Sujet :

Peut-on ou doit-on vivre seul?

TaoTheKing
   Posté le 08-06-2010 à 10:54:31   

Les relations que nous entretenons avec les autres nous paraissent complexes ou simples.
L'amour, l'amitié, la famille, la relation de travail, le pote, autant d'accompagnants qui font avec nous un bout de chemin.
Parfois, nous perdons un accompagnant auquel nous étions attaché et nous le pleurons.
Mais parfois, un accompagnant dont nous apprécions la compagnie se détache de nous: divorce, éloignement, amitié unilatérale…
Il arrive un moment ou, pour ne pas souffrir, on pourrait être tenté de ne pas s'attacher.
Cela veut dire qu'on choisit consciemment de vivre seul avec les autres.
Pensez-vous que ce destin soit inéluctable?
Atil
   Posté le 08-06-2010 à 11:59:50   

L'homme étant un animal social, il ne peut vivre sans les autres.
Cependant, il peut en effet choisir de vivre "seul avec les autres", c'est à dire qu'il continue de travailler avec les autres mais sans tisser de liens émotifs avec eux.
S'il doit serrer les dents et se forcer pour ne pas s'attacher émotivement, alors c'est un détraqué.
Mais s'il ne s'attache pas émotivement simplement parcequ'il a dépassé ce besoin, alors c'est un sage.
TaoTheKing
   Posté le 08-06-2010 à 12:06:08   

Le sage serait donc un détraqué ayant atteint le bout de sa quête?

Je pense que l'attachement ne peut être qu'émotif. Un attachement par raison s'appelle autrement : calcul, manipulation...

Mais globalement, je suis d'accord avec toi.

Après réflexion.
Atil
   Posté le 15-06-2010 à 15:01:32   

Un attachement ne peut être qu'émotif.
Mais rien ne nous pousse à nous attacher aux personnes avec qui nous travaillons.


"Le sage serait donc un détraqué ayant atteint le bout de sa quête? "

>>>>Un petit enfant qui veut se passer de ses jouets alors qu'il a encore envie de jouer avec eux n'est qu'un détraqué qui veut jouer à l'adulte avant d'en avoir l'age. Il ne peut qu'en tirer de la frustration. Mais s'il attend de devenir un adulte, alors il abandonnera ses jouets naturellement sans frustration.
Ase
   Posté le 17-06-2010 à 09:34:35   

Je suis d'accord avec toi, ton exemple est bon. Je met juste un bé mol sur cette notion "d'attente". L'enfant n'attend pas de devenir un adulte, il le devient progressivement.

Bon on ne peut pas écarter non plus que l'enfant en devenant adulte ne fait juste que changer ses jouets ^^
Atil
   Posté le 18-06-2010 à 14:14:51   

Exemple : Les femmes qui remplacent leurs poupées par des bébés.
Milie
   Posté le 18-06-2010 à 14:28:51   




TaoTheKing a écrit :

Il arrive un moment ou, pour ne pas souffrir, on pourrait être tenté de ne pas s'attacher.


Je pense qu'aimer ne comporte pas de notion d'attachement.. Je pense que c'est un état d'esprit que l'on éprouve dans des petits ou grands moments d'attentions envers l'(les) autres.

En dehors de ces moments de présences, l'émotionnel entraine l'imaginaire dans ce qu'il voudrait.


Ase
   Posté le 18-06-2010 à 15:09:46   

Ah oui je me souviens que tu nous avais dit que tu n'étais pas attaché à tes deux enfants ...
Milie
   Posté le 18-06-2010 à 15:21:56   





Ase a écrit :

Ah oui je me souviens que tu nous avais dit que tu n'étais pas attaché à tes deux enfants ...



Je n'ai pas eut deux enfants...J'en ai eut cinq et demi...

Et je pense que ton interprétation à ce que j'ai put exprimer . .. N'as pas dut être ce sens là...

Mais il est vrai qu'au delà de ce que je peux leurs donner, montrer ou démontrer.. Ils seront dans leurs choix à être ce qu'ils veulent être...

Ase
   Posté le 18-06-2010 à 15:26:18   

Citation :

Et je pense que ton interprétation à ce que j'ai put exprimer . .. N'as pas dut être ce sens là...


Je n'ai pas besoin d'aller chercher ou tu avais dit cela, ce post l'illustre.

Tu as dit : "Je pense qu'aimer ne comporte pas de notion d'attachement".
Donc ça signifie que tu n'es pas attaché à tes enfants si tu les aimes. Donc si on suit ton raisonnement ou bien tu les aimes et ne leur éprouve aucun attachement ou bien tu ne les aimes pas et tu te sens attaché à eux.
Ase
   Posté le 18-06-2010 à 15:34:13   

Pourtant n'importe quelle mère normale qui aime ses enfants est attachée à ses enfants.
Milie
   Posté le 18-06-2010 à 15:41:58   




Dans la notion d'un attachement, on y fais passer ses vouloirs ...

Ce que tu donnes que ce soit a tes enfants, à tes amis(es), amants, maitresse, etc, tu le donnes en un moment présent. C'est une attention à l'autre, seulement en cette attention, tu n'y as pas tes vouloirs dedans, ce sera simplement ta participation active et "bénéfique" a et pour un mieux être, en, ou vis a vis de l'autre.
C'est dans cette attention et participation active que tu Aimes...Dans ces moments là.

En dehors de ces moments, c'est un émotionnel entretenue par et avec ce qu'on voudrait qui créera des "sentiments" d'attachement.

TaoTheKing
   Posté le 18-06-2010 à 16:11:12   

Parfois Milie, je pense que tu refuses de voir la réalité en face.
L'amour est FORCEMENT de l'attachement. Sinon cela s'appelle autrement: affinités, atomes crochus, plaisir, désir...

C'est comme l'amitié. L'amitié n'est pas de la camaraderie. L'amitié c'est de l'amour.
Milie
   Posté le 18-06-2010 à 16:58:39   





TaoTheKing a écrit :

Parfois Milie, je pense que tu refuses de voir la réalité en face.
L'amour est FORCEMENT de l'attachement. Sinon cela s'appelle autrement: affinités, atomes crochus, plaisir, désir...

C'est comme l'amitié. L'amitié n'est pas de la camaraderie. L'amitié c'est de l'amour.


Simplement.. Nous n'en avons pas la même perception ...
Je pense que ce mot amour n'a de vrai valeur que dans ce qu'on en démontre.. Donc c'est un état d'esprit, un moteur à nos faires ou être dans des moments de Don...

Alors que l'attachement évolue dans ce qui est sentiment. Ceux qui lorsqu'ils sont "irraisonnées" entrainent sur des vouloirs, des prises de pouvoirs ou l'autre ne sera que "propriété" dans des complaisances convenant à ses propres exigeances.... Et en cela les affinités, les désirs, et autres alchimies des sens seront, et créeront les choix.




