Sujet :

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Milie
   Posté le 22-10-2011 à 16:40:27   

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Edité le 22-10-2017 à 12:29:14 par Milie


petit_ange
   Posté le 22-10-2011 à 17:17:02   

Ce qu'il te manque c'est une bonne dose de curiosité envers les sciences et envers la nature humaine.
Atil
   Posté le 22-10-2011 à 18:27:30   

Ce dont Millie parle ce n'est pas de l'empathie mais du sens que les new-ages donnent à ce mot.
Le vrai sens de ce mot en francais se trouve dans les dictionnaires.
Milie
   Posté le 22-10-2011 à 19:44:50   

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Edité le 21-10-2017 à 11:05:57 par Milie


petit_ange
   Posté le 22-10-2011 à 23:24:37   

C'est pas si compliqué à comprendre : si tu n'as pas les émotions tu n'as pas d'empathie.

Cependant l'empathie semble être un mot fourre tout et qui correspond à une fausse interprétation de ce que ressent l'autre. Tu projettes ton propre filtre d'interprétation qui est en fait une résonance avec ton passé : tu crois connaître l'autre mais en fait tu ne le connais pas, tu ne connais que le film intérieur que tu projettes sur l'autre et tes jugements. C'est une résonance avec sa propre histoire une sorte de miroir de ce que l'on est.
En fait tu es en empathie avec ta propre souffrance intérieure mais pas avec l'autre.
Milie
   Posté le 23-10-2011 à 07:50:36   

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Edité le 21-10-2017 à 11:06:23 par Milie


petit_ange
   Posté le 23-10-2011 à 09:02:15   

Tu es en grande souffrance.
J'ai touché la corde sensible...
Milie
   Posté le 23-10-2011 à 09:19:08   

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Edité le 21-10-2017 à 11:06:42 par Milie


petit_ange
   Posté le 23-10-2011 à 09:58:47   

Comprenons l’empathie

Mouna Lahrech
15 Mai 2006
http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?r=7&sr=980&n=472&id_artl=10078

Voilà un mot souvent employé à tort et à travers. Est-ce se mettre à la place de l’autre ? … Oui, mais c’est un peu plus compliqué que cela. Détails sur une notion complexe, ambiguë et paradoxale.

