Sujet :

Athéisme négation de la raison ?

Sieg
   Posté le 23-07-2012 à 01:39:59   

L'athéisme est-ce la négation de la raison ?
http://www.youtube.com/watch?v=dpAoVBRBQcw&feature=player_embedded#!
Voyageur
   Posté le 27-07-2012 à 21:55:22   

L'argumentation me fait penser au moteur premier dans les cinq voies de Saint Thomas d'Aquin. Il tente d'y "prouver" l'existence de Dieu par la raison.
Sieg
   Posté le 27-07-2012 à 23:53:23   

C'est en effet cela, l'auteur à en effet réalisé un mémoire remarquable sur St Thomas d'Aquin.
Voyageur
   Posté le 28-07-2012 à 00:21:10   

Un des premiers penseurs à mettre en avant cette preuve ontologique est Anaxagore.

Anaxagore a écrit :

En tout il y a une part de tout, sauf du noûs ; mais il y a des êtres où le noûs existe aussi.

Les autres choses participent de tout ; seul le noûs est infini, agissant par lui-même, sans mélange avec aucune chose ; il subsiste seul isolé à part soi.

Car s'il n'était pas à part soi, mais mêlé à quelque autre chose, il participerait de toutes choses, en tant que mêlé à celle-là, puisqu'en tout il y a une part de tout, ainsi que je l'ai déjà dit ; et ce mélange l'empêcherait d'actionner chaque chose, comme il peut le faire, étant isolé à part soi.

C'est, de toutes choses, ce qu'il y a de plus subtil et de plus pur ; il possède toute connaissance de tout et sa force est au plus haut degré.

Tous les êtres animés, grands et petits, sont actionnés par le noûs ; mais, dès le commencement, c'est lui qui a produit la révolution générale et en a donné le branle. Tout d'abord cette révolution n'a porté que sur peu de chose, puis elle s'est étendue davantage et elle s'étendra encore, toujours de plus en plus.

Ce qui est mêlé, ce qui est distinct et séparé, le noûs en a toujours eu connaissance complète ; il a tout ordonné comme il devait être, tout ce qui a été, est maintenant et sera plus tard [...]


Le plus improbable c'est qu'il a été condamné pour athéisme.


Edité le 28-07-2012 à 00:22:12 par Voyageur


Sieg
   Posté le 28-07-2012 à 10:45:43   

Il est un des penseurs à avoir essayer d'introduire une transcendance dans l'être. Son "principe spirituel" du noûs est celle que partage encore certains penseurs modernes (cf. la théorie métaphysique des universaux).


Citation :

En tout il y a une part de tout.
Les autres choses participent de tout.


Ce qui signifie que chaque chose est une partie de toute chose. C'est-à-dire l'idée de la fragmentation du tout en ses parties : les homéoméries d'Anaxagore.
Anaxagore fait du noûs un principe de l'être, et cela lui servait à expliquer la structure du cosmos : toute homéomérie se sert du noûs pour agencer l'ordonnencement du monde. En somme, le noûs est le moteur organisateur du monde.

Plus tard, Socrate montrera que le noûs d'Anaxagore n'est en rien un principe spirituel.
Voyageur
   Posté le 28-07-2012 à 17:53:28   

Salut Siegfried,


Je pense que vous vouliez dire que le noûs se sert des homéomères pour agencer le monde.

Anaxagore a écrit :

7. Quand le noûs a eu commencé à mouvoir, dans tout ce qui a été mû il y a eu distinction ; jusqu'où s'étendait le mouvement dû au noûs , jusque-là s'est étendue la séparation ; mais la révolution des choses ainsi mues et séparées les a fait se séparer encore davantage.


Anaxagore dit également que le noûs se trouve, s'est trouvé et se trouvera dans toutes choses.

Si je ne me trompe pas, la physique stoïcienne reprend l'idée d'un principe passif qui pénètre toute chose et qui possède une information permettant de structurer le monde.

Héraclite parle du Logos comme d'une pensée qui gouverne toute chose. Il dit aussi au frag. 60 : "Le chemin en haut, et le chemin en bas sont un et le même." (Hippolyte, Réfutation de toutes les hérésies, IX, 10, 4)



Ne s'agit-il pas d'un principe similaire à celui mis en évidence dans la Table d'Émeraude ?
Sieg
   Posté le 29-07-2012 à 05:30:40   

Probablement pour ce qui est du Logos.
Voyageur
   Posté le 29-07-2012 à 10:38:03   

Existe-t-il un concept similaire en physique quantique ?
.
   Posté le 29-07-2012 à 11:55:00   

