Sujet : L'Arche de Noé | | Posté le 27-01-2007 à 16:50:37
| L'Arche de Noé a-t-elle vraiment existé ? En 1828, début de sa mission scientifique en Égypte, Champollion a tôt fait de découvrir que la Bible est une référence historique inexacte ! En effet, les dates ne coincident pas, concernant le fameux déluge, car il note l'apparition d'une légende égyptienne très ancienne concernant un déluge très proche de celui évoqué dans la Bible. Or, la date du déluge évoqué dans la Bible, remonte à 2348 av. J.-C. tandis qu'on évoque un autre déluge fort similaire à celui-ci, évoqué dans une légende de l'Égypte ancienne. Mais Champollion découvre que l'Égypte ancienne remonte à une date bien antérieure à 2348 av. J.-C ! L'Arche de Noé, mythe ou réalité ? |
| | Posté le 27-01-2007 à 18:02:44
| Je parie pour le mythe qui amplifie un événement historique devenu difficile à situer. |
| | Posté le 27-01-2007 à 20:04:15
| je ne savais pas qu'il y avait un mythe égyptien du déluge. J'avais vaguement entendu parler d'un mythe égyptien parlant de l'engloutissement de l'ile des morts (probablement lee mythe sur lequel Platon s'est basé pour son histoire de l'Atlantide) ... mais je désespère d'en trouver le texte. Par contre il existe un mythe sumérien antérieur qui ressemble énormément à ce qu'on trouve dans la Bible (il y a même le détail de la colombe). sauf que la, l'arche ne s'échoue pas sur le mont Ararat en Erménie mais sur le colline de Nizir, en Mésopotamie. Et on a bien retrouvé des trace d'un déluge en Mésopotamie ... ou plutôt de plusieurs déluges : Dess couches d'alluvions montrent l'existance de plusieurs crues gigantesques du Tigre et de l'Euphrate. |
| | Posté le 28-01-2007 à 17:44:10
| La Bible " a pompé" dans le déluge Mésopotamien. |
| | Posté le 28-01-2007 à 19:16:13
| De quoi étayer: J’ai retrouvé une doc présentant l’épopée de Gilgamesh qui se révolte contre la mort, la présentation de 1990 est d’Alain Marchadour que je cite dans un premier temps : « Les hommes de la Bible n’ont pas échappé à la fascination exercée par l’aventure de Gilgamesh. Aujour’ui nous sommes loin des réactions passionnelles provoquées par les rapprochement jugs scandaleux à l’époque entre Gilgamesh et les premiers chapitres de la Genèse. La publication de la littérature sumérienne et akkadienne, déchiffrée depuis peu, faisait apparaître des contacts entre ces récits et a Bible. Dans le climat de polémique des annés 1900 certains proclamaient sans nuance « la grande supercherie » de la Bible reconnues coupable de tricherie sur les écrits sumériens plus anciens. L’expression est du célèbre assyriologue Delitzsch qui fit une conférence retentissante en 1902 au titre allemand explicite et provoant : Babel und Bibel (Babylone et la Bible). Aujourd’hui nous pouvons apprécier les relations entre des textes comme Gilgamesh et la Bible. Plus pesonne ne met en doute que les auteurs de Genèse I-11 avaient sous les yeux l’Epopée de Gilgamesh. On a la certitude quand on compare le déluge de la Genèse au déluge de Gilgamesh. Il suffit de mettre en synopse les deux recensions. Points communs et différents apparaîtront immédiatement. Outanapishtim est sans conteste l’ancêtre de Noé. » Pour donner une idée de l’importance du passage, la tablette 11 qui relate le déluge sumérien est composée de 305 versets soit un texte grosso modo comparable à 1200 alexandrins dont je reprends ici quelques passages : (les dieux réunis – Anou – Ninourta – Enlil – Ennougi – Nin-igi-kou - ont décidé de susciter le déluge. Le Noé sumérien raconte son aventure à Gilgamesh ) 23 Homme de Shourouppak, fils d’Oubar-Toutou, 24 Détruis ta maison, construis un bateau, 25 Renonce aux richesses, ne recherche que la Vie, 26 Méprise tes trésors si tu veux sauver ta vie, 27 Embarque dans le bateau toutes les espèces vivantes. 28 Ce bateau qu’il te faut construire 29 Que ses dimensions soient bien mesurées 30 (que) se correspondent sa longueur et largeur 31 Recouvre-le d’un toit comme l’Abîme » 32 Quand je fus informé, je dis à Ea, mon maître, 33 L’ordre, mon maître, que tu viens de me donner, 34 Je le respecterai et l’exécuterai. 54 Le faible portait le bitume, 55 Le fort, les fournitures nécessaires. 56 Le cinquième jour je jetai le plan de sa forme extérieure : 57 Sa surface était d’un arpent, chacune de ses parois avait une hauteur de 10 doubles cannes 58 Et son bord extérieur formait un carré de 10 doubles cannes de côté 59 C’est ainsi que je traçai le dessin de sa structure. 60 Je le couvris de 6 ponts successifs. 61 Le divisant ainsi en 7 étages 62 Dont je divisai la surface en 9. A suivre |
| | Posté le 28-01-2007 à 22:02:43