En philosophie et en psychologie, l’empathie est la faculté de s’identifier à quelqu’un, de ressentir ce qu’il ressent. L’étymologie (la racine de ce mot) est étonnante : selon le Petit Robert, le préfixe
« em-en » vient du latin « dedans », tandis que le suffixe « -pathie » vient du grec « -pathos », « ce qu’on éprouve » – quoique que ce suffixe est le plus souvent associé à la douleur. Un mot d’origine gréco-latine, donc, pour lequel de nombreuses définitions ont été proposées. Pour les spécialistes des sciences humaines, le débat reste ouvert et il est encore difficile, aujourd’hui, de cerner tous les contours de cette notion. Une précision de taille, toutefois : l’empathie n’est absolument pas la sympathie, avec laquelle elle est souvent confondue.
Neutralité et distanciation
La sympathie est en effet un comportement réflexe, de type réactif, une sorte de mimétisme qui nous fait adopter l’expression de l’autre, ou, par identification, nous fait ressentir des sentiments de même nature. L’empathie, quant à elle, implique un mécanisme de recul intellectuel qui vise la compréhension des états émotionnels de l’autre. Une personne faisant usage d’empathie envers une autre peut comprendre ses sentiments et ses émotions, sans se faire parasiter par un état affectif ou émotionnel, qu’il soit « sympathique ou antipathique ». La personne empathique reste distanciée, impartiale et neutre. La définition la plus complète sur ce terme reste celle de Carl Rogers : selon ce psychologue américain,
« l’empathie consiste à saisir, avec autant d’exactitude que possible, les références internes et les composantes émotionnelles d’une autre personne et à les comprendre comme si l’on était cette personne. »
Voilà qui paraît simple, au premier abord. Mais en fait, rien de plus difficile : car se mettre à la place de quelqu’un d’autre génère forcément de l’affectivité. L’être humain n’est pas une machine… En effet, si l’empathie est prônée par de nombreux spécialistes de l’aide psy et de la communication, ces mêmes professionnels invitent souvent à trouver la bonne distance, à ne pas trop s’impliquer, à ne pas mettre trop d’affectivité. Et cette distance est parfois vitale dans l’exercice de certaines professions : imaginez l’état d’esprit d’un psychanalyste, à la fin d’une journée bondée de consultations, où tous ses patients sont venus lui conter leurs malheurs…
Dilemmes de l’investissement
D’où une ambiguïté, voire une contradiction gênante : se mettre à la place de l’autre génère forcément de l’affectivité, alors que garder ses distances conduit forcément à ne pas comprendre l’autre. Cruel dilemme : d’un côté, on entend qu’il faut comprendre, écouter, humaniser l’autre, et de l’autre, on enseigne aux professionnels en contact régulier avec des personnes nécessitant de l’aide (assistantes maternelles ou assistants sociaux, par exemple) de ne pas trop s’investir et de garder ses distances – car, évidemment, il faut aussi prendre soin de soi, éviter le stress, l’attachement, qui nuirait à l’objectivité du travail à accomplir, et qui pourrait produire, à terme, l’effet inverse de celui recherché (aider une personne en détresse, par exemple)…
La notion d’empathie a fait l’objet de nombreuses réflexions de la part de théoriciens et praticiens de la relation. Ainsi, Carl Rogers la met en application avec l’écoute dite bienveillante (ou écoute active). Dans un ouvrage intitulé The Mating Mind, Geoffroy Miller défend le point de vue selon lequel l’empathie se serait développée parce que « se mettre à la place de l’autre » pour savoir comment il pense et va sans doute réagir constitue un important facteur de survie dans un monde où l’homme se trouve sans cesse en compétition avec ses semblables. Un autre théoricien de l’empathie, Jean-Louis Lascoux, est l’inventeur d’un nouveau terme, l’altérocentrage, qui définit une attitude et un comportement, lors d’une médiation, qui exclut toute adhésion aux émotions exprimées par un tiers : le médiateur, empathique, n’exprime pas d’interprétation et donc, globalement, ne s’identifie pas à l’autre. Il adopte la devise « ne pas prendre pour soi ce qui n’est pas soi. »
Insondable nature humaine
L’une des premières caractéristiques de l’empathie est d’être praticable à partir du moment où l’on admet, d’une manière ou d’une autre, l’incommunicabilité première entre les êtres humains. Chaque expérience de soi, du monde et des autres, est, en effet, unique. La seconde caractéristique de cette notion est que la reconstitution en soi de l’univers d’autrui s’élabore par approximations successives et non d’un seul coup. C’est un processus qui progresse par tentatives, par essais, erreurs ou rectifications. En fait, c’est, paradoxalement, la non-compréhension qui est le moteur intellectuel et affectif de l’empathie. Autrui est une énigme dont on cherche à déchiffrer la configuration. D’où cette dernière caractéristique, difficile à intégrer, mais indispensable : il n’y a pas d’empathie absolue, ni de compréhension totale de l’autre.
Milie
   Posté le 23-10-2011 à 10:12:01   

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Edité le 21-10-2017 à 11:07:10 par Milie


petit_ange
   Posté le 23-10-2011 à 11:10:14   

Définir ne sert à rien.
Vivre en consentement total est ce qui importe.

L'empathie est une illusion puisque c'est croire que l'on connait l'autre ce qui est impossible. Tu ne peut pas connaître l'autre puisque tu n'a que des opinions sur l'autre. Ce que tu vois chez l'autre n'est que le fruit de ta création mentale et de tes jugements. Cette dure réalité tu dois apprendre.
Il faut que tu remplaces l'empathie par la compassion, l'écoute compassionnelle et seulement cette écoute te met en relation de sympathie avec l'autre.

(Don't forget Love, God is Love, All is Love)
Milie
   Posté le 23-10-2011 à 11:36:36   

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Edité le 21-10-2017 à 11:07:34 par Milie


petit_ange
   Posté le 23-10-2011 à 20:45:26   

laisse tomber...
Milie
   Posté le 24-10-2011 à 08:20:11   

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Edité le 21-10-2017 à 11:08:39 par Milie


unamurdin
   Posté le 24-10-2011 à 09:16:32   

Si il n'y a aucun contact ni interaction alors c'est de la télépathie :
"La télépathie désigne un hypothétique échange d’informations entre deux personnes n’impliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue."
Milie
   Posté le 24-10-2011 à 10:04:24   

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Edité le 21-10-2017 à 11:09:19 par Milie


petit_ange
   Posté le 24-10-2011 à 11:24:32   

Je ne sais pas ce qu'est le new-age mais je sais que sans émotions pas d'empathie.
Milie
   Posté le 24-10-2011 à 12:39:17   

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Edité le 21-10-2017 à 11:13:06 par Milie


Ding Dong
   Posté le 24-10-2011 à 21:52:13   

Milie a écrit :

C'est trop facile... Les new-age donnent à ce terme ..Ok... Mais quel nom correspond , si ce n'est pas celui-ci ..?..


Regarde dans le dictionnaire au mot EMPATHIE, et tu le sauras MiniMilie.

