| Dernières réponses | |  Il ne te reste plus mike qu'à te trouver une représentation des jardins datant de l'époque si possible.
Peut-être qu'ils ont cela de bien tes bouquins cités plus haut, de pouvoir te montrer ce plan ? |
| | | merci Atil pour ton information sur le labyrinthe |
| | | Il faudrait trouver un plan des jardins sur le WEB. |
| | "as ton connaissance de la symbolique desdits jardins ?"
---> de ce que j'avais jadis lu, Louis XIV avait demandé à ce qu'un planisphère astrologique soit représenté par ses jardins. |
| | Les fables du labyrinthe du Château de versailles.
Ce labyrinthe avait 39 fontaines , et avait à chaque détour une fontaine ornée d'un bassin de rocaille fine, où étaient représentées une fable inspirée d'Esope.
Chaque fable de quatre vers était inscrite en lettre d'or sur une lame de bronze peinte en noir. Ces vers étaient ceux de Benserade ? et servaient à expliquer la fable.
Le labyrinthe fut imaginé par Le Notre, à la demande de Louis XIV, on y rencontre deux statues, une représentait Esope (par Le Gros) et la deuxième l'Amour ( par Baptiste Tuby) tenant entre les mains un peloton de fil. (Le Fil d' Ariane.)
Les fables et les descriptions ont été gravées par Sébastien Le Clerc.
Les travaux du labyrinthe de Versailles, furent entrepris à partir de 1664, date à laquelle sont plantés les premiers bosquets. En même temps que surgissent les allées sinueuses, au tracé infiniment complexe et précis, le fond s'associe à la forme de ce qui fait figure pour le promeneur de jeu de société à signification ésotérique; restituant la vocation initiale de cet amènagement issu de la mythologie grecque et dédié à Dédale, le héros de l'Antiquité qui construisit le premier labyrinthe en Crète. Comme tous les beaux esprits de son temps, l'écrivain Charles Perrault, contrôleur général de la surintendance des Bâtiments du roi, est fasciné par l'Antiquité, son histoire et ses légendes. La futur auteur des Contes de ma mère l'Oye propose d'organiser les trente neuf fontaines du labyrinthe autour du thème des fables du conteur grec Esope; ces fables datant du VIème siècle avant Jésus Christ qui, en 1668, inspireront le fabuliste Jean de La Fontaine.
Le projet inspiré de Perrault enchante Sa Majesté. L'entrée du labyrinthe sera gardée par deux statues : celle d'Esope, qui passait pour très laid, et celle de l'Amour ailé, dans toute sa merveilleuse beauté. Sur le piédestal de la première, est gravée la formule :
"Avec mes animaux pleins de ruse et d'adresse,
Qui de vos moeurs font le vivant portrait
Je voudrais bien enseigner la sagesse".
Sue celui de la seconde, l'Amour répond :
"Je veux qu'on aime, et qu'on soit sage,
C'est être fou que n'aimer rien;
Chaque animal le dit en son langage".
Peu à peu, le labyrinthe de Versailles se peuple de niches de treillage, abritant des fontaines, où les animaux ébauchent des rondes infinies entre les palissades de verdure impénétrable. En 1677, tous les groupes de statues en plomb, peint au naturel, sont en place. Au hasard de la promenade, on découvre un ballet aérien d'oiseaux, des bassins agrémentés de rocaille fine et de coquilles rares, des singes et des coqs, un dragon, une poule, un renard, un rat, une grue, un rossignol, un paon. Le tout forme un ensemble éblouissant, célébrant les fables d'Esope, mises en vers français par le poète à la mode, Isaac de Benserade, et gravées en lettres d'or pour illustrer les diférents sujets.
Charles Perrault peut se féliciter de cette oeuvre exquise dans sa présentation du labyrinthe de Versailles : "C'est un carré de jeune bois fort épais et touffu, coupé d'un grand nombre d'allées qui se confondent les unes dans les autres avec tant d'artifice, que rien n'est si facile ni si plaisant que de s'y égarer. A chaque extrémité d'allée, et partout où elles se croisent, il y a des fontaines, de sorte qu'en quelque endroit qu'on se trouve on en voit toujours trois ou quatre et souvent six ou sept à la fois (...). Ces animaux sont si bien faits au naturel, qu'ils semblent être encore dans l'action qu'ils représentent, on peut même dire qu'ils ont en quelque façon la parole que la fable leur attribue, puisque l'eau qu'ils se jettent les uns aux autres, paraît non seulement leur donner la vie, mais leur servir aussi comme de voix pour exprimer leurs passions et leurs pensées".
Le labyrinthe fut détruit en 1774 ou 1776 sur la demande de Louis XVI pour être transformé en jardin anglais, dédié à la reine Marie-Antoinette : le Bosquet de la Reine, qui existe toujours aujourd'hui. Un réseau d'allées en "tortillets" en suit les anciens tracés, ponctués de petites salles de verdure nichées dans des bouquets d'essences rares, cédres du Liban, tulipiers de Virginie et pins de Corse. Ce dédale plus aéré servira de cadre à une sombre affaire, celle du Collier de la Reine, qui en 1785 entachera gravement la réputation et la popularité de Marie Antoinette.
