Sujet :

plus peur de rien?

havona
   Posté le 12-09-2011 à 07:03:57   

Peur de rien, envie d'en découdre avec la vie ou d'en finir point barre!!???
J'ai reposer le cul sur une moto aujourd'hui,une 1100 gsxr ça faisait 16 ans que je l'avais pas fait et ne voulais plus le faire, mais aujourd'hui c'était le moment, besoin d'adrénaline ou de quelque chose de pas claire que je ne peux pas expliquer. MAMA, les jambes en compotes, mal aux bras de m'être tant accrochée à mon Dadou (le père de mes enfants) duquel je suis séparée depuis 5 ans maintenant!!! la moto n'est plus la même que celle que nous avions à l'époque et elle est pas tout à fait réglée, mais j'ai fermé les yeux et ressenti à peu près les mêmes choses, à ceci près qu'à l'époque, j'étais en osmose avec mon super pilote, et aujourd'hui, j'étais crispée tendue, mais j'assurais les courbes toute collée que j'étais à mon dadou qui essayait de gérer ma connerie et mais le hic c'est qu'à moindre bosse ou trou sur la route, je décollais du cul et des pieds, j'avais pourtant les bras coincés entre son ventre et le réservoir à m'en faire mal aux mains, serrant les cuisses pour épouser la forme un peu trop large à mon goût donc moins confortable que celle que nous avions y'a de ça 16 ans, mais j'ai fermé les yeux et putain putain, c'est énorme, les sensations, c'était mystique, intense, extraordinaire pour moi qui voulais plus jamais de ça, vraiment je voyais plus du tout l'intérêt de poser mes fesses sur un zing, dans la mesure ou je ne suis pas celle qui pilote,j'ai donc subis et c'est pas nécessairement le top, d'après vous, pourquoi a-t-on besoin à tel ou tel moment de revenir en arrière, et surtout à tout ce qu'on ne voulait plus jamais faire... de peur...
j'étais pas à l'aise du tout, mais j'ai fermé les yeux, suivi le mouvement du corps du pilote courbes et droites, énorme!!!! pensez vous que soit une forme de suicide attendu, ou espéré?
TaoTheKing
   Posté le 12-09-2011 à 08:50:02   

début de dépression? Grosse fatigue?


Edité le 12-09-2011 à 08:50:16 par TaoTheKing


havona
   Posté le 12-09-2011 à 13:14:47   

Les deux je pense.
TaoTheKing
   Posté le 12-09-2011 à 18:11:30   

tu connais les causes?
martiko
   Posté le 12-09-2011 à 22:38:40   

ça se rapproche du suicide mais tu n'es pas consciente sans doute, as tu des problèmes, genre divorce ou décès d'un proche ,....un raz le bol quoi!
Ce qui est grave dans ce type de vertigen c'est qu'après ou avant on a très peur mais quand on tourne la clé de contact on commence à rouler vite et à se sentir bien comme avec l'alcool, on monte le son de la musique et on accélère et c'est jouissif presque comme un orgasme et on fini parfois par s'arrêtre car la voiture par en tête à queue au milieu de l'autoroute et qu'on entend les voitures pilées et d'autres passé juste à côté et à toute vitesse et quand on veut se relevé on ne peut pas car les nerfs sont bloqués et on tremble tellement qu'il est impossible de faire rien même si on est indemne, on risque encore la mort par l'inertie physique.....réfléchis à cela, ensuite c'est comme si le coeur lachait et on se retrouve à l'hôpital avec le cardiologue qui vous dit : "Monsieur légalement je ne peux vous retenir mais si ce n'était que moi je vous mettrait en hospitalisation sous perfusion de calmant, vous ne vous en rendez pas compte mais vous venez de faire une tentative de suicide"., la nuit suivante je fus obligé de descendre en bas de chez moi car une envie presque incontrôlable et cette fois pas jouissive, de me jeter par la fenêtre.
Avec mon ex femme nous avons posé un dossier de divorce et tout est immédiatement rentré dans l'ordre, y compris des malaises dangereux pendant mon travail et de la spasmophilie ainsi que des plaque rouges sur tous le corps qui ont disparues en une semaine.
J'en étais à ma troisième voiture!
Alors un conseil est toujours bon à prendre et poses toi la question, car pour jouir la normale c'est l'amour mais pas la vitesse.


Edité le 12-09-2011 à 22:42:16 par martiko


havona
   Posté le 13-09-2011 à 03:02:10   

Tao, oui je connais les causes et puis honnêtement c'est pas un début de dépression, elle est en fait bien installée depuis Ben Hur Marcel, j'ai donc posé une question tout à fait stupide puisque je connaissais bien la réponse. Peut-être une énième tentative de me mentir alors qu'il est clair que oui c'était bien une sorte de TS, comme dirait la Maria Bodin," bon d'la qu'ça vas-t-y mal quand ça va pas bien!"
Martiko, j'ai préféré arrêter les calmants qu'on m'a prescrit, anxios et anti-d, d'une part parce que je ne souffrais pas moins en les prenant et d'autre part j'estime que c'est reculer pour mieux sauter, tu résous pas tes problèmes à l'aide de tels traitements. Ceci dit se mettre en danger ne résout rien non plus. C'est pas un tour de moto à fond les ballons qu'il me faut, non c'est un bon coup de pied au cul. A vrai dire je compte un peu sur Pizzaman pour me botter l'arrière post, chose qu'il sait faire mieux que personne ici car il suscite toujours des réactions qui poussent les gens dans leurs retranchements. A bon entendeur


Edité le 13-09-2011 à 03:06:17 par havona


Atil
   Posté le 13-09-2011 à 09:48:38   

"... et de la spasmophilie "

