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brazali
http://referentiel.nouvelobs.com/file/1859543.jpg?time=258640526
brazali
Pour des débats démocratiques à l'échelle européenne

La légitimité "par addition" gomme l’interdépendance qui existe déjà entre ceux qui partagent la même monnaie. L’euro est la devise de près de 330 millions d’Européens appartenant à 17 Etats différents. Ce bien commun conditionne assez largement leur prospérité et les oblige à opérer des choix dans des secteurs sensibles, notamment les politiques sociales (âge de départ à la retraite, organisation du marché du travail par exemple) ou fiscales (augmentation des impôts, convergences des assiettes et des taux par exemple).

Acceptons-nous, au nom d’une vision théorique du "peuple", que ces choix décisifs échappent à tout débat démocratique à l’échelle de l’ensemble concerné ? Ce serait une terrible régression. C’est pourtant exactement ce qui se passe depuis que le Conseil européen, agit proprio motu comme le "gouvernement de la zone euro". Le pacte Euro + a ainsi été conçu par le Conseil européen sans aucun débat public ni la moindre consultation des syndicats.

De même, les plans de "sauvetage" successifs élaborés par le Conseil pour la Grèce, l’Irlande ou le Portugal, comme les demandes exprimées par la Banque centrale envers l’Italie n’ont pas été discutés dans une enceinte publique où, pour chaque pays, des représentants de la majorité et de l’opposition sont entendus. Pourtant, ils engagent ces pays pour des années, comme Mme Merkel l’a reconnu.

Le déni de démocratie engendre des réactions négatives, parfois violentes, dans les pays qui ont le sentiment d’être soumis à un "Diktat" de l’étranger. Il génère aussi une méfiance persistante dans les pays qui fournissent l’essentiel de l’aide où circulent de nombreux préjugés. Ceux qui approuvent ces orientations politiques, au premier chef le Conseil européen, ont intérêt, pour assurer leur succès à ne pas ignorer complètement ceux qui les contestent. In fine, la loi de la majorité tranchera.

L’intérêt général européen n’émergera pas spontanément de 17 débats nationaux cloisonnés, prisonniers de considérations locales. L’enjeu est de rapprocher les Européens partageant un même destin, non de les priver durablement de la moindre chance de se parler. Pour la même raison, le recours au referendum peut, à la rigueur, se concevoir sur la question vitale de la sécession, encore qu’en droit celle-ci ne soit pas prévue dans la zone euro. Mais un peuple ne saurait unilatéralement placer le reste des Européens concernés devant un fait accompli, ce qui est la négation même d’un destin commun.

Ensuite, la démocratie par addition pourrait se révéler redoutablement inégalitaire, comme l’a prouvé la consultation unilatérale du Bundestag au milieu d’un Conseil européen. Il est naturel que l’Allemagne et la France, les deux pays qui représentent la moitié du PIB de la zone euro et sur qui repose largement la charge des plans de sauvetage, prennent leurs responsabilités. Mais le jeu doit rester collectif et transparent. La démocratie européenne n’est pas censitaire.

Le Parlement doit pouvoir jouer son rôle

Il est préoccupant que le Parlement européen soit complètement mis à l’écart de la gestion de crise. De nombreux experts et commentateurs, comme d’ailleurs les juges constitutionnels allemands assènent brutalement qu’il n’est pas légitime. Si une institution créée par des traités régulièrement ratifiés, dont les membres sont élus au suffrage universel direct n’est pas légitime, qui peut prétendre l’être ? Si la seule assemblée où se rencontrent des députés du Nord et du Sud, de droite et de gauche, Libéraux et Verts, pro européens ou sceptiques n’est pas le lieu du débat, où aura-t-il lieu ?

Et quel mépris pour les citoyens qui ont pris la peine de se rendre aux urnes lors des élections européennes ! L’énergie gaspillée à cracher sur les institutions communes pourrait être mieux employée. L’auto-dénigrement n’est pas inoffensif, notamment parce qu’il est observé par les analystes financiers du monde entier que nous voudrions voir investir dans la zone euro !

Le Parlement européen, comme d’autres institutions humaines, a ses faiblesses et ses limites. Une nouvelle forme de coopération avec les Parlements nationaux est sans doute à imaginer et le Parlement s’y emploie, par exemple en matière budgétaire. Mais le statu quo qui consiste à l’évincer sans que les Parlements nationaux puissent le remplacer, crée un vide démocratique insupportable.

