Sujet :

La foi

Atil
   Posté le 18-08-2009 à 20:32:20   

Qu'est-ce exactement que la foi ?

En existe-t-il une définition unique et non à géométrie variable ?

Ce mot a-t-il un sens différent selon les philosophies et religions ?

Combien de sens distincts ce mot possède-t-il ?
syntax error
   Posté le 18-08-2009 à 20:47:18   

la foi, selon les religieux, c'est croire en quelque chose qu'on ne peut ni montrer ni démontrer. c'est une chose stupide qui sert à rien. car ce qui ne peut ni être montré ni être démontré n'existe pas dans la réalité : c'est un imaginaire. à cela il faut bien sûr ajouter que lorsqu'on parle de foi, on se base sur des textes dits spirituels que l'on interprète soit par manque de connaissance soit par désir de pouvoir. hors il est utile de connaitre cette règle : quelque chose qui ne peut ni être montré ni être démontré ne se trouve pas dans ces textes puisque tout ce que contiennent ces textes peut être montré, démontré, expliqué et utilisé. nier cela, ça sert à rien.
cafard
   Posté le 18-08-2009 à 20:49:56   

La foi est un sentiment que l'on éprouve lorsqu'on passe de la maladie a la guérison.

La foi est ce sentiment de bien-être que l'on reçoit qui ne nous fait plus douter de l'existence d'une réalité supérieure.
ZaQieL
   Posté le 18-08-2009 à 21:34:26   

La foi apparait chez les simples d'esprit et tous ceux qui refusent d'accepter la réalité.

Elle devrait être rangée dans les troubles de la personnalité.

ZaQieL
cafard
   Posté le 18-08-2009 à 21:58:30   

Au contraire la foi s'exprime chez des personnes ayant un caractère bien trempé, des personnes qui restent ancrées dans la réalité et qui n'ont rien de faible, qui participent à la vie de façon active et qui agissent humainement.

Ce dont vous parlez ne concerne pas la foi de ces rares esprits, mais des illuminés qui se répandent comme des cafards dans les ténèbres.
Atil
   Posté le 19-08-2009 à 10:28:04   

"la foi, selon les religieux, c'est croire en quelque chose qu'on ne peut ni montrer ni démontrer...."

>>>>>Donc Foi = Croyance ?


"La foi est un sentiment que l'on éprouve lorsqu'on passe de la maladie a la guérison."

>>>>>>Donc Foi = Soulagement, Bien-être ?



"La foi est ce sentiment de bien-être que l'on reçoit qui ne nous fait plus douter de l'existence d'une réalité supérieure."

>>>>>>>Donc Foi = Sentiment de sécurité du à une certitude (ou une croyance) ?




"La foi apparait chez les simples d'esprit et tous ceux qui refusent d'accepter la réalité.
Elle devrait être rangée dans les troubles de la personnalité."

>>>>>>>Donc Foi = Délire interprétatif, fuite de la réalité, croyances irréalistes ?



"Au contraire la foi s'exprime chez des personnes ayant un caractère bien trempé, des personnes qui restent ancrées dans la réalité et qui n'ont rien de faible, qui participent à la vie de façon active et qui agissent humainement."

>>>>>>>Donc Foi = Confiance en soi ?
ZaQieL
   Posté le 19-08-2009 à 13:54:15   

cafard a écrit :

Au contraire la foi s'exprime chez des personnes ayant un caractère bien trempé, des personnes qui restent ancrées dans la réalité et qui n'ont rien de faible, qui participent à la vie de façon active et qui agissent humainement.


Si la foi est de croire en quelque chose dont l'existence n'est pas prouvé, alors elle se situe au-delà de la réalité.

Si la foi permet d'avoir confiance en soi, de s'accrocher à ses idéaux, de ne pas baisser les bras, alors elle sert de béquille. Celui qui a besoin d'une béquille, a une faiblesse.

Agir humainement peut se faire sans la foi et la foi, habituellement, est responsable de beaucoup plus de mal que de bien.

ZaQieL
cafard
   Posté le 19-08-2009 à 14:16:18   

Que de questions M. Atil seul le sens etymologique vous donne la réponse théorique et l'expérience vous donne l'assurance de celle-ci, le reste n'est que commentaires.
Milie
   Posté le 20-08-2009 à 02:28:53   



Atil a écrit :

Qu'est-ce exactement que la foi ?

En existe-t-il une définition unique et non à géométrie variable ?

Ce mot a-t-il un sens différent selon les philosophies et religions ?

Combien de sens distincts ce mot possède-t-il ?



C'est un mot derrière lequel, le plus souvent ont se cache...


syntax error
   Posté le 20-08-2009 à 08:36:18   

mouais.

les méchants ont foi dans le fait qu'ils ne seront pas pris ni punis.
c'est leur croyance.

s'ils disent le contraire, c'est des menteurs.
PizzaMan
   Posté le 20-08-2009 à 16:45:51   

J'aime le foie, avec des oignons.


Edité le 20-08-2009 à 16:46:13 par PizzaMan


Papy39
   Posté le 20-08-2009 à 17:10:31   

Le concept de foi est le plus souvent rattaché aux religions où il désigne la certitude en l'ensemble des croyances intrinsèques à une religion particulière ou, par extension, cette religion elle-même. Dans le langage courant, le mot peut aussi désigner, plus simplement, une très forte confiance.

Bien qu'ainsi assez clairement délimité, il ne peut guère donner lieu à des développements que contextualisé.

Atil
   Posté le 20-08-2009 à 20:55:36   

La foi, plutôt que d'avoir plusieurs sens distincts, n'en aurait plutôt qu'un seul ?
Mais un seul qui aurait une vaste extension : s'étendant sur la Croyance, la certitude, la confiance, etc ...
Croire une chose c'est être certain de sa véracité.
Croire en une personne c'est avoir confiance en elle.
La foi serait donc un mot regroupant ces trois ,otions ?
... et peut-être quelques autres.

En ce qui concerne son étymologie ...
"Foi" vient du latin "FIDES" qui désigne la "bonne foi".
Mais comment pourrait-on définir la "bonne foi" par rapport à la "foi toute seule ?
Milie
   Posté le 21-08-2009 à 03:19:02   




Atil<<<<Mais comment pourrait-on définir la "bonne foi" par rapport à la "foi toute seule ?


La bonne foi serait : D'être et de vivre, en tout état de cause, en du vrai.

Et la foi serait : De se calquer a une croyance, pour se donner les raisons d'être.


cafard
   Posté le 21-08-2009 à 04:22:43   

M. Atil le terme de foi dont je vous est demandé de vous fier se réfère au langage biblique employé par Saint Paul dans l'Epitre aux Hébreux chapitre 11 le verset premier. Ceci pour justifier l'un de mes propos.
Dans ses écrits Saint Paul ne laisse pas paraître la foi comme un objet de croyance mais comme un sentiment réel et non subjectif inhérent à l'être même !
Le mot grec employé dans les évangiles est le terme pistis qui renvoit à une connaissance intérieure c'est à dire l'inverse d'une croyance !
La foi dans ce sens là peut advenir et s'exprimer chez des non-croyants. Mais généralement ils deviennent croyants en quelque chose, forcément, sauf qu'il ne s'agit plus d'une croyance au sens arbitraire et habituel du terme, mais une connaissance, un sentiment de réalité.



Dalaha a écrit :

La bonne foi serait : D'être et de vivre, en tout état de cause, en du vrai.
Et la foi serait : De se calquer a une croyance, pour se donner les raisons d'être.


Lisez ceci, vous comprendrez mieux ce dont parle M. Atil, dont le terme fût utilisé pour évoquer la confiance dans les affaires, la loyauté dans la guerre ou encore l'engagement politique :
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_6.djvu/696

Lisez ceci au besoin, si mes commentaires ci-haut ne suffisent pas, pour mieux cerner la nature de la foi qui n'a rien avoir avec la croyance :
http://fdier02140.free.fr/pistis.doc
PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 12:53:44   

"sauf qu'il ne s'agit plus d'une croyance au sens arbitraire et habituel du terme, mais une connaissance, un sentiment de réalité"...

<o> Un sentiment de la realite, ce n'est pas une connaissance. C'est un sentiment.
cafard
   Posté le 21-08-2009 à 14:04:52   

Apprenez que le sentiment profond de la REALITE est connaissance. C'est pourquoi j'ai affirmé plus-haut que seule l'expérience peut permettre de dévoiler ceci.
ZaQieL
   Posté le 21-08-2009 à 14:07:42   

cafard a écrit :

Apprenez que le sentiment profond de la REALITE est connaissance. C'est pourquoi j'ai affirmé plus-haut que seule l'expérience peut permettre de dévoiler ceci.


Apprends que le sentiment profond de la réalité reste un simple sentiment et ne peut être considérer comme "connaissance".

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 15:04:15   

cafard, le bon sens exige que tu explicites tes assertions poétiques.

Il y a bien assez de propos vaseux ici...
Atil
   Posté le 21-08-2009 à 15:34:19   

"se réfère au langage biblique employé par Saint Paul dans l'Epitre aux Hébreux chapitre 11 le verset premier. "
"Dans ses écrits Saint Paul ne laisse pas paraître la foi comme un objet de croyance mais comme un sentiment réel et non subjectif inhérent à l'être même !"

>>>>>>> Noter que tous les épitres de Paul n'ont pas été écrits par lui.
L'épitre aux hébreux est maintenant reconnu comme un faux car St Paul s'étant réservé l'évangélisation des paiens, et il n'a donc pas pu s'adresser aux Hébreux.
Donc méfiance : Comme il y a eu plusieurs auteurs différents pour les épitres, il n'est pas dit que tous les textes disaient la même chose au sujet de la foi.




"Le mot grec employé dans les évangiles est le terme pistis qui renvoit à une connaissance intérieure c'est à dire l'inverse d'une croyance !"

>>>>>>Une connaissance intérieure, pourtant, ca n'existe pas.
Une connaissance ne peut être basée que sur une analyse objective et non sur une "sensation" interne, donc subjective.
Avoir l'impression qu'on a une connaissance intérieure est un bon indice pour montrer que notre connaissance n'est qu'une croyance.



"La foi dans ce sens là peut advenir et s'exprimer chez des non-croyants."

>>>>>>>Si cette connaissance surgit de l'intérieur sans s'appuyer sur la moindre preuve, comment peut-on être certain de sa véracité ?
Si elle ne vient pas d'une preuve alors elle ne peut être que croyance.


Cela dit, le mot latin FIDES retranscrit le mot grec PISTIS, lequel sert à retranscrire l'araméen "HYMNWT'" ou l'hébreu "'EMÛNAH" qui signifient à la fois "certitude", "confiance" et "vérité".
De même MA'AMIN signifie "celui qui fait confiance" et non pas un simple "croyant". HE'EMÎN signifie "faire confiance" ou "être certain d'une vérité" et non pas "croire". Et 'AMEN signifie "c'est certain".
Donc, effectivement, à l'origine, la foi devait être non pas une "croyance" mais une "certitude".
Mais une certitude ne peut s'appuyer que sur des preuves, elle est alors un savoir.
Si elle ne s'appuie que sur un sentiment interne alors elle est une simple croyance.
Atil
   Posté le 21-08-2009 à 15:36:43   

"Lisez ceci au besoin, si mes commentaires ci-haut ne suffisent pas, pour mieux cerner la nature de la foi qui n'a rien avoir avec la croyance :
http://fdier02140.free.fr/pistis.doc"

>>>>>>>>Résumons un peu ...

Foi (Trésor de La Langue Française) :

- Assurance donnée de tenir un engagement (sens ancien, actuellement assez vieilli). Violer, trahir sa foi; être fidèle à la foi donnée. (…)
En particulier : Confiance.

- Adhésion ferme et entière de l'esprit à quelque chose.
En particulier : croyance assurée à la vérité de quelque chose.
Foi politique, philosophique, religieuse; ardeur d'une foi démocratique, patriotique. 



Foi (Dictionnaire de la langue française, E. Littré :

- Fidélité, exactitude à remplir ses engagements (…)

- Croyance aux dogmes de la religion (…)




Foi (Dictionnaire Encyclopédique d’A. Westphal) :

- ... sens objectif : confiance que mérite une chose, par ex. la foi des traités, ou une personne, par ex. un homme de bonne foi, ...

-... sens subjectif : croyance à un objet, par ex. la foi à la liberté, ou en une personne, par ex. la foi en Dieu. ... adhésion à une vérité, confiance en une personne.

... Les théologiens ont naturellement opéré la distinction logique entre les deux sens objectif et subjectif; le Moyen âge l’a exprimée dans les formules traditionnelles : fides quoe creditur, la foi à laquelle on croit; fides qua creditur, la foi par laquelle on croit.



La "foi" et la "fidélité" viennent de la même racine latine. Donc regardons ce que signifie "fidèlité" ...