Edité le 18-06-2010 à 16:59:26 par Milie


TaoTheKing
   Posté le 18-06-2010 à 17:27:15   

On ne peut pas donner aux mots le sens que l'on veut, même si c'est l'habitude sur ce forum.
La langue est constituée de mots qui ont une signification précise. C'est fait pour que nous puissions partager des idées, des concepts, et se comprendre.
Sinon, on tombe dans la glossolalie, et on s'en sort plus.
Ase
   Posté le 19-06-2010 à 10:19:21   

Citation :

On ne peut pas donner aux mots le sens que l'on veut, même si c'est l'habitude sur ce forum.


Non ça c'est l'habitude de Millie/Dalaha, et c'est cette diarrhée verbale dont elle nous fait depuis 5-6 ans part qui est saoulant.
TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 10:36:00   

Ase a écrit :


Non ça c'est l'habitude de Millie/Dalaha, et c'est cette diarrhée verbale dont elle nous fait depuis 5-6 ans part qui est saoulant.


Hélas, c'est aussi l'habitude de PizzaMan (amitié - camaraderie, inhérent - récurent) les exemples sont nombreux.
Sans compter les quelques membres dont l'orthographe, pire que la mienne, peut faire penser à des origines étrangères récentes, et qui ne maitrisent pas encore le vocabulaire.
Milie
   Posté le 19-06-2010 à 11:35:34   




Tao<<<<On ne peut pas donner aux mots le sens que l'on veut,



Certes..... Seulement je ne donne pas un sens que je veux voir, simplement ce que j'y ai constatée et appris.

L'Amour ce reconnait en l'Acte "bénéfique" celui qui apporte un mieux être. et pas une "satisfaction" des sens ou des désirs, parce que ces satisfactions vont avec ce qui sera "sentiments" .

J'écoutais hier soir les infos, dans les intempéries du Var, une femme dans une barque a sauvée à bout de bras une dizaine de personnes.
Ses forces dans le moment de l'acte, elle n'y pensait même pas.. Seul comptait la survit de l'autre...

Et ça... C'est une démonstration d'Amour avec un grand A.. L'autre est Soi...

Qu'après les actes, on veulent nommer les raisons qui l'ont poussée ; Le mot tel que "solidarité" sera une possible cause. Une donnée qui fait partie a sa base, de la conscience collective.
Seulement dans ce "total" oublie d'un moi en l'acte, cette conscience est Soi comme une normalité d'unité, un pont d'équilibre par lequel l'autre entre en soi, ou Soi s'étend en ... .

Lorsqu'on sait Aimer, on est Être.

....

Les sentiments seront ce qui créeront nos choix d'attachements. Ils sont gérés par les émotions éprouvées par les sens.
Des choix où l'on s'y donne des raisons plus ou moins "juste" pour se justifier des préférences.
En cela la raison peut dominer en soi, et apporter des perceptions "juste" pour tous....
Seulement le plus souvent l'Ego sera plus ou moins présent, imposant voir dominant... Il ce justifiera uniquement en ce qu'il veux voir, en ce qui l'arrange, en ce qu'il espère, en ce qu'il voudrait.
Il génère les choix sans conscience, les aveuglements. Et l'attachement qu'il peut démontré n'aura pas nécéssairement, l'apport d'un mieux être en l'autre ou alors ne sachant s'exprimer qu'en paraitre .

En ça , mon constat est que l'Amour et le sentiment ne sont pas une même définition. Parce qu'il n'ont pas les mêmes manifestes..


TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 11:43:51   

Ok. Tu parles donc d'un amour "romantico-spirituel", chose plus ou moins vague regroupant la folie (mettre sa vie en danger pour sauver un inconnu) l'orgueil, la soif de gloire, mais aussi l'acceptation comme une évidence de l'appartenance à un collectif.
Un peu celui qui remercie le cochon qu'il est en train de manger pour le don (même non consentant) de son corps pour la survie d'un autre être.
Milie
   Posté le 19-06-2010 à 12:02:45   




TaoTheKing a écrit :

Ok. Tu parles donc d'un amour "romantico-spirituel", chose plus ou moins vague regroupant la folie (mettre sa vie en danger pour sauver un inconnu) l'orgueil, la soif de gloire, mais aussi l'acceptation comme une évidence de l'appartenance à un collectif.
Un peu celui qui remercie le cochon qu'il est en train de manger pour le don (même non consentant) de son corps pour la survie d'un autre être.


Romantico-spirituel... Pourquoi Romantique..?..


Il n'y a rien de romantique en cela... Tu y as une perception d'en dehors.

Si une personne agée perd l'équilibre à coté de toi, seras-tu romantique si ton élan spontanée est de l'aidée a ne pas tomber...?..


Ase
   Posté le 19-06-2010 à 12:24:02   

L'amour maternel s'exprime par l'attachement.
Si tu ne sais même pas cela, il ne sert à rien d'épiloguer sur l'amour.
TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 12:33:58   

Milie a écrit :


Si une personne agée perd l'équilibre à coté de toi, seras-tu romantique si ton élan spontanée est de l'aidée a ne pas tomber...?..




Hors sujet.
C'est un réflexe que j'aurai ou pas, que la personne soit jeune, vieille, homme, femme.
Aucun amour là-dedans.
Milie
   Posté le 19-06-2010 à 12:56:21   




C'est un réflexe.. Mais ce réflexe, il vient bien d'une conscience de l'autre... Non ?


Ase a écrit :

L'amour maternel s'exprime par l'attachement.
Si tu ne sais même pas cela, il ne sert à rien d'épiloguer sur l'amour.


l'amour maternel ne s'exprime pas nécessairement par
connaissance.
D'éprouver un amour "maternel" pour un enfant qui n'est pas le sien "physiologiquement", dans un moment présent ne sera pas les démonstrations d'un attachement, mais l'expression d'un état d'esprit.

Ase
   Posté le 19-06-2010 à 13:03:58   

Mais l'amour maternel est attachement ! C'est sa définition même.
Ou alors démontre que ce n'est pas le cas ou alors tais-toi !
TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 13:23:53   

Un réflexe ne se fait pas seulement au privilège de l'autre. Quand je tombe, je mets mes mains devant moi.
Je m'aime, il est vrai, mais l'inconscient est plus rapide que le conscient.
Pas d'amour, je maintiens.

Quand à l'amour maternel, il peut revêtir plusieurs formes... Il est vrai que ce qu'on appelle "instinct maternel" n'est pas dosé pareil dans toutes les femmes.
Milie
   Posté le 19-06-2010 à 13:58:58   




Ase a écrit :

Mais l'amour maternel est attachement ! C'est sa définition même.
Ou alors démontre que ce n'est pas le cas ou alors tais-toi !