| Lors du Conseil des Grands Dieux Enlil dit : "La rumeur des humains est devenue trop forte. A cause de leur tapage continuel je n’arrive plus à dormir, mais je suis surtout inquiet sur ce qu’ils manigancent. Nous leur avons déjà envoyé maladies, fièvres, épidémies et pestilences pour les décimer, mais très vite ils se sont à nouveau multipliés. Nous leur avons envoyé sécheresse, famines et autres fléaux sans plus de résultat. A chaque fois d’ailleurs, Enki le prince les a aidés à s’en sortir. Maintenant il faut en finir une fois pour toutes et envoyer sur les hommes le Déluge afin qu’il n’en reste pas un." Enki prit la parole : "J’ai créé l’homme dans l’intérêt des dieux, ne me demandez pas d’approuver un tel cataclysme. Comment pourrais-je porter la main sur mes créatures !" Les dieux ayant malgré tout pris la décision finale, Enki en songe prévint Atrahasis, le Supersage, un homme de bien qui avait toujours mérité sa confiance. "Atrahasis, jette à bas ta maison, détourne-toi de tes biens pour te sauver la vie. Construit un grand bateau selon l’épure que j’ai tracée sur le sol. Cette embarcation aura une forme équilatérale de 60 mètres de coté. Le bateau sera entièrement clos et toituré solidement. Que son calfatage soit épais et résistant. Tu appelleras ton vaisseau Sauve -Vie . Après y avoir chargé ton froment, tes biens, tes richesses, embarques-y ta femme, ta famille, ta parenté et tes ouvriers ainsi que des animaux sauvages, grands et petits, et des oiseaux du ciel". Supersage n’avait que 7 jours pour construire Sauve-Vie. Les siens et les animaux venaient juste d’embarquer quand un vent furieux rompit les amarres et libéra le bateau. Alors le soubassement de la terre se décolla. Les étoiles elles-mêmes furent déplacées. De profondes ténèbres cachèrent le soleil. Le fracas du Déluge épouvanta les dieux eux-mêmes, pourtant tous réfugiés en la demeure céleste d’Anu. Enki blême de colère vit ses enfants emportés par les eaux. Nintu la déesse mère éclata en sanglots : "Comment ai-je pu dans l’assemblée des dieux laisser prendre cette décision finale ? C’est Enlil qui par un discours habile, a rendu vaines mes paroles". Au bout de 7 jours, le vent se calma, le bateau cessa d’être ballotté. Supersage lâcha une colombe, elle revint, ne sachant où se poser. Il lâcha une hirondelle qui revint également. Enfin il lâcha un corbeau qui ne revint pas. Alors Supersage lâcha tous les oiseaux. Lorsque les eaux se furent retirées du haut de la montagne, Supersage débarqua et prépara un banquet à la gloire d’Enki, le dieu ingénieux qui l’avait sauvé. L’odeur de la bonne chère attira également les grands dieux, qui, en l’absence des hommes, n’avaient ni bu ni mangé pendant tout ce temps. Le repas terminé Nintu la déesse mère se leva et dit : "D’où nous viennent Anu et Enlil ? Ils ont donc participé à ce banquet, eux qui inconsidérément avaient décidé le Déluge et voué les hommes à cette hécatombe". Enlil voyant alors le bateau, entre en colère : "Nous les grands dieux nous avions prêté serment, d’où vient alors qu’un homme ait échappé à la destruction ?". Pour Anu c’est sans nul doute encore un coup de Enki le prince. Enki : "Oui, j’ai fait cela contre votre volonté à tous, j’ai sauvé Atrahasis. Calme-toi Enlil, si tu as pu manger et te régaler, c’est bien grâce à cet homme. Grâce à lui la race humaine peut être sauvée, et surtout les Igigus ne seront pas obligés de se remettre au travail". Nintu la déesse mère prit alors la parole : "Enlil, tes solutions sont trop définitives. Trouvons un moyen terme. Afin que la descendance de Supersage ne perturbe plus les dieux, Enki l’ingénieux doit bien avoir une solution". Enki : "O ! Divine Matrice, nous avons donné aux hommes presque l’immortalité, c’était inconsidéré. Toi Mammi, qui arrête les destins, impose donc aux hommes la mort pour qu’un équilibre s’installe. Afin que chez eux, outre les femmes fécondes, il y ait maintenant les femmes infécondes, afin que chez eux sévisse la Démone Pashittu, pour ravir les bébés aux genoux de leurs mères." Puis il ajouta : "Etablis des prêtresses ugbatus, des prêtresses entus et des prêtresses igisitus (nonnes vouées au célibat) Elles seront taboues et ainsi seront réduites les naissances". Enlil approuva : "C’est entendu. Ce fut une erreur de vouloir les exterminer. Mais que les hommes ne vivent pas au delà de 120 années, afin qu’ils ne puissent jamais percer à jour nos connaissances. Ainsi, ils ne seront plus une menace pour nous ! Veillons à ce que les hommes ne s’installent jamais dans l’allégresse. Surveillons de près leur prolifération, leur prospérité et leur joie de vivre. Et pour cela, que chez les hommes un temps de malheur succède toujours à un temps de bien-être." |
| | Posté le 28-01-2007 à 22:04:55
| Le mythe biblique du déluge est une copie d'un mythe mésopotamien plus ancien : Genèse 6 : 13-15 et 19-21 : "...Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi, car la terre est pleine de violence à cause d’eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher. Tu feras l’arche avec des loges, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors. Et c’est ainsi que tu la feras : la longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. ....... Et de tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque [espèce], pour les conserver en vie avec toi ; ce seront le mâle et la femelle. Des oiseaux selon leur espèce, et du bétail selon son espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce entreront vers toi, pour les conserver en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et tu en feras provision près de toi et cela vous sera pour nourriture, à toi et à eux..." Mythe d'Atrahasis : "... Enki en songe prévint Atrahasis, le Supersage, un homme de bien qui avait toujours mérité sa confiance. "Atrahasis, jette à bas ta maison, détourne-toi de tes biens pour te sauver la vie. Construit un grand bateau selon l’épure que j’ai tracée sur le sol. Cette embarcation aura une forme équilatérale de 60 mètres de coté. Le bateau sera entièrement clos et toituré solidement. Que son calfatage soit épais et résistant. Tu appelleras ton vaisseau Sauve -Vie . Après y avoir chargé ton froment, tes biens, tes richesses, embarques-y ta femme, ta famille, ta parenté et tes ouvriers ainsi que des animaux sauvages, grands et petits, et des oiseaux du ciel..."