Sujet :

Une phrase de Lacan

Atil
   Posté le 27-09-2008 ŕ 18:11:03   

"Nous pensons par exemple avoir reconnu le sujet de l'énonciation dans le signifiant qu'est le ne dit par les grammairiens ne explétif, terme où s'annonce déjà l'opinion incroyable de tels parmi les meilleurs qui en tiennent la forme pour livrée au caprice. Puisse la charge que nous lui donnons, les faire s'y reprendre, avant qu'il ne soit avéré qu'ils n'y comprennent rien [sic] (retirez ce ne-ci, mon énonciation perd sa valeur d'attaque, Je m'élidant dans l'impersonnel). Mais je crains ainsi qu'ils n'en viennent à me honnir (glissez sur cet n' et son absence ramenant la crainte alléguée de l'avis de ma répugnance à une assertion timide, réduit l'accent de mon énonciation à me situer dans l'énoncé)".
tayaqun
   Posté le 27-09-2008 ŕ 19:45:01   

Cela me paraît si étrange que je me crois obligé de te dire: tu es certain de n'avoir recopié que le texte?"
Mais je sais bien que c'est bien pourquoi tu nous lances du Lacan à l'encan...
Atil
   Posté le 27-09-2008 ŕ 19:59:54   

Les apparentes fautes de frappes n'en sont pas. Elle sont l'ortographe de lacan.
Du moins d'aprés ce que j'ai recopié sur un autre forum.
tayaqun
   Posté le 28-09-2008 ŕ 11:04:35   

Comme le lacanisme fonctionne en quasi secte, il y a, à l'énonciation du sujet qui se perd dans son alambic, comme un parfum de "crime de lèse-majesté" voire de franche hérésie.
Je tremble pour toi Atil... Je sacrifie ma personne à la défense de ta sagesse...
Atil
   Posté le 28-09-2008 ŕ 14:27:13   

La est le problème :
Pourquoi tant de gens se prosternent-ils devant des textes dont ils ne comprennent pas un mot ?
Est-ce spécifique à la France ?
tayaqun
   Posté le 28-09-2008 ŕ 16:33:21   

Dans un conte d'Andersen (le roi nu) il est question d'imposteurs qui tissent des draps si fins que seules les idiots de les voient pas...
Donc tout le monde voit ce qui n'existe pas...
Sauf un enfant qui crie: "le roi est nu"...

Par ailleurs, on trouve des personnes qui déclarent avoir récupéré la fleur du principe le plus subtil d'une crème d'idée.