Dernières réponses | | J'ignore ce qui fait que la vie éternelle a été perdue quand nous avons acquis la reproduction sexuée. J'avais lu un article parlant de cela mais sans en donner l'explication. Ca faisait aussi un lien avec le cancer : Les cellules cancéreuses sont des cellules qui, en quelque sorte, retournent en enfance et deviennent immortelles. Donc si nous arrivions à réactiver notre ancien système d'immortalité, cela risquerait en même temps d'enclencher un emballement cancéreux. La sénescence pourrait être un système prévu, à la base, pour s'opposer à la cancérisation des cellules. |
| | Atil a écrit :
Les 1ers êtres vivants se reproduisaient ainsi : en se divisant. Ils étaient donc tous génétiquement semblables. Plus tard, l'apparition de la sexualité a permis de créer des mélanges génétiques. |
Oui mais ici la question n'est pas de se reproduire mais de vivre éternellement... |
| | Les 1ers êtres vivants se reproduisaient ainsi : en se divisant. Ils étaient donc tous génétiquement semblables. Plus tard, l'apparition de la sexualité a permis de créer des mélanges génétiques. |
| | | | Jadis les bactéries étaient immortelles. C'est avec l'"invention" de la reproduction sexuée que la vieillesse et la mort sont apparues. J'ignore le lien causal exact qu'il peut y avoir entre sexualité et mortalité. |
| | Trump a écrit :
La vie éternelle sera t'elle disponible pour tous? Comment contrôler les naissances? |
Sans doute réservée aux plus riches. La stérilité doit aller avec la vie éternelle. |
| | Il y aura mille et une questions à se poser: La vie éternelle sera t'elle disponible pour tous? Comment contrôler les naissances? etc etc
Edité le 15-02-2020 à 17:00:04 par Trump |
| | Atil a écrit :
Dans cette vie j'ai appris à dessiner car je suis doué pour le dessin, mais je n'ai pas appris la musique car je ne suis pas doué pour la musique. |
Facilité innée. Si on prend la théorie de la réincarnation, ce que l'on apprend facilement ou, au moins, sans grande difficulté, a été expérimenté dans d'autres vies. La musique, apprendre à jouer d'un instrument, c'est très différent du dessin et encore bien d'autres choses. L'étude d'un instrument de musique c'est très jeune ou jamais. C'est au moins le cas de l'étude du piano et du violon (et instruments approchant chacun de ces deux-là). Ce sont les deux instruments de base. C'est à dire que qui a appris à jouer ces deux-là peut théoriquement ensuite, même bien plus tard dans sa vie, apprendre n'importe quel autre instrument de musique. C'est parce que, à force d'entrainement, le cerveau crée des connexions pour les automatismes. Ces connexions restent à vie. Mais ceci n'est possible que sur un cerveau d'enfant qui commence à s'entrainer à syncroniser les deux mains (qui jouent des choses différentes en même temps). Cela devient automatique lorsque la connexion est créée. C'est le violon qui présente les plus grosses difficultés au début de son étude mais les connexions se forment très rapidement. Pour un petit enfant on n'a pas à exiger plus de 10mn d'entrainement par jour les premiers mois, puis on peut passer progressivement à une demi-heure, cela ne doit pas aller jusqu'à la torture d'enfant. Classiquement, l'enfant débute cette étude à l'âge de 6 ans (certains le font plus jeunes mais les écoles de musique n'acceptent pas les moins de 6 ans) et, au bout de 2 ans les connexions du cerveau sont créées. C'est alors que la suite lui est facile, apprendre des morceaux élaborés, développer l'art, jouer joli... Et c'est là qu'on voit s'il a vraiment ou pas le don de l'artiste. S'il ne l'a pas, il ne poursuivra pas car pas envie, un don commence par un goût. Ces connexions acquises auront toutefois développé son cerveau, ça sert toujours à quelque chose. Puis, s'il change d'avis à l'âge adulte, il peut reprendre, cela lui sera facile. Pour le piano, c'est l'inverse (également à partir de 6 ans), le début est relativement facile (vite dit) car les grosses difficultés arrivent plus tard mais tout doit être appris dans l'adolescence au plus tard et c'est alors que le pianiste exprime son talent d'artiste (s'il l'a !). Ainsi un adulte, n'ayant pas appris dans l'enfance ou adolescence, peut s'initier au piano, parvenir à jouer de jolis morceaux mais jamais il ne pourra jouer Chopin, par exemple. Débuter l'appris du violon à l'âge adulte, n'en parlons pas ! Tout ça pour te dire que, si tu n'as pas appris la musique tu ne peux savoir si tu en as le don ou pas. Mais enfin, un artiste est un artiste ! |
| | La réincarnation implique que l'on pourrait à chaque fois apprendre des choses avec un cerveau différent, donc en usant d'un autre regard. Dans cette vie j'ai appris à dessiner car je suis doué pour le dessin, mais je n'ai pas appris la musique car je ne suis pas doué pour la musique. dans une autre vie, avec un autre cerveau, je serai peut-être plus doué musicalement et, donc, je pourrai apprendre la musique. La réincarnation aurait donc cet avantage. Mais si on oublie tout de ce que l'on a appris dans ses vies précédentes, à quoi bon apprendre de nouvelles choses ? J'ignore ce qu'il en est. J'ignore comment tout ça fonctionne. J'ignore à quoi tout cela sert. J'ignore si ça vaut le coups. |
| | Atil a écrit :
Vivre trés longtemps ne serait intéressant que si on pouvait changer du tout au tout afin de voir les choses d'un autre oeil. Devenir grand ou petit, gros ou mince, fort ou faible, beau ou moche, changer de sexe, etc... Sinon on finit par se répéter soi-même, par vivre une routine, par devenir une caricature de soi-même. ... Devenir un "vieux con". |
Toi, c'est l'idée (l'espoir ?) de la réincarnation qui te séduit. Certes, si c'est une réalité, l'avantage est qu'alors la mort n'existe pas. Mais l'idée de renaître, redevenir un bébé ne me tente pas du tout. Tomber, peut-être, dans une sale famille...Naître pour devenir une personne obèse, ah non merci ! Je ne le dis par mépris des gros mais parce que l'être est une grande souffrance et c'est handicapant. Pas envie, non plus, de renaître avec un autre type de handicap grave. On peut tirer partie des erreurs de sa jeunesse si on les admet, les prendre en tant que leçons, ne pas les reproduire. Ceux qui tournent à la caricature "d'eux-mêmes" sont ceux qui n'ont pas admis leurs torts et, de fait, n'ont pas évolué. Sans me vanter, parce que c'est vrai et que je m'en rends compte, j'ai beaucoup évolué depuis ma jeunesse. Tout le temps. J'ai changé de caractère et en me rappelant certains faits passés je ne me comprends même pas, comment j'ai pu agir ou réagir comme je l'ai fait quelquefois, aujourd'hui ça me dépasse complètement. Alors, bon, je veux bien renaître si, d'office, dans l'inné, je me trouve avec des qualités acquises dans cette vie-ci. Il m'épate de voir certains jeunes avec une personnalité très mûre, sage, cool, grâcieuse, gentille, rayonnante... |
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