>>>>>Y'a pas à creuser dans ce sens ?
Un dérèglement émotionnel passager ou chronique ?
TaoTheKing
   Posté le 13-09-2011 à 12:48:15   

la lutte contre ses démons, ses phobies, ou quels que soient les noms qu'on puisse donner à ce qui nous retient est difficile, et longue.
Il n'y a pas de vainqueurs, juste des survivants.
nat
   Posté le 13-09-2011 à 19:12:34   

havona a écrit :

Peur de rien, envie d'en découdre avec la vie ou d'en finir point barre!!???
J'ai reposer le cul sur une moto aujourd'hui,une 1100 gsxr ça faisait 16 ans que je l'avais pas fait et ne voulais plus le faire, mais aujourd'hui c'était le moment, besoin d'adrénaline ou de quelque chose de pas claire que je ne peux pas expliquer. MAMA, les jambes en compotes, mal aux bras de m'être tant accrochée à mon Dadou (le père de mes enfants) duquel je suis séparée depuis 5 ans maintenant!!! la moto n'est plus la même que celle que nous avions à l'époque et elle est pas tout à fait réglée, mais j'ai fermé les yeux et ressenti à peu près les mêmes choses, à ceci près qu'à l'époque, j'étais en osmose avec mon super pilote, et aujourd'hui, j'étais crispée tendue, mais j'assurais les courbes toute collée que j'étais à mon dadou qui essayait de gérer ma connerie et mais le hic c'est qu'à moindre bosse ou trou sur la route, je décollais du cul et des pieds, j'avais pourtant les bras coincés entre son ventre et le réservoir à m'en faire mal aux mains, serrant les cuisses pour épouser la forme un peu trop large à mon goût donc moins confortable que celle que nous avions y'a de ça 16 ans, mais j'ai fermé les yeux et putain putain, c'est énorme, les sensations, c'était mystique, intense, extraordinaire pour moi qui voulais plus jamais de ça, vraiment je voyais plus du tout l'intérêt de poser mes fesses sur un zing, dans la mesure ou je ne suis pas celle qui pilote,j'ai donc subis et c'est pas nécessairement le top, d'après vous, pourquoi a-t-on besoin à tel ou tel moment de revenir en arrière, et surtout à tout ce qu'on ne voulait plus jamais faire... de peur...
j'étais pas à l'aise du tout, mais j'ai fermé les yeux, suivi le mouvement du corps du pilote courbes et droites, énorme!!!! pensez vous que soit une forme de suicide attendu, ou espéré?



Pour moi, je crois juste que je l'ai fait parceque c'est le père des enfants et qu'il sera toujours dans leur vie. Pour renouer. Différemment.
nat
   Posté le 13-09-2011 à 19:14:55   

Et Pizza, on se demande ce qu'il out quand on en a besoin.

Surement a baiser, frapper, cogner, pedophiliser ou je ne sais quoi et je ne sais qui encore

Attends Havona, il va arriver
havona
   Posté le 14-09-2011 à 03:50:53   

Nat, je l'aurais pas fait avec un autre c'est vrai, parce que je sais que c'est un vrai pilote pour avoir passer des années à le suivre. Mais ça n'est pas pour renouer étant donné que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde depuis notre séparation. J'avais juste envie de me mettre en danger.


Edité le 14-09-2011 à 20:28:47 par havona


PizzaMan
   Posté le 14-09-2011 à 07:03:01   

Hey!
PizzaMan
   Posté le 14-09-2011 à 07:10:43   

Votre humble serviteur est très occupé ces temps-ci, comme d'habitude. Mais plus que d'habitude quand même. Pas mal de travail et de responsabilités aussi. Et puis mon temps libre je le consacre à jouer sur Deus Ex 3

J'attends avec impatience d'avoir accès à une nouvelle augmentation afin de buter plusieurs ennemis par un simple clic! Comment il déchire trop ce jeu!
TaoTheKing
   Posté le 14-09-2011 à 07:35:03   

ça te fais kiffer le monde virtuel hein p'tite crotte?
T'imagine être un homme?
Tu te sens viril?

Tu n'arrive plus à bander?
havona
   Posté le 14-09-2011 à 20:27:55   

Havona

C'est pas un tour de moto à fond les ballons qu'il me faut, non c'est un bon coup de pied au cul. A vrai dire je compte un peu sur Pizzaman pour me botter l'arrière post, chose qu'il sait faire mieux que personne ici car il suscite toujours des réactions qui poussent les gens dans leurs retranchements. A bon entendeur


Pizzaman

Votre humble serviteur est très occupé ces temps-ci, comme d'habitude. Mais plus que d'habitude quand même. Pas mal de travail et de responsabilités aussi. Et puis mon temps libre je le consacre à jouer sur Deus Ex 3

J'attends avec impatience d'avoir accès à une nouvelle augmentation afin de buter plusieurs ennemis par un simple clic! Comment il déchire trop ce jeu!


Havona

Tout vient à point à qui sait attendre



et Taotheking

ça te fais kiffer le monde virtuel hein p'tite crotte?
T'imagine être un homme?
Tu te sens viril?

Tu n'arrive plus à bander?


No comentario
TaoTheKing
   Posté le 14-09-2011 à 21:40:11   

havona, je parlais à la tite crotte de pizzaman.
Mais si tu veux partager son destin, no problemo!
havona
   Posté le 15-09-2011 à 02:46:17   

..................havona, je parlais à la tite crotte de pizzaman.
Mais si tu veux partager son destin, no problemo! .................

Et pour quelle raison je partagerais son destin enfin?
Ca ressemble assez à une menace je trouve!
Je me fous pas mal de votre pseudo gueguerre moi, je suis une grande fille tu sais, et je sais reconnaître la connerie des gens, surtout quand elle est délibérée...
HiiHaaaaaaaaaaaaa



Edité le 15-09-2011 à 02:49:55 par havona


thersite
   Posté le 15-09-2011 à 11:57:03   

havona a écrit :

..................havona, je parlais à la tite crotte de pizzaman.
Mais si tu veux partager son destin, no problemo! .................

