Sujet :

Sur quoi baser la morale ?

Atil
   Posté le 03-08-2004 à 18:34:29   


Je suis en train de lire un livre parlant de la morale.
Sur quoi se base celle-ci ?
Dans le livre il est dit que la morale consiste à agir en se basant sur des principes et non sur des raisons.
Mais cela ne conduit-il pas à des conduites irrationnelles ou au fanatisme ?
Car comment prouver que les principes sur lesquels on se base ne sont pas des superstitions ou de simples "lubies" culturelles ?
Zig
   Posté le 03-08-2004 à 20:09:06   

"Dans le livre il est dit que la morale consiste à agir en se basant sur des principes et non sur des raisons."

Mais avec quoi définitons ces principes? Avec la raison, même si la raison de l'autre n'est pas forcément la mienne.


"Mais cela ne conduit-il pas à des conduites irrationnelles ou au fanatisme ?"
Mais on peut aussi poser dès le départ comme principe que ces deux choses ne sont pas biens.


"Car comment prouver que les principes sur lesquels on se base ne sont pas des superstitions ou de simples "lubies" culturelles ?"

Bah on peut se baser sur un "principe" moral simple: ne pas faire aux autres ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse.
Tu vas me dire: certe, je n'aimerai pas qu'on me fasse ça, mais peut-être que ça plairait à quelqu'un d'autre. Par exemple j'aime mon cousin et je n'aimerai pas qu'on le tue, mais mon voisin déteste le sien et voudrai le voir mort. Mais je prend le risque de dire qu'il y a des circonstances particulières, mais qu'on peut s'accorder sur certains points universellement, toutes cultures confondues, à propos de sorte de "pacte de non-aggression mutuel".
Atil
   Posté le 03-08-2004 à 21:04:33   

"Mais avec quoi définitons ces principes? "

-------->Je suppose que les principes sont universels, absolus et toujours valables en tout temps et en tout lieu. Alors qu'une raison se limite à une seule circonstance.
Mais je me demande s'il peut vraiment exister des principes moraux absolus.


"Mais on peut aussi poser dès le départ comme principe que ces deux choses ne sont pas biens."

-------->Le fait de dire "on peut" ou "on ne peut pas" montre bien que la morale ne repose pas sur des principes absolus mais sur des paramètres qu'on choisit librement selon des critères subjectifs.

"Bah on peut se baser sur un "principe" moral simple: ne pas faire aux autres ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse."

--------->Sauf si on tombe sur un masochiste ;o)
Comme quoi il est difficile de trouver une situation rigoureusement sans exception.


"Tu vas me dire: certe, je n'aimerai pas qu'on me fasse ça, mais peut-être que ça plairait à quelqu'un d'autre. Par exemple j'aime mon cousin et je n'aimerai pas qu'on le tue, mais mon voisin déteste le sien et voudrai le voir mort. Mais je prend le risque de dire qu'il y a des circonstances particulières, mais qu'on peut s'accorder sur certains points universellement, toutes cultures confondues, à propos de sorte de "pacte de non-aggression mutuel".

--------->La fait, justement, qu 'il existe des circonstances particulières fait qu'on ne peut jamais être certain que les principes qu'on a choisis sont universels et absolus.
Tout ce qu'on peut faire c'est une sorte d'arrangement avec les autres pour s'entendre sur des règles communes qui seront acceptées par une majorité (mais pas forcément par tous).
Mais ca ressemble plus à l'élaboration démocratique d'un code de lois qu'à l'établissement d'une morale.


 
Zig
   Posté le 04-08-2004 à 11:35:12   

"Mais je me demande s'il peut vraiment exister des principes moraux absolus."

Dans nos civilisations, baiser avec un/une autre partenaire que le sien/la sienne est considéré comme mal. Mais chez d'autres (Inuits, diverses cultures africaines...) ça ne pose aucun problème, c'est même normal.
Cependant je pense qu'on pourrait tous s'accorder sur des principes moraux vitaux (instinctifs?), car tout le monde cherche à survivre.


"--------->Sauf si on tombe sur un masochiste ;o)
Comme quoi il est difficile de trouver une situation rigoureusement sans exception."

Ouai bon...Peut-être même que certaines personnes aimeraient se faire massacrer, mais je pense que ça consistut une minorité marginale qui aurait besoin urgement d'un suivi psychiatrique! Je pense quand même que sur l'archi essentiel tous les êtres humains peuvent s'entendre.


"Mais ca ressemble plus à l'élaboration démocratique d'un code de lois qu'à l'établissement d'une morale."

En effet, c'est bien de cela qu'il s'agit. Mais je pense que par la suite la morale d'un individu peut en découler. Si la loi dit que voler c'est mal, l'individu peut par la suite le penser sincérement, puis continuer à le penser même sans loi.
Atil
   Posté le 04-08-2004 à 13:24:30   

"Cependant je pense qu'on pourrait tous s'accorder sur des principes moraux vitaux (instinctifs?), car tout le monde cherche à survivre. "

------->Donc "Tout faire pour survivre" serait un principe moral ?

Mais si, pour survivre, je dois écraser tout le monde, est-ce moral ?

Ou alors s'est la survie du groupe et non de moi-même qui est le plus important ?



"Ouai bon...Peut-être même que certaines personnes aimeraient se faire massacrer, mais je pense que ça consistut une minorité marginale qui aurait besoin urgement d'un suivi psychiatrique! Je pense quand même que sur l'archi essentiel tous les êtres humains peuvent s'entendre."

---------->Peut-être que la vie est inutile ?
Peut-être même qu'on serait plus heureux morts que vivants ?
Donc qui peut affirmer que maintenir la vie et s'opposer à la mort soit moral ?

Et d'ailleurs, que faut-il le plus combattre ? La mort ou la souffrance ?
Car prolonger la vie c'est souvent prolonger les souffrances.



"En effet, c'est bien de cela qu'il s'agit. Mais je pense que par la suite la morale d'un individu peut en découler. Si la loi dit que voler c'est mal, l'individu peut par la suite le penser sincérement, puis continuer à le penser même sans loi. "

-------->Mais si un homme vole pour avoir de quoi manger, doit-on le condamner en disant qu'il a fait quelque choses de mal ?
Et si c'est un espion qui a volé des renseignements permettant de sauver des vies humaines, peut-on dire que son vol est "mauvais" ?
Donc "penser sans loi" ne voudrait-il pas dire qu'il faut se passer de lois absolues et décider de la meilleure conduite à tenir en fonction de chaque situation ?
Zig
   Posté le 04-08-2004 à 14:08:35   

"------->Donc "Tout faire pour survivre" serait un principe moral ?
Mais si, pour survivre, je dois écraser tout le monde, est-ce moral ?"

J'entendais par là, que TOUS le monde veut survivre, y compris deux partis qui seraient opposés, et se mettraient donc d'accord sur des principes.


"---------->Peut-être que la vie est inutile ?
Peut-être même qu'on serait plus heureux morts que vivants ?
Donc qui peut affirmer que maintenir la vie et s'opposer à la mort soit moral ?"

Remarque ça simplifie les choses: si on est mort, plus besoin de se prendre la tête avec des principes...
Non vraiment, cette question ne devrait même pas se poser: les principes sont différents de la mort, car ils sont (lorsqu'ils existent) une caractéristique de la vie.


"-------->Mais si un homme vole pour avoir de quoi manger, doit-on le condamner en disant qu'il a fait quelque choses de mal ?
Et si c'est un espion qui a volé des renseignements permettant de sauver des vies humaines, peut-on dire que son vol est "mauvais" ?
Donc "penser sans loi" ne voudrait-il pas dire qu'il faut se passer de lois absolues et décider de la meilleure conduite à tenir en fonction de chaque situation ?"

Mais ces deux hommes auront défendu d'autres principes fondamentaux, d'ailleurs plus importants: le droit de tout homme de manger à sa faim, et assistance à la vie d'autrui. Dans ces cas là, on ne pas considérer qu'il s'agisse de délits, puisque ces actes servent à contrecarrer un délit qui est quant-à-lui véritable.
Tu vas me dire: mais comment savoir avec certitude dans tous les cas ce qui est juste ou pas? Et je te répondrais: bah, on peut pas, et c'est bien là un dilemne éternel.
Atil
   Posté le 04-08-2004 à 17:13:41   

"J'entendais par là, que TOUS le monde veut survivre, y compris deux partis qui seraient opposés, et se mettraient donc d'accord sur des principes. "

-------->Plus j'y pense et plus j'ai l'impression que la morale c'est ce qui favorise l'intérèt du groupe au dépend de l'intérèt personnel.