Démontrer...

L'amour maternel est un état d'esprit qui ne fera pas de différence entre un enfant issue d'une autre, et son enfant.Il n'y a pas de notion d'attachement en un acte d'amour maternelle, il y a simplement la conscience d'un bien être apporté à un enfant.

On peux avoir procrée, se dire être "mère" mais ne pas connaitre, ni éprouvée l'amour maternel.

Ce sont des moments d'attentions qui permettent d'apporter à un enfant, ou a plus faible que soi, , ce qu'il aura vraiment besoin à ce moment.

Ce n'est pas l'attachement qui y incite, seulement un élan envers l'autre. Un élan qui peut ce nommer "Amour", solidarité , respect, équilibre... Mais qui reste un état d'esprit que l'on vie parmis tous.

Atil
   Posté le 19-06-2010 à 18:10:27   

Demander à Milie de démontrer...!
TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 18:17:45   

En tout cas, son argumentation se tient.
Elle fait preuve d'une terrifiante lucidité.
Ase
   Posté le 19-06-2010 à 18:39:27   

Son argumentation ne se tient pas du tout.
L'amour maternel est attachement c'est définitionnel. Et visiblement elle ne sait pas cela ! Tout son blabla est inutile.
Atil
   Posté le 19-06-2010 à 19:06:42   

Amour (au sens habituel) = Attachement.

Si une mère aime son enfant alors, forcément, elle y est attachée.
TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 19:21:38   

On est toujours attaché à ceux, et à ce que l'on aime.
Mais Milie place la barre à un autre endroit.
L'amour tel qu'elle le décrit n'est pas le sens habituel. C'est le sens "romantico-spirituel".
Ase
   Posté le 19-06-2010 à 19:54:56   

L'amour romantico-spirituel est également une forme d'attachement.
nat
   Posté le 19-06-2010 à 20:57:01   

Milie a écrit :



Démontrer...

L'amour maternel est un état d'esprit qui ne fera pas de différence entre un enfant issue d'une autre, et son enfant.Il n'y a pas de notion d'attachement en un acte d'amour maternelle, il y a simplement la conscience d'un bien être apporté à un enfant.

On peux avoir procrée, se dire être "mère" mais ne pas connaitre, ni éprouvée l'amour maternel.

Ce sont des moments d'attentions qui permettent d'apporter à un enfant, ou a plus faible que soi, , ce qu'il aura vraiment besoin à ce moment.

Ce n'est pas l'attachement qui y incite, seulement un élan envers l'autre. Un élan qui peut ce nommer "Amour", solidarité , respect, équilibre... Mais qui reste un état d'esprit que l'on vie parmis tous.





Millie, Millie, Dalaha, qui que tu soit, je t'aime

Je commençais à devenir furaxe. Et puis je passe page 2 et là, ouf, sauvée, tu dis exactement, avec une fazcilité de compréhension, avec aisance dans les suites de mots, de phrases, exactement ce que j'allais écrire en colère.

M'enfin, c'est quoi ce délire, l'amour maternelle est attachement !!

En effet, la société et 90% des gens le disent, le pensent et culpabilisent les pauvres mères qui essaient de corriger le tir.

Pourquoi 99% des gens ont des problèmes à l'age adulte....
Parceque leur parents et cet attachement qui les rends esclaves ou rebelles peut être mais esclaves quand même.

Pourquoi 99.99% des hommes ont des problèmes à l'age adulte? Parceque leur mère et ce putain d'attachement qui les rends conditionnés.

Pourquoi 99.99% des femmes ont des problèmes à l'age adulte? Toujours pareil parceque l'attachement et les transferts, visions, éducation donc que leur père leur a donné.

Et pourquoi enfin, 99% des couples n'arrivent pas à vivre en couple?

Allez va, je vous laisse répondre.

En tout cas, oui Millie, je milite pour toi

et bande de débiles, ceux qui pensent que l'amour maternel est de l'attachement et que sinon on est une mauvaise mère... pfff comment faire reculer les hommes de 25 pas et la société de 50 !

Alors que Millie le décrit très bien ici (je cite)

L'amour maternel est un état d'esprit qui ne fera pas de différence entre un enfant issue d'une autre, et son enfant.Il n'y a pas de notion d'attachement en un acte d'amour maternelle, il y a simplement la conscience d'un bien être apporté à un enfant.


Edité le 19-06-2010 à 20:57:20 par nat


nat
   Posté le 19-06-2010 à 20:58:15   

Ps: quand à vivre seule ou seul. Oui c'est inéluctable
Milie
   Posté le 19-06-2010 à 21:20:58   




J'ai cherchée sur google une possible explication allant avec romantico-spirituel.. Je n'ai rien trouvée de concret.

Je ne sais si ce que j'en perçois est dans le juste, mais je peux expliquer ma façon de voir et d'être, vis a vis de ce que vous dites.

Tao tu dis : On est toujours attaché à ceux, et à ce que l'on aime.

Je penserais plutôt : on est lié, relié, unis, réunis à différents degré dans des moments de la vie.... Ceci est le fait.

L'attachement est ce qu'on nourrie avec des sentiments, qui eux mêmes s'activent et s'amplifient aux émotionnels éprouvés.

Leurs durabilités n'étant qu'aux grés des concordances, c'est en ces laps de temps écoulé que ce créent les rouages de ce que l'on seme.
Des degrés d'attachements éprouvés pouvant destabilisé. Parceque ces attachements sont toutes les raisons que je se donne pour Avoir tout pouvoir aux préférances.

--- L'amour et le sentiment comprenant l'attachement, ne sont pas la même définition..

L'Amour maternel est un état d'esprit qui n'a pas besoin de "connaitre" pour savoir reconnaitre les besoins d'un enfant.

Il ce manifeste envers tous les enfants, il n'y a ni notion d'attachement,ni de connaissance, ni de propriété, il n'y a qu'un l'élan d'Amour "maternel" Parce qu'il est envers un enfant. Un élan qui ce manifestera en divers circonstances dans qui sera (entre autre) un acte de "protection".

TaoTheKing
   Posté le 19-06-2010 à 22:07:18   

J'ai tout compris Milie, et comme je l'ai dit, ton argumentation est construite, et donc ton opinion parfaitement recevable.
Ase
   Posté le 19-06-2010 à 22:31:49   

nat a écrit :

ceux qui pensent que l'amour maternel est de l'attachement


Démontres que ça ne l'est pas au lieu de jouer à la névrosée de service.
Je ne vois pas ce qui vous dérange dans cette forme d'attachement.
nat
   Posté le 20-06-2010 à 00:43:12   

ok c'est quoi l'attachement,t?