Et pour quelle raison je partagerais son destin enfin?
Ca ressemble assez à une menace je trouve!
Je me fous pas mal de votre pseudo gueguerre moi, je suis une grande fille tu sais, et je sais reconnaître la connerie des gens, surtout quand elle est délibérée...
HiiHaaaaaaaaaaaaa


Havona, évite de discuter avec Tao, c'est un individu méchant, comme tu l'as bien reconnu.

Par contre, Martiko a semble t-il eu des expériences difficiles et réelles sur le sujet et aura plus d'empathie pour toi. Mais c'est une nature impulsive et il a parfois des avis à l'emporte-pièce dont il faut se méfier.


Edité le 15-09-2011 à 11:58:21 par thersite


TaoTheKing
   Posté le 15-09-2011 à 12:10:29   

Méchant, oui je le suis.

Mais je ne suis pas un con de raciste, moi.
martiko
   Posté le 15-09-2011 à 15:33:36   

havona a écrit :

Nat, je l'aurais pas fait avec un autre c'est vrai, parce que je sais que c'est un vrai pilote pour avoir passer des années à le suivre. Mais ça n'est pas pour renouer étant donné que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde depuis notre séparation. J'avais juste envie de me mettre en danger.


tu te dis que si il t'arrive quelque chose , il va revenir vers toi plein de remord....en fait c'est un appel au secours, le problème c'est pour tourner la page et le seul moyen c'est de le redescendre du piedestal. Mais là il faut peut être des médicaments mais surtout un psychologue et un peu de courage mais ici il n'y a pas de psychiatre diplômé, et sauf les remède de grand-mère comme le coup de pieds au cul tu trouveras rien ici, et te dire qu'un bon coup de pieds au cul traite le cancer, le sida ou la dépression c'est minimiser la gravité de ton état de santé, FAIS GAFFE!!
martiko
   Posté le 15-09-2011 à 15:36:36   

parce que redescendre quelqu'un d'un peidestal après que tu l'aies interiorisé à ton moi nécessit un deconstruction qui ne peut se faire que sous contrôle médical sérieux voir avec hospitlaisation car ensuite il y aura momentanément un grand vide dans ta personnalité qui pourrait amener souvent au suicide voir à la schyzophrénie.
martiko
   Posté le 15-09-2011 à 15:38:44   

donc le seul vrai conseil que je te donnes c'est d'aller en consultation aux urgences de l'hopital ayant un service de psychiatrie le plus proche de chez toi.
Tout est dit!!!
havona
   Posté le 15-09-2011 à 16:18:46   

Martiko, ça n'a rien à voir avec lui, voilà plus de 5 ans que nous sommes séparés, à vrai dire que je l'ai quitté, donc ça fait belle lurette qu'il est redescendu de son piédestal, c'est vraiment pas le problème d'aujourd'hui. Maintenant c'est vrai que j'ai une très grande confiance en lui, je sais que c'est un très bon pilote et c'est pourquoi j'ai accepté de remonter sur une moto, ce qui m'inquiète c'est que flippé comme je l'étais depuis des années, à ne plus vouloir poser mon cul sur une bécane, là j'en avais plus rien à secouer. Si on tombe on tombe, point. Mais le but n'était pas de lui faire avoir des remords ni quoi que ce soit du genre. Pour ce qui est de ton conseil d'aller consulter, je suis bien consciente qu'il faut le faire, mais pas de psychiatre, non, et plus de cachetons non plus, j'essaie d'arrêter les somnifères je vais pas en plus me remettre aux anxio ou anti-d, c'est la pire chose que je puisse faire vraiment.
Je ne me voile pas la face, je sais pertinemment que quelque chose cloche mais pour en avoir fait l'expérience, je sais aussi que ni une hospitalisation, ni un psychiatre ne m'aideraient en rien, bien au contraire. Maintenant je ne minimise rien, bien évidemment je sais qu'un coup de pied au cul ne soigne rien, c'était juste pour faire un peu d'auto-dérision, ça mange pas de pain, c'est moins nocif qu'un cacheton, et la consult est gratuite^^.
TaoTheKing
   Posté le 15-09-2011 à 17:11:31   

En effet, tu n'as pas besoin d'hospitalisation, ni de médicaments.

Juste de réponses.
havona
   Posté le 15-09-2011 à 17:59:36   

tao:
la lutte contre ses démons, ses phobies, ou quels que soient les noms qu'on puisse donner à ce qui nous retient est difficile, et longue.
Il n'y a pas de vainqueurs, juste des survivants.

..................Je suis assez d'accord avec toi.
Atil
   Posté le 16-09-2011 à 10:26:08   

En France c'est difficile de trouver de bons psychiatres.
A cause du lobbie psychanalytique lacanien.
PizzaMan
   Posté le 16-09-2011 à 16:52:38   

En France les psychiatres sont reconnus comme étant d'ignobles charlatans.
havona
   Posté le 16-09-2011 à 18:12:38   

En France les psychiatres sont reconnus comme étant d'ignobles charlatans.