"Remarque ça simplifie les choses: si on est mort, plus besoin de se prendre la tête avec des principes...
Non vraiment, cette question ne devrait même pas se poser: les principes sont différents de la mort, car ils sont (lorsqu'ils existent) une caractéristique de la vie."

-------->Je ne sais pas. Je ne pourrai le savoir que quand j'aurai expérimenté la mort.



"Mais ces deux hommes auront défendu d'autres principes fondamentaux, d'ailleurs plus importants: le droit de tout homme de manger à sa faim, et assistance à la vie d'autrui. Dans ces cas là, on ne pas considérer qu'il s'agisse de délits, puisque ces actes servent à contrecarrer un délit qui est quant-à-lui véritable. "

--------->Finalement, si chaque principe peut être invalidé parcequ'on en trouve d'autres qui sont plus fondamentaux, cela veut peut-être dire qu'on n'en trouvera jamais d'absolus et de définitifs qui priment sur tous les autres.



"Tu vas me dire: mais comment savoir avec certitude dans tous les cas ce qui est juste ou pas? Et je te répondrais: bah, on peut pas, et c'est bien là un dilemne éternel. "

--------->Donc il n'y a pas de principe absolu.
Il n'existe que ceci : "Faire du mieux qu'on peut".
L'important n'est peut-être pas d'atteindre un but particulier mais d'agir de la manière la plus harmonieuse possible par rapport aux actions des autres.
Un peu comme dans la musique : ce qui compte ce n'est pas de jouer une note précise mais de jouer des notes qui soient en harmonie avec les autres notes jouées. La morale serait donc relative (ce qui ici ne veut pas dire arbitraire).

 
Zig
   Posté le 04-08-2004 à 17:51:56   

"-------->Plus j'y pense et plus j'ai l'impression que la morale c'est ce qui favorise l'intérèt du groupe au dépend de l'intérèt personnel."

Mais l'intérêt du groupe ne peut-il pas bénéficier à l'individu? Car après tout, l'individu est bien un membre du groupe.


"--------->Finalement, si chaque principe peut être invalidé parcequ'on en trouve d'autres qui sont plus fondamentaux, cela veut peut-être dire qu'on n'en trouvera jamais d'absolus et de définitifs qui priment sur tous les autres."

Je pense que, par exemple, les coloniaux auraient pu s'entendrent avec les amérindiens s'ils avaient été réellement pacifistes, malgré les grandes différences de moeurs entre ces deux cultures. Est-ce je m'avance trop en disant que tout le monde ne cherche qu'à vivre en paix, lorsque cela est possible?

ah ah, j'ai de plus en plus l'impression d'être le Candide du forum
Atil
   Posté le 04-08-2004 à 22:38:14   

"Mais l'intérêt du groupe ne peut-il pas bénéficier à l'individu? Car après tout, l'individu est bien un membre du groupe. "

-------->L'intérèt général fait souvent l'intérèt individuel. Il l'englobe.
Par contre l'intérèt individuel ne fait pas l'intérèt général.



"Je pense que, par exemple, les coloniaux auraient pu s'entendrent avec les amérindiens s'ils avaient été réellement pacifistes, malgré les grandes différences de moeurs entre ces deux cultures."

-------->Mais n'oublions pas que la majorité des tribus indiennes étaient trés belliqueuses.


"Est-ce je m'avance trop en disant que tout le monde ne cherche qu'à vivre en paix, lorsque cela est possible?"

--------->Aparemment non. Car les hommes sont trop entrainés par leurs passions.
Par contre il est possible que les femmes soient moins agressives.


"ah ah, j'ai de plus en plus l'impression d'être le Candide du forum "

--------->Ben ... on n'est plus tellement nombreux.

 
Zig
   Posté le 05-08-2004 à 00:26:48   

"Par contre il est possible que les femmes soient moins agressives."

euuuh, je me permet quelques réserves à ce sujet...



"--------->Ben ... on n'est plus tellement nombreux."

Mais pourquoi ça? Tous le monde est en vacances? Ou alors elles/ils ne savent pas que le forum refonctionne?

Sinon par Candide je voulais dire le mec naïf et inexpérimenté qui a beaucoup à apprendre, et qui vient donc apprendre à faire la grimace auprès des vieux singes de ce forum.


Message édité le 05-08-2004 à 00:31:20 par Zig
Atil
   Posté le 05-08-2004 à 07:39:29   

"euuuh, je me permet quelques réserves à ce sujet... "

--------->Heuuu.. à bien y repenser, moi aussi.
Mais les femmes combattent de manière moins direste.



"Mais pourquoi ça? Tous le monde est en vacances? Ou alors elles/ils ne savent pas que le forum refonctionne?"

-------->Pas mal de gens ont quitté le forum. Et puis d'autres sont actuellement en vacances.


"Sinon par Candide je voulais dire le mec naïf et inexpérimenté qui a beaucoup à apprendre, et qui vient donc apprendre à faire la grimace auprès des vieux singes de ce forum. "

--------->Moi-même je ne suis qu'un amateur.
Mais je suis horriblement bavard sur certains sujets.
C'est peut-être mon Ego qui aime se pavaner.
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 13:20:16   

Heuuu.. à bien y repenser, moi aussi. Mais les femmes combattent de manière moins direste.

Et bien sûr, tu as une tonne d'exemples à fournir pour étayer ces propos..Tu as sûrement une grande expérience des femmes à rester sur le net 20h par jours...

Moi-même je ne suis qu'un amateur. Mais je suis horriblement bavard sur certains sujets. C'est peut-être mon Ego qui aime se pavaner.

Comment peut-être ? C'est indéniablement ton égo qui aime se pavaner...
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 13:30:46   

Putain ! C'est quoi ces conneries ? J'ai posté une réponse au fil "Humour et dictature" Et la réponse appraraît ici ?
Zig
   Posté le 06-08-2004 à 13:33:58   

ah ah ah! Une langue de vipère punie! Il y a donc une justice dans ce monde!
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 13:37:51   

Que tu dois te sentir mieux maintenant...Tu as la preuve de la justice divine ce monde..
Zig
   Posté le 06-08-2004 à 14:23:57   

Ouai ça me rassure énormément, désormais je n'aurais plus jamais peur dans la vie.

Par contre je surveillerais aussi mes paroles sur ce forum pour ne pas subir, comme toi, la terrible humiliation du châtiment cerclosophique.
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 14:31:01   

Heureux d'avoir contribué à l'abolissement de tes peurs existentielles..

La terrible humiliation du châtiment cerclosophique ? C'est quoi, passé quelques heures en privé sur un chat avec PizzaMan ?
Zig
   Posté le 06-08-2004 à 15:05:02   

"La terrible humiliation du châtiment cerclosophique ? C'est quoi, passé quelques heures en privé sur un chat avec PizzaMan ?"

Mais nan, d'avoir l'air con en se trompant carrément de sujet. Quand même, faut le faire...
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 15:22:15   

C'est rien, je viens juste de me rendre compte que j'ai finalement répondu au bon post...

Tu t'en es pas rendu compte ?
Zig
   Posté le 06-08-2004 à 15:39:13   

euuh...non...

En fait je regarde que le dernier message à chaque fois, et t'avais parlé de "Humour et dictature". C'est ta connerie, assume-la, jeune homme!
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 15:56:25   

J'assume l'entière responsabilité de mes errances numériques...
Kamel
   Posté le 06-08-2004 à 16:19:21   

Etquoiencore a écrit :

J'assume l'entière responsabilité de mes errances numériques...


Toi aussi tu fumes ?
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 16:59:28   

Tant qu'à être un toxico du net, qui perd son temps sur des forums où des conneries sans substance font office de grandes questions philosophiques, pourquoi ne pas fumer et boire, histoire que la dépendance soit totale et que le cerveau cesse de me crier;

Bordel de con, que fous-tu sur internet aussi souvent ? Bouge tes fesses nom de dieu !