." Genèse 7 : 15-20 : "...et ils entrèrent vers Noé dans l’arche, deux par deux, de toute chair ayant en elle esprit de vie. Et ce qui entra, entra mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé. Et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut sur la terre quarante jours ; et les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle fut élevée au-dessus de la terre. Et les eaux se renforcèrent et crûrent beaucoup sur la terre ; et l’arche flottait sur la face des eaux. Et les eaux se renforcèrent extraordinairement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes. Les eaux se renforcèrent de quinze coudées par-dessus, et les montagnes furent couvertes..." Mythe d'Atrahasis : "...Supersage n’avait que 7 jours pour construire Sauve-Vie. Les siens et les animaux venaient juste d’embarquer quand un vent furieux rompit les amarres et libéra le bateau. Alors le soubassement de la terre se décolla. Les étoiles elles-mêmes furent déplacées. De profondes ténèbres cachèrent le soleil. Le fracas du Déluge épouvanta les dieux eux-mêmes, pourtant tous réfugiés en la demeure céleste d’Anu. Enki blême de colère vit ses enfants emportés par les eaux..." Genèse 8 :1, 6-12 et 18-20 : "... Et Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail, qui étaient avec lui dans l’arche ; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux baissèrent ; .... Et il arriva, au bout de quarante jours, que Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait faite ; et il lâcha le corbeau, qui sortit, allant et revenant jusqu’à ce que les eaux eussent séché de dessus la terre. Et il lâcha d’avec lui la colombe, pour voir si les eaux avaient baissé sur la face du sol ; mais la colombe ne trouva pas où poser la plante de son pied, et revint à lui dans l’arche, car les eaux étaient sur la face de toute la terre ; et il étendit sa main, et la prit, et la fit entrer auprès de lui dans l’arche. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Et la colombe vint à lui au temps du soir, et voici, dans son bec, une feuille d’olivier arrachée. Et Noé sut que les eaux avaient baissé sur la terre. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha la colombe, et elle ne revint plus de nouveau vers lui. .... Et Noé sortit, et ses fils, et sa femme et les femmes de ses fils avec lui. Tout animal, tout reptile et tout oiseau, tout ce qui se meut sur la terre, selon leurs espèces, sortirent de l’arche. Et Noé bâtit un autel à l’Éternel, et prit de toute bête pure et de tout oiseau pur, et offrit des holocaustes sur l’autel." Mythe d'Atrahasis : "...Nintu la déesse mère éclata en sanglots : "Comment ai-je pu dans l’assemblée des dieux laisser prendre cette décision finale ? C’est Enlil qui par un discours habile, a rendu vaines mes paroles"... Au bout de 7 jours, le vent se calma, le bateau cessa d’être ballotté. Supersage lâcha une colombe, elle revint, ne sachant où se poser. Il lâcha une hirondelle qui revint également. Enfin il lâcha un corbeau qui ne revint pas. Alors Supersage lâcha tous les oiseaux. Lorsque les eaux se furent retirées du haut de la montagne, Supersage débarqua et prépara un banquet à la gloire d’Enki, le dieu ingénieux qui l’avait sauvé.." Un mythe semblable est également raconté par Ovide (-43 à 17 ap.J.-C) : "... Alors Zeus enferma dans une caverne le vent du Nord ainsi que les rafales qui dispersent les nuages et libéra le vent du Sud. Celui-ci déploya ses ailes ruisselantes et s'élança, un épais brouillard au front, sa barbe grise dégoulinante de pluie. De sa. main droite il pressait et tordait des nuages noirs, exprimant des torrents d'eau. Poséidon, dieu des flots, aidait son frère Zeus dans sa tâche : il appela les dieux de toutes les rivières et de tous les fleuves et leur ordonna de laisser les cours d'eau sortir de leurs lits, briser les digues et inonder les habitations. Les eaux envahirent les villages et les villes, recouvrant les champs, les buissons et les arbres. Bientôt, le niveau atteignit les toits et même le sommet des tours. Les gens essayaient de se sauver en nageant mais la pluie les assommait. Quelques-uns parvinrent à gagner le sommet des montagnes, mais bientôt l'eau les submergea, entraînant leurs corps dans les profondeurs infinies de la mer nouvelle. Ceux qui montèrent dans des barques et des bateaux pour essayer de sauver leur vie firent naufrage sur les anciennes montagnes transformées en récifs. Des poissons étranges nageaient dans les profondeurs - au sommet des arbres -, passaient çà et là à travers les maisons et les temples dont les fenêtres et les portes avaient été arrachées par la tempête. Les cerfs, les loups et les sangliers luttaient en vain contre les vagues et les forêts étaient peuplées de dauphins. La terre devint une mer immense. Même les oiseaux, épuisés