...................Pour ce que j'en ai vu, je suis tout à fait d'accord, tous plus barrés que moi toujours. J'ai également eu une psychanalyste qui ne faisait qu'analyser ma tenue vestimentaire (qu'elle trouvait toujours à son goût), dans le genre 50 euros de l'heure pour l'écouter me dire que mes nouvelles chaussures lui plaisaient ou qu'elle aimait beaucoup la manière dont j'associais les couleurs, au secours!!!
J'ai donc arrêter mon analyse avec elle à 350 euros!
Mais le pire ce sont les psychiatres en HP, des courants d'airs, la seule fois où j'ai eu droit à plus d'un quart d'heure d'intérêt de leurs part c'est lorsque j'ai fait mes clics et mes clacs. Ah là oui, ils avaient le temps pour parler, enfin plutôt pour me dissuader de rentrer chez moi, peine perdue, j'ai claqué la porte et fui ce service où toutes les pathologies étaient mélangées. Du pervers pépère en passant par les dépressifs, les schyzophrènes, les psycopathes, jeunes et vieux confondus, bref un service à rendre malades même les visiteurs... A part un bel infirmier égyptien qui est gay (damned!) et un veilleur de nuit globe-trotteur avec qui j'ai bien sympathisé, le dialogue était inexistant, donc pour la thérapie faut repasser!!! La cour des miracles puissance dix, et y'avait pas la lumière à tous les étages comme dirait le souvenir que j'en ai gardé.
TaoTheKing
   Posté le 16-09-2011 à 18:22:59   

J'ai suivi un stage avec un psychiatre qui était directeur de Saint Anne... Ce devait être en 1984.

Un mec formidablement professionnel.

Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, je pense.
havona
   Posté le 16-09-2011 à 18:56:16   

J'ai suivi un stage avec un psychiatre qui était directeur de Saint Anne... Ce devait être en 1984.

Un mec formidablement professionnel.

Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, je pense.


..........................Je parlais de mon expérience désastreuse, mais j'imagine qu'il y a des Psys compétents, si quelqu'un en connait un bien en Auvergne je suis preneuse, Puy-de-Dôme ou Haute-Loire ça m'arrangerait
TaoTheKing
   Posté le 16-09-2011 à 19:35:53   

Sur le plateau du Larzac, il y a Margueritte.

Copine de Fernand.
PizzaMan
   Posté le 16-09-2011 à 19:53:26   

Marguerite avec deux «t» ça l'fait!
Atil
   Posté le 17-09-2011 à 10:45:39   

Il faut trouver un psychiatre d'une école cognitive ou comportementaliste, et surtout pas psychanalytique, si on veut rester à la pointe du progrès dans ce domaine. Mais c'est dur d'en trouver en France.
martiko
   Posté le 17-09-2011 à 11:41:49   

les psychiatres sont trop occupé sur la neuro psychiatrie et chirurgie réparatrice, pour pouvoir se donner aux psychanalyse ou autres thérapies, et beaucoup de psychiatres ont des doutes sur les effets de la psychanalyse dans des cas qu'ils jugent d'origine non emotionnels ou partiellement ou anciennement.
TaoTheKing
   Posté le 17-09-2011 à 16:17:15   

Ces problèmes sont difficiles à résoudre. Le psy d'havona n'était pas plus nulle qu'une autre: parler de ses tenues vestimentaires pour lui redonner confiance n'était pas si bête.
Mais je maintiens que le problème est d'ordre spirituel.
Zylla
   Posté le 17-09-2011 à 17:00:59   

Les psys et les voyants je les mets dans le même sac...99% de charlatans
TaoTheKing
   Posté le 17-09-2011 à 17:41:13   

ton avis est passionnant, zylla.
Atil
   Posté le 18-09-2011 à 10:48:29   

"les psychiatres sont trop occupé sur la neuro psychiatrie et chirurgie réparatrice, pour pouvoir se donner aux psychanalyse"

>>>>>>>>Ben non : En France c'est exactement le contraire : La psychanalyse empèche toute recherche vers d'autres méthodes plus modernes et plus efficaces. C'est un lobbie.



"et beaucoup de psychiatres ont des doutes sur les effets de la psychanalyse dans des cas qu'ils jugent d'origine non emotionnels ou partiellement ou anciennement."

>>>>>>>Pas en France, où il est mal vu d'oser critiquer la psychanalyse.
Milie
   Posté le 18-09-2011 à 11:16:13   




Havona<<<<d'après vous, pourquoi a-t-on besoin à tel ou tel moment de revenir en arrière, et surtout à tout ce qu'on ne voulait plus jamais faire... de peur...
j'étais pas à l'aise du tout, mais j'ai fermé les yeux, suivi le mouvement du corps du pilote courbes et droites, énorme!!!! pensez vous que soit une forme de suicide attendu, ou espéré?

--------------------



Tu peux avoir différentes raisons : Exemples :

1) te prouver à toi même, que tu peux surpasser tes "anciennes" peurs ..

2) Rechercher des sensations qui te prouvent que tu existes "toujours"

Etc.

----
Maintenant, si tu ne sais pas pourquoi tu as acceptée...

Peut être était--ce simplement pour faire plaisir a l'autre... Et pas nécessairement dans la conscience, de te faires du mal a toi..


brazali
   Posté le 20-09-2011 à 10:18:05   

j'ai une question de psy:

Imagine que tu aimes beaucoup les pommes. Tu vois un pommier et sur ce pommier une pomme super belle. Tu la cueilles et tu la croques. A ce moment là, tu t'aperçois qu'il y a un ver dans le fruit. Qu'est ce que tu fais? Plusieurs possibilités évidemment.

Hein? que c'est une véritable question de psy?
brazali
   Posté le 20-09-2011 à 10:18:20   

j'ai une question de psy:

Imagine que tu aimes beaucoup les pommes. Tu vois un pommier et sur ce pommier une pomme super belle. Tu la cueilles et tu la croques. A ce moment là, tu t'aperçois qu'il y a un ver dans le fruit. Qu'est ce que tu fais? Plusieurs possibilités évidemment.