Poses moi les questions et je te dirais si oui ou non, sachant que je dis, et Millie aussi, qu'elle n'est pas attaché à ses enfants mais les aime...
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 10:08:51   

TaoTheKing a écrit :

L'amour tel qu'elle le décrit n'est pas le sens habituel. C'est le sens "romantico-spirituel".


Amour romantique = Amour avec attachement.

Amour spirituel = Amour sans attachement.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 10:13:23   

Pourquoi romantico-spirituel?
Parce que croyance (spirituel) et idéaliste (romantique)
L'amour que nous décrit Mile avec beaucoup de réalisme est dénué d'émotion.
Les humains ont des émotions.
L'amour que nous décrit Milie est donc romantico-spirituel.
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 10:14:54   

nat a écrit :

ok c'est quoi l'attachement,t?

Poses moi les questions et je te dirais si oui ou non, sachant que je dis, et Millie aussi, qu'elle n'est pas attaché à ses enfants mais les aime...


Si une mère laisse, sans faire d'histoire, son fils la quitter pour se mettre en ménage avec sa petite amie, alors elle a dépassé l'amour-attachement.

Si un homme laisse sa femme le quitter car elle a trouvé un autre homme qui la rendra plus heureuse alors il a dépassé l'amour-attachement.

Si j'aime une personne en lui étant attaché, alors ca veut dire que je veux que cette personne ME donne du bonheur. Si je l'aime sans attachement alors ca veut dire que je veux SON bonheur.

Quand un chirurgien ou un pompier sauve la vie d'une personne, c'est un acte d'amour ... pourtant le sauveur n'éprouve pas d'attachement envers le sauvé.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 10:33:04   

Tu mélanges Atil.
Le pompier fait son boulot.
L'attachement à une personne n'est pas que égoïste.

Tu devrais te lâcher un peu et essayer d'aimer à nouveau sans réfléchir.
Ase
   Posté le 20-06-2010 à 10:41:43   

Il ne mélange pas. Ce qu'Atil montre est que toutes les formes d'amour sont des formes d'attachement. Et qu'il existe des formes d'amour qui dépassent le stade amour-attachement et qui sont strictement impersonnels, dénués de sensiblerie, de sentimentalisme et de romantisme-spirituel ce qu'illustre son exemple du chirurgien et du pompier.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 11:06:15   

Non.
Le pompier fait cela pour l'argent lorsqu'il est professionnel, par devoir ou par intérêt de la buvette s'il est volontaire.
Le chirurgien fait cela pour se construire une villa sur la côte.
Il n'y a aucun amour là dedans, romantique ou pas, sensible ou pas, attachement ou pas.
C'est juste une question d'argent ou de goûts personnels.
Ase
   Posté le 20-06-2010 à 11:20:44   

De la même façon qu'on peut dire que c'est pour la montée d'adrénaline qu'ils font ça. Mais cela ne colle pas.
Le pompier risque sa vie ou d'être fortement brulé à chaque intervention. Tu risquerais ta vie à chaque intervention ? Non. Eux oui. Et tu m'excuseras mais c'est pas pour le maigre salaire d'un pompier que tu prendrais ses risques.
Le chirurgien tient entre ses mains un être vivant dont il est responsable et qui doit gérer une somme intense de stress psychologique et dont les conditions de travail sont très difficiles.
Si tu ne te mets pas à leur place tu ne peut pas les comprendre.

S'ils agissent ainsi c'est par véritable altruisme : il n'y a là pas d'attachements.
Ils agissent ainsi par devoir, par respect de la vie humaine et donc par amour pour autrui.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 11:37:18   

Non, pas pour autrui.
pour l'amour d'eux-mêmes.
Mère Théresa, l'abbé Pierre sont dans le même cas. Ils n'ont fait que ce qu'ils voulaient faire.
Le véritable amour sans attachement devrait être:
1- total
2- sacrificiel
3- sans jugement
Il n'existe pas.
Ase
   Posté le 20-06-2010 à 12:07:42   

Il y a là une évidente contradiction.

Première raison : quand tu aimes véritablement (sans attachement) tu comprends que tu n'es pas une personne qui aime toutes les personnes mais qui aime comme tu t'aimes toi-même (à la même mesure que tu aimes les autres). Tu ne te ferais pas plus de mal à toi-même que tu n'en ferais aux autres. Donc de la même manière que tu ne va pas demander à quelqu'un de se sacrifier pour toi ou pour les autres en général, tu ne cherches pas à mener une vie de souffrance, sacrificielle.

Deuxième raison pour lequel il n'y a pas de sacrifice : cet amour ne peut pas être sacrificiel car dans l'amour pour les autres, les autres passent avant toi et tu trouves la joie dans cela, or le terme même de sacrifice inclue que tu passerais toi avant l'autre. On est plus dans le cas cité ci-haut par Atil.

Troisième raison concernant l'amour des dévots dont tu viens de parler. Je vais les citer "l'amour-pauvre c'est l'amour purifié de l'attente de gratitudes, de valorisation personnelle. On aime avec ce que l'on possède, on aime avec ce que l'on est" et "L'amour-don ne signifie pas qu'il faut sacrifier sa vie. Décider d'une vie de privation, de souffrance pour le bonheur des autres, non. Le véritable amour solide, durable, est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur, il faut que l'on soit heureux ensemble, que nous soyons "en cordée" .

Donc ils le disent eux-mêmes, leur amour n'est pas sacrificiel, il s'agit d'un amour pour les autres.

Il n'y a pas de vertu sans joie !


PS : peu importe les motivations de ces chirurgiens, de ces pompiers, de ces mères, l'amour sans attachement devrait être de cet ordre : pour autrui et dénué de sensiblerie.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 12:44:10   

Nous sommes d'accord.
L'amour sans attachement n'existe pas. L'amour sans attachement est donc un concept romantico-spirituel.
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 12:56:27   

"C'est juste une question d'argent ou de goûts personnels. "

>>>>>>>>Je ne savais pas que les pompiers gagnaient des millions en risquant leur vie.

C'est quoi des "goûts personnels" ?
Y'a pas de l'amour la-dedans ?
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 13:01:30   

"Le véritable amour sans attachement devrait être:
1- total
2- sacrificiel
3- sans jugement "

>>>>>Pourquoi "sans jugement" ?
Au contraire : il est le seul amour qui soit "avec jugement".