par leur vol, finissaient par tomber dans l'eau faute de pouvoir se percher. Celui qui ne fut pas englouti par les vagues, mourut de faim. Dans le pays de Phocide, le Mont Parnasse s'élevait encore au-dessus de l'eau. Un petit bateau, dans lequel s'étaient réfugiés Deucalion, fils de Prométhée, et Pyrrha, sa femme, s'avançait dans sa direction. Prométhée les avait prévenus à temps et leur avait donné une robuste embarcation. Lorsque Zeus vit que les seuls rescapés étaient Deucalion et Pyrrha, tous deux honnêtes, justes et pieux, il dispersa les nuages, montrant les cieux à la terre et la terre au ciel. De même, Poséidon posa son trident qui avait soulevé la mer, appela son fils Triton et lui demanda de souffler dans sa conque. Triton sut souffler avec une telle force que le bruit emplit toute l'atmosphère. Il souffla et les eaux se mirent à refluer, les rivières retournèrent dans leurs lits et la mer revint à ses anciens rivages..." Et on retrouve même un mythe semblable en Inde, dés le 7ème siècle av.JC, dans le Satapatha Brahmana I, VIII, 1, le Mahabharata et le Bhagavata Purana VIII, XXIV, 7 : "... Le temps de la destruction des mondes par le déluge est proche. C'est pourquoi, je vais t'apprendre dès maintenant des choses qui te seront très utiles. Pour tout ce qui est mobile et tout ce qui ne se meut pas, parmi les êtres et les choses, les temps de l'épouvante sont venus. Tu dois construire une arche bien close, munie d'une corde. Tu y monteras avec les sept Grands Anciens ô grand ermite. Dans cette arche, tu feras entrer tour à tour toutes les semences que je t'ai nommées auparavant, bien protégées les unes des autres. ..... Poussée par les grands vents, l'arche vacillait en tous sens sur l'immense océan comme une prostituée ivre. La terre, l'horizon, les points cardinaux avaient disparu. Tout l'espace et le ciel n'étaient qu'eau, ô puissant guerrier. Et dans ce monde ainsi bouleversé, n'existaient plus que les sept Grands Anciens, Manu et le poisson, ô Bhârata. Ainsi, ô roi, le poisson tira l'arche pendant de nombreuses années sur l'immensité des eaux. Il la tira jusqu'au seul sommet de l'Himavant (Himâlaya) qui dépassait, ô vaillant descendant de Puru. Puis, souriant légèrement, il dit aux Grands Anciens : 'Amarrez l'arche sans tarder à ce sommet de l'Himavant.'."... |
| | Posté le 29-01-2007 à 11:18:06
| Il faudrait essayer de dater tous ces documents... J'ai un doigt sauteur qui me complique la frappe... Si Quelqu'un a la version numérisée de GilGamesh, tablette XI, je lui dirai merci. |
| | Posté le 29-01-2007 à 11:42:36
| Suite du récit effectué par Outapanapishtim, le Noé sumérien. Le "je" du texte est donc Outapanapihtim qui est immortel... 70 Pour les gens [qui m’aidaient], j’égorgeais des bœufs 71 Et abattais chaque jour des moutons ; 72 Cervoise, bière, huile de sésame et vin, 73 Les artisans en burent comme si cela avait été l’eau d’une rivière 74 Pour qu’ils puissent faire une fête comme au Nouvel An. 75 Je [fis] mes onctions et laissai (enfin) mes mains en repos. 76 Le septième jour, au coucher du soleil, le bateau été achevé. 77 Comme sa flottaison s’avérait difficile 78 On équilibra ses bordages en haut et en bas 79 Jusqu’à ce que ses flancs fussent aux deux tiers dans l’eau. 80 Je le chargeai de tous mes biens, 81 De tout ce que je possédais d’argent, je le chargeai, 82 De tout ce que je possédais d’or, je le chargeai, 83 De tout ce que je possédais d’espèces humaines, de toutes je le chargeai 84 Je fis monter sur le bateau toute ma famille et ma parenté. 85 Les hardes et les troupeaux de la steppe, les artisans, je les fis tous monter. |
| | Posté le 29-01-2007 à 12:00:19
| Voici le récit que j’ai trouvé à l’adresse suivante consacrée à Gilgamesh: http://www.geocities.com/esagil1/gilgtxt.htm Les commentaires sont ceux du propriétaire du site : Un autre passage fameux de cet ouvrage est celui du déluge. Après de multiples péripéties, il parvient sur l'île où vivent Ut-Naparish-tim et sa femme, et, face aux interrogations du héros, celui-ci décide de lui raconter la manière par laquelle il est devenu immortel. Ce récit est en fait la source d'inspiration du déluge biblique, Ut-Naparish-tim étant en fait le "Noé" mésopotamien. Ut-Naparishtim répondit à Gilgamesh en ces termes : " Gilgamesh, je voudrais te révéler une chose cachée : C'est une chose réservée aux Dieux qu'à toi, je voudrais dire. Shuruppak, une ville - tu le sais bien - Qui est située sur les bords de l'Euphrate, Cette ville est si ancienne que les Dieux la fréquentaient. Les Dieux prirent la décision de faire le Déluge. S'engagèrent par serment : leur père Anu, le vaillant Enlil, leur conseiller, Leur chambellan Ninurta, Ennugi, le ministre des eaux. Le prince Ea s'était engagé par serment avec Eux. C'est pourquoi Il répéta leurs propos à une haie de roseaux : " Haie de roseaux, haie de roseaux, palissade, palissade, Haie de roseaux, écoute donc ! Palissde, fais attention ! Homme de Shuruppak, fils d'Ubara-tutu, Démolis la maison, construis un bateau, Laisse les richesse, cherche la vie sauve, Renonce aux possessions, sauve les vivants, Fais monter à l'intérieur du bateau un rejeton de tout être vivant. Quant au bateau que tu construiras, celui-là, Que ses dimensions se correspondent