Hein? que c'est une véritable question de psy?
brazali
   Posté le 20-09-2011 à 10:18:41   

etc. etc.
Atil
   Posté le 20-09-2011 à 11:08:43   

Tout se passe alors dans la tête, ... bien plus que dans l'estomac !
havona
   Posté le 20-09-2011 à 20:19:16   

atil:
Il faut trouver un psychiatre d'une école cognitive ou comportementaliste, et surtout pas psychanalytique, si on veut rester à la pointe du progrès dans ce domaine. Mais c'est dur d'en trouver en France.


.....................Effectivement c'est pas gagné, j'ai fait des recherche sur le net pour mon secteur et walou, et mon médecin qui s'en tape au plus haut point n'a pas été foutu de m'éclairer.
TaoTheKing
   Posté le 20-09-2011 à 20:41:13   

Maladie imaginaire n'est pas pain de médecin.
martiko
   Posté le 22-09-2011 à 22:14:26   

ma fille a été consulter récemment un psychiatre pour commencer une psychothérapie et et elle en est très satisfaite et elle continuera après son opération du cancer car elle est une dépressive sur active à cause de l'épuisement que lui cause cette maladie depuis plusieurs années et elle en est à sa quatrième opération et elle a été choqué suite à son coma après avoir été estimée morte (mille fois merci au service public des pompiers sans lesquels elle serait déjà morte). comme dit Atil connaître la cause ne guéri pas , il faut ensuite travailler à réparer et cette psychothérapie est aussi dans le cadre de cette maladie, indispensable, car elle pourrait avoir entre 1 mois et 4 mois d'arrêt de travail.
havona
   Posté le 23-09-2011 à 14:18:09   

ma fille a été consulter récemment un psychiatre pour commencer une psychothérapie et et elle en est très satisfaite et elle continuera après son opération du cancer car elle est une dépressive sur active à cause de l'épuisement que lui cause cette maladie depuis plusieurs années et elle en est à sa quatrième opération et elle a été choqué suite à son coma après avoir été estimée morte (mille fois merci au service public des pompiers sans lesquels elle serait déjà morte). comme dit Atil connaître la cause ne guéri pas , il faut ensuite travailler à réparer et cette psychothérapie est aussi dans le cadre de cette maladie, indispensable, car elle pourrait avoir entre 1 mois et 4 mois d'arrêt de travail.




.......................Bon courage à elle, que tout se passe au mieux c'est tout le bien que je lui souhaite
TaoTheKing
   Posté le 23-09-2011 à 16:45:54   

voilà qui n'est pas maladie imaginaire.
martiko
   Posté le 24-09-2011 à 13:52:52   

il n'y a pas de maladie imaginaire si on souffre!
brazali
   Posté le 24-09-2011 à 14:45:06   

si la souffrance vient de l'imaginaire alors qu'en est il?
souffrir c'est souffrir
TaoTheKing
   Posté le 24-09-2011 à 16:35:22   

Imaginer que l'on souffre, c'est souffrir?

Voilà qui explique peut-être le trou de la sécu...
martiko
   Posté le 24-09-2011 à 23:30:08   

brazali a écrit :

si la souffrance vient de l'imaginaire alors qu'en est il?
souffrir c'est souffrir

souffrir est un mal et n'est pas imaginaire, et souffrir de façon continue c'est la maladie.
havona
   Posté le 25-09-2011 à 00:58:50   

Taotheking
Maladie imaginaire n'est pas pain de médecin.
......................................Et lorsque tu somatises, la souffrance peut devenir physique et bien réelle.
TaoTheKing
   Posté le 25-09-2011 à 06:47:44   

J'ai un cancer, je suis malade et il est normal que la sécu paye.
J'imagine avoir un cancer, je ne suis pas malade, je souffre, mais il n'est pas normal que la sécu paye pour mes délires.
brazali
   Posté le 25-09-2011 à 09:44:49   

un peu tiré par les cheveux mais cette souffrance psychologique est une souffrance reconnue. Elle est incluse dans l'ensemble des symptomes d'une existence de malade. Ne vit on pas dans un monde de malade
TaoTheKing
   Posté le 25-09-2011 à 10:47:52   

bien sur que c'est une maladie de se croire malade.

Le seul remède est un grand coup de pied dans l'cul!
Atil
   Posté le 25-09-2011 à 10:56:27   

Ca c'est la doctrine "y'a qu'à...""
TaoTheKing
   Posté le 25-09-2011 à 11:16:47   

Atil a écrit :

Ca c'est la doctrine "y'a qu'à...""


Pourquoi?

Explique un peu... S'il te plait.

Mon raisonnement se tient, il est efficace et économique.

Proposer une solution différente de ce qui est bobo de croire (en France et vous verrez que toutes ces maladies imaginaires cesseront avec l'arrêt des remboursements) est forcément du domaine du y'a qu'à.

Toute tentative de changement de direction commence par un y'a qu'à.
Atil
   Posté le 25-09-2011 à 11:59:29   

"Mon raisonnement se tient, il est efficace et économique. "

>>>>>>Quel raisonnement ?

Dans le domaine de la psychologie (et même dans les autres domaines), la doctrine "Y'a qu'à" démontre simplement le refus de regarder la complexité des choses.
martiko
   Posté le 25-09-2011 à 14:24:26   

Atil a écrit :

Ca c'est la doctrine "y'a qu'à...""


...et en plus le coup de pieds au cul peu être blessant !
martiko
   Posté le 25-09-2011 à 14:26:12   

il ne faut pas mélanger les soit disant maladie imaginaire et le faits que les grands groupes médicamenteux soient à l'affut de bénéfices.
Et ce qui coûte cher c'est donc plus les dealers que les clients et tout comme pour la drogue cela est comparable pour notre système de santé, ou le médecin fini par devenir le dealer des grands groupes contre certains avantages certains et appliquent une politique poussant à la surconsommation de pilules au lieu d'exercer leur métier, le médecin que je consulte parfois n'est pas du genre médocs et n'hésite pas à pratiquer la médecine, la vraie.
Je trouve ta position excessive Tao bien que je la comprenne, mais la douleur psychique est une réalité!


