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TaoTheKing
thersite a écrit :



«Si t'es pas contente, casse-toi, la Gauloise…» C'est à l'appui de ces propos qui lui auraient été rapportés par une habitante de Meaux que Jean-François Copé dénonce, dans un ouvrage à paraître prochainement, le développement d'un «racisme anti-Blanc».



Il faut savoir que les corses emploient le qualificatif de "gaulois" à tout ce qui à trait au continent.
Au sens péjoratif du terme.
thersite
2 articles et les commentaires
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/26/01016-20120926ARTFIG00725-peut-on-mesurer-le-racisme-anti-blanc.php
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/09/26/01002-20120926ARTFIG00647-le-racisme-anti-blanc-un-concept-herite-du-fn.php

On peut se demander si le second article publié "peut-on-mesurer-le-racisme-anti-blanc" très rapidement la même journée après le premier "Le racisme anti-Blanc, un phénomène «minoritaire»" n'était pas un contre-feu pour limiter l'effet du premier.
Je n'ai pas idée de l'ampleur du phénomène pour la principale raison que j'évite d'y être confronté.

Le racisme anti-Blanc, un phénomène «minoritaire»
Mots clés : Racisme, Jean-François Copé, Tarik Yildiz

Par Judith Duportail - Journaliste
Mis à jour le 26/09/2012 à 19:41 | publié le 26/09/2012 à 18:05 Réactions (65)



Il n'existe aucune statistique permettant d'évaluer l'ampleur de ce que dénonce Jean-François Copé, mais les sociologues s'accordent pour dire qu'en France, les Blancs ne sont pas touchés par la discrimination.

«Si t'es pas contente, casse-toi, la Gauloise…» C'est à l'appui de ces propos qui lui auraient été rapportés par une habitante de Meaux que Jean-François Copé dénonce, dans un ouvrage à paraître prochainement, le développement d'un «racisme anti-Blanc».

Il est difficile de savoir si une telle forme de racisme connaît effectivement une progression. Tout d'abord parce qu'il n'existe aucun chiffre le mesurant. Si, chaque année, la Commission consultative des droits de l'homme publie par exemple un baromètre du racisme et de la xénophobie en France, aucune organisation similaire ne mesure de manière spécifique les actes de racisme visant les populations blanches. Peu nombreuses, les études de sociologues ou les rapports d'associations antiracistes permettent toutefois de dresser un état des lieux.

Pour Tarik Yildiz, sociologue, auteur du Racisme anti-Blanc, une telle forme de racisme existe réellement, principalement dans les quartiers difficiles. «Il s'agit majoritairement d'agressions verbales, dans les quartiers défavorisés. Quasiment tous les jours, dans les collèges tendus de la région parisienne, une insulte anti-Blanc est prononcée. Je dirais qu'il s'agit d'un racisme minoritaire mais non marginal.»

Toutefois, précise-t-il «il est extrêmement rare qu'un Blanc se fasse refouler de boîte de nuit ou contrôler dans la rue parce qu'il est blanc». Cette absence de discrimination concrète pousse la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) à refuser de considérer l'existence d'un racisme anti-Blanc.

Un racisme minoritaire comparé à l'islamophobie
«Jamais on ne nous a signalé des cas où des Français blancs ne pouvaient obtenir un logement, un travail, en raison de leur nationalité ou de leur couleur de peau. Pour nous, le racisme, les discriminations, c'est ça», explique son président Alain Jakubowicz, à l'Agence France-Presse. Son organisation a bien reçu des témoignages, «mais on n'a pas trouvé de faits assez avérés pour aller en justice», précise-t-il, assurant que «si c'était le cas, nous n'hésiterions pas à nous porter partie civile».

Le sociologue et professeur à Paris-VIII Michel Kokoref reconnaît lui aussi l'existence «minoritaire» d'un racisme anti-Blanc, mais estime «que se focaliser sur lui n'est pas regarder au bon endroit». «Sans nier l'existence d'un tel racisme, il faut rappeler qu'il est extrêmement minoritaire par rapport à l'islamophobie qui progresse encore en France», rappelle le spécialiste.

LIRE AUSSI:

Le racisme anti-Blanc, un concept hérité du FN
Mots clés : Front National, Jean-Marie Le Pen

Par Jim Jarrassé
Mis à jour le 27/09/2012 à 09:01 | publié le 26/09/2012 à 15:58 Réactions (119)


L'idée d'un «racisme inversé» a été théorisée depuis plus de vingt ans par le Front national, en opposition aux mouvements antiracistes.

