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| C'est l'idéal: "Etre avec les autres et pour les autres. Mais ne pas être intellectuelllement soumis aux autres." On revient au problème "être dedans tout en étant dehors" soit contenant-contenu; celui qui résoudra aura découvert un Nouveau Monde. N'y a-t-il pas une certaine vue aristocratique des autres? |
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| Etre avec les autres et pour les autres. Mais ne pas être intellectuelllement soumis aux autres. |
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| Oui je crois que tu as raison, l’égoïsme qui est une forme d’ignorance, d’inconscience convient mal à la spiritualité. Et puis je pense que la spiritualité ouvre naturellement sur le monde et sur les autres et invite à développer des valeurs humaines. Enfin, c'est mon avis… |
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| Bizarrement la spiritualité demande de penser par soi-même ai lieu d'être un mouton, mais en même temps elle demande de ne pas penser toujours à soi comme un égoïste. |
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| Oui, je crois que si l’on fait toujours comme tout le monde, on se donne peu de chances d’être soi. Et je ne vois pas comment on pourrait mener un chemin intérieur et intime si l’on ne sait jamais ce que l’on veut faire, soi ; si l'on n'est pas soi. C’est le b.a. ba, me semble-t-il, la petite clé qui ouvre la porte de la spiritualité. Après, et c’est une histoire sans fin, « il faut cultiver son jardin », et ce n’est pas une mince affaire dans un monde où il n’y a pas de râteaux… |
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| Toujours faire comme tout le monde ce serait trés anti-spirituel, non ? |
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| Pour l'anecdote, cette année, nous avons eu un magnifique Noël chez moi. Autour de mon père qui était malade, les enfants et les petits enfants étaient réunis. Et nous avons chanté des chants de Noël parce que Julie avait ramené son CD et tenait absolument à voir tous les adultes chanter en choeur… On a beaucoup ri. On n'est pas obligé de faire comme tout le monde, Atil, voyons ! |
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| Pensons un peu à la fête de Noel : Jadis = Recueillement et prières. Maintenant = Grosse bouffe, grosse beuverie et gaspillage d'argent. |
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| Il est sûr que la fête décrite par Atil n'a rien à voir avec la spiritualité et la porte semble alors bien étroite. Mais je ne vois pas la fête comme ça, pour ma part. Je vois plutôt, oui, un bon repas, des rires, des chants, de l'amitié, de la tendresse et de la joie. Rien qui puisse rabaisser l'intelligence, je crois. Et qu'importe l'époque si l'on est bien… |
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| Et non pas déconner. Car dans "déconner" il y a "con". |
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