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| | esoterisme : etude des choses non divulguées
as ton connaissance de la symbolique desdits jardins ? meme si ce sont des symboles astronomiques ? il semble que ce ne soit pas le cas aupres du grand public.... ne peut on pas parle d'esoterisme egalement. |
| | | sauf qu'il n'y a rien d'ésoterique. |
| | | j'ai vu quil ya avait des livres sur la fnac sur les jardins de versailes et leurs approches esoteriques |
| | "oui sur l'astrologie mais je n'ai pas pas de lien"
---> et as-tu essayé de te procurer les plans de Le Notre ? |
| | | on peut affirmer que la magie noire n'existe pas. en fait, cette expression est synonyme de la méchanceté. la magie blanche étant un synonyme de la bonté. |
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 et la deuxième l\'Amour ( par Baptiste Tuby) tenant entre les mains un peloton de fil. (Le Fil d\' Ariane.) <br /> Les fables et les descriptions ont été gravées par Sébastien Le Clerc. <br /> <br />Les travaux du labyrinthe de Versailles, furent entrepris à partir de 1664, date à laquelle sont plantés les premiers bosquets. En même temps que surgissent les allées sinueuses, au tracé infiniment complexe et précis, le fond s\'associe à la forme de ce qui fait figure pour le promeneur de jeu de société à signification ésotérique; restituant la vocation initiale de cet amènagement issu de la mythologie grecque et dédié à Dédale, le héros de l\'Antiquité qui construisit le premier labyrinthe en Crète. Comme tous les beaux esprits de son temps, l\'écrivain Charles Perrault, contrôleur général de la surintendance des Bâtiments du roi, est fasciné par l\'Antiquité, son histoire et ses légendes. La futur auteur des Contes de ma mère l\'Oye propose d\'organiser les trente neuf fontaines du labyrinthe autour du thème des fables du conteur grec Esope; ces fables datant du VIème siècle avant Jésus Christ qui, en 1668, inspireront le fabuliste Jean de La Fontaine. <br />Le projet inspiré de Perrault enchante Sa Majesté. L\'entrée du labyrinthe sera gardée par deux statues : celle d\'Esope, qui passait pour très laid, et celle de l\'Amour ailé, dans toute sa merveilleuse beauté. Sur le piédestal de la première, est gravée la formule : <br /> <br />"Avec mes animaux pleins de ruse et d\'adresse, <br />Qui de vos moeurs font le vivant portrait <br />Je voudrais bien enseigner la sagesse". <br /> <br />Sue celui de la seconde, l\'Amour répond : <br /> <br />"Je veux qu\'on aime, et qu\'on soit sage, <br />C\'est être fou que n\'aimer rien; <br />Chaque animal le dit en son langage". <br /> <br />Peu à peu, le labyrinthe de Versailles se peuple de niches de treillage, abritant des fontaines, où les animaux ébauchent des rondes infinies entre les palissades de verdure impénétrable. En 1677, tous les groupes de statues en plomb, peint au naturel, sont en place. Au hasard de la promenade, on découvre un ballet aérien d\'oiseaux, des bassins agrémentés de rocaille fine et de coquilles rares, des singes et des coqs, un dragon, une poule, un renard, un rat, une grue, un rossignol, un paon. Le tout forme un ensemble éblouissant, célébrant les fables d\'Esope, mises en vers français par le poète à la mode, Isaac de Benserade, et gravées en lettres d\'or pour illustrer les diférents sujets. <br />Charles Perrault peut se féliciter de cette oeuvre exquise dans sa présentation du labyrinthe de Versailles : "C\'est un carré de jeune bois fort épais et touffu, coupé d\'un grand nombre d\'allées qui se confondent les unes dans les autres avec tant d\'artifice, que rien n\'est si facile ni si plaisant que de s\'y égarer. A chaque extrémité d\'allée, et partout où elles se croisent, il y a des fontaines, de sorte qu\'en quelque endroit qu\'on se trouve on en voit toujours trois ou quatre et souvent six ou sept à la fois (...). Ces animaux sont si bien faits au naturel, qu\'ils semblent être encore dans l\'action qu\'ils représentent, on peut même dire qu\'ils ont en quelque façon la parole que la fable leur attribue, puisque l\'eau qu\'ils se jettent les uns aux autres, paraît non seulement leur donner la vie, mais leur servir aussi comme de voix pour exprimer leurs passions et leurs pensées". <br /> <br />Le labyrinthe fut détruit en 1774 ou 1776 sur la demande de Louis XVI pour être transformé en jardin anglais, dédié à la reine Marie-Antoinette : le Bosquet de la Reine, qui existe toujours aujourd\'hui. Un réseau d\'allées en "tortillets" en suit les anciens tracés, ponctués de petites salles de verdure nichées dans des bouquets d\'essences rares, cédres du Liban, tulipiers de Virginie et pins de Corse. Ce dédale plus aéré servira de cadre à une sombre affaire, celle du Collier de la Reine, qui en 1785 entachera gravement la réputation et la popularité de Marie Antoinette. <br /> <br />[img]http://www.shanaweb.net/les-fabulistes/versailles/labyrinthe-de-Versailles-tm.jpg[/img]'); "Citer ce message")