Glop! Glop!
Ding Dong
   Posté le 24-10-2011 à 21:55:05   

Et puis cesse de dire des idioties à tour de rôle. Ta mauvaise foi et ton manque d'honnêteté intellectuelle ne font qu'empirer ta situation, espèce de petite nouille inconsistante! Glop! Glop! Glop!
petit_ange
   Posté le 24-10-2011 à 22:44:20   

L'empathie dont elle parle est son invention.
Mais l'empathie n'est pas une invention humaine, c'est une faculté naturelle, c'est être sensible aux émotions d'autrui, c'est un partage d'émotions.
Zylla
   Posté le 25-10-2011 à 00:29:51   

J'ai pas tout lu, mais je pense que milie parle de voyance, médiumité...

genre la personne voit en l'autre...elle rentre en elle, un truc comme ça...

mais je vois pas pourquoi appelé ça: empathie... qui pour nous les terriens est un terme assimilé avec la compassion.

Millie nous parle sans arrêt de la 5éme dimension...elle faudrait qu'elle redescende sur terre pour nous parler dans notre langage...ou alors qu'elle reste dans sa cinquième dimension..........y a pas des forums là haut ?


Edité le 25-10-2011 à 00:30:43 par Zylla


Atil
   Posté le 25-10-2011 à 10:00:45   

L'empathie est-il un autre mot pour désigner la sensiblerie ?
Milie
   Posté le 25-10-2011 à 10:21:57   

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Edité le 21-10-2017 à 11:16:22 par Milie


petit_ange
   Posté le 25-10-2011 à 11:35:40   

L'empathie est-il un autre mot pour désigner la sensiblerie ?
Non drôle de raccourci que voila.

L'empathie est un acte élaboré de sensibilité sans jugement.
La sensiblerie porte un jugement.
L'empathie c'est être sensible aux émotions d'autrui et qui s'accompagne de rationalité.
La compassion c'est le passage à l'acte de l'empathie.
Zylla
   Posté le 25-10-2011 à 12:53:15   

Atil a écrit :

L'empathie est-il un autre mot pour désigner la sensiblerie ?


C'est différent.

La sensiblerie c'est quelqu'un qui s'émeut pour trois fois rien...
L'empathie c'est la faculté de se mettre à la place de l'autre....
TaoTheKing
   Posté le 25-10-2011 à 19:31:51   

Ding KONG a écrit :



Regarde dans le dictionnaire au mot EMPATHIE, et tu le sauras MiniMilie.

Glop! Glop!


Regarde dans le dictionnaire comment s'écrit "antipathique", analphabète
Ding Dong
   Posté le 25-10-2011 à 23:11:34   

Glop! Glop! Merci!
Atil
   Posté le 26-10-2011 à 11:17:26   

Zylla a écrit :

La sensiblerie c'est quelqu'un qui s'émeut pour trois fois rien...
L'empathie c'est la faculté de se mettre à la place de l'autre....


Quelle différence avec la compréhension ?

Car on ne peut jamais se mettre réellement à la place d'autrui.
On ne peut pas incarner notre conscience dans son cerveau.

L'empathie est un mot. Désigne-telle quelque chose qui existe vraiment ?
unamurdin
   Posté le 26-10-2011 à 11:34:49   

Tu peux comprendre la tristesse de quelqu'un sans en ressentir, c'est la compréhension.
Quand tu es triste toi aussi, même si ce n'est pas la même tristesse, c'est de l'empathie.
brazali
   Posté le 26-10-2011 à 12:07:22   

+1
Zylla
   Posté le 26-10-2011 à 12:22:12   

Atil a écrit :


Quelle différence avec la compréhension ?

Car on ne peut jamais se mettre réellement à la place d'autrui.
On ne peut pas incarner notre conscience dans son cerveau.

L'empathie est un mot. Désigne-telle quelque chose qui existe vraiment ?


Je pense que ça dépend des cas.
On peut se mettre à la place d'autrui si par ex on a vécu le même évenement ou que l'autre a ressenti ce que nous même avons déjà ressenti dans la même situation etc..
Ce qui fait qu'on sera d'avantage dans l'empathie.
Je pense que l'empathie et la compréhension deviennent dans ces cas là, indissociables.


Edité le 26-10-2011 à 12:22:43 par Zylla


Atil
   Posté le 26-10-2011 à 12:54:42   

Si on a vécu la même chose alors on comprend.
C'est de la compréhension; pourquoi appeler ca de l'empathie ?
Atil
   Posté le 26-10-2011 à 12:56:37   

"Quand tu es triste toi aussi, même si ce n'est pas la même tristesse, c'est de l'empathie."