On notera qu'il y a encore un demi-siècle, les infirmières des hopitaux francais étaient en grande partie des religieuses. Au lieu de vivre cloitrées dans des couvents, elles soignaient les malades, effectuant exactement les mêmes taches que les infirmières "civiles"... sauf qu'elles ne touchaient rigoureusement aucun salaire.
Quelles étaient leurs motivations ?
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 13:11:09   

Glossolalie.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 13:22:59   

Je dirais même logomachie.
Milie
   Posté le 20-06-2010 à 14:16:54   




TaoTheKing a écrit :

Pourquoi romantico-spirituel?
Parce que croyance (spirituel) et idéaliste (romantique)
L'amour que nous décrit Mile avec beaucoup de réalisme est dénué d'émotion.
Les humains ont des émotions.
L'amour que nous décrit Milie est donc romantico-spirituel.


Je ne suis pas une idéaliste. Je vois les choses ou les gens tels qu'ils sont, dans les causes à leurs états..

De confondre l'Amour et le sentiment démontre une incompréhension, vis à vis d'un état d'esprit dans le "savoir aimer".

L'amour en l'esprit sera, un moteur, un élan, un acte d'entraide spontanée. Il sera les manifestations d'un apport "constructif" pour un mieux ou un bien être en ou vis à vis de l'autre (l'autre est soi) .

L'humain éprouve des émotions, qu'il classe en estimation dans ses sentiments.
Suivant sa nature Moi-Soi ou Moi-Je, il choisira de vivre ses sentiments soumis, dans l'attente, en demande d'attentions, bref aux bons vouloirs des autres. Ou bien en dominance , il sera exigeant,et ce donnera tous les prétextes pour s'estimer supérieur.

Moi-Soi a plusieurs degrés à ces manifestes, mais éprouve des émotions qu'il classifie en sentiment, mais c'est la "raison" qui prédominera en l'esprit de pouvoir "perçevoir" des réalités, au delà des émotionnels éprouvés.

Moi-Je a plusieurs degrés à ces manifestes, mais éprouve des émotions qu'il classifie en sentiment, ses classifications ne servent que ses propres intérêts. Il est dans l'instinctif-impulsif, et c'est sans profondeur, uniquement dans le ressenti de ses sens primaire, qu'il décide de ses choix.

Vivre l'Amour en détachée, c'est de savoir être l'Amour désintérréssé, sa présence en des moments, où les concordances de la vie crée des liaisons, des inter-relations propice aux réalisations.

Aimer ses enfants ou les enfants en détaché, c'est d'apporter dans des moments présents, tout ce qui peut être bénéfique à ses continus, sans exiger, ni désirer ce qu'il ne souhaiterait pas.. Seulement lui montrer, lui démontrer ce qui est juste, ce que sera le "respect" de soi avec le tout autour..
De ça l'enfant grandissant dans un état d'esprit qui est démonstratif . Choisi ce qu'il a envie d'être.. Mais sa construction étant équilibré de par un environnement paisible, ses reflexions seront plus profonde, et donc moins "irraisonnée"

TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 14:36:50   

Cela veut dire que tu n'as pas de sentiments ni d'émotions?
Ase
   Posté le 20-06-2010 à 14:52:22   

Tao a écrit :

L'amour sans attachement n'existe pas. L'amour sans attachement est donc un concept romantico-spirituel.


Non.
L'amour sans attachements est possible, il s'agit d'un amour semblable à l'attitude d'un chirurgien envers ces patients : ils ne leur éprouve aucune sorte d'attachements.
Milie
   Posté le 20-06-2010 à 15:12:41   



TaoTheKing a écrit :

Cela veut dire que tu n'as pas de sentiments ni d'émotions?


Non... Simplement, que je ne rêve plus.

Sachant reconnaitre l'Amour dans ces manifestes

Je ne me laisse plus dominé par ce que " moi voulais" vivre aux travers de mes émotions, de mes sensibilités ou de mes sentimentalités.

Je vis le moment présent, et serai sans attachement, sans exigeances, sans désirs "personnel" je ne sait et ne fait qu'être l'amour dans ce qui sera don de soi..

Je ne m'attaches plus sentimentalement, parce que les raisons invoqués aux sentiments, seront des voiles, des croyances, des émotions plus ou moins comprises en leurs sens . Mais n'étant pas nécessairement "réel"

J'aime les autres, et sait être présente lorsque l'utilité est réel, mais ne m'attache pas et ne les attaches pas dans des attentes...


Atil
   Posté le 20-06-2010 à 15:45:09   

"Milie ne rêve plus et voit les choses ou les gens tels qu'ils sont"
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 15:50:55   

Ase a écrit :


Non.
L'amour sans attachements est possible, il s'agit d'un amour semblable à l'attitude d'un chirurgien envers ces patients : ils ne leur éprouve aucune sorte d'attachements.


Je croyais avoir déjà dit qu'il ne s'agit que de plaisir personnel et d'appât du gain?
Non?
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 16:59:19   

Les religieuses infirmières qui se tuaient à la tache sans être payées le faisaient par plaisir personnel et appât du gain ?
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 17:02:48   

Atil a écrit :

Les religieuses infirmières qui se tuaient à la tache sans être payées le faisaient par plaisir personnel et appât du gain ?


Intérêt personnel: une place à la droite du Christ.
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 18:16:58   

Peut-être que oui.
Peut-être que non.
Ni toi ni moi ne sommes dans leur tête pour connaitre leurs mobiles.
Et il n'est probablement pas le même pour chaque personne.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 18:23:41   

On fait le bien parce qu'on a envie de le faire.
On peut faire le mal contraint et forcé.
martiko
   Posté le 20-06-2010 à 18:37:55   

Atil a écrit :

"Milie ne rêve plus et voit les choses ou les gens tels qu'ils sont"


Milie m'a convaincu , je veux rester seul!!
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 19:34:01   

TaoTheKing a écrit :

On fait le bien parce qu'on a envie de le faire.


D'ou vient cette envie ?
Ase
   Posté le 20-06-2010 à 19:40:23   

Tao a écrit :

Je croyais avoir déjà dit qu'il ne s'agit que de plaisir personnel et d'appât du gain ? Non ?


Et tu te trompes.
TaoTheKing
   Posté le 20-06-2010 à 20:13:12   

Atil
L'envie de se faire plaisir. Un peu comme quand tu as envie de pisser, ben tu y vas.
Ou quand tu as envie de faire l'amour, et bien tu le fais, d'une façon ou d'une autre.
Le vrai amour, c'est par exemple le mec ou la nana qui vont pendant 45 ans faire un boulot qu'ils détestent et très mal payé pour nourrir leurs enfants.
Ce n'est pas le cas des nones, des pompiers ou des chirurgiens, mais par exemple des techniciennes de surface, des vigiles, j'en passe...

Ase
Non. C'est toi qui idéalise, au même titre que l'amour maternel.
Sans doute ta maman est très aimante, mais ce n'est pas toujours le cas.
Atil
   Posté le 20-06-2010 à 22:01:46   

"L'envie de se faire plaisir."