Edité le 25-09-2011 à 14:30:50 par martiko


TaoTheKing
   Posté le 25-09-2011 à 17:35:29   

La douleur psychique est une réalité, je n'ai jamais dit le contraire. Je dis que ce n'est pas une douleur réelle, ce qui n'est pas la même chose.
Et que l'argent que je verse à la sécu est réel.
Atil
   Posté le 26-09-2011 à 09:32:20   

Il y a la douleur, qui est physique.
Et il y a la souffrance, qui est psychique.
La souffrance est un truc, probablement inutile, que nos émotions rajoutent à la douleur.
Parfois la souffrance n'accompagne même pas une douleur physique. Elle est alors encore plus inutile.
brazali
   Posté le 26-09-2011 à 10:32:10   

inutile ou utile?
par rapport à quoi?
Atil
   Posté le 26-09-2011 à 11:27:49   

La douleur ca sert à prévenir "Attention à ca : ca peut te blesser !"

Mais la souffrance, à quoi ca sert ?
A dire "Holalala ! Que la douleur c'est pénible !" ?
brazali
   Posté le 26-09-2011 à 12:16:41   

ça sert à savoir qu'on j'existe!!!
ça sert à véhiculer une sorte de doute, de mal existence comme une alarme pour se dire que nos certitudes vacillent ou que notre sérénité est compromise ou en danger
unamurdin
   Posté le 26-09-2011 à 14:15:32   

A mon avis c'est un dommage collatéral du développement du cerveau et de la complexification qui va avec.
martiko
   Posté le 26-09-2011 à 17:56:01   

unamurdin a écrit :

A mon avis c'est un dommage collatéral du développement du cerveau et de la complexification qui va avec.


ce serait alors purment génétique!


Edité le 26-09-2011 à 17:56:27 par martiko


TaoTheKing
   Posté le 26-09-2011 à 19:51:27   

donc seuls les idiots ne souffrent pas?
brazali
   Posté le 27-09-2011 à 09:12:16   

pas génétique. Ca fait partie du processus d'auto régulation d'une sorte d'action-recherche. N'est pas de la reflexion?

Sinon c'est un peu raccourci de dire qu'il n'y a que les idiots qui ne souffrent pas mais doit y avoir un peu de ça à mon sens aussi
Atil
   Posté le 27-09-2011 à 09:33:53   

brazali a écrit :

.. que notre sérénité est compromise ou en danger


Ca sert à quoi de dire que notre sérénité est compromise ?
D'autant plus que c'est la souffrance elle-même qui la compromet.
S'il n'y avait pas de souffrance alors notre sérénité persisterait.
C'est comme si on disait que la souffrance sert à nous prévenir que la souffrance est là.
Atil
   Posté le 27-09-2011 à 09:37:59   

brazali a écrit :

pas génétique. Ca fait partie du processus d'auto régulation d'une sorte d'action-recherche. N'est pas de la reflexion?

Sinon c'est un peu raccourci de dire qu'il n'y a que les idiots qui ne souffrent pas mais doit y avoir un peu de ça à mon sens aussi


il existe, dans notre moelle épinière, deux circuits de la douleur :
Celui de la douleur vive et rapide et celui de la douleur sourde et durable. C'est ce dernier qui me semble correspondre au déclanchement de la souffrance psychologique.
D'aprés ce que j'ai cru comprendre, étrangement, c'est aussi ce dernier qui serait le plus ancien chez les animaux, le premier étant apparu plus tardivement. Bizarre : j'aurai cru le contraire.
brazali
   Posté le 27-09-2011 à 09:47:39   

notre sérénité peut peut être compromise par un illogisme dans nos décisions, dans nos perceptions et ce que nous en traduisons, alors cela peut nous créer une angoisse qui nous fait souffrir. Donc la souffrance serait alors un signe d'alerte pour nous forcer à revoir notre "copie"
Atil
   Posté le 27-09-2011 à 11:19:41   

Mais la douleur suffit à nous montrer que notre décision nous conduit dans le mur.
Qu'est-ce que la souffrance apporte de plus ?
brazali
   Posté le 27-09-2011 à 13:15:28   

la souffrance morale est une douleur qui dure donc pb pas encore résolu

Ephebo disait : fais la révolution en dedans de toi
TaoTheKing
   Posté le 27-09-2011 à 15:10:14   

si l'idiot souffre et que l'animal souffre, alors l'animal n'est pas idiot.
Un idiot est donc plus bête qu'une bête?
brazali
   Posté le 27-09-2011 à 17:18:10   

et dans le vice versa?
TaoTheKing
   Posté le 27-09-2011 à 18:18:05   

en fait, l'idiot ne souffrant pas, il est plus bête que la bête qui souffre.
J'avais omis la négation.
Mais si l'on inverse le raisonnement, alors la bête est moins bête que l'idiot, sauf si la bête ne souffre pas, ou que l'idiot souffre en silence?
brazali
   Posté le 27-09-2011 à 23:30:01   

oui là c'est plus clair
unamurdin
   Posté le 28-09-2011 à 09:38:53   

TaoTheKing a écrit :

en fait, l'idiot ne souffrant pas, il est plus bête que la bête qui souffre.
J'avais omis la négation.
Mais si l'on inverse le raisonnement, alors la bête est moins bête que l'idiot, sauf si la bête ne souffre pas, ou que l'idiot souffre en silence?