>>>>>>Si la tristesse d'autrui provoque de la tristesse en moi, n'est-ce pas simplement de la réaction émotive ... c'est à dire de la sensiblerie ?
Milie
   Posté le 26-10-2011 à 13:38:10   

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Edité le 21-10-2017 à 11:04:24 par Milie


unamurdin
   Posté le 26-10-2011 à 14:01:13   

Atil a écrit :


>>>>>>Si la tristesse d'autrui provoque de la tristesse en moi, n'est-ce pas simplement de la réaction émotive ... c'est à dire de la sensiblerie ?


Tout est une question de mesure. La sensiblerie c'est réagir démesurément à quelque chose d'insignifiant. Chialer devant un film avec Hugh Grant par exemple...
petit_ange
   Posté le 26-10-2011 à 14:02:51   

Si on a vécu la même chose alors on comprend.
C'est de la compréhension; pourquoi appeler ca de l'empathie ?
C'est justement cela l'empathie.
Il ne faut pas y voir autre chose, dans l'empathie il y a à la fois rationalité et émotivité comme je l'ai dit.
Unamurdin a suffisamment définie ce qu'est l'empathie, tout le reste n'est que jugement sur ce qui n'est pas de l'empathie.
Milie
   Posté le 26-10-2011 à 14:44:09   

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Edité le 21-10-2017 à 11:04:44 par Milie


petit_ange
   Posté le 26-10-2011 à 17:10:39   

Quand on chiale devanty un film c'est qu'on à été ému(e), il n'y a pas forcément d'empathie la-dedand.
unamurdin
   Posté le 26-10-2011 à 17:14:30   

petit_ange a écrit :

Si on a vécu la même chose alors on comprend.
C'est de la compréhension; pourquoi appeler ca de l'empathie ?
C'est justement cela l'empathie.


Pas tout à fait, si tu te contentes de comprendre ce que l'autre ressent, ce n'est pas de l'empathie. Il me semble que pour que ce soit de l'empathie il faut du ressenti en plus
petit_ange
   Posté le 26-10-2011 à 17:21:35   

Pas tout à fait, si tu te contentes de comprendre ce que l'autre ressent, ce n'est pas de l'empathie. Il me semble que pour que ce soit de l'empathie il faut du ressenti en plus
je sais bien je dis la même chose que toi.
Ressenti de l'émotion d'autrui et rationalité les deux comme je l'ai deja dit
Atil
   Posté le 26-10-2011 à 18:17:21   

Milie a écrit :


l'empathie ressemblerait dans sa description, à exemple : Voir qq tomber, et s'écorcher les genoux, et de ressentir soi même, une douleur a ses propres genoux.



Ca existe vraiment, ca ?
Atil
   Posté le 26-10-2011 à 18:18:35   

unamurdin a écrit :

Tout est une question de mesure. La sensiblerie c'est réagir démesurément à quelque chose d'insignifiant. Chialer devant un film avec Hugh Grant par exemple...


La sensiblerie ce serait donc de l'excés d'empathie ?

Mais quelle différence entre empathie et réaction émotive ?
Atil
   Posté le 26-10-2011 à 18:21:23   

petit_ange a écrit :

Ressenti de l'émotion d'autrui et rationalité les deux comme je l'ai deja dit


Mais on ne peut ressentir que ses propres émotions. On ne peut pas ressentir celles des autres mais seulement les comprendre. Hors comprendre est une chose rationnelle.

L'empathie serait-ce le fait de comprendre les émotions d'autrui ?
TaoTheKing
   Posté le 26-10-2011 à 20:09:36   

Atil a écrit :

Si on a vécu la même chose alors on comprend.
C'est de la compréhension; pourquoi appeler ca de l'empathie ?


voilà qui est une bonne chose.

Vas-y petit ane dingue cong, supprime...
Ding Dong
   Posté le 26-10-2011 à 23:08:56   

Glop! Glop! Ah! Ah! Ah! :-))))))))))))))
Milie
   Posté le 27-10-2011 à 08:19:06   

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Edité le 21-10-2017 à 11:05:09 par Milie


unamurdin
   Posté le 27-10-2011 à 09:48:39   

Atil a écrit :


L'empathie serait-ce le fait de comprendre les émotions d'autrui ?


oui au temps pour moi on dirait que l'empathie ne suppose pas un ressenti quel qu'il soit
"Dans l'étude des relations interindividuelles, l'empathie est souvent distinguée de la sympathie, de la compassion et de la contagion émotionnelle, par le fait que la réponse empathique aux états affectifs d'autrui se produit sans que l'on ressente soi-même la même émotion ou même une émotion quelle qu'elle soit."
petit_ange
   Posté le 27-10-2011 à 11:52:48   

vous ne savez pas ce qu'est un ressenti ou vous le faites expres?

Mais on ne peut ressentir que ses propres émotions. On ne peut pas ressentir celles des autres mais seulement les comprendre. Hors comprendre est une chose rationnelle.
Oui il y a le deux.