Fidèlité (Dictionnaire Encyclopédique de la Bible, Alexandre Westphal) : Le nom de cette vertu en hébreu exprime la fermeté (racine aman); en grec comme en latin et en français, elle est rattachée à la foi (grec pistos et pistis; latin fidelis et fides). Elle consiste à garder la foi donnée à une personne ou à une cause. 
Atil
   Posté le 21-08-2009 à 15:51:15   

Synthèse :

Le mot "Foi" peut donc signifier :

- Sens objectif : Confiance que mérite une chose ou une personne.

- Sens subjectif : Adhésion ferme et entière de l'esprit à un dogme, croyance assurée à une vérité. Confiance en une chose ou en une personne.

- Sens ancien subjectif : Fidélité, exactitude et fermeté à tenir un engagement.
PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 15:59:27   

C'est fou ce qu'il faut perdre comme temps pour éclairer ces hurluberlus...
Pondre autant de lignes, faire de la recherche, etc.

Et tout ceci dans quel but ?

Atil, si tu devais être payé pour tes posts ici, tu serais déjà milliardaire !!!
cafard
   Posté le 21-08-2009 à 17:06:28   

M. PizzaMan ce que vous ne comprenez pas c'est que M. Atil est déjà milliardaire au ciel. Chaque don d'une personne est un investissement dans les cieux.
Mes propos vaseux sont explicités par mes propos et ceux de M. Atil. Ayez un peu de courage.

PizzaMan a écrit :

Et tout ceci dans quel but ?


Dans le but de vous éclairer et de vous sortir la crasse de vos yeux.



ZaQieL a écrit :

Apprends que le sentiment profond de la réalité reste un simple sentiment et ne peut être considérer comme "connaissance".


Lorsque l'heure viendra vous comprendrez ce qu'est un sentiment profond.
Soyez patient.



M. Atil vous avez compris.
Vous avez utiliser une démarche linguistique. Ceci en passant par la langue latine qui vous à conduit au dérivé aman . La même démarche m'avait conduit à ce terme en passant par le mot grec pistis utilisé dans la Septante. En effet la Septante permet de rendre compte des termes exprimés en hébreu.
Le spécialiste de la question M. Pierre Perrier a montré que le mot pistis décrit très précisément une expérience qui ne passe pas par les sens et qui s'appui sur une réalité indubitable . Il montre ceci en se basant sur l'hébreu emuna la fidélité et emet la vérité qui ont pour substrat sémitique le terme aman qui se traduit littéralement par porter solidement en soi. Aman désigne ainsi l'adhérence par laquelle on porte dans son être. La racine mn décrit toujours selon ce spécialiste la solidité, la fermeté, la fiabilité. Aman repose ainsi sur une base éprouvée, vérifiée, constatée, solidement ancrée par la vérification.
Il apparaît à ses lueurs que la foi s'inscrit dans le champ sémantique de la preuve et non de celui de la croyance ni encore de la simple adhésion affective ou sentimentale.



Atil a écrit :

Les théologiens ont naturellement opéré la distinction logique entre les deux sens objectif et subjectif; le Moyen âge l’a exprimée dans les formules traditionnelles : fides quoe creditur, la foi à laquelle on croit; fides qua creditur, la foi par laquelle on croit.


Bien avant le Moyen âge M. Atil bien avant... Dès Saint Jérôme au IV siècle lors de la transcription du grec au latin.
Ce fût une période sournoise où bien des erreurs se sont glissés lors des transcriptions.
PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 17:16:45   

«Dans le but de vous éclairer et de vous sortir la crasse de vos yeux»...

<o> La plupart des ahuris qui se présentent ici avec ce but, ne font pas long feu. Tu n'en sortiras pas indemne.
ZaQieL
   Posté le 21-08-2009 à 17:22:05   

Un autre "gourou" qui croit détenir la connaissance...

Putain Atil, tu les recrutes ou quoi??

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 17:29:03   

Encore un malade tout droit sorti d'Atlantyd.org !
cafard
   Posté le 21-08-2009 à 17:41:26   

Vous vous méprenez.
J'ai utilisé le terme d'éclairage parce que M. PizzaMan a utilisé ce terme là.
Je le cite :
PizzaMan a écrit :

C'est fou ce qu'il faut perdre comme temps pour éclairer ces hurluberlus...


Mais si tel est votre désir. Je peut plier bagage. J'ai pourtant essayé d'être rigoureux dans mes explications.
Atil
   Posté le 21-08-2009 à 18:27:14   

"Il apparaît à ses lueurs que la foi s'inscrit dans le champ sémantique de la preuve et non de celui de la croyance ni encore de la simple adhésion affective ou sentimentale."

>>>>>>>>Et pourtant la Bible parle toujours de la Foi sans jamais citer la moindre preuve.
Et a science essaie toujours d'accumuler des preuves sans jamais en tirer de la Foi mais seulement des connaissances.



J'ai trouvé d'autres définitions ...

Foi (Wikipedia) :

Le concept de foi est le plus souvent rattaché aux religions où il désigne la certitude en l'ensemble des croyances intrinsèques à une religion particulière ou, par extension, cette religion elle-même. Dans le langage courant, le mot peut aussi désigner, plus simplement, une très forte confiance.

Étymologiquement, "foi" provient du latin fides et se rattache à une racine indo-européenne bheidh "avoir confiance"

C'est la Bible qui l'utilise, dans ses traductions latines, pour traduire le mot hébreu emunah qui désigne l'attitude de l'homme devant Dieu et le mot grec pistis, qui ayant la même racine indo-européenne, a le même champs sémantique que fides.

Pour les auteurs latins classique, le mot fides n'a aucune connotation religieuse ; il provient du vocabulaire profane, et évoque la simple confiance que l'on peut avoir en quelqu'un ...



Foi (portail lexical du CNRTL) :

-A . L'idée dominante est celle d'engagement] (sens ancien, actuellement assez vieilli) :
1. Assurance donnée de tenir un engagement.
2. Assurance, garantie résultant d'un engagement. (...) Fidélité aux exigences de l'honnêteté.

- B. L'idée dominante est celle d'assentiment :
1. Confiance assurée en quelqu'un ou en quelque chose. Mettre toute sa foi en/dans qqc.
2. Adhésion ferme et entière de l'esprit à quelque chose; (...) croyance assurée à la vérité de quelque chose.



Nouvelle Synthèse :

Le mot "Foi" peut donc signifier :

- Sens subjectif :
Adhésion ferme et entière de l'esprit à un dogme, croyance assurée à une vérité.
Confiance accordée à une chose ou à une personne.

- Sens ancien objectif :
Fidélité, exactitude et fermeté à tenir un engagement.
Confiance méritée par une chose ou une personne.



Aparemment la majorité des dictionnaires parle de certitudes dues à la croyance et non de certitudes dues à des preuves.


Edité le 21-08-2009 à 20:01:49 par Atil


PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 18:27:59   

Non, non, reste.

J'adore me faire enlever la «crasse» dans les yeux.
Atil
   Posté le 21-08-2009 à 18:34:29   

Se faire "soigner à l'oeil" c'est gratuit !
tayaqun
   Posté le 21-08-2009 à 18:41:11   

Comment peut-on expliquer (car à vous lire un acte de foi ne serait qu'un acte débile) que des scientifiques de haut-vol aient été de grands croyants donc qu'ils figurent parmi ceux qui ont la foi?
Par ailleurs, pourquoi se limiter? On peut très bien voir et entendre en même temps... Ceci pour expliquer que le domaine de la foi pourrait très bien compléter le domaine de la raison.
Vouloir à tous prix opposer ces deux domaines de la pensée c'est vouloir mélanger le non miscible.

On peut aussi dire que toute recherche scientifique est un acte de foi...Non?
tayaqun
   Posté le 21-08-2009 à 18:45:16   

Certains ont-ils entendu parler du débile profond appelé Teilhard de Chardin?
Atil
   Posté le 21-08-2009 à 19:14:28   

tayaqun a écrit :

Comment peut-on expliquer (car à vous lire un acte de foi ne serait qu'un acte débile) que des scientifiques de haut-vol aient été de grands croyants donc qu'ils figurent parmi ceux qui ont la foi?


Ils n'ont pas été de grands savants GRACE à leur foi mais MALGRÉ leur foi.
Le meilleur exemple est Einstein qui a "raté" la découverte de l'expansion de l'univers à cause de sa foi, de sa croyance en un univers fixe.



Citation :

Par ailleurs, pourquoi se limiter? On peut très bien voir et entendre en même temps... Ceci pour expliquer que le domaine de la foi pourrait très bien compléter le domaine de la raison.
Vouloir à tous prix opposer ces deux domaines de la pensée c'est vouloir mélanger le non miscible.


Parceque la foi n'apporte rien.
Elle empèche même le bon développement de la raison.



Citation :


On peut aussi dire que toute recherche scientifique est un acte de foi...Non?


Non.
Le scientifique n'a aucune certitude sur ce qu'il va découvrir.
Il ne fait que chercher.
PizzaMan
   Posté le 21-08-2009 à 19:30:03   

Qu'est-ce qui faut pas lire des fois...

Franchement Tayaqun tu as une drôle de définition du scientifique, mon coco.
cafard
   Posté le 21-08-2009 à 22:03:51   

Je ne reste pas pour la beauté de vos yeux M. Pizzaman. Vous êtes assez grand et responsable pour savoir ce que vous voulez. Je reste car ce lieu me permet de vous connaître et d'échanger en toute sincérité.

M. Atil la vie d'Abraham, de Moïse, de Jésus et d'autres sont des illustrations de personnages ayant eu foi.

Il est inutile par la science de chercher à accumuler des preuves rationnelles de la foi. L'expérience de la foi ne relève pas de la démarche scientifique, ni n'est objet d'une quelquonque démonstration rationnelle, elle relève d'un changement intérieur de mentalité qui ne se constate pas à l'aide d'appareils de mesure du scientifique. La science et avec mes pensées tout mon respect envers celle-ci ne peut pas découvrir la profondeur du sentiment ni permettre l'expérience inébranlable de la vérité. La science en tant que moyen d'observation du réel ne peut que nous donner des approximations de celui-ci et non nous fournir une vision exacte de la réalité.

Ce n'est pas le nombre de définitions que l'on peut trouver de la foi qui compte mais la qualité de la définition. Et la meilleure définition en est l'expérience elle-même. La foi n'est pas réservé à des croyants mais touche toute personne qui à la capacité de soulever le voile qui obscurcie sa vision. Cette connaissance intérieure qui ne relève pas des sens est une vision de la réalité dans tout son ensemble (Lisez l'Evangile de Jean ch.3 vers. 3).
Un croyant ne peut en aucun cas accéder à cette expérience car la foi du croyant est défaillante elle est entachée de flux de pensées qui obscurcissent sa vision. Vous l'avez vous-même dit nous sommes des constipés du cerveau. Ceci est illustré par le passage de Jésus et de ses disciples lors de leur séjour en bateau sur le lac de Tibériade et où apparu une tempête et également par d'autres exemples dans les Evangiles.
Les miracles de la foi illustrés par la guérison de la fille du centurion ou encore par la guérison de l'enfant épileptique s'expriment dans le monde de l'intériorité et en cela ils illustrent la force dynamique qui existe en nous et qui s'exprime avec notre effacement.
La foi est objet de certitude, elle n'hésite point pour reprendre les mots de l'évangile illustré par la montagne à déplacer.
On est plus dans le champ de l'adhésion intellectuelle ni dans le champ de l'adhésion affective, on est dans le champ de l'évidence, le champ de la connaissance et non celui du savoir.
La certitude en question est une certitude au même titre que vous savez si vous êtes malades ou si vous êtes guéri. Une pleine certitude des réalités spirituelles que l'homme peut découvrir et éprouver au fond de son être.
PizzaMan
   Posté le 22-08-2009 à 10:02:12   

Belle démonstration de prosélytisme...
tayaqun
   Posté le 22-08-2009 à 16:42:15   

Atil a écrit :

[citation=tayaqun]Comment peut-on expliquer (car à vous lire un acte de foi ne serait qu'un acte débile) que des scientifiques de haut-vol aient été de grands croyants donc qu'ils figurent parmi ceux qui ont la foi?


Ils n'ont pas été de grands savants GRACE à leur foi mais MALGRÉ leur foi.
Le meilleur exemple est Einstein qui a "raté" la découverte de l'expansion de l'univers à cause de sa foi, de sa croyance en un univers fixe.

(Donc ils ont eu raison sur tout excepté sur leur foi... Ils sont supérieurement intelligent excepté quand ils prient... J'ai connu des raisonnements plus nuancés...)

Citation :

Par ailleurs, pourquoi se limiter? On peut très bien voir et entendre en même temps... Ceci pour expliquer que le domaine de la foi pourrait très bien compléter le domaine de la raison.
Vouloir à tous prix opposer ces deux domaines de la pensée c'est vouloir mélanger le non miscible.