Ce que je voulais dire c'est que la capacité à la souffrance psychique pourrait être liée à un moment de l'évolution de la structure du cerveau. Le dernier des idiots humains ressentira toujours la souffrance psychique.
martiko
   Posté le 28-09-2011 à 10:58:51   

le fait d'être idiot, pauvre et en mauvaise santé, n'empêche pas de souffrir!
thersite
   Posté le 28-09-2011 à 11:17:52   

La capacité d'absorber la souffrance psychique et ses causes sont dans la résilience. Mais tout le monde n'a pas les mêmes capacités de résilience et il y a certainement un lien avec la physiologie du cerveau et la biochimie des récepteurs.
Ce qui montre que la souffrance psychique n'a rien d'imaginaire etqu' elle est au niveau de la perception du cerveau, de même nature que la souffrance physique.

Dans wikipedia on parle de 8 processus psychologiques dans la résilience, mais depuis les abus du psychologisme dans les dernières décennies, on ne peut les citer sans méfiance :

"La résilience est dynamique, et, parmi les processus qui contribuent à la résilience, on a pu en repérer huit :

La défense-protection ;
l'équilibre face aux tensions ;
l'engagement-défi ;
la relance ;
l'évaluation ;
la signification-évaluation ;
la positivité de soi ;
la création"

C'est certainement lié à la psychophysiologie du MOI, et aux besoins de cohérence, d'affirmations positives et de récompenses de ce MOI.

Plus qu'une impasse de l'évolution et j'aurais tendance à croire que l'excés de souffrance psychique est lié aux dysfonctionnements individuelles de fonctions utiles. Mais au départ la souffrance psychique doit être utile, pour forcer l'individu à se respecter et à prendre une place satisfaisante moralement dans la société.

Pourquoi la moralité a tant d'importance pour la majorité d'entre nous ? eu pourquoi souffre t-on de ne pas être en accord avec la vision profonde de ce qu'on a de soi et de ce qu'on voudrait être considéré par soi et par les autres.Pour moi, cela se rattache à des bases instinctives de la vie en société, même si on prétend (ou prétendait ?) que l'instinct n'existe pas chez l'homme.


Edité le 28-09-2011 à 11:23:11 par thersite


Atil
   Posté le 28-09-2011 à 11:27:06   

"la souffrance morale est une douleur qui dure donc pb pas encore résolu "

>>>>>>Dans la souffrance morale, le problème non résolu n'est que rarement le même que celui qui a créé la douleur.
Le problème non résolu c'est le plus souvent la manie que nous avons de rajouter des émotions et des constructions mentales aux douleurs.
Se morfondre sur une douleur est la meilleure façon de la faire durer sous forme de souffrance ... et c'est la une chose inutile. A moins qu'on ne soit masochiste.
Atil
   Posté le 28-09-2011 à 11:29:03   

TaoTheKing a écrit :

en fait, l'idiot ne souffrant pas, il est plus bête que la bête qui souffre.
J'avais omis la négation.
Mais si l'on inverse le raisonnement, alors la bête est moins bête que l'idiot, sauf si la bête ne souffre pas, ou que l'idiot souffre en silence?


Celui qui s'inflige une souffrance inutile se comporte en idiot.
TaoTheKing
   Posté le 28-09-2011 à 11:33:25   

Atil a écrit :



Celui qui s'inflige une souffrance inutile se comporte en idiot.


Mais que penser d'une souffrance inutile, si l'on suit le raisonnement de thersite qui n'est pas idiot en l'occurrence?
La souffrance n'est pas forcément de notre volonté! Et l'idiot ne souffrant pas plus que le non idiot, on ne peut pas dire qu'il y a relation entre souffrance et comportement idiot?
Atil
   Posté le 28-09-2011 à 11:55:21   

Se tourmenter inutilement crée de la souffrance.
Et c'est idiot puisqu'avec un peu de réflexion on peut prendre conscience de l'inutilité de ce comportement.
TaoTheKing
   Posté le 28-09-2011 à 12:00:27   

Mais si l'on peut maîtriser par la réflexion, la souffrance psychique n'existe plus?

Donc, à l'inverse de ce qui est dit précédement, seul l'idiot souffre car il n'est pas en capacité de réfléchir?
brazali
   Posté le 28-09-2011 à 12:52:53   

dans la tempête rude gaillard que le capitaine qui garde sa raison!
Au moment de l'émotion, la raison perd sa boussole. Une mauvaise manoeuvre et on peut avoir un mât qui se casse ou tout autre avanie. Alors, il y a encore plus de désarroi. Alors vient le temps des réflexes et des automatismes mais en aucun une vision à aussi long terme que de dire fi de la tempête et gardons le cap.

Je sais, c'est imagé mais c'est pour répondre à Atil sur son bon sens. On a pas toujours le choix dans l'immédiat. Ce n'est pas toujours aussi simple.
brazali
   Posté le 28-09-2011 à 12:55:34   

pitié de nous, pauvres pêcheurs. Pour fire le lien avec la métaphore du bateau
TaoTheKing
   Posté le 28-09-2011 à 15:26:39   

brazali a écrit :


On a pas toujours le choix dans l'immédiat. Ce n'est pas toujours aussi simple.


tout à fait.
Et peut être même que de penser avoir le choix, après réflexion, est en partie illusoire.
brazali
   Posté le 28-09-2011 à 15:58:36   

ne plus avoir le choix implique que nous ne sommes plus responsables. A partir du moment que l'on pose un choix, on est au minimum co-responsable, je veux bien t'accorder cela
TaoTheKing
   Posté le 28-09-2011 à 16:34:33   

Je ne plaçais pas la réflexion sur le plan de la responsabilité; en effet, je crois que nous sommes responsable de tout ce que l'on fait ou dit, même si nous n'avons pas le choix.
C'est quoi ne pas avoir le choix, d'ailleurs? A partir de quel degré est-on obligé de faire quelque chose?
Atil
   Posté le 30-09-2011 à 09:54:27   

TaoTheKing a écrit :

Mais si l'on peut maîtriser par la réflexion, la souffrance psychique n'existe plus?