DEVENIR

Ménades étoiles d'où git une douce aurore

Voilures de proies les vents d'univers rayonnent

Les astres sont coiffés de nos blancs yeux morts

Hardes d'un retour soudain vers l'épigone

[terrestre



Les plaines de charbon ruissellent d'un feu superbe

Les collines s'avachissent sur leur pesanteur

Tous les horizons fuient leur divin créateur

Ils coagulent sur des yeux couronnés d'herbe



Soleil Splendide sur des milliards de fleurs en lames

Son pôle serein, frêle visage du matin

S'ouvre comme une flûte sur les délicates âmes

Ses perles déferlent en myriades de chants aériens



A toucher, à assembler, à guérir, à jouer

Ses doigts rodent sur le cœur des marbres

Faible ode des pierres tièdes sublimés

Les verticalités se marient aux arbres



Nuages parures, chairs ensemencées, écho

Pour les silences de l'envol des cytises

Nuages parures, verbes frères de l'eau

Pour apposer la vie, réunir les lises



Voici le Radieux, l'enfant des vallées en guerre

Qui empourpre les bruits des animaux en or

Il rythme les saisons, l'ordre mathématique

Et enjoint fier encore, à l'elliptique

Regard illimités comme sang de fenêtre

Revenir, toujours, est le devenir de l'être



Rides de montagnes aux cheveux de foule

Des perfections statuesques dénudent les orages

Partout le vide des vertus de sève en houle

Partout les ombres de la vérité peu sage



Le bleu du lointain accorde le piano

Des touches van goghienne, sanglot d'oubli

Un été Un hiver de souvenirs sur peau

Et toujours le vert des rires en ami



Sans les frontières les mires portent au loin

Car les printemps s'achèvent en écriture

L'air ne se rencontre plus dans les coins

Et imbibe les langues de Terres futures



Nébuleuse du Crabe, cheval de lys

Rêveuse arabe, canal De profondis

Un comice des plantes implore le jour

Pour qu'il violente encore en amour



Les murs d'abysses sentent le retour

Du messie orné d'apocalypse

Des signes apparaissent contre les tours

D'esquisses balafrées d'éclipses



Bibles, effluves, psaumes, isophyses

Forces, trous noirs annihilateurs, hier

Myrrhes,enfant, se querellent en vain

Pour revenir et être

Pour se multiplier en l'Un.

Amen
Sieg
   Posté le 30-07-2012 à 10:34:40   

Ishvara il y a une section arts pour que tu puisses mettre tes textes.
TaoTheKing
   Posté le 30-07-2012 à 14:02:26   

Le modérateur serait-il (déjà de retour?
Sieg
   Posté le 30-07-2012 à 17:14:42   

Tu es dur de la feuille...
Ase n'est plus. Depuis le temps que je te le dit
Ase est l'ancien pseudo de Sieg et son compte à été supprimé.
TaoTheKing
   Posté le 30-07-2012 à 17:32:57   

Pourtant, certains de mes posts sont supprimés par toi.

Etrange, non?
Sieg
   Posté le 30-07-2012 à 23:32:08   

Impossible, tu n'as qu'à vérifier (tu as mon autorisation si cela t'es possible) puisque depuis que Ase est parti (il y a peut-être 5 ou 6 mois, je ne sais plus exactement le nombre exact), il ne s'est plus jamais reconnecté.
Et si tu veut les détails : j'avais pris un mot de pass de manière aléatoire, ce qui m’empêchait de me reconnecter.
Donc si quelqu'un supprime tes posts (en supposant que cela soit vrai et non pas un délire) ce n'est pas Ase, c'est forcément quelqu'un d'autre.
Sieg
   Posté le 30-07-2012 à 23:32:36   

PS : tout cela est du hors sujet.
reficul
   Posté le 30-06-2013 à 17:18:43   

je suis athée grace a une serie de paradoxe
si dieu a créé la terre qui a créé dieux
Si Dieu est tout-puissant, peut-il créer un rocher si lourd que lui-même ne sera pas capable de soulever? Si c’est le cas et qu’il ne peut soulever le rocher, alors, il ne sera plus tout-puissant… L’aura-t-il seulement déjà été?
si dieu a créé les hommes pourquoi les hommes prehistorique n'etait pas cretien
reficul
   Posté le 23-07-2013 à 17:49:15   