Parceque la foi n'apporte rien.
Elle empèche même le bon développement de la raison.

( Il suffit de dire cela pour en apporter la preuve? La raison est tout autant malmenée par les rationalistes jusqu'auboutistes que par les croyants qui ont perdu les repères de la raison!)

Citation :


On peut aussi dire que toute recherche scientifique est un acte de foi...Non?


Non.
Le scientifique n'a aucune certitude sur ce qu'il va découvrir.
Il ne fait que chercher.[/citation]

(Non! Tu ne cherches pas si tu ne crois pas qu'il y a quelque chose à trouver)
tayaqun
   Posté le 22-08-2009 à 16:44:07   

PizzaMan a écrit :

Qu'est-ce qui faut pas lire des fois...

Franchement Tayaqun tu as une drôle de définition du scientifique, mon coco.


Fais preuve de pensées rationnelles et je me pencherai sur le personnage qui ne se déplace que la bite sous le bras et l'injure aux lèvres.
tayaqun
   Posté le 22-08-2009 à 16:54:50   

Il me sempble, comme toujours, qu'il faut laisser la porte ouverte aux autres. Et réfuter les erreurs de la raison quand on emploie ce mode de réflexion, de pensées... Mais croire que seule le raisonnement logique permet de comprendre les choses, cela revient à rejeter en premier lieu l'art qui utilise bien souvent des approches irrationnelles.
La foi est un pari...
Pourquoi refuser à certains une certaine façon de faire...

Ceci dit, n'oubliez pas que je dénonce toujours la mélasse de la pensée que certains utilisent pour dire n'importe quoi.
La foi du croyant doit être régulièrement re
visitée par la raison.

S'interdire un chemin est d'abord un acte de sottise pas de raison!
Amen mes frères.


Edité le 22-08-2009 à 16:57:19 par tayaqun


Atil
   Posté le 22-08-2009 à 19:40:29   

"la vie d'Abraham, de Moïse, de Jésus et d'autres sont des illustrations de personnages ayant eu foi."

>>>>>>>Abraham a-t-il existé ?
Maïse a-t-il existé ?
Jésus a-t-il existé ?
Leur vie a-t-elle été fidèlement relatée ou déformée pour la propagande religieuse ?
Ou voit-on que Jésus a eu la foi ?



"L'expérience de la foi ne relève pas de la démarche scientifique, ni n'est objet d'une quelquonque démonstration rationnelle, elle relève d'un changement intérieur de mentalité qui ne se constate pas à l'aide d'appareils de mesure du scientifique. La science et avec mes pensées tout mon respect envers celle-ci ne peut pas découvrir la profondeur du sentiment ni permettre l'expérience inébranlable de la vérité. La science en tant que moyen d'observation du réel ne peut que nous donner des approximations de celui-ci et non nous fournir une vision exacte de la réalité."

>>>>>>>>La foi n'apporte aucune vérité.
Elle n'est qu'une expérience. Et une expérience n'est pas la vérité si elel ne passe pas l'épreuve de la raison.
Exemple : La vue est une expérience, et elle ne nous dit pas forcément la vérité. Ainsi, si je vois un lac dans le désert, je ne dois pas me baser directement sur cette expérience pour affirmer qu'il y a un lac dans le désert. Car, par l'exercice de la raison je peux trés bien comprendre que ce n'était qu'un mirage.
Toutes expérience peut déboucher sur un mirage si on ne la teste pas par la raison. Idem pour la foi.
Ce n'est pas parcequ'on est sûr de soi qu'on connait la vérité. Les gens du moyen age avaient la certitude que la terre est plate.




"Les miracles de la foi illustrés par la guérison de la fille du centurion ou encore par la guérison de l'enfant épileptique s'expriment dans le monde de l'intériorité et en cela ils illustrent la force dynamique qui existe en nous et qui s'exprime avec notre effacement."

>>>>>>>>Ces miracles ont-ils vraiment eu lieu ?
Ou sont-ils le résultats de la propagande religieuse ?



"La foi est objet de certitude,"

>>>>>>> Pas de certitude valable sans preuve.




"La certitude en question est une certitude au même titre que vous savez si vous êtes malades ou si vous êtes guéri. "

>>>>>>>>Il est des gens qui sont des malades mentaux et qui ne le savent pas.
Il y a des gens qui ont le cancer et qui ne le savent pas (et quand ils le savent enfin, il est trop tard).
Il est des gens hypocondriaques qui se croient malades alors qu'ils ne le sont pas.
Toute certitude est le jouet des illusions.
L'homme ignorant est souvent plein de certitudes alors que l'homme sage est plein de doutes.
Atil
   Posté le 22-08-2009 à 19:47:05   

"La raison est tout autant malmenée par les rationalistes jusqu'auboutistes que par les croyants qui ont perdu les repères de la raison!"

>>>>>>>Les rationalistes jusqu'au-boutistes ne sont pas de vrais rationalistes. Ils ont fait du rationnalisme un dogme. Ils ne sont donc plus des rationalistes mais des croyants.




"Tu ne cherches pas si tu ne crois pas qu'il y a quelque chose à trouver"

>>>>>>>>Je cherche POUR SAVOIR s'il y a quelque chose à trouver et non pas parce que CROIS qu'il y a quelque chose à trouver. Ou alors je cherche parceque je SAIS qu'il y a quelque chose à trouver.
Atil
   Posté le 22-08-2009 à 19:51:29   

"cela revient à rejeter en premier lieu l'art qui utilise bien souvent des approches irrationnelles."

>>>>>>>L'art permet de s'exprimer, pas de découvrir des vérités.



"La foi est un pari...
Pourquoi refuser à certains une certaine façon de faire..."

>>>>>>>Combien de gens se sont ruinés en faisant des paris ?



"S'interdire un chemin est d'abord un acte de sottise pas de raison!"

>>>>>>>On peut emprunter tous les chemins qu'on veut, au hasard. Et, si la chance aide le hasard, on trouvera peut-être quelque chose.
Donc même les croyances les plus folles peuvent, par hasard, nous amener à trouver des choses utiles. Mais ca n'empèche pas de dire que ce ne sont ques des croyances folles.
Et ca n'empèche pas non plus de dire que parier sur le hasard peut être parfois dangereux.
tayaqun
   Posté le 23-08-2009 à 08:52:25   

Atil a écrit :

"La raison est tout autant malmenée par les rationalistes jusqu'auboutistes que par les croyants qui ont perdu les repères de la raison!"

>>>>>>>Les rationalistes jusqu'au-boutistes ne sont pas de vrais rationalistes. Ils ont fait du rationnalisme un dogme. Ils ne sont donc plus des rationalistes mais des croyants.

(Mais on peut en dire autant de tous ceux qui perdent les repères communément admis... Et là, nous nous retrouvons.)


"Tu ne cherches pas si tu ne crois pas qu'il y a quelque chose à trouver"

>>>>>>>>Je cherche POUR SAVOIR s'il y a quelque chose à trouver et non pas parce que CROIS qu'il y a quelque chose à trouver. Ou alors je cherche parceque je SAIS qu'il y a quelque chose à trouver.


( mais le "pour" signale que tu obéis à un principe de FINALITE et le "parce ce que " signale le principe de CAUSALITE! Nous jouons là à front renversé! Ce retournement que signale -t-il en fait ?
tayaqun
   Posté le 23-08-2009 à 08:59:49   

Atil a écrit :

"cela revient à rejeter en premier lieu l'art qui utilise bien souvent des approches irrationnelles."

>>>>>>>L'art permet de s'exprimer, pas de découvrir des vérités.

(Et que prouves-tu en disant cela?)

"La foi est un pari...
Pourquoi refuser à certains une certaine façon de faire..."

>>>>>>>Combien de gens se sont ruinés en faisant des paris ?

(Mais ceux qui ont parié que le plus lourd que l'air pouvait voler ont eu raison contre ceux qui ont "démontré" que cela était impossible et ceux qui ont fait cette démonstration -Poincaré entre autres- resteront en histoire parmi les grands savants de notre époque! Et ceux qui avaient parié et donc fait un acte de foi ont réellement bouleversé les données de notre époque! Les créateurs sont très souvent du côté de ceux qui ont eu foi!)

"S'interdire un chemin est d'abord un acte de sottise pas de raison!"

>>>>>>>On peut emprunter tous les chemins qu'on veut, au hasard. Et, si la chance aide le hasard, on trouvera peut-être quelque chose.
Donc même les croyances les plus folles peuvent, par hasard, nous amener à trouver des choses utiles. Mais ca n'empèche pas de dire que ce ne sont ques des croyances folles.
Et ca n'empèche pas non plus de dire que parier sur le hasard peut être parfois dangereux.
(OUI! Mais le vrai savant ne sait-il pas d'abord qu'il ne sait rien?

cafard
   Posté le 23-08-2009 à 13:22:29   

Vous vous disperssez M. Atil. Il n'est nulle question de savoir si Abraham, Moïse et Jésus ont existé, ni si ces miracles ont existé mais de comprendre par leur exemple en quoi consiste la foi puisque je prétend qu'ils sont des illustrations de ce que doit être la foi. Jésus est l'illustration par excellence de ce qu'est la foi une foi vivante. Tout les Evangiles en témoignent.
Considerez les miracles avec une perspective intérieure. L'homme qui présente son enfant malade désigne l'état de maladie ordinaire dont souffre l'humanité dans son ensemble un état d'instabilité mentale où nous sommes influencés par les moindres circonstances par nos moindres humeurs. Voyant l'incapacité des disciples à le soigner Jésus les interpelle montrant leur désorientation leur non-conformité à la réalité. Dans l'épisode du lac de Tibériade la situation correspond à un état intérieur troublé l'homme est presque noyé dans sa mentalité dans ses constipations mentales qui engendrent la peur. Jésus leur fait comprendre que c'est le manque de foi qui les rend vulnérables et impuissants. La foi défaillante est illustrée par le fait que les disciples sont le jouet des éléments de leur tendances psychiques émotionelles. Ils n'ont aucun pouvoir sur eux. Jésus leur montre qu'il peut commander et faire obéir, que la foi se trouve sur un autre niveau supérieur de la réalité par-delà l'attachement aux pensées. Tout dans les Evangiles renvoie à une telle connaissance et témoigne de la transformation radicale de la conscience. Une expérience vécue une réalisation bouleversante avec le dévoilement du Royaume des Cieux. Ils témoignent du sentiment profond qui n'apparait à notre connaissance que lorsqu'on est plus soumis à l'ordre des choses ni aux conventions intellectuelles ni aux conditionnements de l'esprit...
La sagesse enseignée par le seigneur Jésus témoigne de la dimension expérimentale de la connaissance spirituelle une connaissance absorbant l'être entier et non seulement ses capacités intellectuelles une connaissance qui libère de l'ignorance, ceci est illustré par la guérison de la cécité de l'aveugle et en conséquent de la souffrance de cet aveugle de naissance...


Une foi défaillante n'apporte nulle vérité et vous avez raison. Mais la foi en elle-même est l'expérience de la vérité. Et puisque vous ne saissisez pas le lien avec la raison, je vais me permettre de vous l'expliquer.
Un homme qui ne vit que d'après son intelligence est constamment soumis à tous les changements de ce monde. Un homme qui cherche à tout comprendre par son intelligence va être constamment porté par pénetrer chaque chose qu'il cherche à comprendre, à la faire parler, à la scruter, à l'interroger. Il s'agit donc d'un homme qui s'investit complètement à l'intérieur de l'évènement. Il prend part de l'intérieur à l'évènement. Un tel homme va ainsi changer, se transformer, être influencé en fonction de l'évènement auquel il prend part de la même manière qu'un homme qui s'approche d'une source de chaleur va automatiquement sentir la chaleur et non du froid. L'être humain est le produit de ce qu'il rencontre et de ce qu'il vit. L'intelligence va faire de cet homme un être qui vit au rythme et selon les limites de l'évènement qu'il est en train de comprendre.
La foi est cette force qui maintient l'homme au dessus de l'évènement de façon à ce que l'évènement ne parvienne pas à l'influencer de la même manière que la couronne qui est au dessus de la tête. La couronne est le symbole de la foi comme je vous l'ai expliqué et la tête est le symbole de l'intelligence. Un premier danger serait d'avoir une couronne sans tête. Une couronne est fait pour être porté. Pour être un roi il faut une couronne et une tête. Celui qui n'a que de la foi c'est à dire celui qui refuse de comprendre et de vivre l'évènement et qui ne veut-être qu'au dessus va sombrer automatiquement dans l'indifférence totale ou dans la négation totale de l'existence. Il va etre déconnecté de la réalité et ainsi devenir un utopiste, un rêveur, un être enfermé dans une foi aveugle. C'est l'exemple même de la foi défaillante, de la religion-opium, de celui qui fuit la réalité, une couronne sans tête...
La foi est ce qui permet à l'homme de pénetrer dans l'évènement mais sans laisser l'évènement le transformer de la même manière que le pompier pénètre dans le feu pour sauver des gens mais avec l'intelligence de porter une combinaison qui va l'empecher de se bruler. Ce pompier est conscient de ce qu'il se passe dans le feu il est engagé dans le feu il n'a pas peur du feu. Il ne laisse pas la personne s'étouffer sous pretexte qu'il a peur du feu. De même cet homme de foi est conscient de ce qu'il se passe dans le monde, il est engagé dans le monde il n'a pas peur du monde. Il ne se réfugie pas dans cet opium qu'est la foi défaillante sous pretexte qu'il a peur du mal, qu'il fuit le mal... Il a pour cela une combinaison pour ne pas se brûler. La foi est cet habit de l'intelligence qui lui permet de s'engager dans l'existance sans etre brulé par les evenements de ce monde. Comme vous le comprenez la foi ne s'oppose pas à la raison. La foi utilise la raison l'intelligence, la foi assure la stabilité de la personne fasse à l'épreuve, elle est garante de cette certitude façe à la plus grande preuve qui existe et qui est la vie elle-même.