>>>>>>En quoi travailler gratuitement comme un dingue pourrait-il faire plaisir à quelqu'un ?
Pour le plaisir d'aider autrui ? Pour le plaisir du devoir accompli ?
Mais comment de telles choses pourraient-elles déclancher du plaisir ?
D'ou de telles idées nous viendraient-elles ?
D'un raisonnement ?
Ase
   Posté le 20-06-2010 à 23:04:47   

Pour l'instant Atil montre que c'est le Tao qui idéalise.
martiko
   Posté le 21-06-2010 à 01:18:22   

ce n'est pas de l'idéalisme mais une mentalité, c'est étrange que vous ne compreniez pas cela du moins Atil et je le soupçonne d'hypocrisie, on peut ne pas être chrétien et avoir un comportement généreux parce que il correspond au caractère. Pas obligé d'être cul béni pour être charitable et encore ces derniers le font par intérêt ou peur.
Parfois je trouve Ase un peuinnocent.
Ase
   Posté le 21-06-2010 à 01:50:15   

De ce que je constate, la mentalité de Tao, son état d'esprit est clairement idéaliste.

Ps : Atil ne dit pas qu'il faut être cul béni pour être charitable. Et tu n'es pas dans la tête de ces derniers pour savoir si ceux-ci le font par peur ou par intérêt.
De plus, pour ce qui est de l'amour sans attachement dont il est question le chirurgien expérimenté ne s'attache pas à son patient et le pompier ne s'attache pas à ces inconnus qu'il va sauver pour la simple raison qu'il ne les connait pas : il n'y a ni intérêt ni peur.
Ase
   Posté le 21-06-2010 à 01:56:30   

Atil a écrit :

"Milie ne rêve plus et voit les choses ou les gens tels qu'ils sont"


Parfois on se demande si elle réfléchit un temps soit peu aux énormités qu'elle balance...
Ou alors elle est adepte du réalisme perceptif direct
martiko
   Posté le 21-06-2010 à 07:41:17   

Ase a écrit :

De ce que je constate, la mentalité de Tao, son état d'esprit est clairement idéaliste.

Ps : Atil ne dit pas qu'il faut être cul béni pour être charitable. Et tu n'es pas dans la tête de ces derniers pour savoir si ceux-ci le font par peur ou par intérêt.
De plus, pour ce qui est de l'amour sans attachement dont il est question le chirurgien expérimenté ne s'attache pas à son patient et le pompier ne s'attache pas à ces inconnus qu'il va sauver pour la simple raison qu'il ne les connait pas : il n'y a ni intérêt ni peur.


alors là tu fais vraiment erreur, les gens ont des sentiment ils ne sont pas des machines.
Milie
   Posté le 21-06-2010 à 07:43:58   





Atil a écrit :

"Milie ne rêve plus et voit les choses ou les gens tels qu'ils sont"


Ase a écrit :

Parfois on se demande si elle réfléchit un temps soit peu aux énormités qu'elle balance...
Ou alors elle est adepte du réalisme perceptif direct


Ou alors, je n'ai pas suffisement été explicite pour vous permettres de saisir les sens à ce que je balance...


Ase
   Posté le 21-06-2010 à 07:57:20   

Mais bien sur Millie, bien sur ...
Si on devait relever toutes les conneries que tu n'as pas le temps d'expliciter...
Reste dans le sujet, merci.

Ps à Martiko : Tu sais à l'école on apprend à lire.
Milie
   Posté le 21-06-2010 à 08:31:55   




martiko a écrit :

Milie m'a convaincu , je veux rester seul!!



Chacun ses gouts... ...


Atil a écrit :



>>>>>>En quoi travailler gratuitement comme un dingue pourrait-il faire plaisir à quelqu'un ?
Pour le plaisir d'aider autrui ? Pour le plaisir du devoir accompli ?
Mais comment de telles choses pourraient-elles déclancher du plaisir ?
D'ou de telles idées nous viendraient-elles ?
D'un raisonnement ?



Peut être d'une "conscience" beaucoup plus présente en soi... Une conscience à laquelle, on peut essayer d'en chercher des raisons, mais dont seul son porteur connaitrait + ou - les sens à ses élans.

Atil
   Posté le 21-06-2010 à 09:16:02   

martiko a écrit :

alors là tu fais vraiment erreur, les gens ont des sentiment ils ne sont pas des machines.


Ne prenons pas notre cas pour une généralité.

En tout cas ce sont ces sentiments qui nous empèchent de vraiment aimer.
Atil
   Posté le 21-06-2010 à 09:24:56   

martiko a écrit :

ce n'est pas de l'idéalisme mais une mentalité


Citation :

on peut ne pas être chrétien et avoir un comportement généreux parce que il correspond au caractère.


Avoir un caractère généreux signifie qu'on est dépensier ou qu'on se débarrasse facilement de son argent.
Mais se tuer gratuitement au travail, sans gagner d'argent, uniquement pour rendre service aux autres, je n'appelle pas ca de la générosité. Personne ne peut avoir un "caractère" ou une "mentalité" qui pousse à faire ca naturellement.
Aucun enfant ne se dit "Tiens, quand je serai grand, je vais me tuer au travail pour les autres". Personne n'a des idées de ce type spontanément. Il faut une idéologie, une croyance derrière ca ... ou alors un raisonnement.
Atil
   Posté le 21-06-2010 à 09:26:58   

A moins d'être une fourmi.
L'instinct des fourmis les programme (comme des machines) pour se sacrifier pour la colonie.
Mais comme il parrait que nous ne sommes pas des machines ...
TaoTheKing
   Posté le 21-06-2010 à 10:38:34   

Ase.
Tu veux systématiquement associer le détachement (ou non attachement (chirurgien, pompier, torcheuses de vieux, visiteur de prison, assistante sociale...) à l'amour.
C'est une erreur. L'amour ne supporte pas le détachement. S'il y a détachement, il n'y a pas amour.
C'est comme ça.

Citation :

Définition du dictionnaire:

L’amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l'objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier (plus ou moins rationnel) en conséquence.



ET D'ATTACHEMENT!!!


Cessez de donner aux mots le sens qui vous convient, et adoptez un langage commun: le français.
Ase
   Posté le 21-06-2010 à 11:05:35   

Tao a écrit :

Tu veux systématiquement associer le détachement (ou non attachement (chirurgien, pompier, torcheuses de vieux, visiteur de prison, assistante sociale...) à l'amour.


Encore raté.
J'ai maintes fois montré sur ce forum que l'amour est attachement accompagné d'intérêts personnels. Donc non je ne veut pas systématiquement associer "non attachement" à "amour".
Mais ici il n'est pas question de ce type d'amour : on parle de "l'amour sans attachement". Il faut suivre petit ce que dit Millie.

