Sujet :

Les moments terrrrrribles.

Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 11:30:23   

Je me suis beaucoup moqué de certain parce qu'il vivait des moments terrrrrrrrrrrrrrrrribles.
Avez-vous conscience que théoriquement, plus on vieillit, plus on a de chance de vivre de ces moments terrrrribles.
Y êtes-vous préparés?
Pensez-vous qu'il soit possible de les anticiper?
GrosRatNoir
   Posté le 25-10-2005 à 11:33:01   

Le moment le plus terrible que j'ai vécu, c'est celui où je ne vivais rien.
cebe
   Posté le 25-10-2005 à 11:48:46   

Le mien fut celui où j'ai vraiment pris conscience de ma mortalité; moment fugace il y a très longtemps.
Cela m'a amené à me "préparer" disons ...
... à l'accident d'un des miens, à la mort d'un être cher ...
sans penser une seconde que je sois vraiment prête à vivre sereinement une souffrance.
Une telle préparation dure tout une vie, je pense.


GrosRatNoir , l'état de vide, de silence, ou l'état du "rien faire, avoir envie" ?

Et le tien, Verdad ?
Lubie
   Posté le 25-10-2005 à 12:24:39   

Il me semble que nous vivons tous des moments terribles. Tout dépend de la « valeur de comptage » que nous donnons à ce vécu.

S’agit – il de faire une comparaison entre nous, notre vécu et celui du voisin ?

Il me semble que j’ai vécu quelques très mauvais moment, terribles.
Peut –être que la question pourrait être :
- Vous avez vécu des moments que vous avez jugé « terriiiiiiiiiiibles ». Qu’est- ce – que cela a changé pour vous ?

Alors, en vieillissant, pas très loin peut – être de l’étape finale, ce qui me ferait très certainement et cruellement souffrir serait de perdre un des mes enfants ou petits-enfants !
a
Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 13:13:20   

Puisque la question m'est posée sans embages, j'y répondrais de la même façon:
J'ai eu plusieurs moments terrrrrrrrrribles. Mais j'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus terribles.
Fee des Arts
   Posté le 25-10-2005 à 14:15:01   

Normal tu vieillis.......donc tu les trouves de pire en pire.....et moins facile à gérer. Je crois que nous vivons tous des moments terrrrribles....mais nous sommes toujours là et nous faisons de notre mieux pour les apprivoiser...même si tout semble une montagne parfois. Il parraît que nous sommes fait suffisamment fort pour passer au travers de bien des malheurs, ce qui est difficile à croire parfois.
floriane
   Posté le 25-10-2005 à 14:23:52   

Verdad a écrit :

Puisque la question m'est posée sans embages, j'y répondrais de la même façon:
J'ai eu plusieurs moments terrrrrrrrrribles. Mais j'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus terribles.


>>>je ne suis pas sûre qu'avec l'âge, les moments les plus terribles arrivent. J'ai vécu personnellement les moments les plus terribles lors de l'enfance et de l'adolescence, une sorte d'immunité en quelque sorte qui fait relativiser sur les évènements présents et à venir. Seule la maladie (je touche du bois) pourrait être un moment terrible. Quant à la vieillesse, il est toujours temps d'y penser, de toute manière, on n'y réchappe pas. quand on a réussi à survivre à des situations dites graves, on rebondit en général plus facilement si le cas se reproduit, mais avec un peu de chance, et l'expérience aidant on se protège instinctivement des coups durs. ceci est mon avis.
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 14:34:03   

Ça farte ?




" Avez-vous conscience que théoriquement, plus on vieillit, plus on a de chance de vivre de ces moments terrrrribles "...


<o> Ça n'a rien à voir avec le temps qui passe. Quelle idée...

Certains ne connaitront jamais d'épreuves de toute leur vie. D'autres en vivront en étant jeunes, certains en vivront à partir de 40 ans, 50 ans, etc.

Mais si on tente de dire qu'avec le temps, les épreuvent s'accumulent alors là, c'est évident et ça ne vaut pas la peine d'en discuter.






" Y êtes-vous préparés?
Pensez-vous qu'il soit possible de les anticiper? "...