Atil a écrit :

L'homme ignorant est souvent plein de certitudes alors que l'homme sage est plein de doutes.


Le principe de la couronne est de se poser sur la tête de celui qui va être couronné roi. Et ainsi être dans cette force de vie qui permet à un homme d'entreprendre de construire de faire bouger le monde. C'est cette force de royauté qui se trouve dans l'homme.

Entre la foi et l'intelligence il existe un atttribut intermédiaire qui permet à l'homme de ne pas dévier de ne pas déraper dans la mauvaise foi c'est la sagesse c'est à dire la force de l'âme qui permet une bonne connexion entre le vécu et la foi. L'homme sage est l'homme qui ne déconnecte jamais son vécu de sa foi.
Atil
   Posté le 23-08-2009 à 16:29:54   

"( mais le "pour" signale que tu obéis à un principe de FINALITE et le "parce ce que " signale le principe de CAUSALITE! Nous jouons là à front renversé! Ce retournement que signale -t-il en fait ? "

>>>>>>>>Quoi qu'on fasse c'est toujours pour une raison puisque nous sommes dans un monde causal.
Je ne vois pas ce qu'il y a de spécial la-dedans.
Atil
   Posté le 23-08-2009 à 16:32:29   

"Et que prouves-tu en disant cela?"

>>>>>>>Que tu n'as rien prouvé



"Mais ceux qui ont parié que le plus lourd que l'air pouvait voler ont eu raison contre ceux qui ont "démontré" que cela était impossible et ceux qui ont fait cette "démonstration -Poincaré entre autres- resteront en histoire parmi les grands savants de notre époque! Et ceux qui avaient parié et donc fait un acte de foi ont réellement bouleversé les données de notre époque! Les créateurs sont très souvent du côté de ceux qui ont eu foi!"

>>>>>>>>Qui dit que ces gens se sont basé sur une foi et non pas sur une démonstration personnelle ?




"OUI! Mais le vrai savant ne sait-il pas d'abord qu'il ne sait rien?"

>>>>>>>>Et ca c'est le contraire de la croyance et de la foi.
Atil
   Posté le 23-08-2009 à 16:59:03   

"Il n'est nulle question de savoir si Abraham, Moïse et Jésus ont existé, ni si ces miracles ont existé mais de comprendre par leur exemple en quoi consiste la foi puisque je prétend qu'ils sont des illustrations de ce que doit être la foi. "

>>>>>>>S'ils n'ont pas existé alors ils ne peuvent rien illustrer du tout.
C'est comme si je parlais de Superman pour illustrer la capacité de l'homme à voler sans machine et à envoyer des rayons-lasers par ses yeux. Comme Superman n'existe pas, on ne peut pas l'invoquer pour démontrer que ces pouvoirs sont possibles.



"Jésus est l'illustration par excellence de ce qu'est la foi une foi vivante. "

>>>>>>Jésus n'illustre pas la foi puisqu'il ne dit jamais que ses pouvoirs viennet de la foi. Il ne dit même pas qu'il a la foi : Il ne fait que demander aux autres d'avoir la foi.
Et on constate que ca ne marche pas : Ses disciples n'arrivent ni à marcher sur les eaux ni à faire s'envoler les montagnes.
Tout comme Superman illustre bien les superpouvoirs ... sans jamais démontrer que ceux-ci sont possibles.



"Jésus leur montre qu'il peut commander et faire obéir, que la foi se trouve sur un autre niveau supérieur de la réalité par-delà l'attachement aux pensées."

>>>>>>>Jésus ne montre rien du tout étant donné qu'on ne sait même pas si cette histoire a bien eu lieu.



"Tout dans les Evangiles renvoie à une telle connaissance et témoigne de la transformation radicale de la conscience."

>>>>>>>>Surtout quand on les déforme et les interprète comme les prètres ont décidé qu'on devait les interpréter.



"Ils témoignent du sentiment profond qui n'apparait à notre connaissance que lorsqu'on est plus soumis à l'ordre des choses ni aux conventions intellectuelles ni aux conditionnements de l'esprit..."

>>>>>>>>Mais la foi est justement un conditionnement de l'esprit (si on lui donne le sens de "croyance").
Ne plus être soumis aux préjugés intellectuels ça porte un nom : "réfléchir objectivement".



"La foi est cette force qui maintient l'homme au dessus de l'évènement de façon à ce que l'évènement ne parvienne pas à l'influencer de la même manière que la couronne qui est au dessus de la tête."

>>>>>>>>Alors qu'un homme de foi se jette par la fenêtre et on verra bien s'il n'est plus soumis aux lois de la gravité !
La spiritualité c'est l'inverse : C'est l'acceptation de ce qui est, c'est l'humble soumission à l'ordre des choses.
La vraie foi, au sens spirituel, ca devrait être ca : Se laisser aller à voir les choses telles qu'elles sont au lieu de vouloir tout déformer en projetant nos désirs, nos fantasmes et nos blocages émotifs dessus. Les choses sont comme elles sont (telles que Dieu le veut) et non pas telles que j'ai envie qu'elles soient.



"La foi est ce qui permet à l'homme de pénetrer dans l'évènement mais sans laisser l'évènement le transformer de la même manière que le pompier pénètre dans le feu pour sauver des gens mais avec l'intelligence de porter une combinaison qui va l'empecher de se bruler."

>>>>>>>Je dirai plutôt qu'il ne doit pas modifier l'évènement par ses préjugés mais les voir tels qu'ils sont.


"Il ne se réfugie pas dans cet opium qu'est la foi défaillante sous pretexte qu'il a peur du mal, qu'il fuit le mal... Il a pour cela une combinaison pour ne pas se brûler. La foi est cet habit de l'intelligence qui lui permet de s'engager dans l'existance sans etre brulé par les evenements de ce monde."

>>>>>>>>>Cela signifie "etre objectif" , sans croyances, sans projections, sans préjugés.
Et cela n'a rien de magique.
Ca n'est pas une "certitude intérieure" mais exactement l'inverse : L'esprit est alors totalement ouvert car il n'a justement aucune certitudes pré-établies (c'est à dire pas de préjugés).
Mais pourquoi appeler ca de la "Foi". Aucune définition du dictionnaire ne définit la foi ainsi.
Donner le sens que l'on veut à ce mot, c'est faire l'inverse de ce dont nous sommes actuellement en train de parler.




"Entre la foi et l'intelligence il existe un atttribut intermédiaire qui permet à l'homme de ne pas dévier de ne pas déraper dans la mauvaise foi c'est la sagesse c'est à dire la force de l'âme qui permet une bonne connexion entre le vécu et la foi."

>>>>>>> Elle ferait mieux de permettre une bonne connexion entre le vécu et la réalité du monde extérieur.



"L'homme sage est l'homme qui ne déconnecte jamais son vécu de sa foi. "

>>>>>>>MON vécu, MA foi ?
Alors c'est être déconnecté de la réalité.
La réalité n'est jamais MA réalité.
Il n'y a que LA réalité.
Pas besoin de connection à la foi, il suffit juste de se déconnecter des préjugés de son Ego.
PizzaMan
   Posté le 23-08-2009 à 19:00:55   

Et pan dans les dents de cafard !
cafard
   Posté le 23-08-2009 à 21:01:34   

Le message a été écrit et transmis que les personnages aient existé ou non. D'humbles serviteurs dans ce combat entre les forces du Bien et celles du Mal ont réussi à transmettre la profondeur du message. Message qui contient il est vrai un pouvoir celui de réveiller en son coeur ce potentiel de vie.

A-t-il réellement besoin de dire que son pouvoir lui vient de la foi alors que ses actions de commander aux éléments témoigne de sa foi inébranlable ? Ce pouvoir M. Atil lui vient du Père qui est dans les cieux. Lisez Jean chapitre 12 verset 49 il ne parle ni n'agit de lui-même mais selon ce que le Père lui a commandé . Ce point est d'une importance capitale car il permet de comprendre la signification profonde de la foi qui est obéissance et soumission. La véritable source de l'autorité provient du fait que l'on ne parle pas en son nom propre. Le pouvoir et la puissance peuvent alors émaner de cette source impersonnelle comme en témoigne le récit où Jésus commande au vent et à la mer. Il est significatif de voir Jésus considérer que ses disciples n'ont pas la foi parce qu'ils ont été dans l'incapacité de guérir. Comme en témoigne l'épisode de l'enfant lunatique - dont je vous ai demandé de lire ce que vous n'avez pas fait au vu de votre question - les disciples s'approchant de leur maître en privé lui demande pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ? et la réponse du maître fut parce que vous avez pas de foi . Et vous ne parviendrez pas à comprendre ce message si vous considérez que de tels miracles sont à considérer au premier degré.
Et c'est de cette soumission à l'ordre des choses dont vous parlez et dont je ne peut que être entièrement d'accord dont il est question dans ce message ! une soumission à cet ordre hiérarchique. L'inférieur est dominé par une instance qui lui est supérieure. Et l'ouverture et l'obéissance à cet ordre hiérarchiquement supérieur est la foi. Et ceci s'explique puisque Jésus insiste sur le fait que la foi n'est pas une croyance passive mais un processus actif extrêmement puissant lorsqu'il compare la foi à un grain de sénevé. La foi est à la fois très discrète comme le grain de moutarde qui est minuscule mais dont le potentiel est grand. L'ordre donné sur les éléments et par là la force exprimée et maîtrisée sur les éléments reprèsente avant tout nos propres fonctionnements intérieurs de notre psyché. Ces derniers sont symbolisés de différentes manières en insistant toujours sur le fait qu'ils sont dominés et rendus inoffensifs soit par la guérison de malades ou d'infirmes soit par la capacité de boire un poison habituellement mortel ou encore de saisir des serpents venimeux sans encourir aucun danger. Lorsque dans une hiérarchie l'ordre juste des choses est respecté le supérieur commande l'inférieur le haut dirige le bas. Il en va de même à l'intérieur de l'homme et cela permet de comprendre pourquoi la foi ne peut pas être une simple croyance, un élan affectif ou une adhésion irrationnelle non vérifiée. Elle ne peut naître et s'approfondir qu'à partir d'une structure intérieure unifiée parfaitement ordonnée et hiérarchisée. celle-ci permet alors une ouverture sur une autre dimension qui donnera la capacité véritable d'obéir autant que de commander.
Les deux illustrations que donne Jésus sur la montagne qui se soulève ou encore de l'arbre qui se déracine pour aller respectivement se jeter ou se replanter dans la mer sont des illustrations fortes de sens (lisez Mathieu ch. 21 vers. 21 et Marc ch. 12 vers. 22 et 23). Ces deux images hyperboliques sont propres à la méthode pédagogique de Jésus. L'exagération permet de mettre l'emphase sur la puissance de la foi et son incidence particulière. Celle-ci peut accomplir des miracles. Il s'agit dans le domaine intérieur d'un changement qualitatif dont l'ampleur est considérable. Le verbe araméen shenâ implique l'idée d'une action insensée d'un grand déplacement notamment d'un saut dans le vide ou du haut d'un promontoire. Ce qui se produit en nous peut donc être aussi prodigieux que le déplacement d'une montagne répondant à un simple commandement de notre part.
Jésus fait directement dépendre l'éfficacité de la foi de la capacité à être unifié car celle-ci doit être une adhésion totale de l'être entier à la vérité. La condition indispensable est ainsi la réunification intérieure soit le fait de ne pas hésiter en son coeur . c'est cette hésitation qui est exprimée par la maladie de l'enfant lunatique il est en proie a un esprit de division et Jésus lui-même a rappelé abruptement à ses disciples que l'abscence de foi équivalait à s'éparpiller dans toutes les directions (lisez Mathieu ch. 17 le verset 17). C'est cette réunification dans cette demeure intérieure qui permet à l'homme de répondre adéquatement à la volonté divine et ainsi de trouver sa place au sein d'une hierarchie subtile. Vous voyez la réfléxion et la raison objective est un premier pas vers la foi mais la foi n'est pas qu'un acte de connaissance et de confiance elle est cette force du VRAI qui libère du moi et laisse Dieu opérer à travers nous. C'est aussi cela l'acceptation à ce qui est. Car c'est en cela que consiste la vérité car la vérité est ce qui est autant du point de vue immédiat ou relatif que du point de vue ultime ou absolu. C'est cela la naissance promise par le seigneur et conforme à Jean ch. 3 le verset 3, une naissance par en haut une nouvelle naissance qui est la vision de la connassance. La connaissance est le dévoilement d'une réalité qui était jusque là cachée. C'est un processus de dépouillement de découvrement plutôt que d'acquisition de quoi que ce soit. La connaissance est ainsi cette combinaison qui lors de la naissance dans ce Royaume des Cieux va être enlevée ce qui s'exprime par l'immersion totale dans la symbolique du baptême. A ce moment là le candidat est nu il s'est dépouillé de ses conditionnements psychiques. Il est libéré de ses attachements. Libéré de ses blocages émotionnels libéré de ses fantasmes libéré de ses désirs libéré de ses projections libéré de ses croyances libéré de ses préjugés... Il ne fuit plus la réalité. Il s'agit d'une certitude intérieure parce que ce candidat vit le cours des choses il se voit changer il se voit vivre ces changements !