La question de la légitimation démocratique de la zone euro doit être ouverte, si difficile soit-elle, notamment parce qu’elle concerne les 17 et non les 27. Refouler la question n’est pas moins dangereux : si des décisions difficiles sont durablement imposées aux peuples par un Conseil européen qui leur intime l’ordre de se taire au lieu d’être élaborées dans une enceinte où ils ont une chance d’être entendus, c’est l’idée même d’Europe qui sera abimée.
brazali
LE SCHÉMA DE PONZI

L’arnaque est simple : c’est, en mieux enrobé, le principe même de la pyramide des mafieux albanais (1997) et des criminels colombiens (2008). Car la loi de la jungle est partout la même. On fait valoir aux investisseurs que leur argent leur rapportera beaucoup parce qu’on a les bonnes informations, le savoir-faire et un carnet d’adresses. Ils apportent leur argent et au fur et à mesure des nouveaux apports, on sert aux premiers des taux d’intérêt élevés en leur distribuant l’argent des seconds, et ainsi de suite. Les premiers, très satisfaits, font la publicité du système et en attirent d’autres. En même temps, on investit une partie en bourse avec des effets de levier énormes, plusieurs fois la mise ! Et tout va bien tant que le marché monte et que personne ne réclame son argent. La pyramide s’élève. Mais à un moment donné les nouveaux fonds n’arrivent plus, les clients ont des difficultés, surtout si la bourse et les opérations immobilières s’avèrent elles-mêmes désastreuses. Ils réclament alors le retrait de leurs fonds, ceux-ci se sont évaporés et c’est la chute !

La « titrisation » des créances hypothécaires obéit en fait au même principe. On fait des titres avec des paquets de créances plus ou moins douteuses, qu’on revend à d’autres. Les créances se transforment ainsi en actifs qui circulent. Comme on sait qu’il y a risque, on se garantit. Et on crée les fameux credit default swaps, ou contrats d’échange de risques de défaut : dès lors, on fait circuler un titre représentant le risque. On finit ainsi par parier, en empruntant, avec des effets de levier d’au moins cinq fois sa mise, sur la mort prochaine des autres. Et c’est finalement tout le système qui meurt ! Avec la même logique que le schéma de Ponzi, un escroc des années 1920.

On en est là. Et pour sauver le système, on renfloue les banques avec l’argent des contribuables, l’Etat avale leurs effets toxiques en empruntant sur les marchés pour se procurer de quoi le faire. Dans un premier temps les prêteurs sont heureux, car en période de crise, la garantie de l’Etat (bons du Trésor) est précieuse. Ainsi, l’Etat se procure des ressources à faible coût : le 8 décembre, des bons du Trésor américains à trois mois ont même été pris avec un taux légèrement négatif. Puis l’Etat prête à un taux très modéré aux établissements financiers, qui font avec cet argent toutes sortes de choses : prêter à d’autres avec un taux encore plus élevé, nourrir des actionnaires avec des dividendes, boucher les trous qu’ils ont accumulés, mais pas financer l’économie réelle et la production, et surtout pas les PME ! L’arnaque fonctionne à plein, d’autant plus que les Etats demandent aux banques d’affaires, qui « disposent du savoir-faire nécessaire pour jouer cette partie du Monopoly de la finance », de les conseiller… pour sauver les banques ! Les soins financiers de fin de vie deviennent ainsi une bonne affaire… pour les banques. Pas pour les Etats qui, à force d’avaler des effets toxiques, vont se ruiner et ruiner leurs monnaies, ni pour l’économie réelle qui s’effondre, sans parler de l’avenir des êtres humains.

NOUVELLE DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE

Dans ce contexte de tricherie et d’escroquerie devenues intrinsèques au système, la morale publique s’effondre et chacun, voyant les arnaqueurs impunis et leurs folles créances défendues par les Etats, cherche à « s’arranger ». Ainsi la criminalité des seniors a doublé en cinq ans au Japon, certains sont des veufs qui commettent des crimes pour aller en prison et manger trois fois par jour, ce qu’ils ne peuvent plus faire avec des retraites en peau de chagrin. La piraterie moderne développe ses bases en Somalie, en Indonésie et au Nigéria. Les pêcheurs ruinés du Putland somalien attaquent les bateaux, et ceux qui ont perdu leurs ressources au Sénégal vendent leurs pirogues à des passeurs qui gèrent le trafic d’êtres humains. En Grande-Bretagne, des gangs de braconniers font la chasse à la viande sauvage et pillent les élevages de moules. Chez nous, des centraux téléphoniques ont été dépecés de leurs fils de cuivre, des rails de chemin de fer déboulonnés et des plaques d’égout volées. A la délinquance des financiers correspond ainsi une délinquance nouvelle des marginalisés, qui n’est pas seulement le trafic de drogue dans les banlieues et le showbiz.