entre elles : Egales en seront la largeur et la longueur ; couvre-le comme est couvert l'Abime." Je compris, je dis au dieu Ea, mon seigneur : " Monseigneur, l'ordre que tu m'as donné, J'y prêterai attention, et moi, je l'exécuterai. Mais que dois-je répondre à la ville, à l'armée et aux anciens ?" Ouvrant la bouche, le dieu Ea prit la parole Et me dit à moi, son serviteur : " Toi, mon brave, voici ce que tu leur diras : Assurément, moi, Enlil me hait ; Je ne peux plus habiter dans votre ville, Sur le domaine du dieu Enlil, je ne peux plus poser mes pieds. Je vais donc descendre vers l'Abîme : C'est avec le dieu Ea que j'habite. Sur vous, le dieu Enlil déversera en abondance Essaims d'oiseaux, bancs de poissons, Profusion de blé, de riches moissons ; Dès l'aube, il y aura des galettes/ténèbres, Le soir, il déversera sur vous des pluies de froment/douleurs." Ainsi, Ut-Naparish-tim construit son embarcation avec l'aide de "tout le pays", puis il embarque ses richesses, "les parents et les familles ; les animaux domestiques et sauvages, les artisans de tous métiers". Et vient le jour du Déluge : " Le moment fatidique, le dieu Soleil l'avait ainsi fixé : "Dès l'aube se déverseront des 'galettes', le soir des pluies de 'froment' : Entre alors dans le bateau et obture son écoutille." Voici qu'arriva le moment fatidique ; Dès l'aube se déversèrent des 'galettes', le soir des pluies de 'froment' . Le temps, lui, je l'examinai : Ce temps, il était terrifient à observer ! J'entrai dans le bateau et j'obturai son écoutille. Pour le calfatage du bateau, au batelier Puzur-Amurri, Je donnai le palais avec tous ses biens. Quand parurent les premières lueurs de l'aube, Voici qu'une sombre nuée monte à l'horizon. A l'intérieur, le dieu Adad ne cesse de gronder ; En avant-garde marchent les dieux Shullat et Hanish ; Ils marchent, chambellans divins, par monts et par vaux ; Le dieu Erra.gal arrache les vannes, La dieu Ninurta arrive et fait déborder les barrages ; Les dieux Annunaki brandissent les torches, De leur éclat divin ils embrassent la terre. Le lourd silence du dieu Adad advient dans le ciel Et change en ténèbres tout ce qui était clair. Les assises de la terre se brisent comme un vase. Un jour entier, l'ouragan se déchaîne, Impétueux, il se déchaîne et le Déluge déferle ; Sa violence survient sur les gens comme un cataclysme. Impossible à chacun de voir quelqu'un d'autre ; Aperçus du ciel, les gens ne sont plus reconnaissables. Alors les dieux sont pris d'épouvante devant le Déluge : Prenant la fuite, ils montent jusqu'au ciel d'Anu. Pelotonnés comme des cheins, les dieux sont couchés au-dehors. Ishtar pousse des cris comme une femme qui enfante, Elle se lamente, la Dame des Cieux, à la belle voix : "Ce jour-là, fallait-il qu'il se transforme en argile, Parce que moi, j'ai dit des méchancetés dans l'assemblée des Dieux ? Comment ai-je pu dire des méchancetés dans l'assemblée des Dieux ? J'ai lutté une lutte à mort pour détruire mes gens Dois-je enfanter mes gens, moi, Pour qu'ils remplissent la mer comme des alevins ?" Les Dieux, dis-je, les Annunaki pleurent avec Elle ; Là où Elle est assise, les dieux sont assis en pleurs ; Leurs lèvres sont brûlées, saisies de fièvre. Pendant six jours et sept nuits, Le vent persista, l'ouragan diluvien écrasa la terre. Quand arriva le septième jour, l'ouragan diluvien sévissait Comme une lutte à mort qu'on se livre entre combattants. " Alors, Ut-Naparishtim contempla le désastre et se lamenta. Son bateau accosta au mont Niçir, pendant sept jours durant lesquels il attendit, avant de lacher successivement une colombe puis une hirondelle, qui revinrent peu après, ne trouvant pas de perchoir. Puis vint le tour du corbeau, qui ne revint pas. Le héros du Déluge se décida alors à sortir de son embarcation : " Ayant fait sortir aux quatre vents, j'allai sacrifier, Je répendis une offrande au sommet de la montegne. Je disposai vis-à-vis sept et sept récipients, Au creux desquels je versai acore, cèdre et myrte. Les Dieux en flairent l'odeur, Les Dieux en flairent la bonne odeur, Les Dieux se pressent comme des mouches au-dessus du sacrificateur. A ce moment arriva la Grande Déesse : Elle brandit les grandes mouches que le dieu Anu <Lui> avait faites en badinant : "Vous, les Dieux, je jure par mon collier de lapis-lazuli, jamais je n'oublierai ! Que les Dieux viennent à l'offrande, Mais qu'Enlil ne vienne pas à l'offrande, Parce que, sans y réfléchir, il a fait le Déluge Et voué mes gens à l'anéantissement." A ce moment-là, le dieu Enlil, en arrivant, Vit le bateau et se mit en fureur, Lui, Enlil ; Il fut rempli de colère contre les dieux Igigi : "Quelqu'un donc a sauvé sa vie ! Aucun homme, avais-je dit, ne doit survivre à l'anéantissement." Ninurta, ouvrant la bouche, prit la parole et dit au vaillant Enlil : "Qui donc, sinon le dieu Ea, a pu faire pareille chose, Lui, Ea, qui peut tout entreprendre ?" Ea, ouvrant la bouche, prit la parole et dit au vaillant Enlil : "Ô toi qui es le sage, le vaillant des dieux, Comment, sans y réfléchir, as-tu fait le Déluge ? Punis le pécheur pour son péché, punis le criminel pour son crime, Mais laisse aller pour ne rien briser, prends garde pour ne rien casser. Au lieu du Déluge que tu as fait, un lion aurait surgi