Atil a écrit :

Elle ferait mieux de permettre une bonne connexion entre le vécu et la réalité du monde extérieur.


Le vécu est construit par la réalité du monde extérieur. Le vécu intérieur n'est ainsi jamais déconnecté de la réalité. L'homme de foi défaillante voit encore son monde comme séparée du monde. L'homme rempli d'une foi véritable ne voit qu'une seule et unique réalité. L'homme sage ne voit ainsi qu'une et une seule réalité : LA réalité.
PizzaMan
   Posté le 23-08-2009 à 22:19:30   

Jésus a-t-il vraiment existé ? A-t-on des preuves ?

Il est assez impétueux d'avancer ce genre de choses avec autant d'auto-certitude, non ?
Atil
   Posté le 24-08-2009 à 08:23:42   

"Le message a été écrit et transmis que les personnages aient existé ou non."

>>>>>>>Il existe plein de livres qui ont été écrits dans le monde.
Pourquoi celui-ci serait-il plus véridique qu'un autre ?
Il pourrait trés bien être une fiction dans son message autant que dans ses personnages.




"D'humbles serviteurs dans ce combat entre les forces du Bien et celles du Mal ont réussi à transmettre la profondeur du message. Message qui contient il est vrai un pouvoir celui de réveiller en son coeur ce potentiel de vie."

>>>>>>>Le seul fait de parler du "bien et du mal" montre déja qu'on est inféodé à un dogme.



"A-t-il réellement besoin de dire que son pouvoir lui vient de la foi alors que ses actions de commander aux éléments témoigne de sa foi inébranlable ?"

>>>>>>>Commender aux éléments ? Ou ca ? Je n'ai rien vu;
Cela montre à quel point les fidèles sont endoctrinés !



"Ce pouvoir M. Atil lui vient du Père qui est dans les cieux. Lisez Jean chapitre 12 verset 49"

>>>>>> Pourquoi croire Jean plutôt qu'un autre ?
Jean a dit une chose.
bouddha a dit une autre chose.
Rael en a dit encore une autre.
Et nous répétons des dogmes sans réfléchir, comme des perroquets.
"Jean a dit" n'est pas une preuve c'est un argument d'autorité.
Les non-chrétiens se fichent éperdument du prestige de Jean.



" il ne parle ni n'agit de lui-même mais selon ce que le Père lui a commandé"

>>>>>>Tous les faux-gourous affirment ce genre de choses pour donner du poids à leurs inventions.
Des paroles, rien que des paroles.



"Ce point est d'une importance capitale car il permet de comprendre la signification profonde de la foi qui est obéissance et soumission."

>>>>>>>>... à un dogme imposé par d'autres.
Nous ne sommes que des moutons sans cervelle.



" La véritable source de l'autorité provient du fait que l'on ne parle pas en son nom propre. "

>>>>>>>>... mais au nom de celui qui a fondé notre secte.



"Le pouvoir et la puissance peuvent alors émaner de cette source impersonnelle comme en témoigne le récit où Jésus commande au vent et à la mer."

>>>>>>>>Je n'ai pas assisté à ce miracle. Qui me dit qu'il n'est pas que de la propagande ?
Si la foi permet d'apaiser les tempètes, alors qu'attends-tu pour en faire autant ?
La spiritualité n'est pas de la magie.



"Il est significatif de voir Jésus considérer que ses disciples n'ont pas la foi parce qu'ils ont été dans l'incapacité de guérir."

>>>>>>>Vas-y, guéris les gens, puisque tu as la foi.



"Et l'ouverture et l'obéissance à cet ordre hiérarchiquement supérieur est la foi. "

>>>>>>>>Il est impossible d'obéir à ce qu'on ne connait pas.



"Et ceci s'explique puisque Jésus insiste sur le fait que la foi n'est pas une croyance passive mais un processus actif extrêmement puissant lorsqu'il compare la foi à un grain de sénevé."

>>>>>>>>Pour l'instant je ne vois que de la croyance.
il n'y a pas le moindre argument montrant que la foi est composée d'autre chose que de la croyance.
Tous les arguments ne s'appuient que sur des croyances.
Alors ?

"la foi ne peut pas être une simple croyance, un élan affectif ou une adhésion irrationnelle non vérifiée. Elle ne peut naître et s'approfondir qu'à partir d'une structure intérieure unifiée parfaitement ordonnée et hiérarchisée."

>>>>>>>Exactement comme les croyances les plus élaborées.



"celle-ci permet alors une ouverture sur une autre dimension qui donnera la capacité véritable d'obéir autant que de commander."

>>>>>>>>Vas-y , fais des miracles pour apporter la preuve que c'est vrai.
s'il n'y a pas de preuves alors ce n'est que de la croyance.




"Vous voyez la réfléxion et la raison objective est un premier pas vers la foi mais la foi n'est pas qu'un acte de connaissance et de confiance elle est cette force du VRAI qui libère du moi et laisse Dieu opérer à travers nous."

>>>>>>>>Alors pourquoi tout ce bla-blas ?
Pourquoi ne pas dire tout simplement que la foi consiste à abandonner sa volonté personnelle égoïste ? Laisser tomber sonb Ego pour ne plus suivre que l'intéret de tous au lieu de son intéret propre ?
Pour cela, en effet, pas besoin de croyances.
Et pas besoin non plus de croire qu'on va avoir des pouvoirs extraordinaires : ca c'est en plein dans le jeu de l'Ego.



"C'est aussi cela l'acceptation à ce qui est."

>>>>>>>Accepter ce qui est ne peut pas se faire en croyant aveuglément tout ce qu'on lit dans des livres.



"La connaissance est le dévoilement d'une réalité qui était jusque là cachée."

>>>>>>>Cherche et tu trouveras.
La vérité ne vient pas toute seule.




"A ce moment là le candidat est nu il s'est dépouillé de ses conditionnements psychiques. Il est libéré de ses attachements. Libéré de ses blocages émotionnels libéré de ses fantasmes libéré de ses désirs libéré de ses projections libéré de ses croyances libéré de ses préjugés..."

>>>>>>>>Alors il cesse de répéter comme un perroquet des passages des livres sacrés. Car ca c'est être prisonnier des dogmes et non pas être libéré.



"Il ne fuit plus la réalité."

>>>>>>>>Donc il ne se réfugie plus dans les livres.



"Le vécu est construit par la réalité du monde extérieur. Le vécu intérieur n'est ainsi jamais déconnecté de la réalité."

>>>>>>>>Sauf s'il n'est plus connecté que'à des livres.



"L'homme de foi défaillante voit encore son monde comme séparée du monde. L'homme rempli d'une foi véritable ne voit qu'une seule et unique réalité. L'homme sage ne voit ainsi qu'une et une seule réalité : LA réalité. "

>>>>>>>>>Il cesse donc de ne voir que son livre sacré.
cafard
   Posté le 24-08-2009 à 13:07:47   

Vos réponses transpirent les mécanismes de défense et une animosité évidente envers tout ce qui relève de la spiritualité qui n'est pas la votre. Je ne vois donc pas de raison de m'attarder sur ce sujet plus longtemps. Vous n'êtes pas prêt à en entendre plus. Et vous semblez déjà en connaître plus. Et par les réponses précédentes vous avez compris l'essentiel. Je ne poursuivrais plus ce sujet avec vous.
Vous êtes parti d'un préjugé à savoir que j'étais là pour vous convaincre, que j'étais un religieux et que je considérais la Bible comme plus véridique qu'un autre ou encore qu'on accéderait à des pouvoirs extraordinaires par la lecture de ce livre. Vous vous êtes égarés dans votre foi. Je n'ai jusque-là fait que vous donner mon témoignage en les appuyant par des illustrations tirés des Evangiles et sachez que je me fou de savoir si la Bible est un livre qui transpire la vérité je ne suis pas chrétien, ni une grenouille de bénitier. Mon langage vous a volontairement trompé car par celui-ci je m'efforce d'exprimer le plus de respect que je peut pour des moutons qui suivent des bergers ainsi que je l'ai expliqué à votre ami Syntax Error... La vérité ne se découvre pas dans un livre mais bien au delà dans le coeur et plus précisément dans le coeur de l'être aimé. Je pensais qu'en tant qu'homme de lettres vous auriez compris cela mais vous préferez vous acharnez sur un être humain dont vous ne connaissez rien de sa vie et dont vous preferez le comdamner à l'asile ou a l'enfer des sectes. Votre attitude ce qui vous pousse a agir ainsi comme un animal qui saute sur tout ce qui bouge montre que ce forum est votre chasse gardé. Je ne vous embêterez pas plus longtemps dans votre projet ne vous inquiétez pas. Je ne vous parlerait plus de la foi, ni de quoi que ce soit qui touche à la spiritualité. Par vos propos vous ne cherchez qu'à faire mal et vous répondre n'aurait qu'un intérêt médiocre. Je ne compte pas alimenter un débat aussi stérile basé sur des préjugés inexacts. Considerez que vous m'avez blessé M. Atil cela soulagera les aspirations de votre coeur. Mais sachez avec toute ma franchise que vous ne m'avez pas blessé.

Si vous désirez comprendre ce dont il est question par les miracles reportez vous à mes propos sur l'intériorité ci-haut ou à ceux d'autres auteurs ceux ayant toute votre confiance.
Si vous désirez comprendre ce dont il est question par le commandement aux élèments ceci est expliqué dans ma réponse ci-haut. Vous cesserez peut-être ainsi d'y voir une sorte de pouvoir magique.
Si vous désirez comprendre ce dont il est question par la référence à Jean chapitre 12 verset 49 ceci est expliqué plus haut. Je ne cherche pas à vous convaincre vous êtes votre propre maître et ne vous inquiétez pas personne ne cherche à vous retirer votre garde manger. Jean était la seule référence que j'ai pu trouvé qui résumait avec satisfaction et qui confirmait la phrase de Jésus sinon vous m'auriez traité d'interprétateur. J'ai cherché à me justifier mais vous mordez sur tout ce qui bouge.
La spiritualité n'est pas de la magie, ni la lecture de livres, il est bien que vous l'ayez compris. Nulle part mes propos disent que la spiritualité est de la magie. Vous vous êtes égaré.
Vous dites qu'il est impossible d'obéir à ce qu'on ne connait pas alors essayez de vous ouvrir et par votre connaissance vous vivrez cette phrase dans votre coeur. Avez vous besoin que je vous explique qu'il n'est pas nécessaire que vous mettiez votre main dans de l'eau bouillante pour connaître que celle-ci est bouillante. Vous le savez alors grandissez au lieu de sauter sur tout ce qui bouge. Vous me faites penser à mes chats.
Ce que vous et d'autrez voyez comme de la croyance n'engage que vous forcément me direz vous venant de ma part. Mais n'oubliez pas que chaque chose reste une et une même chose et que seul votre regard de la chose sur la chose change. Ce qui chez vous exprimera une répulsion chez d'autres cela exprimera une attraction et vice et versa. L'objet est à regarder d'en haut sortir son regard du côté de l'objet ou vous regardiez voir l'ensemble. C'est cela l'ouverture et cette ouverture est une certitude.
Entre nous il n'y a pas besoin de livres et vous avez raison sur le regard porté au-delà des livres, mais l'homme qui est honnête envers lui-même qui a une foi défaillante ne peut pas compter sur sa propre réflexion. Vous avez eu besoin de livres pour apprendre à lire, vous avez eu besoin de l'apprentissage de la vie pour appendre à vivre. Vous avez besoin de vos refus et de vos blocages pour apprendre ce qu'est l'acceptation de la vérité. Sur un forum on ne s'adresse pas qu'à des érudits tels que vous qui avez de la bouteille et qui ne se laisse pas influencer par les rêveries de certains, on s'adresse à des êtres humains qui ont une bite à la place du cerveau, qui sont remplis de préjugés de conditionnements et d'une forte autosuggestion de leur être. Vous n'êtes pas le seul vous êtes accompagné par une bande de sauvages qui ne cherchent qu'à ridiculiser leur prochain et à obtenir par tous les moyens possibles la satisfaction de leur propre plaisir et également accompagné par une bande de personnes simplets d'esprits qui cherchent à se connaître eux-mêmes et qui expriment à leur manière leur état de vivre et la qualité de leur vie.
Apprenez à considérez l'autre comme un autre un autre qui respire qui vit qui est soumis à ses propres attachements et qui peut se foutre au delà de toutes vos espérances de ce que vous pensez mais qui peut y voir également une étincelle que vous n'auriez pas vu. Chaque être humain est différent de vous à votre âge vous devriez l'avoir compris !
Dire simplement que la foi consiste à abandonner sa volonté personnelle égoïste est une phrase qui vous parle et si j'aurait pu trouver ses mots alors je vous promets que je vous aurez dit ces mots très exactement mais je ne vous connais pas et je ne sais à qui je m'adresse. La lecture de votre forum m'en apprend davantage mais mon regard porté sur vous n'est qu'un regard au travers de l'oeillet d'une porte.


