vous écoutera pas car vous n'aurez pas atteint son coeur. Certains curés/prêtres leurs mentent à propos de l'Islam (expérience personnelle). Ils disent qu'Allah est un Dieu différent et qui est très colérique. Ils disent que nous sommes des esclaves de Dieu alors qu'ils sont les fils de Dieu.. En gros, ils font passer l'Islam pour une religion sans amour alors que c'est le contraire. Mais c'est un autre sujet qui sera abordé plus tard insha'Allah """

On est donc face à une vérité issue d'un jugement d'autorité. Je declare "ceci est la vérité".

Descartes pense que cela consiste dans l'accord entre l'idée et la chose. Cette définition traditionnelle et très respectable de la vérité ne nous avance pourtant pas beaucoup quand on recherche un critère ou une marque certaine de la vérité. Lorsque, comme c'est le cas pour Descartes, on considère l'existence des choses extérieures comme douteuse, il ne reste plus qu'à considérer un jugement ou une proposition tenue pour vraie et se demander alors ce qui la fait telle. Une proposition de cette sorte, Descartes vient d'en découvrir une (et une seule, d'ailleurs) avec le cogito :

" Je suis certain que je suis une chose qui pense."

Il ajoute aussitôt :

" mais ne sais-je donc pas aussi ce qui est requis pour me rendre certain de quelque chose ? "

En d'autres termes, il se demande s'il n'est pas possible d'extraire, pour ainsi dire, de cette proposition ce qui la rend vraie, et de faire de cela la règle générale de la vérité.

" Je pense, je suis " étant l'objet d'une claire et distincte perception, et étant vrai pour cette raison, on peut établir pour règle générale que " toutes les choses que nous concevons fort clairement et distinctement, sont toutes vraies " .

Pour spinoza, la vérité trouve son évidence propre. Alors que kant y trouve plus une validité logique. Je cite :"Si la vérité consiste dans l'accord d'une connaissance avec son objet, il faut, par là même, que cet objet soit distingué des autres; car une connaissance est fausse, quand elle ne concorde pas avec l'objet auquel on la rapporte, alors même qu'elle renfermerait des choses valables pour d'autres objets. Or, un critère universel de la vérité serait celui qu'on pourrait appliquer à toutes les connaissances, sans distinction de leurs objets. Mais il est clair&emdash;puisqu'on fait abstraction en lui de tout le contenu de la connaissance (du rapport à son objet) et que la vérité vise précisément ce contenu&emdash;qu'il est tout à fait impossible et absurde de demander un caractère de la vérité de ce contenu des connaissances, et que, par conséquent, une marque suffisante et en même temps universelle de la vérité ne peut être donnée. Comme nous avons appelé le contenu d'une connaissance sa matière, on devra dire qu'on ne peut désirer aucun critère universel de la vérité de la connaissance quant à sa matière, parce que c'est contradictoire en soi.

Mais pour ce qui regarde la connaissance, quant à sa forme simplement (abstraction faite de tout contenu), il est également clair qu'une logique, en tant qu'elle traite des règles générales et nécessaires de l'entendement, doit exposer, dans ces règles mêmes, les critères de la vérité. Car ce qui les contredit est faux puisque l'entendement s'y met en contradiction avec les règles générales de sa pensée et, par suite, avec lui-même. Mais ces critères ne concernent que la forme de la vérité, c'est-à-dire de la pensée en général et, s'ils sont, à ce titre, très justes, ils sont pourtant insuffisants. Car une connaissance peut fort bien être complètement conforme à la forme logique, c'est-à-dire ne pas se contredire elle-même, et cependant être en contradiction avec l'objet. Donc le critère simplement logique de la vérité, c'est-à-dire l'accord d'une connaissance avec les lois générales et formelles de l'entendement et de la raison est, il est vrai, la condition sine qua non et, par la suite, la condition négative de toute vérité; mais la logique ne peut pas aller plus loin; aucune pierre de touche ne lui permet de découvrir l'erreur qui atteint non la forme, mais le contenu." Fin de citation.

Pour résumer un peu, on peut dire que la vérité se définit en plusieus axes. L'une qui est transcendantale (vérité absolue) tandis que l'autre qui serait l'adéquation de la pensée avec le réel (vérité relative).

Mais la vérité véhicule t'elle des valeurs ?.

1, une aspiration, une vertue,
2, une consolation (Nietzsche)
3, une utilité (pragmatisme)
4, source d'humilité (freud)
5, un dogmatisme

Dernière question ! y a t-il des frontières ?.

On peut les résumer ainsi : d'une part l'illusion (puisque sujet à l'opinion donc possibilité d'une perception fausse, qui peut donc être source d'erreur) et d'autre part l'imagination (moyen d'expliquer le monde, qui représente une source de vérité).



Le mot"vérité" n'est qu'une illusion.....Que peut-il "impliquer" en plus ou en moins que le vrai par rapport au faux?
La distinction ici en jeu(qu'il s'agisse de la vérité ou du vrai) ne peut être que logique.....En dehors de celle-ci n'existe-t-il,sans doute,
aucune différence entre le vrai et son contraire.....
Que vient donc faire la religion ici?
Rien.....


Avec mes salutations,Priamos
Membre désinscrit
Decency a écrit :

On suppose que certains préfèrent récolter les fruits de ce qui est utile à court, moyen et long terme, tandis que d'autres peuvent passer toute une existence à extrapoler sur la quête de la vérité, sans n'avoir jamais pu profiter des conséquences de leur recherche.


Voilà un message intéressant, car il assimile le court et moyen terme au long terme, mettant à l'index, comme disait un certain cardinal, le préservatifs des philosophes.
Un chercheur profite rarement du fruit de ses recherches, dans n'importe quel domaine que ce fût, mais cela n'a pas d'importance.

Mais s'il y existe des chercheurs qui ne profitent pas du résultat de leurs recherches, il y a des opportunistes qui sont là pour le faire.
 
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