Kamel
   Posté le 06-08-2004 à 17:02:08   

Etquoiencore a écrit :

Tant qu'à être un toxico du net, qui perd son temps sur des forums où des conneries sans substance font office de grandes questions philosophiques, pourquoi ne pas fumer et boire, histoire que la dépendance soit totale et que le cerveau cesse de me crier;

Bordel de con, que fous-tu sur internet aussi souvent ? Bouge tes fesses nom de dieu !



La meme chose que toi !
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 17:05:10   

Alors ça fait deux putains de connards virtuels pathétiques !!!

Viva Internouille !


Kamel
   Posté le 06-08-2004 à 17:07:09   

Etquoiencore a écrit :

Alors ça fait deux putains de connards virtuels pathétiques !!!

Viva Internouille !



Il faut bien occuper ses congés.
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 17:14:42   

Tout à fait ! On ne va tout de même pas faire de l'exercice, se développer les neurones, aider notre prochain...

Je laisse aux connards qui ne sont pas foutu d'ouvrir un pc...


Kamel
   Posté le 06-08-2004 à 17:20:32   

Etquoiencore a écrit :

Tout à fait ! On ne va tout de même pas faire de l'exercice, se développer les neurones, aider notre prochain...

Je laisse aux connards qui ne sont pas foutu d'ouvrir un pc...



L'un n'empêche pas l'autre......!
Etquoiencore
   Posté le 06-08-2004 à 17:27:46   

Non, ne l'empêche pas, mais ne l'encourage pas non plus (phrase métaphysique que seuls les initiés peuvent comprendre, ou les toxico, c'est du pareil au même )
Atil
   Posté le 06-08-2004 à 23:49:55   

En langage Pizzamanesque, on dit :
"... les putains de toxicos de merde d'internouille à la con, mon pote !"
alpha
   Posté le 16-09-2004 à 17:24:07   

La <<morale>> est une chose dangereuse, précisément parce qu'elle change d'une époque à une autre et d'une culture à une autre.
Et c'est ainsi parce qu'elle est fondée sur des croyances fallacieuses, et bien des gens, en découvrant que certaines instructions morales ne fonctionnent pas dans la vie réelle, changent de morale sans changer les croyances dont elle émergait.

Les gens refusent mordicus de modifier leurs croyances les plus fondamentales(c'est leurs droits), mais changent leur morale (c'est a dire leur façon d'appliquer leurs croyances) pour un oui ou un non pour s'adapter à la situation.
Atil
   Posté le 17-09-2004 à 08:36:28   

La morale est-elle un but unique et bien défini qu'il faut atteindre ?

Ou est-elle un réseau de chemins divers allant vers un but encore mal défini ?


Je veux dire :
La morale est-elle un but en soi, ou les différentes morales sont-elles des chemins allant tous dans une même direction ?


(Je ne sais pas si je suis clair)
Atil
   Posté le 17-09-2004 à 08:43:37   

Si le but est symbolisé par le sommet d'une montagne ...

la morale est-elle LE chemin unique et droit qui y conduit, chaque personne qui s'en écarte étant vouée à la damnation ?

Ou la morale correspond-t-elle aux nombreux trajets possibles (sans chemin tracé d'avance) permettant d'atteindre ce sommet ? (seuls les trajets atteignant le sommet étant valables, les autres étant des impasses).
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 11:58:02   

Atil a écrit :

Si le but est symbolisé par le sommet d'une montagne ...

la morale est-elle LE chemin unique et droit qui y conduit, chaque personne qui s'en écarte étant vouée à la damnation ?

Ou la morale correspond-t-elle aux nombreux trajets possibles (sans chemin tracé d'avance) permettant d'atteindre ce sommet ? (seuls les trajets atteignant le sommet étant valables, les autres étant des impasses).


- Il n'y a pas de Damnation.
-La morale corresponds a de nombreux trajets pssibles et personnelle.
La reflexion morale peut partir de points de vue fort divers.
Si je considére la morale comme un fait, je n'exclus pas pour autant qu'elle soit une théorie, une ou des regles et des vérites (provisoires).
Mais la morale en tant que régle et vérité est en même temps un fait et un fait humain:
c'est un fait que les hommes admettent une vérité morale.
Parmi les Faits humains, il en existe un qui s'appelle morale, de même que la physique est un fait, et les mathématiques, et la philosophie, sans oublier la religion bien sûr.

En dehors de la question de savoir si telle ou telle porale est vraie, ou de savoir quelle est la vérité morale, la vraie régle morale, un Fait s'impose:
les hommes admettent une régle morale, y croient, peu importe qu'ils y aient réflechit ou non.
Le fait morale, c'est a dire le fait de croire à une régle morale,est donc un fait humain.
Partout où nous trouvons des hommes nous les trouvons en possession d'une morale, c'est a dire croyant à une morale.
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 13:42:44   

A cet égard les recherches de l'ethonologie contemporaine paraissent décisives.
le phénomène Moral se retrouve chez les plus primitifs.
Peut-on préciser les éléments essentiels tels qu'ils apparaissent à l'obersavtion permiere ?

Le phénoméne moral est essentiellement constitué d'approbation et de blâme.
Certains actes éveillent un sentiment d'approbation, d'estime, même d'enthouisme (quelques fois trops démesurer), car d'autres excitent la réprobation, le mépris, l'indignation, la haine, la violence, la vengeance...etc.

Le sentiment moral ne s'applique en régle générale qu'aux actes humains et il est lié à l'intentionnalité de l'acte, tout en étant à certains égards indépendant d'elle, en ce sens que la moralité ou le caractère moral de l'acte dépend de ce que celui-ci soit accomplis par un agent libre agissant volontairement avec une intention, mais qu'en même temps la valeur morale ne dépend pas de la libre volonté de cet agent.

L'acte a une valeur morale en soi, indépendante de la libre volonté de l'agent, bien qu'en meme temps son caractére de moralitè vienne de ce que l'auteur soit un agent libre.
Tout semble assez compliqué ce qui donne lieu, dans les morales primitives, à pas mal de confusions et soulève alors d'autres problèmes délicats dans les morales réfléchies, rationnellement construites.

Au sentiment d'estime et de blâme caractéritique du phénomène moral, correspond le sentiment d'une contraite intérieure qui pousse au respect de la loi morale sans cependant déterminer de la même facon que les causes physiques.
Cette contrainte intérieure ne détermine pas nécessairement l'acte, mais entraîne un sentiment de satisfaction ou un sentiment pénible selon qu'on y obéit ou non.
Zig
   Posté le 17-09-2004 à 14:03:48   

"L'acte a une valeur morale en soi, indépendante de la libre volonté de l'agent, bien qu'en meme temps son caractére de moralitè vienne de ce que l'auteur soit un agent libre."

C'est pourquoi quelques fois quand une personne fait une bonne action, on lui reproche de ne pas être sincère.
Déjà, il faut en être certain, que c'est pas sincère.
Ensuite, même si c'est sûr, qu'est-ce que ça peut foutre? Fait sincèrement ou non, l'acte va être bénéfique.
Il vaut mieux une bonne action hypocrite qu'une mauvaise action sincère.
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 14:15:58   

Zig a écrit :

"L'acte a une valeur morale en soi, indépendante de la libre volonté de l'agent, bien qu'en meme temps son caractére de moralitè vienne de ce que l'auteur soit un agent libre."

C'est pourquoi quelques fois quand une personne fait une bonne action, on lui reproche de ne pas être sincère.
Déjà, il faut en être certain, que c'est pas sincère.
Ensuite, même si c'est sûr, qu'est-ce que ça peut foutre? Fait sincèrement ou non, l'acte va être bénéfique.
Il vaut mieux une bonne action hypocrite qu'une mauvaise action sincère.


D'accord avec toi.
Mais l'action bonne ou mauvaise, sincere ou non,et la résultante de sa moral à lui.
Devant sa moral, il a son libre-arbitre, a lui donc de prendre une décision avant de passé a l'action.
Zig
   Posté le 17-09-2004 à 14:23:48   

"Mais l'action bonne ou mauvaise, sincere ou non,et la résultante de sa moral à lui."