<o> Pourquoi cette question intéresse-t-elle Verdad à ce point ?

Vit-il présentement de «terrrrrrribles» moments ?

Si c'est le cas, votre humble serviteur ci-présent, compatit totalement.
Puisque l'art suprême est bien d'avoir la classe et le chic de ne pas se moquer du malheur des autres, mais encore, compatir avec eux.

Personnes de devrait avoir à rougir de ses malheurs, voyons.
Pas plus que le fait d'en parler si ça peut exorciser, afin de continuer son chemin.
Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 14:48:24   

Je te remercie beaucoup de ta compassion, Pizza Man, mais non, je ne vis pas actuellement des moments terribles. Je suis en quelque sorte en récréation de moments terribles.
Mais les vécus remontent parfois, et les à venir montrent le bout du nez.
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 15:22:50   

Verdad, dont les «vécus» remontent parfois et qui les voit venir, montrant le bout du nez, pourquoi se moque-t-il de certains qui vivent de si «terrrrrrrribles moments» ?
Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 15:29:24   

Peut-être parce que Verdad voudrait que tu remettes le lien vers le site des figures libres asiatiques?
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 15:50:30   

Restons dans le sujet...

Verdad, dont les «vécus» remontent parfois et qui les voit venir, montrant le bout du nez, pourquoi se moque-t-il de certains qui vivent de si «terrrrrrrribles moments» ?
Atil
   Posté le 25-10-2005 à 15:52:17   

Plus on vieilli et plus on connait de parents et d'amis qui sont eux aussi vieux. donc plus on vieilli et plus on a des "chance" de voir mourir des gens qu'on connaissait depuis longtemps.

Mais, normalement, plus on vieilli et plus on devient sage ou blasé. Et donc moins on devrait se sentir touché par les évènements malheureux;
Les petits enfants pleurent pour un rien.
Les adultes ne pleurent plus pour un rien.

Et puis, avec l'expérience, j'ai remarqué ceci : quand on a traversé un moment terrible, on se rend compte qu'il n'était pas aussi terrible qu'on l'aurait cru.
Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 16:14:26   

Pas gentil le Pizza Man.

Atil:
Donc d'après toi, la vie nous forme à encaisser les coups de plus en plus "facilement", ceux-ci étant statistiquement de plus en plus nombreux?
Mais traverse t'on un moment terrrrrible? N'en reste t'il pas une cicatrice vive?
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 16:17:03   

Atil, dans d'autres cas, on peut aussi témoigner de gens qui se relèvent très vite de leur épreuve, au bout de 2 semaines, plus ou moins.

Mais toute épreuve est terrible, sinon on ne les désignerait pas comme étant des épreuves. Je suis fatigué de ces spéculations à la mord-moi l'noeud, mais les épreuves elles sont terribles pour le moment que ça dure, ensuite on passe son chemin.

C'est ensuite qu'elles semblent moins terribles, mais elles n'ont pas été si douces pour autant, parce qu'on les voit avec recul, après coup.
Atil
   Posté le 25-10-2005 à 18:30:20   

Si on n'apprend pas progressivement à mieux gérer les coups du sort, alors c'est que la vie ne nous apprend rien.
Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 18:32:15   

Mais à quoi sert ce savoir, puisque le dernier moment terrrrrible est notre fin?
vestas
   Posté le 25-10-2005 à 18:35:54   

Est-ce que les coups durs ca se gèrent vraiment! Je ne crois pas. Tu peux les endormir avec des anti-dépresseurs ou autres drogues, mais il faut que tu les vives. C'est le temps qui amoindrit la souffrance. De plus, tu n'as pas le choix. Tu passes au travers ou tu coules.
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 18:45:02   

Mais puisque le dernier savoir sert ce moment terrrrrible à notre fin, quoi?
Atil
   Posté le 25-10-2005 à 18:48:52   

Si la sagesse ne permet pas de mieux résister psychologiquement aux évènements terrrrrribles, alors elle ne sert à rien.