Si Dieu existe, il est éternel, actif et nécessaire. Éternel ? Il l’est par définition. C’est sa raison d’être. On ne peut le concevoir enfermé dans les limites du temps ; on ne peut l’imaginer commençant ou finissant ; il ne peut avoir ni apparition ni disparition. Il existe de tout temps. Actif ? Il l’est et ne peut pas ne pas l’être, puisque c’est son activité qui a tout engendré, puisque son activité s’est affirmée, disent les croyants, par le geste le plus colossal, le plus majestueux : la Création des Mondes. Nécessaire ? Il l’est et ne peut pas ne pas l’être, puisque sans lui rien ne serait ; puisqu’il est l’auteur de toutes choses ; puisqu’il est le foyer initial d’où tout a coulé ; puisque, seul, se suffisant à lui-même, il a dépendu de sa seule volonté que tout soit ou que rien ne soit. Il est donc : éternel, actif et nécessaire. Je prétends et je vais démontrer que, s’il est éternel, actif et nécessaire, il doit être éternellement actif et éternellement nécessaire ; que, conséquemment, il n’a pu, à aucun moment, être inactif ou inutile ; que, conséquemment, enfin, il n’a jamais créé. Dire que Dieu n’est pas éternellement actif, c’est admettre qu’il ne l’a pas toujours été, qu’il l’est devenu, qu’il a commencé à être actif, qu’avant de l’être, il ne l’était pas ; et, puisque c’est par la création que s’est manifestée son activité, c’est admettre du même coup que, durant les milliards et les milliards de siècles qui, peut-être, ont précédé l’action créatrice, Dieu était inactif. Dire que Dieu n’est pas éternellement nécessaire, c’est admettre qu’il ne l’a pas toujours été, qu’il l’est devenu, qu’il a commencé à être nécessaire, qu’avant de l’être, il ne l’était pas et, puisque c’est la Création qui proclame et atteste la nécessité de Dieu, c’est admettre du même coup que, durant les milliards et les milliards de siècles qui peut-être ont précédé l’action créatrice, Dieu était inutile. Dieu oisif et paresseux ! Dieu inutile et superflu !
Quelle posture pour l’Être essentiellement actif et essentiellement nécessaire ! Il faut donc confesser que Dieu est de tout temps actif et de tout temps nécessaire. Mais alors, il ne peut l’avoir créé ; car l’idée de création implique, de façon absolue, l’idée de commencement, d’origine. Une chose qui commence ne peut pas avoir existé de tout temps. Il fut nécessairement un temps où, avant d’être, elle n’était pas encore. Si court ou si long que fut ce temps qui précède la chose créée, rien ne peut le supprimer ; de toutes façons, il est. Il en résulte que : Ou bien Dieu n’est pas éternellement actif et éternellement nécessaire ; et, dans ce cas, il l’est devenu par la création. S’il en est ainsi, il manquait à Dieu, avant la création, ces deux attributs : l’activité et la nécessité. Ce Dieu était incomplet ; c’était un tronçon de Dieu, pas plus ; et il a eu besoin de créer pour devenir actif et nécessaire, pour se compléter. Ou bien Dieu est éternellement actif et nécessaire ; et, dans ce cas, il a créé éternellement la création est éternelle ; l’Univers n’a jamais commencé ; il a existé de tout temps ; il est éternel comme Dieu ; il est Dieu lui-même et se confond avec lui. S’il en est ainsi, l’Univers n’a pas eu de commencement ; il n’a pas été créé. (Dans le premier cas, Dieu, s’il n’était ni) actif, ni nécessaire, était incomplet, c’est-à-dire imparfait ; et, alors, il n’existe pas ; dans le second cas, Dieu étant éternellement actif et éternellement nécessaire, ne peut pas l’être devenu ; et, alors, il n’a pas créé.
.
   Posté le 29-07-2013 à 01:31:05   

reficul a écrit :