«Je condamne tous les racismes, y compris le racisme anti-Français. C'est celui-là qui, dans ce pays, sévit le plus gravement.» En 1985, Jean-Marie Le Pen dénonçait déjà à la télévision ce que l'on appellera plus tard le «racisme anti-Blanc». Un an plus tôt, l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne, une association d'extrême droite proche du Front national, inscrivait dans ses statuts l'objectif de «lutte contre le racisme anti-Français et antichrétien».

Selon le sociologue Erwan Lecœur, coauteur du Dictionnaire de l'extrême droite, ce concept a été développé et instrumentalisé par le parti frontiste pour «sortir du piège de l'accusation récurrente de racisme» dont il était victime et «la retourner par tous les moyens possibles» contre ses détracteurs. Objectif: décrédibiliser le discours d'associations comme SOS Racisme, alors en plein essor, en leur reprochant de ne pas défendre les «Français de souche». Ce que Jean-Marie Le Pen théorisera en 1998, lors du discours de clôture des universités d'été du FN. «L'antiracisme, instrument politique d'aujourd'hui, comme le fut l'antifascisme avant-guerre, n'est pas un non-racisme. C'est un racisme inversé, un racisme anti-Français, anti-Blanc», lançait alors le leader frontiste, sans distinguer origine raciale et nationalité.

Le racisme anti-Blanc serait donc un «tabou» que seul le FN serait prêt à briser. «Je ne crois pas que ni l'UMP ni le PS n'aient pris la mesure de cette nouvelle délinquance, de ce nouveau racisme (…) qui fait des ravages dans nos banlieues», assurait Marine Le Pen en mai. «Sale Blanc, face de craie, etc., c'est ce que vivent des millions de nos compatriotes tous les jours», ajoutait l'ex-candidate frontiste, qui allait jusqu'à réclamer une loi contre le racisme anti-Blanc.

Dans son programme présidentiel, Marine Le Pen proposait déjà d'alourdir les peines encourues par les auteurs de «crimes ou délits» motivés par un «racisme anti-Français».

Le Mrap s'est emparé de la question
Le concept a cependant fait florès en dehors de la sphère de l'extrême droite. En mars 2005, plusieurs intellectuels, comme Alain Finkielkraut et Pierre-André Taguieff, ont lancé un appel controversé pour dénoncer les agressions dont avaient été victimes de jeunes lycéens blancs, en marge d'une manifestation contre la loi Fillon sur l'éducation. La tribune, également signée par Bernard Kouchner, dénonçait des «ratonnades anti-Blanc»: «Des lycéens, souvent seuls, sont jetés au sol, battus, volés et leurs agresseurs affirment, le sourire aux lèvres: “Parce qu'ils sont Français”». Les signataires ajoutaient, lucides: «Écrire ce genre de textes est difficile parce que les victimes sont kidnappées par l'extrême droite.»

La tentative de récupération du Front national ne s'est en effet pas fait attendre. Au lendemain de la publication de l'appel, Bruno Gollnisch, alors numéro 2 du parti frontiste, écrivait dans un communiqué: «Tant que les victimes étaient les jeunes Français des milieux populaires de banlieue, la “gauche caviar” les considérait avec indifférence. Mais aujourd'hui, ce sont ses enfants qui trinquent. Pauvres chéris, qui manifestent contre Fillon et se font agresser lors de ce devoir civique. “Allô maman bobo, que font donc les CRS?” Les choses ont bien changé depuis Mai 68.»

Cet épisode a poussé certaines associations antiracistes à s'emparer de la question. Dans un communiqué datant de 2009, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) «rappelle qu'il lutte contre le racisme sous toutes ses formes, quels qu'en soient les auteurs et quelles qu'en soient les victimes». «Promouvoir des identités artificielles et “uniques”, qu'elles soient nationales, religieuses, ethniques ou raciales, conduit inéluctablement au racisme. Ces enfermements identitaires émanent des groupes dominants, mais se reproduisent dans les groupes dominés: le racisme anti-Blanc en représente un avatar», lit-on également dans le dernier texte d'orientation de l'association.
Quand Najat Vallaud-Belkacem reconnaissait l'existence du racisme anti-Blanc
Dans son dernier ouvrage intitulé Raison de plus!, publié pendant la campagne présidentielle, Najat Vallaud-Belkacem reconnaît le concept de racisme anti-Blanc. «Il n'y a plus guère d'ailleurs qu'Éric Zemmour, ‘rigolard populiste', pour parler encore de race, comme s'il y avait besoin de cela pour dénoncer le racisme anti-Blanc dont chacun peut convenir sans mal ni complaisance qu'il existe et qu'il est aussi condamnable et stupide que tout autre», écrit la socialiste, devenue depuis porte-parole du gouvernement.

LIRE AUSSI:

» Copé dénonce l'existence d'un «racisme anti-Blanc»


Par Jim Jarrassé


Edité le 27-09-2012 à 09:23:01 par thersite


 
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