Quand à la fin ... elle n'est pas un évènement si terrrrrible que ca puisqu'aprés elle le problème des évènements terrrrrrrribles est définitivement réglé.
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 19:00:56   

" Si la sagesse ne permet pas de mieux résister psychologiquement aux évènements terrrrrribles, alors elle ne sert à rien "...


<o> Oui, tu imagines un peu tout le fric qu'il a pu claqué en bouquins et en rencontres-formations en sagesse orientale ?

Putain, ce gaspillage terrrrrrrrible...





" Quand à la fin ... elle n'est pas un évènement si terrrrrible que ca puisqu'aprés elle le problème des évènements terrrrrrrribles est définitivement réglé "...


<o> C'est terrrrrrrriblement vrai, tout ça. C'est pourtant simple à comprendre.

La fin libère de tout, donc elle n'a rien de si terrrrrrrrrible.
floriane
   Posté le 25-10-2005 à 19:08:10   

Verdad a écrit :

Pas gentil le Pizza Man.

Atil:
Donc d'après toi, la vie nous forme à encaisser les coups de plus en plus "facilement", ceux-ci étant statistiquement de plus en plus nombreux?
Mais traverse t'on un moment terrrrrible? N'en reste t'il pas une cicatrice vive?


>>> don't worry, be happy, !! la vie sans évènement aucun c'est pas très possible. il faut affronter en permanence.....certains évènements marquent, d'autres pas...... mais si tu tombes, tu te ramasses, c'est ça la force.... on se construit surtout sur des échecs.......inutile de craindre, c'est souvent cette crainte qui provoque l'accident (hum!)
Verdad
   Posté le 25-10-2005 à 19:30:32   

Tout d'abord, un navet... euh... un aveu.
Pizza Man, au bout de tout ce temps, toutes ces joutes, il faut que je te dise:
Je t'aime bien, mais notre guéguerre doit singulièrement gonfler les autres membres du forum.
Par respect pour eux, je suis désolé de t'apprendre que je ne participerai plus à nos jeux.

Floriane:
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort? C'est ca?

Atil:
Merci de répondre à ma question:
Mais à quoi sert ce savoir, puisque le dernier moment terrrrrible est notre fin?
Tu n'y réponds pas, tu la relativises.
cebe
   Posté le 25-10-2005 à 19:53:04   

Citation :



" Quand à la fin ... elle n'est pas un évènement si terrrrrible que ca puisqu'aprés elle le problème des évènements terrrrrrrribles est définitivement réglé "...


<o> C'est terrrrrrrriblement vrai, tout ça. C'est pourtant simple à comprendre.

La fin libère de tout, donc elle n'a rien de si terrrrrrrrrible.




Vous avez l'air de savoir des choses que je ne sais pas, vous pouvez partager votre conviction, là ? ....
PizzaMan
   Posté le 25-10-2005 à 20:28:02   

Ben, tu meurs et ensuite tu n'as plus de problèmes.

Désolé, mais j'ai pas trouvé de façon plus compliquée pour le dire
cebe
   Posté le 25-10-2005 à 20:45:06   

Ce que je veux savoir c'est d'où Atil et toi tirez qu'on n'a plus de problème après la mort.

En fait ... on n'en sait rien, personne n'est revenu nous le dire.
Atil
   Posté le 25-10-2005 à 22:18:14   

"Mais à quoi sert ce savoir, puisque le dernier moment terrrrrible est notre fin?"

>>>>En quoi la fin est-elle un problème ?

Ce qui est terrible pour moi c'est la fin de mes proches mais pas ma fin à moi.

Le savoir ne permet pas d'éviter les problèmes, ni les drames, ni la fin .... mais il permet de rester plus serein face à eux.

Si on ne peut pas empécher une chose, alors elle cesse d"être un problème à résoudre : on n'y peut rien et puis c'est tout.
cebe
   Posté le 25-10-2005 à 23:15:40   

Mais qui t'a dit que le dernier moment terrrrible est celui de notre fin?

