Sujet :

Acharnement thérapeutique

Atil
   Posté le 12-11-2009 à 08:04:28   

Vous en pensez quoi ?


Un hôpital condamné pour acharnement thérapeutique

C'est une première, annoncée par le quotidien Le Figaro : le centre hospitalier d’Orange a été condamné en mai dernier pour avoir réanimé un nouveau né en état de mort apparente. Agé de 7 ans il est aujourd’hui très lourdement handicapé. Une expertise est actuellement en cours pour évaluer le montant du préjudice subi par ses parents.

Pour la première fois en France, la justice sanctionne un hôpital pour avoir réanimé un nouveau né en état de mort apparente. Une situation fréquente dont les gestes sont codifiés dans les services de réanimation pédiatrique, et qui le plus souvent permet de rétablir un développement normal. Sauf que dans le cas du nouveau né de l'hopital d’Orange, rien ne s’est déroulé normalement, et c’est précisément celà que les juges ont sanctionné : « l’obstination déraisonnable des médecins constitutive d’une erreur médicale ».

Dès le début de l’accouchement, les médecins tardent à déceler une anomalie du rythme cardiaque du fœtus. Puis, lorsque le nouveau né voit le jour, il est en état de mort apparente. Comme c’est toujours le cas en pareille circonstance les médecins tentent de le réanimer mais sans succès.

Une nécessaire évaluation collégiale ...

Au bout de Vingt minutes le corps médical annonce le décès aux parents alors même que … les tentatives de réanimation se poursuivent. Dès lors on évoquer un « acharnement thérapeutique » : plus de vingt minutes plus tard, quand le cœur repart enfin les dommages causés par la privation du cerveau en oxygène sont irrémédiables.

Cette condamnation devrait donc rappeler aux médecins la nécessité d’évaluer collégialement, les conséquences de leurs traitements pour éviter toute tentation d’acharnement thérapeutique.
Ase
   Posté le 21-11-2009 à 12:20:52   

Je ne sais pas ...
tayaqun
   Posté le 22-11-2009 à 20:02:41   

Je crois qu'il faut savoir s'arrêter de soigner en faisant croire que cela est utile.
A un moment, il faut aider à mourir dignement et non pas à faire survivre un corps martyrisé.
Le problème est celui des soins palliatifs qui sont encore trop rares.
Mais il est vrai aussi que par amour, on peut vouloir abréger ... Mais légiférer?!
Atil
   Posté le 22-11-2009 à 21:47:02   

Certains préfèrent vivre même en souffrant.
D'autres préfèrent la mort à la souffrance et au handicap.
C'est une affaire de goût.
Alors qui peut prétendre pouvoir décider pour les autres ?
martiko
   Posté le 03-01-2010 à 23:43:04   

Atil a écrit :

Certains préfèrent vivre même en souffrant.
D'autres préfèrent la mort à la souffrance et au handicap.
C'est une affaire de goût.
Alors qui peut prétendre pouvoir décider pour les autres ?




martiko
   Posté le 03-01-2010 à 23:43:50   

ça aussi c'est une affaire de goût!
martiko
   Posté le 04-01-2010 à 19:01:12   

Atil a écrit :

Vous en pensez quoi ?


Un hôpital condamné pour acharnement thérapeutique

C'est une première, annoncée par le quotidien Le Figaro : le centre hospitalier d’Orange a été condamné en mai dernier pour avoir réanimé un nouveau né en état de mort apparente. Agé de 7 ans il est aujourd’hui très lourdement handicapé. Une expertise est actuellement en cours pour évaluer le montant du préjudice subi par ses parents.

Pour la première fois en France, la justice sanctionne un hôpital pour avoir réanimé un nouveau né en état de mort apparente. Une situation fréquente dont les gestes sont codifiés dans les services de réanimation pédiatrique, et qui le plus souvent permet de rétablir un développement normal. Sauf que dans le cas du nouveau né de l'hopital d’Orange, rien ne s’est déroulé normalement, et c’est précisément celà que les juges ont sanctionné : « l’obstination déraisonnable des médecins constitutive d’une erreur médicale ».

Dès le début de l’accouchement, les médecins tardent à déceler une anomalie du rythme cardiaque du fœtus. Puis, lorsque le nouveau né voit le jour, il est en état de mort apparente. Comme c’est toujours le cas en pareille circonstance les médecins tentent de le réanimer mais sans succès.

Une nécessaire évaluation collégiale ...

Au bout de Vingt minutes le corps médical annonce le décès aux parents alors même que … les tentatives de réanimation se poursuivent. Dès lors on évoquer un « acharnement thérapeutique » : plus de vingt minutes plus tard, quand le cœur repart enfin les dommages causés par la privation du cerveau en oxygène sont irrémédiables.

Cette condamnation devrait donc rappeler aux médecins la nécessité d’évaluer collégialement, les conséquences de leurs traitements pour éviter toute tentation d’acharnement thérapeutique.


Ca a quelque chose à voir avec "syntax error"?
tayaqun
   Posté le 05-01-2010 à 19:41:41   

On peut aussi supposer (en grinçant des dents) qu'un connard a essayé de faire baisser le taux de morbidité du Centre Hospitalier...
La connerie et l'horreur font souvent bon ménage.
martiko
   Posté le 08-01-2010 à 23:08:34   

il est toubib syntax?