Mais je pense qu'il existe une morale universelle. Par exemple, je ne connais aucune culture où tuer quelqu'un sans raison est considéré comme bien.
Après, tout ce qui concerne l'adultère, le vol (qui peut aussi se faire façon Robin des bois), etc. est arbitraire, bien sûr.
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 14:30:20   

Zig a écrit :

"Mais l'action bonne ou mauvaise, sincere ou non,et la résultante de sa moral à lui."

Mais je pense qu'il existe une morale universelle. Par exemple, je ne connais aucune culture où tuer quelqu'un sans raison est considéré comme bien.
Après, tout ce qui concerne l'adultère, le vol (qui peut aussi se faire façon Robin des bois), etc. est arbitraire, bien sûr.


Toujours d'accord avec toi lorsque tu dis qu'il existe une morale universelle, mais chacun est libre d'en faire ce qu'il veut.
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 14:39:52   

La moral se manifeste donc par un impératif qui s'exprime en preceptes: cet impératif s'accompagne d'une contrainte Intérieur: je dois faire ceci, je dois éviter cela; et je subis une pression Intérieur qui m'incline à conformer mon action au precepte.
En d'autres termes la morale est essentiellement normative.
Mais la morale n'est pas seule à se manifester par un impératif, des préceptes, une contrainte intérieure.
L'homme subit bien d'autres contraintes, et plusieurs d'entre elles se manifestent par des signes qui ressemblent singulièrement a celle de la morale.
Tellles sont par exemple les contraintes sociales et religieuses.
Zig
   Posté le 17-09-2004 à 14:43:39   

Oui c'est vrai, et on peut d'ailleurs tuer sans motif pour la religion.
On tue sans motif, mais il y a quand même un but.
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 16:26:58   

Zig a écrit :

Oui c'est vrai, et on peut d'ailleurs tuer sans motif pour la religion.
On tue sans motif, mais il y a quand même un but.


Effectivement, il suffit de voir tous ses civiles tués, tous ses soldats tués, obliger d'aller tués les autres par leurs autorités supérieures.
Oui ont peu tué au non de Dieu ou de Allah (bonnes excuses), ils irons tous au paradis
Les buts, le pouvoir, la domination, l'argent...etc.
alpha
   Posté le 17-09-2004 à 16:51:32   

L'homme subiet des préceptes sociaux, politiques, et les préceptes religieux, comme il subit des préceptes moraux.
Preceptes sociaux et religieux lui apparaissent aussi comme des vérités et des régles impératives, et comme la morale, la régle sociale et religieuse est un fait en même temps qu'une vérité.
Pour comprendre ce qu'est la morale, il faut je pense la distinguer des autres faits qui se manifestent d'une façon analogue.

Le Precepte social est imposé par le milieu social: il impose certaines attitudes à qui veut être accepté dans le milieu.
On peu prendre comme exemple les règles de politesse, sans oublier les autres régles de justices...etc.

Le preceptes religieux est imposé par la divinité; il est la régle de nos
rapports avec elle. Nous devons ("nous y plier" dans la mesure où nous désirons avoir de bons rapports avec Dieu ou les dieux.

Le precepte moral est lui d'une autre nature; il ne correspond ni à une pression social, ni a une pression divine.
Il peut s'accorder d'une contrainte sociale ou religieuse; mais en même temps il s'en distingue.
Le precepte moral correspond aux exogences de la vie bonne et droite, qui réalise le plein developpement humain.
Tandis que le precepte social atteint l'homme dans ses rapports avec ses semblables, et le preceptes religieux dans ses rapports avec Dieu,le precepte moral s'applique à l'homme pris en lui-même, sans tenir compte de rien d'autre que lui.
Atil
   Posté le 17-09-2004 à 22:30:58   

"Mais je pense qu'il existe une morale universelle. Par exemple, je ne connais aucune culture où tuer quelqu'un sans raison est considéré comme bien."

------->Dans certaines tribus d'Amazonie, les tueurs étaient trés admirés.
Un homme qui n'avait jamais tué n'avait aucune chance de se trouver une femme.
Le fait n'était pas de tuer des ennemis, mais simplement de montrer son habileté et son courage en tuant, même sans raison.


Finalement, le mot "morale" ne définit jamais qu'un ensemble de règles sur les quelles on se base pour savoir comment agir.
Ces règles peuvent venir de la raison, de la coutume aveugle, de la sensiblerie, de la sagesse, de la croyance, etc...
On peut dire que la morale est un truc inventé pour se compliquer la vie : cela empèche de suivre simplement ses instincts et son intérèt personnel égoïste pour tenir compte de quelque chose de plus vaste.
Cela peut parfois être bénéfique... et parfois être mauvais.
Tout dépend sur QUOI on fonde la morale qui va nous servir de "plan d'action" dans la vie.
feedesarts
   Posté le 18-09-2004 à 05:39:47   

Sur quoi baser la morale? sur le respect d'autrui tout d'abord et l'acceptation des différences et déjà ce sera un grand pas de fait!
Atil
   Posté le 18-09-2004 à 09:56:14   

feedesarts a écrit :

Sur quoi baser la morale? sur le respect d'autrui tout d'abord et l'acceptation des différences et déjà ce sera un grand pas de fait!


Donc la morale ne peut pas être basée sur une tradition rigide, des coutumes rigides, des croyances rigides ou une religion rigide.
Car dans ce cas on a tendance à rejeter ceux qui ne suive pas cette morale.. hors rejeter quelqu'un ca va à l'encontre du respect d'autrui et de l'acceptation des différences.
alpha
   Posté le 18-09-2004 à 11:03:42   

Atil a écrit :

[citation=feedesarts]Sur quoi baser la morale? sur le respect d'autrui tout d'abord et l'acceptation des différences et déjà ce sera un grand pas de fait!


Donc la morale ne peut pas être basée sur une tradition rigide, des coutumes rigides, des croyances rigides ou une religion rigide.
Car dans ce cas on a tendance à rejeter ceux qui ne suive pas cette morale.. hors rejeter quelqu'un ca va à l'encontre du respect d'autrui et de l'acceptation des différences.[/citation]
Il ne faut pas rejeter ceux qui non pas la même morale que nous et encore moins faire la moral aux autres (de qu'elle doit)?
Notre morale a nous serait-elle meilleur, la seule, la vraie, l'unique morale?
feedesarts
   Posté le 19-09-2004 à 06:16:49   

Une morale universelle devrait être enseigné aux jeunes enfants.....afin qu'il leur reste quelque chose de concret avant d'être tiraillé dans tous les sens.
Atil
   Posté le 19-09-2004 à 11:49:25   

Mais comment déterminer une morale qui soit vraiment universelle ?
C'est justement ca le problème ?

On ne pourrait pas la fonder sur des croyances puisque celles-ci sont variables.

Ou alors sur la raison et la logique ? Puisque celle-ci est universelle.
feedesarts
   Posté le 19-09-2004 à 15:19:03   

Le respect........c'est universel non? c'est la base de tout dans la vie.
alpha
   Posté le 19-09-2004 à 16:30:30   

La question de savoir s'ilexiste un problème morale, c'est a dire s'il existe une ou des régles morales Indépendante de l'Homme, a laquelle celui-ci doit ou devrais se soumettre et qu'il doit donc chercher pour en définitive s'y soumettre, est logiquement la premiere question qui se pose au philosophe lrsqu'il aborde la philosophie de l'action.
En effet puisque l'analyse descriptible révèle un fait moral avec un caractère d'impératif, il semble que l'esprit doit aussi tôt se demander ce que veut cette experience et si elle correspond à une réalité.
Cependant cette question n'apparait chronologiquement qu'assez tard, car les esprits simples ne la posent pas.
Pour l'esprit simple, l'existence de la morale est une évidence: il pourra en discuter le contenu et ses principes, mais il ne doute pas qu'il y en ait une.

