Sujet :

Les objets

Atil
   Posté le 13-12-2004 à 20:45:05   


Les objets sont-ils nos esclaves ou est-ce nous qui sommes esclaves des objets ?
tolteko
   Posté le 14-12-2004 à 11:46:43   

Les objets ne peuvent être esclaves de personne, nous ne pouvons être esclaves que de nous-même.
Atil
   Posté le 14-12-2004 à 12:58:18   

On a souvent parlé ici de la dépendance à son ordinateur ou à Internet.
Cela ne consiste-t-il pas à être dépendant à une chose ?
feedesarts
   Posté le 14-12-2004 à 14:47:15   

Etre dépendant d'un objet démontre le besoin d'être accompagné dans sa solitude.
tolteko
   Posté le 14-12-2004 à 17:12:05   

non cela consiste à être dépendant d'un choix ou d'un autre
Atil
   Posté le 14-12-2004 à 18:55:50   

On choisit rarement ses dépendances (en admettant que nos choix sont libres)..
Aparemment ce sont plutôt elles qui nous choisissent.

Ou disons au moins qu'on peut décider de s'intéresser à une chose mais pas d'aller jusqu'à en être dépendant. Aller jusqu'à la dépendance se fait tout seul et contre nous.
tolteko
   Posté le 14-12-2004 à 19:12:00   

non on choisit bien et on cherche à le nier.
Atil
   Posté le 14-12-2004 à 19:50:38   

L'homme croit choisir.
Mais ce sont ses instints et ses émotions qui choisissent pour lui.
Il ne lui reste plus qu'à rationnaliser la situation pour faire croire que c'est bien lui qui a choisi consciemment et en connaissance de cause.
alpha
   Posté le 14-12-2004 à 19:51:44   

La dépendance conduit je pense a l'esclavage.
Certains par exemple sont l'eslave de l'argent,
même si il est vrais que cela est une nécessité pour vivre.
Ne sommes nous pas par la force des choses dépendant de cette argent ? Avons-nous le choix ?
tolteko
   Posté le 14-12-2004 à 20:08:10   

donc, ses instincts ne sont pas lui, il ne peut en avoir le contrôle, ça tourne en rond et ça se mord la queue.
Atil
   Posté le 14-12-2004 à 20:38:10   

Le fauve n'est pas le dresseur.
Pourtant le dresseur tente de controler le fauve.

Mais il parrait que le plus dur est de se controler soi-même.

Quand aux objets, on n'a pas à les dresser et à les dominer puique ce ne sont que des objets et qu'ils ne peuvent rien contre nous. On appuie sur un bouton pour les controler alors que eux ne peuvent pas nous rendre la pareille.

Finalement c'est vrai que c'est nous qui sommes notre propre ennemi ... ou plutôt une partie de nous. Cete partie fonctionne comme un objet, une machine : des stimulus extérieurs l'activent comme en appuyant sur un bouton; elle se met alors en marche et nous entraine, comme un cavalier entrainé par sa monture devenue folle.
feedesarts
   Posté le 15-12-2004 à 05:08:07   

Les objets ne servent qu'à distraire l'homme.
tolteko
   Posté le 15-12-2004 à 16:50:56   

Contrôler le fauve en lui oui.
feedesarts
   Posté le 16-12-2004 à 05:32:08   

L'occuper surtout........le distraire......l'éduquer.......enfin .......tellement utile l'objet.
vestas
   Posté le 16-12-2004 à 15:56:09   

Je crois que l,on devient dépendant de certains objets, comme une automobile pour se déplacer, mais pas de tous les objets.
floriane
   Posté le 18-12-2004 à 00:32:46   

Atil a écrit :


Les objets sont-ils nos esclaves ou est-ce nous qui sommes esclaves des objets ?


les objets ne sont pas nos esclaves puisque non humains, par contre nous pouvons fortement nous attacher à eux, exemple: le fétichisme...
les collections, etc... cela peut être une véritable passion, qui peut couter très cher d'ailleurs.... et dépasser largement la notion d'utilité..
très souvent, les objets que nous possédons sont représentatifs de notre personnalité ou en tout cas de nos états d'âmes.
Ils sont finalement très utiles pour la symbolisation.
Atil
   Posté le 18-12-2004 à 08:40:16   

On pourrait dire que l'on ne peut pas être esclave d'un objet car ce dernier ne peut rien contre nous : c'est nous qui le faisons fonctionner.
Mais nous sommes quand-même esclave de notre désir de posséder cet objet et de nous en servir.
Le vrai maitre n'est ni nous ni l'objet mais le désir qui nous lie à lui.
Et ce désir est comme imprimé dans nos circuits neuronaux.
Le tout est de savoir s'il nous est imposé de l'extérieur ou si c'est nous-même qui l'avons construit.
Par exemple :
Certains pensent que l'alcoolisme serait programmé dans nos gènes. Alors le responsable de la dépendance à l'alcool ne serait ni nous ni l'alcool mais les gènes.
Mais si c'est faux, alors c'est nous qui sommes responsables : nous n'avons pas besoin de boire tant et de nous forger ainsi, peu à peu, une dépendance à l'alcool.