pour diminuer les hommes, Au lieu du Déluge que tu as fait, un loup aurait surgi pour diminuer les hommes, Au lieu du Déluge que tu as fait, la famine serait venue, les gens en auraient fait l'expérience, Au lieu du Déluge que tu as fait, la Peste aurait surgi, les gens en auraient fait l'expérience. Moi, je n'aurais pas dévoilé le secret des grands dieux ; A Atra-Hasis, j'ai fait voir un songe, c'est ainsi qu'il a entendu le secret des dieux. Mais, à présent, décidez de son destin." Alors Enlil entra dans le bâteau ; Il me prit par la main pour me faire monter ; Il fit monter et s'agenouiller ma femme à mon côté ; Il nous toucha le front et, debout entre nous deux, il nous bénit : "Auparavant, Ut-Naparish-tim était un mortel ; Maintenant, qu'Ut-Naparish-tim et sa femme soient comme nous, les dieux, Qu'Ut-Naparish-tim habite au loin, à l'embouchure des fleuves !" Alors on m'emmna et on me fit habiter à l'embouchure des fleuves. Puis Ut-Naparish-tim lance un défi à Gilgamesh pour lui faire comprendre que sa quête est impossible à accomplir : ne pas dormir pendant "six jours et sept nuits". Le héros, épuisé par son long voyage, n'y arrive pas et s'endort pendant six jours et sept nuits. Pour lui prouver son long sommeil, Ut-Naparish-tim a fait faire à sa femme une ration de pain par jour, les premières étant gâtées, et la dernière à point le matin de son réveil. Gilgamesh décide donc de s'en retourner, et de suivre les préceptes de la cabaretière. Avant son départ, Ut-Naparish-tim lui donne une plante qui va lui permettre de rajeunir quand il sera vieux, et ainsi prolonger sa vie. Mais c'est peine perdue, car un serpent la lui subtilisera danc un moment d'inattention. Voilà l'explication que donnaient les mésopotamiens à la mue de ces reptiles ! |
| | Posté le 29-01-2007 à 12:26:02
| Pour s'en tenir stictement au problème de l'arche tant la tentation esy grande de se noyer dans le thème du déluge, voici des reportages qui peuvent vous titiller le neurone rigolot... Et comme par hasard par encore de photos de l'arche,... par respect pour les autres religions? Les références sont portées en fin d'article... En août 1916, l’aviateur russe Vladimir Roskovitsky observe lors d’une mission de reconnaissance à la frontière turque un lac gelé sur le versant oriental du Grand-Ararat et reconnaît la carcasse d’un gigantesque navire. Le capitaine Koorbatoff survole à son tour la région et confirme les faits. Il fait rapport au tsar Nicolas II qui ordonne immédiatement une expédition terrestre. Celle-ci est dirigée par Roskowitsky et l’italien Angelo Palego, accompagnés de 150 hommes. En 1914, Arno Poebel publiera le récit du Déluge d’après des plaquettes de la littérature sumérienne trouvées dans la cité de Gilgamesh, premier roi d’Ourouk, une ville de la Base Mésopotamie. En 1943, le journal de l’armée américaine « Stars and Stripes » publie : deux pilotes de l’armée de l’air qui s’envolèrent d’Erivan, en Russie, pour se rendre en Tunisie, ont aperçu, en passant au-dessus de l’Ararat un grand bateau à moitié immergé dans un petit lac à très haute altitude. Vers la même époque, le major Jasper Maskelyn, chef des services soviétiques de camouflage, cite les exploits de l’un de ses hommes qui a repéré les décombres d’un antique navire sur l’Ararat. En 1952, suite aux témoignages d’un arménien nommé Alin, l’alpiniste français Fernand Navarra entreprend sa première expédition et scrute les flancs de la montagne Ararat. En juillet 1953, Navarra et son camarade Seker trouvent une étrange masse sombre. Ils parviennent à s’en approcher d’une centaine de mètres et prennent des photos. De retour, Navarra fait des conférences au Palais de Chaillot à Paris, suite à quoi, le visa d’entrée dans la zone militaire de l’Ararat lui sera refusé par les turcs. En 1955, au péril de sa vie Navarra découvre finalement des morceaux de poutres en bois sculpté. Il procède à plusieurs analyses scientifiques au carbone 14 dans différents laboratoires européens, qui le date de 3,000 à 5,000 ans, précisément l’époque du Déluge selon la science et selon la Bible. Il publia un compte-rendu de ses premières découvertes dans un volume intitulé « J’ai touché l’Arche de Noé » paru en 1956. Le 31 Juillet 1969, avec l’équipe américaine SEARCH, Navarra découvrit à nouveau du bois provenant de l’Arche. En 1974, Harold Cumming publia une photographie prise par un satellite de la Technologie des Ressources Terrestres (ERTS), à 720 kilomètres au-dessus du mont Ararat. Le cliché montrait un objet non identifié sur le flanc de la montagne. D’après l’ancien sénateur Franck Moss, qui était à cette époque président du comité sénatorial pour les questions spatiales, l’objet « avait sensiblement la taille et la forme de l’Arche de Noé ». Au XXème siècle, on distingue aussi les travaux ou témoignages publiés de l’archéologue Hardwidke Knignht, de Ray Lubeck, de Ed Davis, du pilote Vince Will, du colonel Walter D. Hunter, de David Duckworth, du photographe William Todd, de Charlie Mc Callen, et de l’alpiniste James Corbin l’auteur de « les Explorateurs de l’Ararat ». Selon certaines rumeurs, une photo du lieu prise par les services de la C.I.A. en 1943, aurait à ce jour disparu. Il existe à ce jour plusieurs sites Internet consacrés aux