Le doute, en cette matière, comme le doute sur la possibilité de la philosophie ou sur l'existence d'une vérité absolue qu'elle qu'elle soit, est un phénomène de lassitude intellectuelle.
Il s'en suit des périodes d'effervescence intellectuelle et d'enthouisiasme rationaliste, ou on a cru qu'on allait par les seules lumières de la raison, résoudre tous les problèmes.
Cette effervescence intellectuelle se traduit par des systémes multiples qui s'opposent les uns aux autres,souvent avec acrimonie, et prétendent tous donner la seule formule exacte et compléte d'explications de l'univers.
Apres u n temps d'engouement, le desenchantement succéde à l'enthousiasme.
On constate que les discution échouent à mettre les hommes d'accord et qu'on ne parvient pas à une Vérité Universellement reconnue.
Les uns ont l'impression que tout le monde est d'accord et qu'on se dispute sur des mots; les autres qu'on ne peut pas se mettre d'accord, que tous les systèmes se valent, qu'on peut défendre ou réfuter tout ce que l'on veut et que la philosophie est vaine.

Alors vient le scepticisme qui n'est qu'une fatigue.
L'esprit renonce à la fermeté de l'adhésion.
Il préfère se balancer d'une doctrine à l'autre, tout comprendre sans rien choisir, et on a l''impression de se montrer plus intellegent en étant réceptif à toutes les doctrine, ce qui équivaut à n'être réceptif à aucune.
Le scepticisme moderne prend la forme de relativisme.
Celui-ci est une attitude de l'esprit, d'allure souvent dogmatique et nullement sceptique en Apparence, qui repousse tout absolu, et par suite, tout en soi.
Il n'y a donc pas de Dieu, pas d'âme, pas d'homme, pasde choses; il n'y a que des relations se nouant en relations, et de nombreux systtème cherchent à tout expliquer par un procéder ou l'autre ramenant tout objet de connaissance à des relations.
Atil
   Posté le 19-09-2004 à 20:19:36   

'Le respect........c'est universel non? c'est la base de tout dans la vie. '

>>>>>>C'est quoi respecter les gens ?

Par exemple, si je vois un homme qui veut se suicider, comment vais-je faire pour le respecter ?
Je vais le laisser mourir (pour respecter sa volonté) ?
Ou je vais l'empécher de se tuer (pour respecter son droit à la vie) ?

Donc ce n'est pas évident de trouver une réponse universellement reconnue comme valable.
Atil
   Posté le 19-09-2004 à 20:26:03   

Je pense qu'il existe probablement une vérité absolue, même si elle ne nous est pas accessible.
la vérité absolue c'est simplement ce qui est, ce que pourrait persevoir du monde un être omniscient.

Mais la morale ne s'occupe pas de ce qui est mais de ce qu'il faut faire.
Donc une morale absolue correspondrait à un but absolu.

Mais on ne sait même pas quel est notre but dans le monde (ni même s'il y en a un). Donc c'est bien difficile de savoir quelle est la meilleure faccon se se comporter pour l'atteindre.

Mais si on connaissait un but absolu, il ne resterait plus qu'à utiliser la logique pour l'atteindre de manière efficace.
alpha
   Posté le 19-09-2004 à 20:41:27   

Atil a écrit :

Je pense qu'il existe probablement une vérité absolue, même si elle ne nous est pas accessible.
la vérité absolue c'est simplement ce qui est, ce que pourrait persevoir du monde un être omniscient.

Mais la morale ne s'occupe pas de ce qui est mais de ce qu'il faut faire.
Donc une morale absolue correspondrait à un but absolu.

Mais on ne sait même pas quel est notre but dans le monde (ni même s'il y en a un). Donc c'est bien difficile de savoir quelle est la meilleure faccon se se comporter pour l'atteindre.

Mais si on connaissait un but absolu, il ne resterait plus qu'à utiliser la logique pour l'atteindre de manière efficace.


Je crois que notre vie a un but, sans but, alors les questions suivantes
ce posent: Que sommes nous venu faire sur cette terre ? Pourquoi cette vie de joie, de peine, de labeur, de souffrance physique et mental, pour finir sous terre tous simplement? cela ne servirait a rien et n'aurais aucun sens.
alpha
   Posté le 19-09-2004 à 20:47:33   

alpha a écrit :

[citation=Atil]Je pense qu'il existe probablement une vérité absolue, même si elle ne nous est pas accessible.
la vérité absolue c'est simplement ce qui est, ce que pourrait persevoir du monde un être omniscient.

Mais la morale ne s'occupe pas de ce qui est mais de ce qu'il faut faire.
Donc une morale absolue correspondrait à un but absolu.

Mais on ne sait même pas quel est notre but dans le monde (ni même s'il y en a un). Donc c'est bien difficile de savoir quelle est la meilleure faccon se se comporter pour l'atteindre.

Mais si on connaissait un but absolu, il ne resterait plus qu'à utiliser la logique pour l'atteindre de manière efficace.


Je crois que notre vie a un but, sans but, alors les questions suivantes
ce posent: Que sommes nous venu faire sur cette terre ? Pourquoi cette vie de joie, de peine, de labeur, de souffrance physique et mental, pour finir sous terre tous simplement? cela ne servirait a rien et n'aurais aucun sens.[/citation]
De deux choses l'une ou bien tu crois a une force, a un absolu, a un créateur...etc ou alors tu ne crois pas , tu es sur terre sans but, donc naissance,vie, mort et puit ton film de termine là.
Atil
   Posté le 19-09-2004 à 23:24:26   

Cela montre plutôt que nous AVONS ENVIE que la vie ait un but ... mais cela n'indique pas pour autant qu'elle en ait un pour de bon.
Rien ne prouve que le "Dieu" qui aurait créé notre monde ait une volonté, un but, ni même une conscience.
feedesarts
   Posté le 20-09-2004 à 04:00:37   

Nous sommes peut-être ici dans un but nécessaire ? Pour apprendre quelque chose? pour aider une cause? pour servir à quelque chose? pour évoluer? Il y a tant de raisons.......pourquoi chercher la réponse?
Atil
   Posté le 20-09-2004 à 08:29:12   

Parceque c'est plus facile d'effectuer sa mission quand on sait en quoi elle consiste.
alpha
   Posté le 20-09-2004 à 10:07:14   

Pour faire court: Je dis que tout a un but dans la vie, tout a une raison d'être.(je parle ici de la nature,des astres, des planetes, du mineral,du vegetal, animal,homme, de tout l'univers...etc) et le tout est bien agencer.
Verdad
   Posté le 20-09-2004 à 12:39:07   

On est sur terre pour vivre le mieux possible, et pour cela s'en mettre plein les poches. A tout prix.
alpha
   Posté le 20-09-2004 à 12:49:27   

Verdad a écrit :

On est sur terre pour vivre le mieux possible, et pour cela s'en mettre plein les poches. A tout prix.


BIEN VIVRE,BEAUCOUP D'ARGENT...ET LE RESTE= BONHEUR EPHEMERE, PASSAGER, PROVISOIRE ET ENSUITE ARRIVE LA MORT....ADIEU MON ARGENT, ADIEU MON BIEN VIVRE.......
Verdad
   Posté le 20-09-2004 à 18:40:43   

Ouais, mais vaut mieux vivre riche que pauvre mon pote!
alpha
   Posté le 20-09-2004 à 19:04:12   

Verdad a écrit :

Ouais, mais vaut mieux vivre riche que pauvre mon pote!


J'aimerai mieux vivre éternellement et riche en même temps.
Que être riche provisoirement et vivre provisoirement.
Pas toi....
Verdad
   Posté le 20-09-2004 à 19:07:23   

Vivre éternellement, je sais pas si ca me plairait.
Mais étant donné que si ya réincarnation je m'en souviens pas, donc je m'en fous. Par contre, quand je passe au volant de ma cc neuve ou de ma harley, ca c'est réel, et les mecs qui grognent et les nanas qui frétillent du croupion, c'est aussi du réel.

Et je te parle que de mécanique.
alpha
   Posté le 20-09-2004 à 19:10:25   

Verdad a écrit :

Vivre éternellement, je sais pas si ca me plairait.
Mais étant donné que si ya réincarnation je m'en souviens pas, donc je m'en fous. Par contre, quand je passe au volant de ma cc neuve ou de ma harley, ca c'est réel, et les mecs qui grognent et les nanas qui frétillent du croupion, c'est aussi du réel.

Et je te parle que de mécanique.


Un réel illussion...
Atil
   Posté le 21-09-2004 à 07:52:11   

Je pense qu'un plaisir éternel finirait par s'émousser et par nous lasser.
Donc vivre éternellement n'est pas intéressant de ce point de vue.

