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martiko
une plus faible pression démographique , et puis on a retrouvé quoi, ? pas grand chose en comparaison des sites européens, j'atttend pour voir la suite dans l'avenir mais je suis peu convaincu par de véritables site s de peupelemnt, à caractère permanent.
Atil
"sinon comment expliquer qu'il n'ai pas survécu jusqu'à récemment dans les régions susdites de Mongolie et de Sibérie"

>>>>>>Pourquoi les Néanderthaliens auraient-ils eu plus de chance de survivre en Asie qu'en Europe ?
TaoTheKing
Vous m'épatez...
Des découvertes se font en ce moment même qui remettent en cause toutes les certitudes.
En ce domaine, nous ne pouvons que faire état de nos connaissances "actuelles", éventuellement spéculer plus ou moins utilement, mais à quoi cela peut-il servir, sinon à créer des différences?
martiko
ils se peut aussi qu'il ne s'agisse pas d'un véritable peuplement mais de quelques individus égarés au loin pour des raisons inconnus, évidemment je pense pas que c'était des touristes (pour Tao), mais il a pu yavoir pour des raisons inconnus des individus déplacés très à l'est tandis que l'ensemble de la population restait de manière définitive sur ces positions sinon comment expliquer qu'il n'ai pas survécu jusqu'à récemment dans les régions susdites de Mongolie et de Sibérie.
Atil
Je n'en sais pas plus.
martiko
c'est réel ? j'ai entendu dire que ça ne reposaist sur rien et que c'était une dérive nationaliste chinoise qui voulait se différencier de out of africa.
Ase
Ah cool que tu en parles ! J'en avait entendu parler mais complètement oublié de vérifier 'info.
Atil
Mais une autre découverte montre qu'une race d'hommes encore inconnue vivait à la même époque également en Mongolie :


Il y a environ 30.000 ans, aux côtés de l'homme moderne et de l'homme de Neandertal, vivait peut-être, entre Sibérie et Mongolie, une autre espèce humaine, fabriquant elle aussi des outils et des objets artistiques. C'est que ce suggère l'analyse génétique d'un os de doigt.

Le petit doigt a parlé... Ce modeste ossement a été découvert en 2008 par une équipe russe dans la région montagneuse de l'Altaï, au sud de la Sibérie, aux frontières de la Mongolie. Les paléontologues poursuivaient l'étude de la grotte Desinova, connue depuis longtemps et qui a livré des restes d'une longue occupation humaine. Jusque-là, seuls des outils avaient été trouvés et correspondaient à l'industrie dite du Moustérien, attribuée à l'homme de Néandertal.

Un fragment de phalange de petit doigt a alors été trouvé au même niveau que différents objets datés entre -48.000 et -30.000 ans, dont des pierres taillées et un bracelet de pierres vertes. Cet os était bien trop petit pour permettre une identification. Il semble avoir appartenu à un enfant, mais impossible de savoir s'il s'agissait d'un Homo sapiens (nous) ou d'un Homo neanderthalensis. Sauf si la minuscule quantité d'ADN enfermée dans l'os pouvait parler...

Or, en Allemagne, à l'Institut Max Planck de Leipzig, l'équipe de Svante Pääbo (département d'anthropologie évolutionnaire ) s'est lancée depuis plusieurs années, et avec de grands succès, dans le projet Génome de Neandertal, qui vise à séquencer l'ADN de nos cousins disparus. Le fragment de phalange leur a été confié pour en extraire une éventuelle information génétique si jamais il s'en trouvait.

Peut-être un cousin plus éloigné que Neandertal

La bonne surprise était au rendez-vous. D'après les résultats, qui viennent d'être publiés dans la revue Nature, le propriétaire de cette phalange n'était ni un homme moderne ni un Néandertalien ! L'équipe allemande, dirigée par Johannes Krause, a analysé l'ADN des mitochondries (ADN mt, abondant et qui se conserve bien) pour le comparer à ceux de 54 hommes actuels, à ceux d'un Homo sapiens vieux de 30.000 ans et enfin à ceux de 6 Néandertaliens.

Entre l'ADN mt d'un homme de Neandertal et celui d'un homme moderne, on observe en moyenne 202 sites différents. L'ADN mt de l'enfant de Desinova, lui, diffère de ceux des hommes actuels sur, en moyenne, 385 sites !

Pour les auteurs, une telle différence plaide pour l'appartenance à une nouvelle espèce. Ils vont même plus loin et estiment que ce nouvel hominidé a dû se séparer de la lignée qui a conduit jusqu'à nous et à l'homme de Neandertal il y a trois millions d'années. Si l'hypothèse est juste, cet humain a dû quitter l'Afrique après l'Homo erectus (parti il y a 1,9 million d'années) et avant les ancêtres de Neandertal (Homo heidelbergensis, entre -500.000 et -300.000 ans).

Cette analyse génétique est cependant trop fragmentaire pour des conclusions définitives et il faudrait découvrir de l'ADN du noyau pour préciser la position de cet homme de Sibérie dans la famille humaine.
Si l'hypothèse se confirme, la découverte porte à quatre le nombre d'espèces humaines qui cohabitaient sur Terre il y a 30 ou 40.000 ans. L'homme de Neandertal, en effet, a depuis longtemps quitté son statut d'ancêtre de l'homme moderne pour devenir un cousin avec lequel nous avons cohabité durant des milliers d'années. Depuis 2003, on connaît l'homme de Florès, Homo floresiensis, qui semble bien appartenir à une espèce différente, de très petite taille. Mais lui restait semble-t-il cantonné à l'Indonésie et se trouvait sans doute isolé.

Dans les montagnes de l'Altaï, l'homme de Sibérie, en revanche, a pu croiser l'homme de Cro-Magnon, c'est-à-dire Homo sapiens, et des Néandertaliens. De ces trois humains, une seule espèce a – pour l'instant – survécu.
Atil
Svante Pääbo (Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire à Leipzig) vient de communiquer les résultats de ses recherches dans la revue Nature. Il a procédé à l'identification de restes d'hominidés dans la grotte de Okladnikov (Monts de l'Altaï en Sibérie méridionale). Jusqu'à présent les restes fossiles très fragmentaires retrouvés dans la grotte étaient assimilés à des Homo sapiens ou des Homo neandertalensis datés de - 37.500 à - 43.700 ans.

L'étude génétique
Les récents progrès des techniques permettent maintenant avec une très petite quantité de matériel de réaliser une analyse génétique. L'étude réalisés sur l'ADN mitochondrial (transmis principalement par la mère) des restes fossiles de la grotte montre, selon l'équipe du généticien Svante Pääbo, que ceux-ci appartiennent bien à Neandertal.

Neandertal, à l'est toutes !
Jusqu'à présent les restes de néandertal les plus orientaux étaient ceux d'un garçon d'une dizaine d'année découverts à Techik-Tach, en Ouzbékistan. C'est donc à 2000 kilométres de plus vers l'est que Neandertal s'est aventuré en Sibérie. Cette découverte remet en cause la localisation géographique des neandertaliens que l'on pensait cantonnés en Europe, au Proche-Orient et en Asie occidentale. L'équipe de scientifique émèt même l'hypothèse qu'ils ont pu continuer leur périple jusqu'en Chine... mais sans preuve.
Atil
On a aussi découvert que l'homme de Néanderthal s'était étendu bien plus loin vers l'est que ce que l'on croyait : jusqu'en Mongolie !
 
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