recherches sur l’Arche de Noé, ainsi que de nombreux ouvrages. Bien sûr, cette enquête n’est pas exhaustive, car les récits sont abondants et l’essentiel est ailleurs. A la lumière de cette enquête, malgré les montagnes de preuves, il en ressort que la Transmission de père en fils, constante et sans faille au sein du peuple juif, l’emporte sans aucune mesure sur le scepticisme des uns et la mauvaise foi, ou encore sur les dogmes et les idoles faits de bois et de pierres précieuses, comme il est écrit ; « Moïse reçu la Torah du Sinaï et la transmit à Josué, qui l’a transmit aux Anciens, qui l’ont transmit à tout le peuple etc. », jusqu’à nos jours. Car celle-ci confère la véracité des faits gravée dans le plus profond de l’être. Les preuves historiques sont secondaires. Il est sûrement temps, pour la liberté de l’humanité, que les hommes et les femmes apprennent à croire en Dieu sans qu’aucunes preuves ne puissent être la condition préalable, serait ce voir et toucher l’Arche de Noé, et ainsi sortir de « l’exil psychique » que certains tentent de leur imposer de tout temps. Car le Dieu Unique est le même pour tous, il est le Maître de notre destiné commune. A nous de lui laisser une place afin d’y résider.Meïr ben David Tangi Hebraica, la mémoire du peuple juif sur Internet ! http://www.hebraica.org |
| | Posté le 29-01-2007 à 15:46:56
| Image Satellite de l'« anomalie de l'Ararat » prise par le satellite QuickBird de DigitalGlobe en 2003 et rendue aujourd'hui publique pour la première fois. ( Crédit photographique: DigitalGlobe) Certains pensent que c'est l'Arche de Noé déjà trouvée sur une montagne près du Mt Ararat. Crédit photographique: Wyattmuseum.com |
| | Posté le 29-01-2007 à 15:50:44
| Pas expert en image mais cela me semble un mini massif rocheux, non? |
| | Posté le 29-01-2007 à 17:06:36
| Pour le 2ème, la forme est tout de même étrange. |
| | Posté le 29-01-2007 à 19:09:42
| Comment se fait-il qu'il n'y ait que cela comme document photo? On vainc l'Anapurna mais pas le Ararat? Et si c'était la forme qui avait généré l'idée de nef et le mythe du déluge? Les anciens avaient une explication pour tout; mais ce n'était pas souvent la bonne. Il me semble que le bois ne résiste pas plus de 5000 ans... |
| | Posté le 29-01-2007 à 19:39:42
| De toute facon, la plus ancienne version du mythe ne parlait pas du mont Ararat mais du mont Nizir. Donc c'est la-bas qu'il faudrait aller chercher. |
| | Posté le 30-01-2007 à 10:58:24
| Cette histoire de déluge nous montre à l'évidence que les dieux sont jaloux des hommes et n'hésitent pas à employer les grands moyens. Le mythe grec de Prométhée renforce cette idée puisque celui-ci est condamné pour leur avoir donné le feu qu'il avait précédemment dérobé. l'AT, lui, punit les hommes parce qu'ils se conduisent mal... Le traitement est insuffisant puisque Dieu fait un rappel avec Some et Ghomore (orthographe douteuse, mais ça ira...) Il n'y a que le Noé sumérien qui sauve son épingle du jeu puisqu'il atteint l'éternité! quant aux petits dieux égyptiens et sumériens, quand ils se réunissent, ils font bigrement penser à une réunion de secteur des truands mafieux... Jésus tranche singulièrement mais celui-ci insistait souvent sur son état humain... |
| | Posté le 30-01-2007 à 11:59:45
| Dans le déluge chrétien, on comprend que Dieu n'est pas jaloux des hommes. Il est plutôt excédé par le fait que les hommes ne suivent pas la voie de la sagesse, tel que Noé qu'il épargne, ainsi que tous les animaux. |
| | Posté le 30-01-2007 à 12:22:58
| Le titan Prométhée a apporté le feu aux hommes. Il les a aussi sauvé du déluge. De même, selon le livre d'Hénoch, Dieu a envoyé le déuge pour tuer les géants nés des amours des anges déchus et des mortelles . Il a aussi puni les anges déchus pour avoir enseigné les secrets du ciel aux mortels. Finalement les deux histoires se ressemblent. |
| | Posté le 30-01-2007 à 12:32:39
| Je me demande à quel point les similitudes pourraient confirmer que l'arche a bien existé... |
| | Posté le 30-01-2007 à 18:47:17
| Il ne faut pas confondre le mythe et la réalité historique. Le mythe du déluge, dans l'AT, est fondamental au sens fort du terme puisqu'il se termine par une ALLIANCE entre le peuple et Dieu... Le déluge de l'AT copie le modèle sumérien par nécessité car ce moment permet de fonder une religion strictement réservée au monde hébreux. Le déluge est donc fondateur de la religion. Quand Jésus prêchera, il dira qu'il vient pour "accomplir" faisant entendre par-là qu'il manquait un volet qui est l'universalité. Cette notion reste confuse pour les premiers chétiens qui avaient probablement du mal à se situer par rapport à la religion hébraïque. Le voile se lève avec saint Paul qui précise que pour être chrétien, il n'est pas obligatoire d'être circoncis... Ce moment est excessivement important puisqu'il permet à cette religion de devenir universelle et de se séparer définitivement du moule hébreux. |
| | Posté le 30-01-2007 à 18:54:53
| Quant à l'existence de l'arche, je crois qu'il faudra se faire une raison; il n'y eut jamais d'arche, peut-être des arches pour échapper régulièrement aux forces de la nature qui régulièrement se déchaînent. Ceci dit, l'existence de sédiments géologiques atteste d'un moment chaotique. |