Donc, à l'inverse de ce qui est dit précédement, seul l'idiot souffre car il n'est pas en capacité de réfléchir?


Mais la souffrance psychique est également le fruit de la réflexion.
Mais d'une réflexion mal faite et imprégnée d'émotions.
Atil
   Posté le 30-09-2011 à 09:56:54   

En ce qui concerne notre responsabilité celle-ci n'existe que si nous avons la capacité de maitriser nos émotions. Si nous n'en sommes pas capables alors nous ne sommes pas responsables : nous ne sommes que des machines téléguidées par l'émotion.
brazali
   Posté le 30-09-2011 à 13:02:16   

si je pense donc je suis :
Il y a une part de responsabilité dans ce que je pense
unamurdin
   Posté le 30-09-2011 à 13:36:48   

brazali a écrit :

si je pense donc je suis :
Il y a une part de responsabilité dans ce que je pense


oui mais pas forcément dans ce que je ressens
brazali
   Posté le 30-09-2011 à 13:48:41   

quoique...
unamurdin
   Posté le 30-09-2011 à 15:13:19   

c'est beaucoup plus difficile de contrôler ce qu'on ressent que ce qu'on pense, dans la mesure ou on fait reposer ce qu'on pense sur des éléments concrets et une reflexion structurée
brazali
   Posté le 30-09-2011 à 22:15:54   

c'est vrai pour ma part. Mais savoir que la reflexion peut apporter une lumière, doit nous offrir des portes de sortie, non?
Zylla
   Posté le 11-10-2011 à 01:03:48   

Atil a écrit :

En ce qui concerne notre responsabilité celle-ci n'existe que si nous avons la capacité de maitriser nos émotions. Si nous n'en sommes pas capables alors nous ne sommes pas responsables : nous ne sommes que des machines téléguidées par l'émotion.


Je ne vois pas en quoi nous ne serions pas responsables de nos émotions?
Nous sommes forcément conscients de ce qui nous destabilise ...ou pas.
Donc pas du tout irresponsables...

par contre on peut jouer la victime, ça oui...et dire c'est pas de ma faute etc....
( jouer à l'irresponsable)
mais là on est dans la mauvaise foi, pas dans l'irresponsabilité...
unamurdin
   Posté le 11-10-2011 à 09:09:05   

Zylla a écrit :


Je ne vois pas en quoi nous ne serions pas responsables de nos émotions?
Nous sommes forcément conscients de ce qui nous destabilise ...ou pas.
Donc pas du tout irresponsables...

par contre on peut jouer la victime, ça oui...et dire c'est pas de ma faute etc....
( jouer à l'irresponsable)
mais là on est dans la mauvaise foi, pas dans l'irresponsabilité...


Il y a une différence entre être conscient de ses émotions et pouvoir les contrôler.
brazali
   Posté le 11-10-2011 à 15:47:54   

je n'irai pas jusqu'à l'émotion de censure. Contrôler ses émotions c'est en être conscient, se rendre compte qu'on est ému aussi. Réagir avec émotion sans y penser ou malgré nous faut voir. En tout cas s'en souvenir est conscience.
Zylla
   Posté le 12-10-2011 à 10:37:44   

unamurdin a écrit :

[citation=Zylla]
Je ne vois pas en quoi nous ne serions pas responsables de nos émotions?
Nous sommes forcément conscients de ce qui nous destabilise ...ou pas.
Donc pas du tout irresponsables...

par contre on peut jouer la victime, ça oui...et dire c'est pas de ma faute etc....
( jouer à l'irresponsable)
mais là on est dans la mauvaise foi, pas dans l'irresponsabilité...


Il y a une différence entre être conscient de ses émotions et pouvoir les contrôler. [/citation]

Ok, mais en étant conscient des choses on peut travailler dessus.
Il ne s'agit pas de refouler les émotions mais de les maitriser.
Ceux qui n'y arrivent pas et sont dans l'excès (genre bordeline) ont un disfonctionnement ...et ne veulent pas le voir ou se disent qu'ils ne peuvent rien y faire etc..
Maintenant est-ce qu'on y arrive tout seul ? c'est une autre histoire..
Par contre celui qui passe son temps à refouler ses émotions ( ce qui est différent de les maitriser) est une coccote minute qui explosera un jour ou l'autre, donc c'est aussi négatif que celui qui ne sait pas les maitriser un minimum .
Beaucoup de gens se cachent derrière un masque de "faux calme", mais refoule un maximum...ça se sent.


Edité le 12-10-2011 à 10:38:57 par Zylla


Ding Dong
   Posté le 13-10-2011 à 00:41:21   

Zylla a écrit :

[citation=unamurdin][citation=Zylla]Par contre celui qui passe son temps à refouler ses émotions ( ce qui est différent de les maitriser) est une coccote minute qui explosera un jour ou l'autre, donc c'est aussi négatif que celui qui ne sait pas les maitriser un minimum


Glop! Glop!

On dirait que tu décris bien cette caricature d'homme... Comment il s'appelle déjà? Heu... Ah oui! TaoTheSinge!
Atil
   Posté le 13-10-2011 à 09:33:10   

Et si on expliquait la différence entre maitriser et refouler ?
TaoTheKing
   Posté le 13-10-2011 à 11:25:11   

l'autre pedo n'assume plus...
Ding Dong
   Posté le 14-10-2011 à 00:04:39   

Atil a écrit :

Et si on expliquait la différence entre maitriser et refouler ?


Glop! Glop! Simple comme TaoTheKing : se maitriser est un acte de mesure, et refouler est un réflexe de self-defense