Avant de quitter ce sujet je vais dire quelque mots pour M. Pizzaman. M. Pizzaman on ne marchande pas avec le divin. Je m'explique, Sigmund Freud pensait avoir discerné l'origine psychique de cette attitude mercantile dans le désir inconscient, chez l'être humain devenu adulte, de bénéficier encore, à travers la croyance en un Dieu-Père, d'une figure parentale susceptible de le protéger et de lui donner ce dont il a besoin quand il le lui demande. Freud appelait cela la nostalgie du père dont le développement coïnciderait avec l'inévitable prise de conscience, un jour ou l'autre, des limites inhérentes aux capacités parentales de répondre aux besoins et aux angoisses de l'enfant devenu grand. Il écrivait quand aux besoins religieux, leur rattachement à l'état infantile de dépendance absolue, ainsi qu'à la nostalgie du père que suscite cet état, me semble irréfutable, d'autant plus que ledit sentiment n'est pas simplement dû à une survivance de ces besoins infantiles, mais qu'il est entretenu de façon durable par l'angoisse ressentie par l'homme devant la prépondérance puissante du sort .
Quoi qu'il en soit, il semble indéniable que nombre de comportements dits religieux ou pieux traduisent souvent davantage un souci de soi qu'un authentique souci de Dieu. Lorsque seules viennent à compter les attentes de l'être humain concerné, ce dernier est alors tellement préoccupé de lui-même que sa représentation spontanée de Dieu ne laisse aucune place à la possible présence, en Dieu même, d'un désir d'être aimé. Ce puissant conditionnement imposé à la représentation de Dieu illustre l'impact de l'inconscient sur une forme de religiosité naturelle qui, même lorsqu'elle ne verse pas dans des excès que d'aucuns ont parfois qualifiés d'illusions, empêche si souvent d'entrevoir d'autres perspectives, de concevoir ou de vivre différement une expérience spirituelle.
Un tel conditionnement illustre aussi l'étendue de la conversion à laquelle invite toute croyance en un Dieu dont le mystère serait intrinséquement lié à celui de l'amour. La spiritualité chrétienne, quant à elle, situe la maturité de la foi dans l'épanouissement d'une vie intérieure où le croyant aime Dieu pour lui-même et non pour en obtenir quelque chose, où il s'agit de l'aimer pour l'aimer, d'aimer pour aimer, l'amour véritable ayant son but en lui-même.
Dans cette spiritualité, l'invitation à commencer par se réjouir du mystère même de Dieu vient soutenir une prise de recul envers soi-même, prise de recul à partir de laquelle les attentes et les désirs d'un Dieu qui serait amour peuvent recevoir une place de complémentarité et de réciprocité.
Dès lors qu'une vie intérieure s'inscrit dans l'optique de ce rééquilibrage, de cette ouverture, de cet élargissement du coeur, elle ne saurait être réduite à une quelquonque nostalgie du père . Certes, son attention à ce que s'établisse une réciprocité entre désirs humains et désirs divins intègre peut-être également des prières de demande, mais non sans les avoir rendues compatibles avec cet amour mutuel : les prières de la grenouille de bénitier ne sont plus de l'ordre d'un marchandage ou d'un chantage affectif, mais plutôt d'un souci partagé entre personnes qui s'aiment, d'une espérance commune et d'un regard tourné dans la même direction par amour. Tout y devient motivé et animé par ce seul amour mutuel qui reçoit la première place.
Une vigilance à l'égard des multiples réminiscences d'une religiosité naturelle offre ainsi à chacun qu'il mène ou non une vie intérieure, la possibilité de libérer sa représentation de Dieu du conditionnement imposé par une certaine nostalgie du père où Dieu ne serait là que pour répondre aux demandes et aux angoisses humaines. Cette vigilance permet d'envisager la possible existence, en Dieu même, de désirs dont le désir d'être aimé ne serait pas des moindres puisque la présence de ce désir d'être aimé ne saurait être soupçonnée sans un minimum d'attention mutuelle, celle-là même qui pourrait également conduire chacun au seuil d'une réciprocité d'amour vécue pour elle-même.
Un deuxième blocage peut également consister dans la considération de l'amour divin comme étant plus proche d'une forme de condescendance que d'un amour à part entière, ce dernier étant plutôt caractérisé par une implication intimement personnelle où les désirs de chacun ont droit de cité et constituent ensemble le fondement d'une saine réciprocité.
Cependant l'histoire de la pensée l'a souvent vérifié même le fait de réagir contre telle ou telle approche revient parfois à penser à partir de catégories dans lesquelles évolue l'approche concernée et à en demeurer encore dépendant au point de ne plus disposer d'une liberté intérieure suffisante pour aborder la question sous d'autres angles pour s'ouvrir à de nouveaux horizons plus éclairants. Cette dialectique entre la question de Dieu et celle du besoin du manque et du désir a probablement renforcé la tendance d'une certaine théologie chrétienne à se défendre d'évoquer un Dieu qui connaîtrait un manque d'amour et qui aurait crée l'être humain dans le but de pallier ce manque de façon intéressée. Mais ce raisonnement présente des lacunes parce qu'il ne tient pas compte de la complexité inhérente à l'élaboration psychique du désir. Le lien entre la perfection divine et les notions de besoin ou de manque se révèle symptomatique de l'emprise, sur les penseurs concernés, de la projection inconsciente du désir d'être aimé. Toute leur réflexion est centrée sur une autonomie dont la plus haute expression consisterait à n'avoir besoin de rien ni de personne et à se complaire dans cette autosuffisance. Or, d'un point de vue psychologique, le véritable accomplissement de cette autonomie se situe dans la volonté et la capacité d'élaborer des relations aussi harmonieuses que possible. Cette différence de perspective invite à ne plus se focaliser sur la question du besoin et du manque afin de considérer davantage le dynamisme interne à toute relation qui tendrait vers l'amour. Tenir compte de cet élan que l'amour porte en lui-même, cet élan à aimer sans cesse, à désirer sans cesse c'est percevoir une autre dimension propre à la genèse du désir au sein d'une relation interpersonnelle : le désir n'y naît pas d'un besoin en tant que tel mais il s'inscrit plus subtilement dans la dynamique et l'évolution propres à la relation concernée qui, si elle s'oriente vers un développement de l'ordre de l'amour, ne peut qu'alimenter à un moment ou à un autre des désirs réciproques de plus en plus forts. En d'autres termes, le développement de ces désirs réciproques relève davantage de la vérité de l'amour qui se noue à l'intérieur de ce lien interpersonnel que de la nécessité inhérente à un besoin pur et simple.
Au sein d'un amour mature, la croissance du désir d'aimer et celle du désir d'être aimé finissent par devenir inséparables inextricables se nourrissant continuellement l'une de l'autre. Le désir d'être aimé fait autant partie de la grandeur d'un amour réciproque que le désir d'aimer. Savoir y reconnaître l'une des plus nobles et des plus belles aspirations qui soient, c'est non seulement apprendre à ne plus le déconsidérer à ne plus le négliger - ni en soi-même, ni en l'autre, ni en Dieu ! -, mais c'est aussi apprendre à se libérer de la tendance à confondre ce désir d'être aimé avec une forme d'égoïsme. En réalité, le désir d'être aimé ne sombre dans une forme d'égoïsme que s'il ne s'accompagne plus - ou trop insuffisamment - du désir d'aimer l'autre et de contribuer à son bonheur. A l'inverse si le désir d'aimer ne s'accompagne plus du désir d'être aimé, il risque de conduire à une forme de condescendance qui défigure tout autant le mystère de l'amour. Ce mystère étant que l'amour aime et désire être aimé, l'amour ne peut qu'aimer et désirer être aimé, l'amour ne peut cesser d'aimer et de désirer être aimé !
Enfin pour répondre à votre non-croyance en Dieu sachez que le soupçon selon lequel l'être humain dans sa quête spirituelle ne ferait que créer un dieu à son image mériterait d'être soupçonné à son tour par quiconque souhaiterait déterminer l'apport le plus fiable de la théorie de la projection. Il va de soi que l'être humain ne peut appréhender une réalité donnée quels que soient sa nature et le domaine auquel elle appartient qu'à partir de catégories et d'éléments qu'il connaît d'un point de vue pratique ou théorique. Toute appréhension du réel est nécessairement constituée de projections et de transferts si bien que ce n'est jamais la réalité objective en tant que telle qui est perçue mais une approche plus ou moins heureuse de sa véritable identité. S'appliquant à une représentation de Dieu, ce constat se révèle d'autant plus fondé que chacun ne dispose que de notions et d'images humaines pour concevoir une réalité qui par définition même n'appartient pas à cette condition terrestre. Par conséquent, le discernement à éffectuer dans un tel domaine ne consiste pas à déterminer si oui ou non des projections interviennent au sein d'une représentation de Dieu (entendez par là même une non représentation de Dieu qui est de fait une représentation également) - elles interviennent ! - mais dans quelle mesure elles constituent une approche légitime du mystère concerné ou au contraire une défiguration préjudiciable à tout questionnement à son sujet. De plus, ce discernement se doit de distinguer au préalable les projections inconscientes des projections consciemment choisies dans le but de rendre compte d'un tel mystère. Avant d'établir si ces dernières sont compatibles avec la croyance concernée il s'agit d'identifier et d'écarter les projections inconscientes susceptibles d'entraîner d'emblée cette quête sur des chemins de traverse. L'analyse du regard sévère posé sur soi (sur vous-même), du désir infantile qui habite l'homme quelque soit sa nature, de cette soif d'une grandeur imposante ou distante a fourni des illustrations spectaculaires du risque encouru par l'être humain de créer un dieu à son image. Mais elle a surtout mis en évidence l'étendue de la conversion intérieure à effectuer pour passer de ces représentations religieuses spontanées à une représentation cohérente du Dieu d'amour annoncé par la révélation judéo-chrétienne. Rendue possible par des prises de conscience souvent exigeantes et parfois même renversantes cette représentation cohérente d'un Dieu d'amour interdit l'identification simpliste de toute représentation de Dieu à une illusion produite par des projections inconscientes à travers lesquelles l'être humain ne ferait que créer un dieu à son image.
Je terminerait avec ceci M. Pizzaman, l'être humain est une merveille comme le déclare le psalmiste au chapitre 139 le verset 14 mais ne nous y trompons pas aucune trace dans cette confiance émerveillée, d'un aveuglement qui nierait la présence en l'être humain de limites de fragilités de luttes et de blessures diverses mais plutôt d'une lucidité qui aurait appris à reconnaître la présence de chacun d'un potentiel d'amour plus profond encore que ces limites ces fragilités ces luttes et ces blessures diverses - potentiel d'amour qui ne demande en réalité qu'à s'épanouir.
ZaQieL
   Posté le 24-08-2009 à 13:27:52   

Un autre gourou au tapis!

Allez, qui est le prochain?

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 24-08-2009 à 15:48:21   

Putain...

Et puis faut-il autant en écrire pour convaincre à tout prix ? Un peu de concision bordel !
J'ai l'impression d'assister à un séminaire donné par un motivateur qui en rajoute beaucoup trop pour justfier le prix exhorbitant de ses frais !