Donc, finalement, la réincarnation pourrait être un bon moyen d'éviter de devenir blasé.
alpha
   Posté le 21-09-2004 à 08:51:28   

Atil a écrit :

Je pense qu'un plaisir éternel finirait par s'émousser et par nous lasser.
Donc vivre éternellement n'est pas intéressant de ce point de vue.

Donc, finalement, la réincarnation pourrait être un bon moyen d'éviter de devenir blasé.


Tu as raison Atil, une vie sans problèmes, sans difficultés, sans soucis, ou tout irai pour le mieux, serait une vie monotone,ennuyeuse.

Il en est de même pour le système: 1 seule vie, ensuite jugement dernier ensuite paradis ou enfer pour l'éterniter.
Vivre éternellement nes pas le probléme, l'essentielle est d'avoir plusieurs vies, naissance,vie, mort est a chaque fois faire des nouvelles expériences, de toutes manière une seul vie ne suffit pas pour tout connaître, tout apprendre...etc
Atil
   Posté le 21-09-2004 à 11:23:17   

C'est comme un acteur qui joue toujours dans la même série, il finit par s'emmerder.

Mais on s'éloigne du sujet ...

J'ai l'impression qu'en gros la morale consiste à faire passer l'intérèt général avant l'intérèt particulier.
Mais je me demande si on peut appeler "moral" le comportement des termites qui se sacrifient pour le nid, par exemple. Puisqu'il est probable que c'est la un acte instinctif et non pas réfléchi.
Un acte est-il moral seulement si notre intention est généreuse, ou alors peut-il l'être aussi si c'est une action instinctive, non voulue, mais dont le résultat est "bon" pour le groupe.
En clair : la moralité est-elle dans l'intention ou dans le résultat de l'action ?
alpha
   Posté le 21-09-2004 à 15:02:12   

L'enseignement de la moral doit consister à ouvrir les esprits à cette recherche de SA morale pour chacun.
Chacun devrai chercher celle qui convient à sa vie et à ses inspirations.
alpha
   Posté le 21-09-2004 à 15:06:18   

alpha a écrit :

L'enseignement de la moral doit consister à ouvrir les esprits à cette recherche de SA morale pour chacun.
Chacun devrai chercher celle qui convient à sa vie et à ses inspirations.


Je crois que tout est lier a l'intention. (réponse a ton poste Atil).

Enfin d'une certaine manière je suis pour le realitivisme.
Le relativisme est en sommes une réaction contre la trop grande rigueur, réelle ou apparente, des morales traditionnelles, en particulier contre la rigueur de la morale des religions (Chrétienne il fut un temps du moins, avec sa morale aboslue).

Message édité le 21-09-2004 à 15:24:48 par alpha
Atil
   Posté le 22-09-2004 à 07:58:31   

Une morale absolue ne pourrait exister que s'il n'y avait qu'un seul but et un seul chemin pour l'atteindre.

Mais si la morale est relative, cela veut-il dire qu'il n'y a pas un but absolu à atteindre ? Ou alors qu'il y a bien un seul but mais avec plusieurs moyens pour y arriver ?
(ou alors les deux à la fois : plusieurs buts avec chacun plusieurs chemins)
alpha
   Posté le 22-09-2004 à 10:03:04   

Atil a écrit :

Une morale absolue ne pourrait exister que s'il n'y avait qu'un seul but et un seul chemin pour l'atteindre.

Mais si la morale est relative, cela veut-il dire qu'il n'y a pas un but absolu à atteindre ? Ou alors qu'il y a bien un seul but mais avec plusieurs moyens pour y arriver ?
(ou alors les deux à la fois : plusieurs buts avec chacun plusieurs chemins)


Il y a plusieurs chemins pour y arriver.
Atil
   Posté le 23-09-2004 à 09:59:06   

Mais ... Arriver à quoi ?
alpha
   Posté le 23-09-2004 à 13:59:53   

POUR ARRIVER A QUOI ?

A rien, puisque selon toi, la vie, l'homme, et le reste n'a pas de but ou de raison dêtre, car tout est basé sur des croyances, des dogmes, des incertitudes, des probabilités etc... (ton avis que je respecte bien sûr).
Atil
   Posté le 23-09-2004 à 19:30:34   

Mon avis n'est pas qu'il n'y a pas de but mais simplement que celui-ci nous échappe.

Et si jamais il s'avérait que l'esprit, l'âme, la divinité, etc... transcende le temps, alors la notion de "but" serait dépourvue de sens. Pour un être situé au-dela du temps, il n'y a plus de départ , ni de chemin ni de but à atteindre.
Verdad
   Posté le 23-09-2004 à 19:40:19   

Et s'il s'avérait que la moralité ou morale est une connerie inventée pour mater les foules et les garder bien sous la main pour qu'une minorité dont je fais partie s'en mette plein les poches?
Z'êtes trop mignons!
alpha
   Posté le 23-09-2004 à 21:33:59   

A ton avis Atil ,l'homme est il capable de vivre sans morales, sans lois, sans reglements ?
alpha
   Posté le 23-09-2004 à 22:01:37   

Atil a écrit :

Mon avis n'est pas qu'il n'y a pas de but mais simplement que celui-ci nous échappe.

Et si jamais il s'avérait que l'esprit, l'âme, la divinité, etc... transcende le temps, alors la notion de "but" serait dépourvue de sens. Pour un être situé au-dela du temps, il n'y a plus de départ , ni de chemin ni de but à atteindre.


Pour moi il doit y avoir un but, mais qui m'échappe (comme tu le dis), je le cherche toujours.
Atil
   Posté le 24-09-2004 à 08:37:38   

alpha a écrit :

A ton avis Atil ,l'homme est il capable de vivre sans morales, sans lois, sans reglements ?


------>Les animaux y arrivent bien.

Mais leurs sociétés sont moins complexe que la notre.

La morale n'est peut-être qu'un ensemble de lois arbitraires et conventionnelles pour permettre de mieux vivre en société sans trop se marcher les uns sur les autres.
Comme le code de la route par exemple.
Pourquoi doit-on rouler à droite, par exemple ? Non pas parceque c'est "bien" mais parcequ'il faut bien que tout le monde roule du même coté sinon se serait impossible de se déplacer. l'important n'est pas qu'on ait choisi de rouler à droite plutôt qu'à gauche mais le fait qu'on ait décidé de tous rouler du même coté.
la morale, dans ce sens, serait fonctionnelle.
Et son but serait de favoriser le fonctionnement du tout plutôt que des parties (les individus).
alpha
   Posté le 24-09-2004 à 09:40:43   

Atil a écrit :

[citation=alpha]A ton avis Atil ,l'homme est il capable de vivre sans morales, sans lois, sans reglements ?


------>Les animaux y arrivent bien.

Mais leurs sociétés sont moins complexe que la notre.

La morale n'est peut-être qu'un ensemble de lois arbitraires et conventionnelles pour permettre de mieux vivre en société sans trop se marcher les uns sur les autres.
Comme le code de la route par exemple.
Pourquoi doit-on rouler à droite, par exemple ? Non pas parceque c'est "bien" mais parcequ'il faut bien que tout le monde roule du même coté sinon se serait impossible de se déplacer. l'important n'est pas qu'on ait choisi de rouler à droite plutôt qu'à gauche mais le fait qu'on ait décidé de tous rouler du même coté.
la morale, dans ce sens, serait fonctionnelle.
Et son but serait de favoriser le fonctionnement du tout plutôt que des parties (les individus).[/citation]
----------> Les animaux ont leurs lois pour vivre en société.
Atil
   Posté le 24-09-2004 à 13:34:00   

Mais peut-être sont-elles programmées instinctivement et non pas culturelles ?

enfin, ca dépend des animaux : en ce qui concerne les chimpanzés, on a montré qu'ils se divisaient en plusieurs cultures.
alpha
   Posté le 25-09-2004 à 21:45:49   

Atil a écrit :

Mais peut-être sont-elles programmées instinctivement et non pas culturelles ?

enfin, ca dépend des animaux : en ce qui concerne les chimpanzés, on a montré qu'ils se divisaient en plusieurs cultures.