L'amour est produit par une cause, une motivation. Une motivation peut-être ou bien personnelle ou bien impersonnelle, intéressée ou désintéressée. Or les chirurgiens et les pompiers dont Atil a pris exemple plus haut ont la motivation d'aider autrui sans qu'il y ait attachement (l'élan dont parle Millie), ils n'ont donc pas ici une motivation d'ordre personnelle. Ils n'ont pas à être impliqué affectivement ou émotionnellement dans leur opérations.



Tao a écrit :

C'est une erreur. L'amour ne supporte pas le détachement. S'il y a détachement, il n'y a pas amour.


Lorsque la motivation est personnelle, l'amour est "désir-attachement".
Lorsque la motivation est impersonnelle, l'amour est d'un autre ordre "sans attachement".



Tao a écrit :

C'est comme ça.


Et non ce n'est pas aussi carrée que ça.



Tao a écrit :

Définition du dictionnaire


Si tu veut être rigoureux, prends un dictionnaire phénoménologique qui aura l'avantage de distinguer les modalités de la notion d'amour et d'attachement afin d'en saisir le phénomène dans sa phénoménalité la plus pure (dénué d'idées préconçues).
Atil
   Posté le 21-06-2010 à 11:33:48   

La langue francaise est trés imprécise en ce qui concerne l'amour.
Les langues germaniques possèdent déja deux mots différents pour diférencier "j'aime ma femme" et "j'aime bien le chocolat".
D'autres peuples possèdent plus de mots.
En grec, par exemple : Eros, amor, agape et phileo.
TaoTheKing
   Posté le 21-06-2010 à 11:40:25   

La langue française est imprécise par les altérations subies par les ignorants qui détournent le sens des mots.
Au bout d'un certain laps de temps d'usage, l'erreur devient juste.
Mais à force, on ne sait plus de quoi on parle.


Edité le 21-06-2010 à 14:20:36 par Ase


Milie
   Posté le 21-06-2010 à 16:52:16   




Atil<<<<En tout cas ce sont ces sentiments qui nous empèchent de vraiment aimer.

Ceux étant irraisonnés à l'extrême, seront des destabilisations manifestés dans des soumissions, ou des tentatives de dominations.

Mais entre un extrême, et un équilibre *trouvée, il y a de vaste cas de figure..
(*trouvé dans les reconnaissances d'un moi, et rééquilibré en soi dans des auto-améliorations)

Je ne pense pas que ce soient les sentiments, qui empêchent de savoir vraiment Aimer.
Parceque nous sommes composés de différents capteurs émotionnel et sensitif, et si ils sont là, c'est bien pour nous permettrent d'éprouver..

Seulement c'est comme pour tout, ce sera notre état d'esprit , notre mentalité, ou notre inconscience qui en déterminera ses effets .

Dans l'inconscience ; Ils peuvent être ettouffant jusqu'aux suffocations ,que ce soit celui qui éprouve ou celui qui subit.. Ceci n'étant pas trés plaisant a vivre, les extrêmes émotionnels "éprouvés" sont comme des appels, qu'il faudrait entendre pour pouvoir se voir dans son état....
Seulement lorsque l'ego domine, le mental ne voit que ce qui l'arrange, alors que si un état d'esprit "aimant" est en présence, le savoir aimer s'exprimera par la raison..

spyro
   Posté le 21-06-2010 à 19:54:31   

les autres ses l'évolution du moi

je pense que sans les autres on ne progresserai pas,vous avez déjà remarqué la particularité de l'homme a devenir "plus intelligent" quand il tombe amoureux poèmes attention a l'autre, réussite.
alors l'attachement nous rend par la sensibilité plus conscient ou serai t'il la que parade amoureuse humaine
on peut s'attacher a plusieurs chose travaille études loisirs le dénominateur commun ici reste la passion.
LA PASSION qui nous pousse a avançai dans notre existence
sans passion l'homme devient fou
certains sont plus attaché aux loisirs ou au travaille ,cas autrui ,ce qui le plus souvent dans un mariage fini par un divorce
La passion et fusionnel avec soi même tellement quelle est une part de ce que nous sommes,l'objet obsessionnel de notre soi.
Sans passion nous sommes hommes et non animal.
je pense avoir prouvé ainsi la différence entre nous et l'animal
ou l'homme et l'ados lol
en résumé dans notre vie quoi que nous fassions nous devenant dépendant d'un chose La passion soit l'amour de quelque chose que nous ne voulons pas perdre
imaginons un homme qui se détache de tous ,que ferai t'il de sa vie
Il faudra qu'il trouve quelque chose qui l'anime sinon il se meurt et fini au suicide.
Le problème c'est que quoi que nous fassions il n'y a de passion non partager.
on trouveras dans chaque distraction autrui qui l'aime aussi,alors on s'attachera a cette autrui pour avançais et construire un modèle de soi.
on se baseras sur autrui pour se juger et devenir le plus fort.
si on vie que sur la compétition sans se soucier des autre il ne faut pas oublié que ces l'autre qui crée la compétition sans l'autre pas de passion.

Les passion se crée et se meurt mais indissociable a l'homme tel les chemin de la vie


Edité le 21-06-2010 à 19:57:16 par spyro


Atil
   Posté le 22-06-2010 à 08:50:57   

"ous avez déjà remarqué la particularité de l'homme a devenir "plus intelligent" quand il tombe amoureux poèmes attention a l'autre, réussite."

>>>>>>Moi j'ai remarqué l'inverse : C'est incroyable le nombre de conneries qu'on peut faire quand on est amoureux.
Le problème est que, justement, un homme amoureux (au sens émotif du terme) n'est pas réellement tourné vers l'autre. Il est en fait tourné vers ses propres émotions et sensations. C'est surtout son propre bonheur (produit par l'autre) qui l'intéresse.
Pour vraiment comprendre les autres en ainsi apprendre des choses, il faut aborder les relations plus froidement. Pour bien voir autrui il faut un certain recul, on ne peut pas bien le comprendre si on a le nez collé dessus ... et encore moins si on ne pense qu'à soi-même.
Milie
   Posté le 22-06-2010 à 16:17:34   




spyro<<< "vous avez déjà remarqué la particularité de l'homme a devenir "plus intelligent" quand il tombe amoureux poèmes attention a l'autre, réussite."


Je rejoinds Atil dans sa perception, et je pense que "plus intelligent" n'est pas du tout le terme approprié à cet état.

Plus aveugle, ou moins réfléchit conviendrait davantage... Parceque les attentions donnée, ne seront pas désinterressées.. Et d'être inspiré à ce qu'on veut, n'est pas nécessairement partagés par les désirs de l'autre.