... il peut être suivi d'une terrrrrriiiiible chose ! ha!

bon .. que ceux qui savent de source archisûre, scientifiquement prouvée bien sûr, que les souffrances s'éteignent avec la mort lèvent la main !
Atil
   Posté le 26-10-2005 à 09:36:26   

Mais comme on ne peut pas savoir, alors ce n'est pas un problème.

Un fait qu'on ne peut ni changer ni empécher n'est plus un problème à résoudre mais un simple fait.
Accepter les choses qu'on ne peut pas empécher ou changer est l'essence de la sagesse.
Verdad
   Posté le 26-10-2005 à 11:08:08   

Tu as raison Atil. Mais le chemin à parcourir par arriver à cette sérénité est long, pour certain.
Atil
   Posté le 26-10-2005 à 11:56:26   

Ca c'est un problème.
Un terrrrible problème !
PizzaMan
   Posté le 26-10-2005 à 15:44:42   

" Accepter les choses qu'on ne peut pas empécher ou changer est l'essence de la sagesse "...


<o> La sérénité n'est pas une fin, en soi. C'est une impossibilité afin de s'exercer à l'acceptation.

Et il va sans dire que tant qu'il y a de la vie, la sérénité c'est quand même quelque chose de bien relatif.

Mais pour ma part, je ne rougis pas d'être en recherche.

Je n'ai pas honte de dire que la sérénité est une chose qui m'échappe, et au moins je ne m'emmerde pas pendant ma quête, et j'espère ne pas la trouver avant un bon bout de temps, parce qu'il y a définitivement plus de plaisir et de richesse dans la recherche.

Ce n'est pas comme pour certains parvenus auto proclamés.

Enfin bon. Mon Dieu, Ô mon Dieu, donnez-moi la sérénité mais....

Pas tout de suite
Lubie
   Posté le 27-10-2005 à 11:53:02   

>>>>je ne m'emmerde pas pendant ma quête, et j'espère ne pas la trouver avant un bon bout de temps, parce qu'il y a définitivement plus de plaisir et de richesse dans la recherche.

Enfin bon. Mon Dieu, Ô mon Dieu, donnez-moi la sérénité mais.... Pas tout de suite <<<

100 % d'accord !
Atil
   Posté le 27-10-2005 à 12:34:22   

Ca peut aussi être une bonne excuse pour ne pas trop se fatiguer à avancer
PizzaMan
   Posté le 27-10-2005 à 18:26:12   

" Ca peut aussi être une bonne excuse pour ne pas trop se fatiguer à avancer "...


<o> Les pires sont ceux qui estiment avoir suffisemment avancé. Les parvenus, dont je parlais plus haut. Ils n'ont pas à se fatiguer, eux, les donneurs de leçons de sagesse.
Verdad
   Posté le 27-10-2005 à 18:48:25   

Il y a les faux prêtres, les faux sages, les faucons, les prétentieux, les sûrs d'eux, les je suis Dieu, les je suis meilleur que, les je suis meilleur qu'eux, les je suis meilleur queue, mais tous, seuls dans les moments terrrrrribles, redeviennent enfants abandonnés, certains frappant de leur poing fermé leur coeur pour l'endurcir, d'autre pour l'adoucir.
Ceux qui retiennent leurs larmes et ceux qui ne peuvent s'arrêter. Il y a les faibles, il y a les forts, toutes les couleurs, toutes les croyances se rejoignent et communient solitaires dans le grand tourbillon de la souffrance absolue.






Fermez le banc!
Atil
   Posté le 27-10-2005 à 20:29:56   

Verdad a écrit :

... mais tous, seuls dans les moments terrrrrribles, redeviennent enfants abandonnés, certains frappant de leur poing fermé leur coeur pour l'endurcir, d'autre pour l'adoucir.


Verdad a écrit :

Il y a les faibles, il y a les forts, toutes les couleurs, toutes les croyances se rejoignent et communient solitaires dans le grand tourbillon de la souffrance absolue.


Et si les forts, justement, c'était ceux qui n'avaient pas besoin de frapper de leur poing fermé ?

Les enfants qui pleurent car ils ont perdu leur nounours s'imaginent que tout le monde, y compris les adultes, en ferait de même s'il perdait son nounours.