Et que dire du monde des insectes: des fourmis ou des abeilles par exemples ?
feedesarts
   Posté le 26-09-2004 à 00:49:19   

Ils arrivent quand même à vivre en communauté malgré les différentes cultures.
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 09:03:30   

alpha a écrit :

[citation=Atil]Mais peut-être sont-elles programmées instinctivement et non pas culturelles ?

enfin, ca dépend des animaux : en ce qui concerne les chimpanzés, on a montré qu'ils se divisaient en plusieurs cultures.


Et que dire du monde des insectes: des fourmis ou des abeilles par exemples ?[/citation]

----->"Mais peut-être sont elles programmées instinctivement et non pas culturellement ?

Programmées par Qui, par Quoi ? Leurs instincts?
Atil
   Posté le 26-09-2004 à 10:01:56   

"Et que dire du monde des insectes: des fourmis ou des abeilles par exemples ?"

--------->Chez les insectes, chaque espèce a un comportelment culturel différent. Donc c'est génétique (programmé dans leur cerveau) et non pas culturel.
Chez l'homme et le chimpanzé, par contre, les comportements diffèrent chez des êtres de la même espèce mais viivant dans des lieux différent. Donc ce sont des coutumes culturelles.


"Ils arrivent quand même à vivre en communauté malgré les différentes cultures."

---->Mais seuls les individus d'une même culture vivent entre eux. Il est rare de voir des individus de culture différetes vivre ensemble. (chez l'homme ca provoque des réactions de racisme et de rejet).


"Programmées par Qui, par Quoi ? Leurs instincts?"

-------->Les gènes programment le "cablage" du cerveau, lequel programme le comportement.
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 10:39:03   

Atil a écrit :

"Et que dire du monde des insectes: des fourmis ou des abeilles par exemples ?"

--------->Chez les insectes, chaque espèce a un comportelment culturel différent. Donc c'est génétique (programmé dans leur cerveau) et non pas culturel.
Chez l'homme et le chimpanzé, par contre, les comportements diffèrent chez des êtres de la même espèce mais viivant dans des lieux différent. Donc ce sont des coutumes culturelles.


"Ils arrivent quand même à vivre en communauté malgré les différentes cultures."

---->Mais seuls les individus d'une même culture vivent entre eux. Il est rare de voir des individus de culture différetes vivre ensemble. (chez l'homme ca provoque des réactions de racisme et de rejet).


"Programmées par Qui, par Quoi ? Leurs instincts?"

-------->Les gènes programment le "cablage" du cerveau, lequel programme le comportement.


....ET LES GENES D'OU SORTENT T'ILS ?

Bon c'est pas TROLL, non c'est DROLE!

Message édité le 26-09-2004 à 11:17:31 par alpha
Atil
   Posté le 26-09-2004 à 12:52:25   

La sélection naturelle explique comment les meilleurs gènes sont sélectionnés par élimination des porteurs de mauvais gènes et descendance plus nombreuses des porteurs de gènes intéressants. Il y a mutations aléatoires puis sélection ou élimination naturelle. C'est une sorte de grand automate qui fonctionne tout seul.
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 13:34:49   

Atil a écrit :

La sélection naturelle explique comment les meilleurs gènes sont sélectionnés par élimination des porteurs de mauvais gènes et descendance plus nombreuses des porteurs de gènes intéressants. Il y a mutations aléatoires puis sélection ou élimination naturelle. C'est une sorte de grand automate qui fonctionne tout seul.


Un automate est mû par quelque chose, non?
Les robots ont besoin des humains pour fonctionner automatiquement.
Une pile si elle na plus dénergie, c'est fini ou alors il faut la recharger.
feedesarts
   Posté le 26-09-2004 à 15:44:23   

Exact, donc les humains ont besoin d'être ensemble, quelque soit la culture.
PizzaMan
   Posté le 26-09-2004 à 16:34:56   

Les hermites et les moines vivent isolés, et ils n'ont pourtant pas besoin d'être "ensemble avec les humains, quelque soit la culture".

Cessez donc de tirer des conclusions aussi hâtives. Vous risquez d'être assez surpris !

Avec l'exemple des moines et des hermites, cela démontre bien qu'il n'est pas nécessaire d'être ensemble.

"Être ensemble" c'est souvent le cas des faibles, des suiveurs et des intoxiqués (ée) qui craignent la paix du silence et de la solitude.
Atil
   Posté le 26-09-2004 à 16:35:42   

"Un automate est mû par quelque chose, non?
Les robots ont besoin des humains pour fonctionner automatiquement.
Une pile si elle na plus dénergie, c'est fini ou alors il faut la recharger. "

-------->Les êtres vivants sont autonomes : ils mangent et ainsi ils continuent à vivre.
C'est comme le cycle de l'eau (pluie --> évaporation -----> condensation ---> pluie ------>évaporation, etc...) : ca fonctionne tout seul en boucle sans que personne ne s'en occupe.
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 16:58:37   

feedesarts a écrit :

Exact, donc les humains ont besoin d'être ensemble, quelque soit la culture.


bonjour
Nous sommes tous des parties différentes du TOUT.
Nous sommes tous (tes) Un dans la diversité.
Tout est liés.
Mais a notre époque nos sociétés (dite civilisées), souffrent d'une maladie pernicieuse: la déshumanisation des rapports sociaux, LA DELIANCE.
Cette maladie en première analyse,est clairement sociale: il sagit d'un manque de liens humains, d'une carence des structures sociales incapables d'assurer ces relations directes,concrètes, intimes,répétees, engagées, chargées d'affectivité, voire de fraternité, qui font la joie et la difficulté de vivre ensemble
Les facteurs de cette déliance sont: le pouvoir,l'argent,l'injustice,l'inidividualisme,le racisme,le sectarisme, le fanatisme,etc...
L'ordinateur,malgré la littérature dithyrambique qui tend à nous le présenter comme le plus fabuleux outil de l'information et de Communications sorti du cerveau humain, comme le messie de la REliance universelle, s'inscrit en fait dans la même logique de DEliance
humaine: il isole les opérateurs devant leurs consoles, les utilisateurs devant leurs terminaux, les programmateurs devant leurs machines a programmer, voires les travailleurs en leur domicile.
L'ordinateur multiplie-parfois jusqu'a l'absurde-les possibilités d'informationset de communications,mais n'améliore pas pour autant le problème de l'information et de la communication.
En réalité toutes ces reliances paradoxales sont des reliances déshumanisées. Des reliances techniques remplacent,expulsent les reliances humaines traditionnelles.
Cette prolifération de ces reliances techniques rend de plus en plus aigu le besoin de reliances humaines.
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 17:07:25   

Atil a écrit :

"Un automate est mû par quelque chose, non?
Les robots ont besoin des humains pour fonctionner automatiquement.
Une pile si elle na plus dénergie, c'est fini ou alors il faut la recharger. "

-------->Les êtres vivants sont autonomes : ils mangent et ainsi ils continuent à vivre.
C'est comme le cycle de l'eau (pluie --> évaporation -----> condensation ---> pluie ------>évaporation, etc...) : ca fonctionne tout seul en boucle sans que personne ne s'en occupe.


------->L'être humain pour ma part n'est pas autonome: il a BESOIN de l'air pour respirer, de l'eau, de se nourrire, il est dépendant de la Nature, sans quoi il retourne a la poussière.

-------> Le mot autonome pour moi= independant de TOUTES CHOSES.

Message édité le 26-09-2004 à 17:24:48 par alpha
PizzaMan
   Posté le 26-09-2004 à 17:11:20   

alpha vole ce qu'il peut voler, et massacre ce qu'il vole...
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 17:40:45   

Pizza Man a écrit :

alpha vole ce qu'il peut voler, et massacre ce qu'il vole...


Je ne vole, que les voleurs, voulant voler...alors ils s'envolent !!!!
Atil
   Posté le 26-09-2004 à 18:28:56   

L'homme se débrouille pour obtenir ce dont il a besoin pour vivre.
Il n'a pas besoin qu'un être extérieur les nourisse.

De même les espèces animales évoluent sans avoir besoin d'un être extérieur pour les faire évoluer.
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 19:03:30   

Atil a écrit :

L'homme se débrouille pour obtenir ce dont il a besoin pour vivre.
Il n'a pas besoin qu'un être extérieur les nourisse.

