Dernières réponses | | il semble que rahamim (entrailles - plexus solaire) signifie effectivement miséricorde. le pluriel provient peut-être de la multiplicité des nerfs de ce cerveau "inconscient" associé à l'energie des sentiments. la miséricorde correspond normalement aux sephirot hochmah, hessed, netsah. la compassion est attribuée à hessed, ce qui peut être perçu comme une expression de la miséricorde du tiphereth - soleil. en face de la compassion miséricordieuse d'hachem, on trouve le jugement de la rigueur de eloqim. le jugement de la compréhension et la sagesse de la compassion vont donc de pair.
Edité le 28-01-2009 à 16:27:41 par Scientosophe |
| | "Pour Ase et Scientosophe, le mot compassion est composé du préfixe latin con, avec, et du mot passion qui veut dire souffrir. La compassion est donc une projection de notre subjectivité sur autrui, afin de jauger la sienne et de souffrir avec lui le cas échéant lol. Ca donne guère envie..." ---> le mot compassion en hébreu et en araméen se dit "rahamim" et est le pluriel du mot qui se traduit par "matrice", "utérus", "entrailles". Donc si ce terme renvoi à la passion/souffrance alors il renvoit à la souffrance de quoi ? Quelle différence faire entre: "ému de compassion" "touché de compassion" "pris de pitié" "pris aux entrailles" "remué/agité jusqu'aux entrailles" "La compassion nait d'une réaction émotionnelle à caractère morbide" ---> j'ai du mal à comprendre ce qu'est que la compassion. Plus précisément, j'ai du mal a y voir une simple perturbation d'ordre émotionnel. |
| | Je ne te le fait pas dire. |
| | Si nous projetons nos propres défauts sur autrui alors nous ne pouvons plus ressentir à sa place. Au contraire : nous imaginons qu'il ressent comme nous. |
| | Pour Ase et Scientosophe, le mot compassion est composé du préfixe latin con, avec, et du mot passion qui veut dire souffrir. La compassion est donc une projection de notre subjectivité sur autrui, afin de jauger la sienne et de souffrir avec lui le cas échéant lol. Ca donne guère envie... Il est inutile, voir même destructeur de vouloir souffrir à la place de l'autre pour "l'aider" ou chercher à atténuer ses souffrances en les partageant. Ce n'est pas le soulager que de se mettre à sa place pour ressentir ce que de toute évidence, nous ne ressentons pas puisque c'est lui qui le ressent lol. Ce que nous ressentons, ce sont nos propres mémoires non encore digérées qui réactivent des réactions émotionnelles connexes. La compassion nait d'une réaction émotionnelle à caractère morbide. Elle est la manifestation de mémoires personnelles que la souffrance de l'autre réveille en nous par analogie avec notre propre vécu. Elle nous indique que nous avons un vieux schéma à réviser, une réponse héritée parfois de l'enfance, pourquoi pas même d'une vie antérieur pour faire bondir le cartésien lol, un schéma de pensée donc qui n'est plus adapté notre actualité. Dans sa polarité positive, la compassion est aussi une invitation à l'acceptation et à la cessation de la souffrance inutile. Et si cela vaut pour sois, cela s'applique naturellement sans y penser à l'autre dans les relations sociales courantes. |
| | Le mépris envers autrui vient d'une mésestime de sois, comme il a été suggéré plus haut. Comme le dit si bien Atil, cela revient exactement à rabaisser l'autre afin de se donner l'illusion qu'on est mieux lotis que lui, mais c'est surtout un bon moyen pour ne pas avoir à assumer nos propres faiblesses. C'est en effet une réaction émotionnelle, qui loin d'être antinomique avec la compassion, est plutôt engendrée par cette dernière. C'est parce que nous sommes capables de ressentir à la place de l'autre en projetant sur lui nos propres peurs et travers inavoués, que nous le stigmatisons ensuite avec ce qui en nous pause problème. |
| | Je ne vois pas la compassion comme l'admiration de la vie. Dans l'admiration, il y a le mécanisme de compensation. Je vois plus la compassion comme l'appréciation de la vie tel qu'elle se manifeste. Dans la contemplation, il y a le mécanisme de la complétude. Le contraire d'apprécier serait l'ignorer, l'occulter, passer a coté sans la voir, ca rejoint un peu une sorte d'indifférence hautaine. |
| | en effet. |
| | "on doit pouvoir classifier plusieurs degrés d'arrogance selon deux directions opposées : bonne ou naive, et mauvaise ou malicieuse." >>>>>>>Existe-t-il des arrogances bonnes ? "mon dico indique que le contraire de méprisable est admirable. j'opposerais plutôt au mépris, la compassion, qui peut ainsi se définir comme une admiration de la vie. " >>>>>>On en revient donc au mot "admiration". Dans la compassion on comprend la souffrance d'autrui et on cherche à l'en délivrer. Son contraire est plutôt une sorte de sadisme ou l'on se réjouit de la souffrance d'autrui et ou l'on cherche à l'accentuer. Se réjouir du malheur des autres ca va encore plus loin que le mépris. |
| | "Tanou : Quel peut-être l'éventuel effet recherché? => détruire et tuer ou quelque chose comme ça. " >>>>>>>Mais on ne méprise pas une personne dans le but de la détruire. Par contre la mépriser peut nous pousser à vouloir la détruire. Ne confondons pas la cause et le but. |
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