Si Dieu existe, il est éternel, actif et nécessaire. Éternel ? Il l’est par définition. C’est sa raison d’être. On ne peut le concevoir enfermé dans les limites du temps ; on ne peut l’imaginer commençant ou finissant ; il ne peut avoir ni apparition ni disparition. Il existe de tout temps. Actif ? Il l’est et ne peut pas ne pas l’être, puisque c’est son activité qui a tout engendré, puisque son activité s’est affirmée, disent les croyants, par le geste le plus colossal, le plus majestueux : la Création des Mondes. Nécessaire ? Il l’est et ne peut pas ne pas l’être, puisque sans lui rien ne serait ; puisqu’il est l’auteur de toutes choses ; puisqu’il est le foyer initial d’où tout a coulé ; puisque, seul, se suffisant à lui-même, il a dépendu de sa seule volonté que tout soit ou que rien ne soit. Il est donc : éternel, actif et nécessaire. Je prétends et je vais démontrer que, s’il est éternel, actif et nécessaire, il doit être éternellement actif et éternellement nécessaire ; que, conséquemment, il n’a pu, à aucun moment, être inactif ou inutile ; que, conséquemment, enfin, il n’a jamais créé. Dire que Dieu n’est pas éternellement actif, c’est admettre qu’il ne l’a pas toujours été, qu’il l’est devenu, qu’il a commencé à être actif, qu’avant de l’être, il ne l’était pas ; et, puisque c’est par la création que s’est manifestée son activité, c’est admettre du même coup que, durant les milliards et les milliards de siècles qui, peut-être, ont précédé l’action créatrice, Dieu était inactif. Dire que Dieu n’est pas éternellement nécessaire, c’est admettre qu’il ne l’a pas toujours été, qu’il l’est devenu, qu’il a commencé à être nécessaire, qu’avant de l’être, il ne l’était pas et, puisque c’est la Création qui proclame et atteste la nécessité de Dieu, c’est admettre du même coup que, durant les milliards et les milliards de siècles qui peut-être ont précédé l’action créatrice, Dieu était inutile. Dieu oisif et paresseux ! Dieu inutile et superflu !
Quelle posture pour l’Être essentiellement actif et essentiellement nécessaire ! Il faut donc confesser que Dieu est de tout temps actif et de tout temps nécessaire. Mais alors, il ne peut l’avoir créé ; car l’idée de création implique, de façon absolue, l’idée de commencement, d’origine. Une chose qui commence ne peut pas avoir existé de tout temps. Il fut nécessairement un temps où, avant d’être, elle n’était pas encore. Si court ou si long que fut ce temps qui précède la chose créée, rien ne peut le supprimer ; de toutes façons, il est. Il en résulte que : Ou bien Dieu n’est pas éternellement actif et éternellement nécessaire ; et, dans ce cas, il l’est devenu par la création. S’il en est ainsi, il manquait à Dieu, avant la création, ces deux attributs : l’activité et la nécessité. Ce Dieu était incomplet ; c’était un tronçon de Dieu, pas plus ; et il a eu besoin de créer pour devenir actif et nécessaire, pour se compléter. Ou bien Dieu est éternellement actif et nécessaire ; et, dans ce cas, il a créé éternellement la création est éternelle ; l’Univers n’a jamais commencé ; il a existé de tout temps ; il est éternel comme Dieu ; il est Dieu lui-même et se confond avec lui. S’il en est ainsi, l’Univers n’a pas eu de commencement ; il n’a pas été créé. (Dans le premier cas, Dieu, s’il n’était ni) actif, ni nécessaire, était incomplet, c’est-à-dire imparfait ; et, alors, il n’existe pas ; dans le second cas, Dieu étant éternellement actif et éternellement nécessaire, ne peut pas l’être devenu ; et, alors, il n’a pas créé.


La notion de création dépasse notre entendement.
Il est très difficile de disserter dessus.
D'un certain point de vu l'activité de Dieu ne débute pas par la création
de l'Univers. Dieu est au-delà de la notion d'activité.
On ne peut dire qu'il soit actif. Il n'a pas de Volonté au sens que lui donne l'Homme.

Est Nécessaire ce qui ne peut être autre que ce qui est.
Toute chose est nécessaire pour celui qui sait voir (confer Spinoza).

L'Univers est un paradoxe : il est a la fois crée et non-né, éternel.


reficul
   Posté le 11-09-2013 à 12:40:24   

je tient a expliquer pourquoi certaine personne sont athées et d'autres sont agnostique
les athées sont des non croyant qui ont eu une éducation religieuse ils ont donc dut se justifier de ne pas croire et se sont radicalisé ils ont donc garder l'habitude de s’opposer a la religion
un agnostique a une une éducation non croyante ils n'ont donc jamais eu a se justifier et ils n'ont aucune rancœur face a l'église et a l'islam
si un athée n'avait pas eu d'éducation religieuse ils serait agnostique et si un agnostique aurait une éducation religieuse ils serait athée
onomatopee
   Posté le 14-09-2013 à 21:02:42   

Je tiens pas à attaquer le fond, car peut être que quelque part il y a du bon sens, ou plutôt j'ai pas envie d'aborder cette hypothèse/réflexion (sans doute parce que j'en ai rien à foutre).
Non c'est juste que j'aime bien réticule².
Dis moi réticule², la dyslexie ça cause aussi des problèmes de grammaire ? JE suis un peu novice en ce domaine. T'inquiète je te taquine Einstein. Ah et aussi les syllogismes ça a toujours eu un effet classe. C'est pour cela que désormais tu auras l'extension ² à ton pseudo.
Bienvenue chez les génies Einstein.
martiko
   Posté le 28-09-2013 à 23:58:08   

notre père qui êtes aux cieux restez y et nous nous resterons sur cete terre qui est parfois si jolie.
onomatopee
   Posté le 04-10-2013 à 22:46:21   

Bien trop d'emphase
Atil
   Posté le 22-02-2017 à 16:06:48   

Mais qu'est-ce qu'un athée ?
Un homme qui ne croit pas en Dieu ? C'est à dire qui CROIT que Dieu n'existe pas.
Ou un homme qui refuse de croire et se contente d'affirmer son ignorance s'il ne trouve pas de preuve de l'existance de Dieu ?
Le premier n'utilise pas sa raison puisqu'il se contente de croire.
Le second l'utilise, même si ca ne le conduit pas à une conclusion certaine.