Atil a écrit :

Pourquoi croire Jean plutôt qu'un autre ?
Jean a dit une chose.
bouddha a dit une autre chose.
Rael en a dit encore une autre


<o>
Papy39
   Posté le 24-08-2009 à 17:47:27   

Le doute fait des enfants de misère. L a foi en fait des enfants de Dieu.

Martin Luther
Papy39
   Posté le 24-08-2009 à 17:49:11   

"Mais moi je dis qu'il n'est rien à faire sans l' Amour".

Saint-Exupéry
Papy39
   Posté le 24-08-2009 à 17:52:01   

Je suis devenu Celui que j'aime, et Celui que j'aime est devenu moi ! Nous sommes deux esprits, infondus en un seul corps ! Aussi, me voir, c'est Le voir, et Le voir, c'est nous voir. "

AL-Hallâj
tayaqun
   Posté le 24-08-2009 à 18:35:56   

Il est curieux de constater que des hommes intelligents restent sourds devant les montagnes d'exemples fournis.
Que vous soyez des refroidis de mouvements sectaires et débiles qui prônent la Khônerie transcendentale, cela pourrait se comprendre si c'était le cas... Les blessures sont sensibles; elles expliquent qu'on veuille rester sourd à tout ce qui rappelle la vieille passion... Mais avouons que la sensibilité exacerbée n'est pas toujours bonne conseillère...

Pourquoi refuser un monde où on peut envisager de mener sa route en intégrant une place pour Dieu? Mais Le fait de faire une place pour Dieu implique pour vous l'exclusion de la raison! Ce que vous dîtes se réduit à cela.
Croyez-vous (Atil, Pizzaman et Zaqiel) que ce monde où aucune puissance n'est supérieure à celle de l'homme nous ouvre des horizons joyeux?

La période historique qui fut la plus rationnelle et la plus anticléricale fut celle qui encadra la guerre 14/18... jusqu'en 48/50... On y fit mourir les hommes comme jamais on ne le fera plus...
Vouloir traquer la sottise est louable mais attention aux exclusions et aux abus... J'ai cité le Père de Chardin... Grand scientifique et grand religieux. Etait-il sot? Les sots le disent.

ATIL: le principe de finalité fait que nous sommes appelés donc tirés par l'avant. On peut refuser.
Le principe de causalité est que nous sommes la conséquence d'un événement passé et que nous serons la cause de conséquences à venir.

Philosophiquement, l'homme peut se sentir "entre les deux" selon les domaines abordés.


Edité le 24-08-2009 à 18:37:15 par tayaqun


Atil
   Posté le 25-08-2009 à 08:27:52   

"Croyez-vous (Atil, Pizzaman et Zaqiel) que ce monde où aucune puissance n'est supérieure à celle de l'homme nous ouvre des horizons joyeux?"

>>>>>>>Le problème est de SAVOIR s'il y a des puissances supérieures à l'homme, ou si on les invente pour se rassurer.
Le monde est tel qu'il est, on n'a pas besoin d'inventer des mythologies artificielles pour "nous ouvrir des horizons joyeux".
Si l'homme a besoin des ordres d'un Dieu pour bien se conduire, alors c'est que l'homme est un minable incapable de s'auto-discipliner tout seul.



"La période historique qui fut la plus rationnelle et la plus anticléricale fut celle qui encadra la guerre 14/18... jusqu'en 48/50... On y fit mourir les hommes comme jamais on ne le fera plus..."

>>>>>>>Repensons un peu aux guerres de religion : elles ont fait disparaitre un bien plus pourcentage des hommes dans les pays.
Contrairement à ce qu'on croit, les guerres actuelles tuent bien moins de gens (en pourcentage) que les guerres de jadis.




"le principe de finalité fait que nous sommes appelés donc tirés par l'avant. "

>>>>>>il n'y a pas de principe de finalité.
Ou alors, s'il existe, personne ne l'a démontré.
Il n'y a qu'un principe de causalité.
tayaqun
   Posté le 25-08-2009 à 09:03:26   

Les guerres de religion furent des Ouradour sur Glane... Pas la Guerre de 39/45! Comparer 14/18 ou 39/45 aux Guerres de Religion qui durèrent dn gros un siècle et qui ne sont que des Guerres de Pouvoirs via Religion est une mauvaise interprétation.
Sinon, comment comprendre que le cardinal Richelieu fut le grad soutien des protestants allemands?!
Cet argument n'est pas recevable car il n'est pas conforme à la réalité.

Il faut arrêter d'exposer que tous ceux qui ont la foi en "une chose" sont des tarés du bulbe sur tout! Ce type de raisonnement n'est pas sain.
Atil
   Posté le 25-08-2009 à 10:11:24   

Les Nazis avaient foi en une idéologie.
Les Khmers rouges aussi.
L'Ayatollah Khomeini aussi.
Ben Laden aussi.

Plus on s'en remet à une idéologie au lieu de réfléchir et plus ca peut déraper vers les excés.
Même les idéologies les plus "gentilles"peuvent devenir dangereuses à partir de moment ou elles remplacent la réflexion.
Bien faire demande de garder les pieds sur terre pour être efficace.
PizzaMan
   Posté le 25-08-2009 à 14:00:33   

Tayaqun aussi il a la foi.
tayaqun
   Posté le 25-08-2009 à 16:05:19   

Atil a écrit :

Les Nazis avaient foi en une idéologie.
Les Khmers rouges aussi. L'Ayatollah Khomeini aussi. Ben Laden aussi.
Plus on s'en remet à une idéologie au lieu de réfléchir et plus ca peut déraper vers les excés.
Même les idéologies le splus "gentilles"peuvent devenir dangereuses à partir de moment ou elles remplacent la réflexions.
Bien faire demande de garder les pieds sur terre pour être efficace.


Nous sommes d'accord sur ce point mais je ne tire pas sur tout ce qui vole sans, justement, réfléchir avant.
Il y a rigueur et sectarisme...
Staline était rationnel, et criminel. Je n'en déduis pas que les rationnels sont criminels! Alors, pourquoi enfumer le plan de la foi? Je ne comprends pas ces motivations qui interdisent d'ouvrir les yeux.
Oui à la foi mais pas toutes les fois... Cela me paraît évident.
Oui à la raison mais pas à toutes les raisons.
Oui à la logique mais pas à celle qui exclut!
OUI aux nuances NON aux laminages des esprits.
PizzaMan
   Posté le 25-08-2009 à 16:57:16   

«Alors, pourquoi enfumer le plan de la foi?»...

<o> Quel plan ?

Je ne comprends pas ces réactions émotives à ce sujet. Ça réagit comme si c'était une affaire personnelle, alors que c'est la foi elle-même qui est remise en question.

Et si c'est une affaire personnelle, alors évite d'en parler sur les forums mon coco.
tayaqun
   Posté le 25-08-2009 à 17:55:52   

PizzaMan a écrit :

«Alors, pourquoi enfumer le plan de la foi?»...
<o> Quel plan ?
Je ne comprends pas ces réactions émotives à ce sujet. Ça réagit comme si c'était une affaire personnelle, alors que c'est la foi elle-même qui est remise en question.
Et si c'est une affaire personnelle, alors évite d'en parler sur les forums mon coco.


On ne répond pas à n'importe quoi.

Suffit pas d'écrire pour penser mon chéri.
PizzaMan
   Posté le 25-08-2009 à 18:28:58   

Allons ne crie pas comme ça, je ne suis pas sourd !
Atil
   Posté le 26-08-2009 à 16:30:34   

"Staline était rationnel, et criminel."

>>>>>>>Staline ? Rationnel ? C'est nouveau ca !
PizzaMan
   Posté le 26-08-2009 à 16:36:34   

Délire !
tayaqun
   Posté le 27-08-2009 à 12:45:20   

Qui est sectaire?
En gros votre discours c'est : "la religion est toxique" et "la raison a raison de tout"... "La foi n'est qu'une affaire de cons"...
Si j'abuse du schéma Pizzaman avec sa délicatesse habituelle saura faire le point en se payant le luxe d'un "délire" voire quelque chose de plus gentil...

Mais vous seriez les seuls, les seuls, à ne croire en rien! Croire en quelque chose, c'est faire un peu le saut d'Euclide qui ne pouvant prouver son affaire pose un postulat... D'autres matheux ont fait d'autres postilats sur le même point: Riemann, Lobachevski...
Quand quelqu'un pose un acte de foi, il n'abandonne en rien sa logique et sa raison si ce n'est qu'il accepte de faire comme Euclide.

Le seul problème récurrent, c'est que certains abusent du procédé et nous font une mélasse infâme de pétitions de principes, de postulats et nous donnent un infâme brouet qui n'est qu'une série de sottises voire de projets crapuleux. Je suis clairement avec vous pour passer tout cela à la brosse métallique mais de grâce, ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain. L'amalgame à tout prix est un procédé de voyou... Vous le dénoncez? Très bien! Mais attention de ne pas tomber dedans.

La pensée religieuse n'a rien de toxique en soi. Nous avons un modèle équilibré avec celui des Bouddhistes... Ceux-ci sont proches des Chrétiens.

Tous les ultras sont dangereux et y compris ceux qui ne jurent que par la raison. Ne pas voir cela ce n'est que voir la moitié du monde.


Edité le 27-08-2009 à 12:45:59 par tayaqun


PizzaMan
   Posté le 27-08-2009 à 13:57:34   

Bien sur que si, la religion est toxique. Regarde les integristes musulmans par-exemple.
Papy39
   Posté le 27-08-2009 à 14:26:32   

ok!! PizzaMan "" LES RELIGIONS SONT TOUTES TOXIQUE ""
Atil
   Posté le 27-08-2009 à 22:28:56   

"Quand quelqu'un pose un acte de foi, il n'abandonne en rien sa logique et sa raison si ce n'est qu'il accepte de faire comme Euclide. "

>>>>>>>Ne confondons pas les croyances avec les hypothèses de travail.



"Nous avons un modèle équilibré avec celui des Bouddhistes... Ceux-ci sont proches des Chrétiens. "

>>>>>>>>Contrairement au christianisme le bouddhisme ne repose pas sur la foi mais sur des arguments rationnels .
tayaqun
   Posté le 28-08-2009 à 19:06:11   

Donc nulles croyances parmi les bouddhistes...
Quand le jeune bouddhiste retourne une louche d'eau sur la statue d'un dieu x ou y à l'entrée du temple c'est pour faire le ménage? ... Fallait le dire!


Edité le 28-08-2009 à 19:06:39 par tayaqun


Atil
   Posté le 28-08-2009 à 19:13:13   

Normalement le bouddhisme est indépendant de toute croyance en des Dieux.
Le bouddhisme dit comment atteindre le Nirvana, sans que l'existance ou non des dieux ait une importance dans cela.
PizzaMan
   Posté le 28-08-2009 à 22:27:06   

Et puis le bouddhisme est galvaudé au fil des siècles et des décennies. Bouddha lui-même l'avait prédit. Tayaqun devrait savoir cela pourtant.
Atil
   Posté le 29-08-2009 à 18:54:47   

Pour moi Dieu est plus une affaire de métaphysique que de spiritualité.
PizzaMan
   Posté le 29-08-2009 à 19:09:02   

Que veux-tu dire ?
Atil
   Posté le 29-08-2009 à 20:59:04   

La spiritualité est indépendante de l'existance ou non de Dieu : ca consiste seulement à "ne pas faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas qu'on nous fasse".
Par contre Dieu est un concept qui entre en compte quand on se demande comment le monde est apparu, pourquoi la causalité existe, etc ... qui sont des questions de physique ... ou d'au-dela de la physique.
cafard
   Posté le 01-09-2009 à 11:40:17   

Il est vrai.
Il est aussi possible d'aller plus loin dans ce genre de raisonnement.

La question est de savoir pour l'homme qui pointe du doigt si spiritualité spiritualité authentique et croyance en Dieu sont incompatibles. Quel lien unit ces doctrines quel support réunit ses relations.
Autrui est-il Dieu.
Dieu est-il Autrui.
Pour l'homme de Foi aussi vrai qu'est votre certitude, la certitude remplit le coeur de Joie l'homme dont la foi le pousse à agir par amour envers Autrui.



Atil a écrit :

Normalement le bouddhisme est indépendant de toute croyance en des Dieux.


La non croyance des bouddhistes est une représentation de Dieu de même que le vide et le nirvana.
Atil
   Posté le 01-09-2009 à 12:37:54   

"La question est de savoir pour l'homme qui pointe du doigt si spiritualité spiritualité authentique et croyance en Dieu sont incompatibles. Quel lien unit ces doctrines quel support réunit ses relations.
Autrui est-il Dieu.
Dieu est-il Autrui."

>>>>>>>Et si nous étions tous Dieu ?




"Pour l'homme de Foi aussi vrai qu'est votre certitude, la certitude remplit le coeur de Joie l'homme dont la foi le pousse à agir par amour envers Autrui."