| | Posté le 30-01-2007 à 19:01:10
| "Quand Jésus prêchera, il dira qu'il vient pour "accomplir" faisant entendre par-là qu'il manquait un volet qui est l'universalité. Cette notion reste confuse pour les premiers chétiens qui avaient probablement du mal à se situer par rapport à la religion hébraïque. Le voile se lève avec saint Paul qui précise que pour être chrétien, il n'est pas obligatoire d'être circoncis..." >>>>>Autrement dit : C'est Paul et non jésus qui a créé le christianisme. Car jésus n'a jamais parlé de modifier la loi mosaïque : il a bien dit qu'il venait l'accomplir et non l'abolir. C'est Paul qui a aboli la circonsision et d'autres parties de la loi mosaïques, allant ainsi à l'encontre de ce qu'avait dit Jésus. |
| | Posté le 31-01-2007 à 11:27:48
| Notre échange est bien dans la gamme historique... Histoire des religions. Je précise pour éviter d'être sifflé. Le problème de Jésus était probablement de faire passer son message qui est révolutionnaire au point de vue religieux puisqu'il s'agit d'un changement à 180° par rapport à l'aspect religieux. Pour vérifier ce que je dis, il suffit de lire les paraboles... 1 parabole de l'ouvrier de la dernière heure: cet ouvrier est payé autant que celui qui a fait tout son poste. 2 parabole de l'enfant prodigue. Après avoir fait la java, et avoir dilapidé ce qu'il faut bien appelé le patrimoine, il est reçu et fêté comme jamais le fut le fils fidèle et respectueux... 3 Quand la femme adultère est condamnée, Jésus intervient contre le LOI! 4 Quand le blessé à mort gémit sur le bord du chemin, aucun de ceux qui obéissent à Dieu (prêtres et autres) ne viennent à son secours (car cela n'est pas dit dans la parabole, ils ne peuvent toucher le sang); c'est l'équivalent d'un pestiféré de la religion (le Samaritain) qui vient en aide... (sous-entendu: à quoi sert cette religion qui permet cela)... Donc l'enseignement de Jésus se situe en dehors de la loi ... C'est d'ailleurs son message essentiel! Comment voulez-vous qu'il soit sauvé par les religieux; ceux-ci le condamnent et ils ont raison selon leur loi. Saint Paul a simplement perçu l'antinomie entre les fondements. Il perçoit mieux que quiconque la nouveauté. Il est dommage que les symboles soient en cours par ailleurs mais voyons la symbolique religieuse... LE POISSON, qui mange et qui se fait manger par ceux de son espèce: le scandale de la religion chrétienne mais derrière ce scandale, c'est l'AMOUR; pas le zizipanpan, mais l'AUTRE. La Symbolique hébraïque est la LOI; et la BALANCE que l'on retrouve au fronton des palais de Justice. Mais l'enseignement de Jésus doit pouvoir se résumer en une interrogation: "Que vaut la LOI sans AMOUR". MC. |
| | Posté le 31-01-2007 à 12:02:20
| Les évangiles mélangent plein de points de vue différents sur Jésus. On trouve des passages ou jésus est contre la loi juive et d'autres ou il est pour. Des passages ou il est non-violent et des passages ou il est violent. Des passages ou il se dit homme et d'autres ou il se dit Dieu. Les textes ont tellement été remaniés qu'on peut leurs faire dire ce que l'on veut. Quel sont ceux qui restituent le vrai Jésus ? |
| | Posté le 31-01-2007 à 12:28:27
| Tu as omis de mentionner qu'il y a les passages où il se dit «Fils de l'Homme». Ça aussi, c'est très nébuleux... |
| | Posté le 31-01-2007 à 12:38:32
| C'est nébuleux parcequ'on veut que ce soit nébuleux. Un fils d'homme c'est un simple humain. Mais comme on veut à tout prix qu'il soit fils de Dieu, alors on essaie de forcer cette expression pour lui faire dire le contraire de ce qu'elle dit. |
| | Posté le 31-01-2007 à 12:44:32
| J'ai l'impression que certains ont voulu «déifier» Jésus alors que ce dernier était sans doute un sage très humble, très simple... |
| | Posté le 31-01-2007 à 17:51:37
| Tout au début du christianisme s'opposaient le "Docétisme", qui considérait Jésus comme une sorte d'esprit angélique immatériel (doctrine des Pagano-Chrétiens Hellénistes de Paul) et l'"Adoptianisme" qui considérait que Jésus n'était qu'un homme "possédé" par l'esprit de Dieu ou ayant gagné le titre de "fils de Dieu" en récompense de ses vertus (doctrine des Judéo-Chrétiens Nazaréens de Jacques, frêres de Jésus). La trinité n'était pas non plus reconnue puisque dominaient les Unitariens qui la rejetaient (souvent des Docétistes pensant que Jésus était Dieu) et les Subordationnistes qui pensaient qu'elle était hétérogène (souvent c'était des Adoptianistes qui pensaient que Jésus était inférieur à Dieu). Ce n'est que lentement, au fil des conciles, que les dogmes actuels vont être peu à peu imposés. |
| | Posté le 31-01-2007 à 17:52:52
| Je viens justement d'écrire un article sur le sujet : [url]ttp://www.webzinemaker.com/admi/m9/page.php3?num_web=18063&rubr=4&id=320679[/url] |
| | Posté le 31-01-2007 à 18:10:44
| Je crois qu'il faut faire avec! Nous, nous commentons avec plus ou moins de bonheur. J'aime bien Pizza Man comme cela... |
| | Posté le 01-02-2007 à 18:22:17
| Je suis allé voir. Oui sur l'ensemble. Paul se fait tailler une culotte sur mesure. Pas d'évangile du côté de Paul. Des Lettres à resituer comte tenu de l'époque. |
| | Posté le 01-02-2007 à 20:57:53
| Marche pas le lien... |
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