Ici apparaît donc plus crûment la nécessité d’une banqueroute organisée pour dégager le terrain et permettre à des flux d’argent, dans un système de crédit public et non de monétarisme pilleur, d’irriguer de nouveau l’économie réelle et de tarir la délinquance à la source.

Jacques Cheminade
TaoTheKing
S'il te plait! Ne mélange pas les feux de l'amour et plus bella la vie!



sacrebleu!
brazali
thèse et antithèse. Conclusion : on voit tout et son contraire. Et nous regardons les vaches braire dans nos fauteuils de mourant en sursis. A la fin du roman 1984, le héros après avoir été "lobotomisé" (ou bien soumis) s'intéresse aux nouvelles improbables d'une guerre qui se passe à la télé et dont on ne sait plus bien si elle existe ou pas. Ca l'amuse à défaut d'autre chose et commence même à trouver ça interessant un peu comme plus belle la vie ou les feux de l'amour.
brazali
Les boissons alcooliques sont soumises à un droit indirect, encadré par le droit communautaire, qui diffère selon la catégorie de boisson. Une taxe additionnelle, la cotisation sur les boissons alcooliques, s’applique en outre aux boissons dont la teneur en alcool est supérieure à 25 degrés.

En 2005, ces droits étaient intégralement affectés au budget de l’Etat. Depuis 2006, les droits indirects sur les boissons alcooliques financent les allègements généraux de charges patronales à hauteur d'environ 2,6 Mds € et la CMU complémentaire pour environ 400 millions €. Les lois de finances depuis 2006 ont reconduit ces modalités d'affectation.(source Comission des Comptes de la Sécurité Sociale)

Dans un précédent article, http://www.mediapart.fr/club/edition/le-comite-de-savoir-public/article/221009/mais-ou-sont-donc-passees-les-taxes-annuelles la même source a permis de constater que les taxes affectées sur la consommation de tabac sont reditribuées en quasi totalité à des organismes de protection sociale.



Pour les recettes de la Sécu , il vaut donc mieux des assurés qui fument que des assurés qui boivent .
brazali
http://blogs.mediapart.fr/edition/le-comite-de-savoir-public/article/221009/mais-ou-sont-donc-passees-les-taxes-annuelles
brazali
faites circuler ce message , que la France entière le sache on nous prend pour des gogos ? pour une fois qu'un haut dirigeant nous dit la vérité
Evelyne DUBIN
est passée sur France Bleue mais pas sur une chaine de tele nationale, pourquoi ?
Objet : SECURITE SOCIALE on le croit ou pas!!!!!!!!
La sécu n'est pas en déficit mais en excédent.... 50 secondes pour comprendre pourquoi. Depuis le temps qu'on bouche le trou de la sécu .....
Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant (voir la fin du texte). A TRANSFERER AUTANT DE FOIS QUE VOUS POUVEZ !!!!!!!
L'ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle. Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer... a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro. b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ... c - Nous devons consulter un généraliste avant
de voir un spécialiste ... d - Pour tout traitement de plus de 91 euros, nous en sommes de 18 euros de notre poche. e - Taxe de 0,50c sur les boites.. f - etc.......
Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.
Or, savez-vous que : 1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7,8 milliards. 2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 3,5 milliards. 3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard. 4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliard. 5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards. 6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards. 7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.
Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent !!!!
Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu. Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits ! N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!! Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va
supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!
Cordialement. Evelyne DUBIN Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général Institut National du Développement Local Avenue Michel Serres BP 32 47901 AGEN Cedex 9 tél : 05.53.48.06. 74 fax : 05.53.48.06. 71 mob: 06.72.19.53. 50 mail: e.dubin@indl. fr
VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES : TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR !!! A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, d'un ministre censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver...) dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous !!! > > > >
martiko
une mondialisation de l'anarchie économique et monétaire nommé libéralisme (pour qui? pas pour les peuples!).
TaoTheKing
Il y aura toujours des petits malins.
Pourquoi laisser l'Angleterre et l'Irlande faire? Qui sont les alliés de l'Angleterre que nous ne voudrions pas vexer?
 
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