TaoTheKing
   Posté le 22-06-2010 à 16:26:10   

Je vais nuancer pas mal. Pour les hommes.
Quand on est amoureux, on recherche ce qui fait plaisir à l'autre.
Bien sur que la finalité est égoïste, mais comme absolument tous nos actes, y compris ceux du pompier, du chirurgien ou de la none.
Mais quand même.
Je me souviens bien de la période ou l'amour nait, ou faire la cour c'est se creuser le cervelet pour faire plaisir à la femme. La combler d'attention, et effectivement déployer des trésors d'intelligence pour parvenir à s'y retrouver dans les pièges tendus par ces charmantes.
Atil
   Posté le 22-06-2010 à 18:33:57   

Quand un homme lucide et intelligent voit des "pièges tendus", il se sauve !
nat
   Posté le 22-06-2010 à 22:21:18   

spyro a écrit :


[...]
alors l'attachement nous rend par la sensibilité plus conscient


J'suis d'accord avec ca en fait!
nat
   Posté le 22-06-2010 à 22:22:16   

Atil a écrit :

Quand un homme lucide et intelligent voit des "pièges tendus", il se sauve !


c'est quoi les "pièges tendus" ?
nat
   Posté le 22-06-2010 à 22:22:39   

enfin plutôt, ils sont tendus dans quel but?
Atil
   Posté le 22-06-2010 à 22:35:27   

Pour rouler les hommes !
Atil
   Posté le 22-06-2010 à 22:37:15   

spyro a écrit :

alors l'attachement nous rend par la sensibilité plus conscient


Ne sonfondons pas "sensibilité" et "sensiblerie".
L'attachement va avec la sensiblerie ... hors celle-ci déforme notre jugement.


Edité le 23-06-2010 à 13:01:11 par Ase


nat
   Posté le 22-06-2010 à 23:09:27   

oui et non.

D'abord pourquoi bien vouloir tendre des pièges au hommes.
A savoir, ce ne sont pas nos ennemis.
Je ne suis pas leur mère.
Ni leur soeur.

Donc pas d'accord ou developpe.

Enduite la sensibilité, et non sensiblerie, permet de developper un "instinct", un don?

Et cette sensibilité qui doit ne pas être éponge pour être efficace est superbement efficace et radicale si on sait l'utiliser et ne pas en abuser.

Dérapages controlés, virage sur le verglas, sur le fil du rasoir et on s'éclate.

Donc oui, d'accord, vive la sensibilité et à bas la sensiblerie et....

l'attachement bien sur
spyro
   Posté le 23-06-2010 à 00:59:07   

faut mieux vivre seul que mal accompagné

peut t-on ou doit-on vivre seul?
être sensible a des être bon (famille) et bon pour soi (rep:la non si on épanouie dans le bien)(la souffrance est fatal)
1avoir de la sensibilité pour ceux qu'on trouve bon (ami) et un jugement personnel
qui peut rendre a une erreur ou pas (rep:la souffrance releve d'une décision donc sans référer au dictons)
être sensible a des être mauvais (ennemis)et mauvais pour soi (rep:la non si on se épanouie dans le mal)(la souffrance et fatal)
2avoir de la sensibilité pour des être mauvais et un jugement personnel qui peut être une erreur ou pas (rep:la souffrance relève d'une décision donc sans référer au dictons)

1si on est d'accort de trainer avec des bandit qu'on braque une banque c'est mal
on aurai pas du mais si on devient milliardaire comme ça ça peut devenir bon
2si on est d'accord de trainer avec des bon amis c'est bien mais si on se retrouve au chômage et qui faut toujours contai déçu c'est moins bon

faire le bien ou le mal c'est une sensation personnel comme le temps
Ce n'est pas le même au yeux des autres!!
la preuve qu'on est bon n'est pas donner a tous ,pareil pour le mal
il n'y a que le temps qui en donne la preuve


Edité le 23-06-2010 à 01:00:36 par spyro


Atil
   Posté le 24-06-2010 à 20:14:48   

Puisque le bien et le mal sont relatifs, qu'est-ce que le temps peut nous en apprendre de plus ?



"... être sensible a des être bon (famille) et bon pour soi"

>>>>>>>Ne s'attache-t-on pas à ce qui semble bon pour nous ?
martiko
   Posté le 24-06-2010 à 21:28:07   

le temps peut seulement nous apprendre la mort.

surtout si l'autre a trop travaillé pour avoir sa retraite et dans des conditions difficile et que l'autre se retrouve seul car il lui manquait 2 ans de cotisation qui l'ont épuisé et privé de 6 ans de vie, faisant ainsi 2 victime en un coup un seul et cela répété des millions de fois au nom du renflouement du système banqual libéral qu'il fallait renflouer pour sauver les riches actionnaires qui auraient quitté le pays, un peu comme les rats quittent le navire, à propos sur le navire , ils servent à quoi les rats?
Ajourd'hui dans la rue 2 millions de personnes.

C'est extraordinaire tout le temps les gens râle parce que il y a trop de fonctionnaire et quand ils sont en grêve les mêmes se plaignent qu'ils ne sont pas assez nombreux.
spyro
   Posté le 24-06-2010 à 22:49:06   

Atil a écrit :



>>>>>>>Ne s'attache-t-on pas à ce qui semble bon pour nous ?


si, bien ou mal on s'attachent a ceux qui semble bon pour nous c'est bizarre


quand aux rats il sont là pour les reste de nourriture sur les bateau on les trouve nombreux sur les ports a cause des poisons morts,il y a une îles ou le rats a été contre son grée importé sa a fait des ravage sur tout l'éco-systeme de l'île
Atil
   Posté le 25-06-2010 à 20:13:21   

Je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre à s'attacher à ce qui est bon.
spyro
   Posté le 25-06-2010 à 20:27:21   

ceux qui est bizarre c'est pas qu'on s'attachent a ceux qui est bon ses que parfois tout en étant mal on peut le trouver bon pour soi
Atil
   Posté le 25-06-2010 à 20:32:30   

L'homme passe son temps à s'attacher à ce qui lui est nuisible.
Et aprés il se plaint que tout va mal dans sa vie.
Nous ne faisons que récolter ce que nous avons semé.

Certains disent que pour être heureux il vaut mieux ne s'attacher à rien.
Ase
   Posté le 04-07-2010 à 11:56:21   

Atil a écrit :

En tout cas ce sont ces sentiments qui nous empêchent de vraiment aimer.


Et oui...et ce même si on définit l'amour comme un sentiment noble.
Ce sont aussi ces sentiments de l'ordre de la sensiblerie qui nous empêchent de faire des choix raisonnés.