>>>>>>>Quel rapport entre foi et amour ?




"La non croyance des bouddhistes est une représentation de Dieu de même que le vide et le nirvana. "

>>>>>>>Ce n'est pas que les Bouddhistes ne croient pas à l'existance de Dieu. C'est que la question ne les intéresse pas : leur "philosophie" fonctionne aussi bien que Dieu existe ou qu'il n'existe pas.
Le nirvana n'a rien à voir avec Dieu : c'est juste un état ou nous sommes libres de tout attachement.
cafard
   Posté le 02-09-2009 à 11:16:05   

Atil a écrit :

Et si nous étions tous Dieu ?


Mais encore ? L'homme est-il capable d'amour agapè ?
La Genèse nous apprend que Dieu est le nom d'une UNIQUE famille .


Atil a écrit :

Quel rapport entre foi et amour ?


Voilà une bonne question.
Saint Paul vous donne une réponse la foi sans oeuvres ne vaut rien .



Atil a écrit :

Ce n'est pas que les Bouddhistes ne croient pas à l'existance de Dieu. C'est que la question ne les intéresse pas : leur "philosophie" fonctionne aussi bien que Dieu existe ou qu'il n'existe pas.
Le nirvana n'a rien à voir avec Dieu : c'est juste un état ou nous sommes libres de tout attachement.


Devenez libre de tout attachement alors et voyez le visage que prend Dieu.
PizzaMan
   Posté le 02-09-2009 à 16:12:51   

«Devenez libre de tout attachement alors et voyez le visage que prend Dieu»...

<o> Amen.
Atil
   Posté le 03-09-2009 à 12:43:07   

"L'homme est-il capable d'amour agapè ?"

>>>>>>>Si les saints n'en sont pas capables, alors à quoi bon la sainteté ?



"La Genèse nous apprend que Dieu est le nom d'une UNIQUE famille "

>>>>>>>>Une famille ca comporte de nombreuses personnes.




"Saint Paul vous donne une réponse la foi sans oeuvres ne vaut rien ."

>>>>>>>>Saint paul pensait plutôt l'inverse.
Contrairement à st jacques dans son épitre.




"Devenez libre de tout attachement alors et voyez le visage que prend Dieu."

>>>>>>>Peut-être que Dieu n'a pas de visage ?
Peut-être ne faisons-nous qwu'un avec lui ?
Peut-être que ...
En fait, que savons-nous de Dieu ?
cafard
   Posté le 03-09-2009 à 14:44:13   

Atil a écrit :

Si les saints n'en sont pas capables, alors à quoi bon la sainteté ?


Les saints sont capables d'amour véritable. Un amour très intense mais qui n'est pas encore l'amour agapè divin. Par contre vous parliez des hommes en général pas des saints.
L'amour agapè n'est pas le même que l'amour passion éros ni le même que l'amour fraternel ou familial (philos). L'amour des saints est un amour qui regarde avec une admiration désintéressée.





Atil a écrit :

Une famille ca comporte de nombreuses personnes.


Mais encore ? La famille devient UNIQUE quand elle se personnalise.
Lisez Osée 11.4 je suis Dieu (au singulier), je suis le Saint (Esprit)... j'attire l'humanité avec des cordages d'Amour (il s'agit de l'action du Fils).





Atil a écrit :

Peut-être que Dieu n'a pas de visage ?
Peut-être ne faisons-nous qwu'un avec lui ?
Peut-être que ...
En fait, que savons-nous de Dieu ?


Tellement de choses et tellement peu tout dépend de votre vision de vos croyances de vos prières de votre foi de votre connaissance de ... et de .... et encore de ... Faites le tri.
Vous pouvez au moins comprendre que Dieu est Amour.
Atil
   Posté le 04-09-2009 à 11:24:23   

"Les saints sont capables d'amour véritable. Un amour très intense mais qui n'est pas encore l'amour agapè divin. "

>>>>>>>>Alors personne n'est donc capable d'amour-agapé ?
Comment pouvons-nous alors connaitre le nom d'un concept ne correspondant à rien d'existant ?



"L'amour agapè n'est pas le même que l'amour passion éros ni le même que l'amour fraternel ou familial (philos). L'amour des saints est un amour qui regarde avec une admiration désintéressée."

>>>>>>Quelle diférence avec l'amour fraternel ?
L'admiration ?
A quoi ca sert l'admiration ?



"Mais encore ? La famille devient UNIQUE quand elle se personnalise."

>>>>>>Cela se rapproche-t-il de la pensée de Theillard de Chardin ?
Cela signifie-t-il que les hommes vont se regrouper dans des communautés de + en + importantes et qu'ils vont finir par fusionner afin de créer une nouvelle entité ?
Un peu comme les êtres unicellulaires qui se sont associés afin de former les corps multicellulaires que nous sommes.




"Tellement de choses et tellement peu tout dépend de votre vision de vos croyances de vos prières de votre foi de votre connaissance de ... et de .... et encore de ... Faites le tri."

>>>>>>Je ne vois aucune connaissance sur Dieu nulle part.
Rien que des croyances et des dogmes, ou au mieux des suppositions et des théories.
Sauf, peut-être chez ceux qui l'ont "rencontré", qui en ont fait l'expérience.



"Vous pouvez au moins comprendre que Dieu est Amour."

>>>>>>Peut-on encore appeler ca de l'amour ?
J'y verrai plutôt ine sorte d'harmonie, de principe d'harmonie.
Un peu comme en musique ou l'harmonie entre les notes est régie par des règles mathématiques.
Tout cela est bien froid par rapport à ce que nous avons l'habitude d'appeler "amour".
cafard
   Posté le 04-09-2009 à 14:45:16   

Atil a écrit :

Alors personne n'est donc capable d'amour-agapé ?
Comment pouvons-nous alors connaitre le nom d'un concept ne correspondant à rien d'existant ?


L'amour agapè M. Atil est un amour infini. Il faudrait-être inifni comme Dieu pour le vivre. Nous en tant qu'hommes ne pouvons que ressentir cet amour mais non le vivre.
Considerez l'image du rayonnement solaire, directement celle-ci est aveuglante pour nous. vous avez besoin d'une opération pour la percevoir selon la manière de transformer cette lumière doit par réduction de son champ d’action sans pour autant transformer sa nature, soit en interpossant sur son passage des écrans qui transforment sa couleur et son intensité.





Atil a écrit :

Quelle diférence avec l'amour fraternel ?
L'admiration ?
A quoi ca sert l'admiration ?


La contemplation.





Atil a écrit :

Cela se rapproche-t-il de la pensée de Theillard de Chardin ?
Cela signifie-t-il que les hommes vont se regrouper dans des communautés de + en + importantes et qu'ils vont finir par fusionner afin de créer une nouvelle entité ?
Un peu comme les êtres unicellulaires qui se sont associés afin de former les corps multicellulaires que nous sommes.


Ne considerez pas cela comme une fusion mais comme une communion.
Une famille humaine personnalisée UNIQUE se multiplie par addition le père + la mère donnent l'enfant 1 + 1 + 1 = 3. Autrement dit le propre de l'homme est l'addition.
Par contre le Père le Fils le Saint Esprit sont multiplicateurs par multiplication (Deutéronome 1.10 et Matthieu 15.36). Autrement dit le propre de Dieu est la multiplication ce que nous dit Mathieu 14.19. C'est entre autre pour cela que personne ne peut créer Dieu car Dieu étant unique il est son propre multiplicateur il se multiplie lui-même. Donc le Père le Fils le Saint Esprit ne sont pas trois Dieux mais un Dieux 1*1*1 = 1 C'est pourquoi les Ecritures écrivent en Genèse 1.26-27 3.22 Psaumes 45.7. Vous comprenez ainsi que la famille de Dieu par conséquent Dieu lui-même est Amour car cet amour est trinitaire.





Atil a écrit :

J'y verrai plutôt ine sorte d'harmonie, de principe d'harmonie.


Appellez cela Harmonie.
J'emploirait ce terme d'Amour agapè et vous le traduirez comme bon vous semblera.
Atil
   Posté le 05-09-2009 à 09:05:15   

"Il faudrait-être inifni comme Dieu pour le vivre. Nous en tant qu'hommes ne pouvons que ressentir cet amour mais non le vivre."

>>>>>>>>Alors à quoi bon chercher la sainteté ?




"La contemplation."

>>>>>>La contemplation est incompatible avec l'admiration.
L'admiration a une composante émotionnelle alors que le contemplation reste froide, sans jugement.



"Par contre le Père le Fils le Saint Esprit sont multiplicateurs par multiplication (Deutéronome 1.10 et Matthieu 15.36)."

>>>>>>>Et c'est reparti avec la Trinité !
Comment est-il possible de prendre des exemples sur un truc que personne n'a jamais compris ?
cafard
   Posté le 05-09-2009 à 12:46:44   

Atil a écrit :

Alors à quoi bon chercher la saintet


A quoi bon chercher tout court M. Atil, a quoi bon chercher...




Atil a écrit :

La contemplation est incompatible avec l'admiration.
L'admiration a une composante émotionnelle alors que le contemplation reste froide, sans jugement.


Ce que vous appellez contemplation est ce que j'appelle admiration désintérressée.





Atil a écrit :

Et c'est reparti avec la Trinité !
Comment est-il possible de prendre des exemples sur un truc que personne n'a jamais compris ?


Il ne me semble pas vous avoir encore parler de la Trinité.
L'amour est trinitaire Dieu est amour Dieu est trinitaire.
La notion de famille dans le Christianisme la notion des chofarot dans le Judaïsme vous permettent de comprendre la notion de Trinité.
Atil
   Posté le 05-09-2009 à 14:22:47   

"A quoi bon chercher tout court M. Atil, a quoi bon chercher..."

>>>>>>>Pourquoi chercher ce qu'on pense impossible à trouver ?




"Ce que vous appellez contemplation est ce que j'appelle admiration désintérressée."

>>>>>>Je sais que je suis trop pointilleux dans les détails et probablement assez chiant ... mais on se comprendrait mieux si on utilisait les mots avec leur vrai sens.




"Il ne me semble pas vous avoir encore parler de la Trinité.
L'amour est trinitaire Dieu est amour Dieu est trinitaire."

>>>>>>>>Je n'en crois rien.
La Bible ne parle pas de la Trinité.
la Bible n'explique pas la Trinité.




" la notion des chofarot dans le Judaïsme vous permettent de comprendre la notion de Trinité."

>>>>>>J'ignore le sens de ce mot ... mais je sais que le Judaïsme rejette la Trinité.
Milie
   Posté le 05-09-2009 à 15:08:17   





Trinité= Premier palier de l'Equilibre "statique" ...


Atil
   Posté le 06-09-2009 à 20:39:31   

Voila les dogmes de la religion dalahienne qui arrivent !

Impossible à comprendre sans avoir été initié au dalahisme !
Milie
   Posté le 06-09-2009 à 22:50:53   





...Désolée.. J'ai juste écrit l'inspi du moment, en une phrase raccourci.. Tu peux l'effacer, si elle t'ennuie


Ase
   Posté le 18-09-2009 à 11:17:57   

Moi je crois en ce principe trinitaire, j'aimerais bien que cafard développe cela.
J.F
   Posté le 14-04-2014 à 18:11:02   

La Foi est à la fois Dieu, et un Don de Dieu:

Et il en existe plusieurs définitions; dont en voici quelques unes, qui comptent parmi celles que je préfère:

- C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison :
« Voilà ce que c’est que la Foi ! Dieu sensible au cœur ! »
La Foi est un Don de Dieu ; ne croyez pas que nous disions :
« C’est un Don du raisonnement ! »
… Qu’il y a loin de la connaissance de Dieu à L’aimer !
La Foi dit bien ce que les sens ne disent pas, mais pas le contraire de ce qu’ils voient. « Elle est au-dessus, et non pas contre ! »

- C’est par la Foi que l’on peut traverser les courants:
Et c’est par la sagesse que l’on obtient la pureté.

- C'est la foi même qui est Dieu.

- la Foi est la première vertu, et l’espérance n’est que la seconde:
Car il faut commencer sans aucune espérance, et l’espérance vient de l’accroissement et progrès.

- L’espace qui sépare l’incroyant de la Foi n’est qu’un souffle.
Ce qui sépare le doute de la certitude n’est qu’un souffle.
Passons donc légèrement cet espace précieux d’un souffle:
Notre vie n’est séparée de la mort que par l’espace d’un souffle.

- C’est la Foi en Dieu qui accomplit des miracles :
Car la Foi c’est la vie, le doute, c’est la mort.

Et je termine volontiers ce florilège de citations, par cette dernière, qui nous vient de Léon BLOY:

" La Foi est la substance des choses à espérer:
Mais l'expérience ne m'a rien appris sinon l’immense misère de tout mécréant, que son infidélité condamne à se passer d’espérance!"