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|  C'est exactement ce que cette nouvelle de Marcel Schwob - Le Dom - exprime !
L'accès à la spiritualité demande un énorme sacrifice matériel ... Je ne souhaite à personne d'accéder à la spiritualité, même pas à mes pires ennemis, (les agents du fisc et mon ex belle mère pour info)  C'est vraiment trop monstrueux ! 
http://www.classicistranieri.com/dblog/articolo.asp?articolo=2018
Je comprends ceux qui se réfugient dans les religions.  |
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| Elle est forcément anti-spirituelle au début.
Quand on est au début du chemin on ne sait encore rien de la spiritualité, donc on ne peut pas avoir de comportement spirituel. C'est seulement au bout du chemin qu'on comprend la spiritualité.
Cela veut dire que lorsqu'on commence la route, on ne sait pas du tout ou l'on va : on s'imagine qu'on va accroitre ses biens et faire briller son Ego alors que le chemin va vers le dépouillement et le dégonflage de l'Ego.
Si on savait vraiment au début ce qu'implique la spiritualité, on n'irait pas.
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| C'est à se demander si la démarche pour la quête de spiritualité est anti-spirituelle...
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| La est le paroadoxe : Pour apprendre à ne plus être avide, il faut lire des livres sur le bouddhisme ou le taoisme.
Et pour lire ces livres, il faut d'abord être avide de connaitre l'enseignement écrits dans les livres de spiritualité.
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| Atil a écrit :
C'est paradoxal : faudrait-il passer par l'avidité pour s'en dégager ? |
C'est exactement cela que nous enseignait Tao quand il venait!
Acquérir la connaissance pour ensuite s'en écarter.
Même chose pour tout, avidité également.
Il était bon ce Tao quand même. 
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| Dans le bouddhisme, pour atteindre l'illumination, il ne faut surtout pas éprouver le désir d'atteindre l'illumination.
Pour guérir de l'avidité, il ne faut pas rechercher les enseignements spirituels, il faut faire le vide puisque le vide est à la base du non-attachement. C'est le vide qui permet de faire zazen, comme si un type reçevait une importante somme d'argent sans l'avoir demandé, pendant qu'il menait une vie de renoncement.
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| Je pensais justement à la position bouddhiste sur le sujet.
Etre avide c'est forcément être dépendant et attaché.
Mais pourtant d'un autre coté, pour atteindre cet état de non-attachement, il faut bien étudier ... et cela se fait en recherchant les enseignements spirituels.
Et cette recherche est bien une forme d'avidité.
C'est paradoxal : faudrait-il passer par l'avidité pour s'en dégager ?
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| | D'un point de vue bouddhiste, si par «avidité» on entend «dépendance», je dis que c'est certainement anti-spirituel à tous les niveaux. L'avidité est un désir anti-rationnel comme tous les désirs. Il faut faire zazen pour être au desssus de toute avidité, mais on ne peut faire zazen en état de soif aussi spirituelle soit-elle. |
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| Bien sur si cette avidité concerne des biens immatériels.
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| On stigmate souvent l'avidité comme étant anti-spirituelle.
Mais on peut être avide de plusieurs choses :
Certains sont avides de plaisirs et de possessions matérielles alors que d'autres sont avides de connaissances, par exemple.
Est-ce que toute forme d'avidité est anti-spirituelle ou non ? |
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