De même les espèces animales évoluent sans avoir besoin d'un être extérieur pour les faire évoluer.


Oui d'accord Atil, je ne parle pas d'un être extérieur.
Je parle du corps humain lorsque je cite le mot autonome, que l'homme se debrouille seul d'accord ,mais parce qu'il a Besoin (ton corps) d'être nourris. Donc il dépend de la nature (air,eau,nourriture), ton corps n'est donc pas autonome.

Un robot pour être autonome doit capter de l'énergie (il est composé de capteurs), mais sont autonomie comme pour la pile est provisoire.
Un automate aussi il est composé (anciens modeles) d'un mécanisme qu'il faut remonter. Bref j'appelle autonome qui ne dépendant de rien du tout.

Message édité le 26-09-2004 à 19:16:15 par alpha
PizzaMan
   Posté le 26-09-2004 à 19:12:25   

alpha serait-il psychologiquement autonome sans Internet ?
alpha
   Posté le 26-09-2004 à 19:19:22   

Pizza Man a écrit :

alpha serait-il psychologiquement autonome sans Internet ?


oui oui et oui , CA C'EST NET.

Message édité le 26-09-2004 à 19:47:12 par alpha
feedesarts
   Posté le 28-09-2004 à 05:36:06   

Alpha est certainement autonome comme nous tous......avec ou sans internet.......et méfiez-vous....il n'y a que les fées qui volent
Verdad
   Posté le 28-09-2004 à 07:02:01   

Tant que vous envisagerez la morale sous cet aspect, on a de beaux jours devant nous.
feedesarts
   Posté le 28-09-2004 à 14:29:07   

Les beaux jours sont devant nous !
alpha
   Posté le 28-09-2004 à 16:09:52   

.... Il n'y a plus de morale de nos jours.....j'ai la nostalgie de la morale pur et dure....je deviens sadique.......ont me dit que je suis un malade du net,....maintenant on vas m'accusé d'être dépendant de la morale....Vive le bûcher....ca chauffe en hivers.......!!!

Message édité le 28-09-2004 à 16:10:45 par alpha
feedesarts
   Posté le 29-09-2004 à 05:20:40   

Mais si la morale existe.....elle a simplement changé un peu.
Atil
   Posté le 29-09-2004 à 07:27:26   

Donc elle n'est ps absolue.
alpha
   Posté le 30-09-2004 à 12:20:32   

L'homme est incapable de vivre sans morale (aboslue ou pas), tant dans sa vie en société (avec les autres), que pour lui seul .
Atil
   Posté le 30-09-2004 à 12:28:54   

Sauf s'il veut entamer une carrière politique !
Verdad
   Posté le 30-09-2004 à 12:45:13   

Ou devenir riche. En plus que riche, on a le reste.
alpha
   Posté le 30-09-2004 à 12:52:25   

Atil a écrit :

Sauf s'il veut entamer une carrière politique !


L'homme adapte sa morale par rapport aux circonstances n'est-ce pas!
alpha
   Posté le 30-09-2004 à 19:32:27   

feedesarts a écrit :

Mais si la morale existe.....elle a simplement changé un peu.


L'immoral existe...mais il a simplement progressé.
Atil
   Posté le 30-09-2004 à 21:17:09   

Immoral, ca ne veut pas dire, tout simplement, "égoïste" ?
alpha
   Posté le 30-09-2004 à 21:19:39   

Atil a écrit :

Immoral, ca ne veut pas dire, tout simplement, "égoïste" ?


Immoral: par défaut de sens moral ?
Nietzche inventa le terme immoralisme pour désigner son dessein de critiquer << l'espèce d'ingorance la plus nefaste, la morale>>.
Je pense qu'il entendait en faite par là le retournement radical des valeurs du moralisme régnant en son temps, et tributairze du christianisme.

Message édité le 30-09-2004 à 21:28:07 par alpha
Atil
   Posté le 30-09-2004 à 21:43:12   

Et bien il semble avoir réussi.
Et on voit le résultat.
alpha
   Posté le 03-10-2004 à 09:48:56   

Morale laïque, Morale de la justice, Morale des croyances, morale, morale, morale, c'es pas bons pour mon MORAL......j'ai un mauvais moral en ce moment....Moralité mon moral est malade a cause de vos morales!!!!!!!!!!
Atil
   Posté le 03-10-2004 à 10:20:07   

On voit la que le mot "moral" possède de nombreux sens différents !
alpha
   Posté le 04-10-2004 à 12:00:35   

Si la "moral" n'existe pas ou ne repose sur rien, il n'existe pas non plus de "Moralistes" car sur quoi se baseraient t'ils?
Atil
   Posté le 04-10-2004 à 12:25:32   

Sur une idéologie.
Zig
   Posté le 04-10-2004 à 13:28:44   

"Immoral, ca ne veut pas dire, tout simplement, "égoïste" ?"

Pas du tout. On peut être immoral pour le bénéfice d'autres personnes.
Atil
   Posté le 04-10-2004 à 20:30:35   

Quand on fait une chose pour le bénéfice d'une autre alors c'est qu'on espère en tirer un avantage.
Quoi qu'on fasse c'est forcément pour soi.

Ou alors on n'agit pas égoîstement pour soi, mais égoïstement pour son groupe, son clan, sa famille, son pays.
Zig
   Posté le 04-10-2004 à 23:48:34   

"Ou alors on n'agit pas égoîstement pour soi, mais égoïstement pour son groupe, son clan, sa famille, son pays."

Peut-on vraiment attribuer une telle définition au mot égoïste ?
Atil
   Posté le 05-10-2004 à 08:22:05   

N'agir que pour son intérèt personnel c'est ce qu'on appelle de l'égoïsme.
Agir pour l'intérèt de tous c'est ce qu'on appelle la générosité désintéressée.

Entre les deux il y a l'action pour l'intérèt du groupe dont on fait partie.
Plus le groupe est grand et plus on se rapproche de la générosité.
Plus le groupe est petit et plus on se rapproche de l'égoïsme.

Générosité et égoïsme sont les deux extrêmes d'un même continuum.
Zig Zag
   Posté le 05-10-2004 à 18:18:06   

Atil a écrit :

N'agir que pour son intérèt personnel c'est ce qu'on appelle de l'égoïsme.
Agir pour l'intérèt de tous c'est ce qu'on appelle la générosité désintéressée.

Entre les deux il y a l'action pour l'intérèt du groupe dont on fait partie.
Plus le groupe est grand et plus on se rapproche de la générosité.
Plus le groupe est petit et plus on se rapproche de l'égoïsme.

Générosité et égoïsme sont les deux extrêmes d'un même continuum.


Bonne définition de ces deux extrèmes.
Sieg
   Posté le 08-07-2012 à 13:44:40   

Audio :
La morale se réduit-elle à la biologie ? avec Vanessa Nurock

http://www.franceculture.fr/emission-questions-d-ethique-la-morale-se-reduit-elle-a-la-biologie-avec-vanessa-nurock-2012-06-21

Son livre :
"Sommes nous naturellement moraux ?"

https://sites.google.com/site/vanessanurock/
.
   Posté le 25-07-2012 à 19:01:11   

Atil a écrit :


Je suis en train de lire un livre parlant de la morale.
Sur quoi se base celle-ci ?
Dans le livre il est dit que la morale consiste à agir en se basant sur des principes et non sur des raisons.
Mais cela ne conduit-il pas à des conduites irrationnelles ou au fanatisme ?
Car comment prouver que les principes sur lesquels on se base ne sont pas des superstitions ou de simples "lubies" culturelles ?


La morale naît quand on n'a perdu de vue la voie de l'éternité, la source de la morale s'étant éloigné de l'Homme. Celui-ci n'est alors plus régit par "l'esprit sain" mais par les formatages sociaux (génocide social progressif et rentabilisé ) qui, vous en conviendrez, ne sont que la base d'une perception de l'être construit sur du sable.
La morale naît d'une division du corps de l'homme, de notre corps spinozien. C'est le UN qui se fait deux. Dualité versus union-yoga.
Etre Un implique


Edité le 25-07-2012 à 19:02:00 par Ishvara