Sujet :

Le bourdon

PizzaMan
   Posté le 05-06-2007 à 02:02:49   

Je viens de voir un docu sur la vie de Dalida...
J'ai revu ces prestations «Il venait d'avoir 18 ans», «Gigi l'amoroso», etc.

Et tout ça m'a étrangement filé le bourdon.

La nostalgie pour une chose qui ne nous concerne pas, c'est possible ?
Atil
   Posté le 05-06-2007 à 08:02:20   

Ca te concerne étant donné que, dans la passé, tu as déja vu et entendu Dalida à la radio et la TV. Donc elle est stockée dans TA mémoire, elel fait partie de TA vie..
zorglub
   Posté le 06-06-2007 à 21:53:50   

J'ai du mal a comprendre la nostalgie en fait.

Comment définiriez vous ce que cela fait?
Atil
   Posté le 07-06-2007 à 08:37:28   

Nost - Algie = passé - Douleur.
C'est la douleur provoquée par l'évocation du passé.
On pourrait donc dire que c'est une forme de masochisme.
Tout comme ceux qui aime les chants tristes.
zorglub
   Posté le 07-06-2007 à 19:21:49   

Donc c'est con. Se laisser aller a ses emotions de regrets...

On se regarde le nombril et se lamente pourrait-être une manière de voir?

Message édité le 07-06-2007 à 19:22:22 par zorglub
Atil
   Posté le 07-06-2007 à 23:44:07   

Je me demande comment la musique agit sur les émotions.
Est-ce un rapport entre le rythme de la musique et celui de notre respiration, ou de nos battements de coeur, ou de nos ondes cervicales ?
Quelqu'un s'y connait-il ici en musique ?
Pour savoir ce qui fait qu'un air de musique est gai ou triste, calmant ou excitant, etc ...
Le tempo et le piqué me semblent important, mais il doit y avoir d'autres paramètres.
Atil
   Posté le 08-06-2007 à 08:16:23   

En ce qui concerne les modes, les compositeurs ont essayé de faire correspondre chacun à une émotion particulière ... et ils sont tous arrivés à des conclusions différentes.

En ce qui concerne les rapports entre les notes, je sais que l'intervalle inharmonique de "triton" (quarte augmentée) était appelée "diabolus in musica" dans la musique religieuse. Cet écart est souvent utilisées dans la musique de film d'horreur car ca discordance aide à apporter un frisson d'horreur.

Pour le rythme, il est rapide pour la musique qui excite et énerve ou dans celle qui rend joyeux. Il est lent pour la musique triste et les berceuxes.
Mais quel autre élément vient différencier la musique triste de celle qui endort ? Et la musique gaie de celle agressive ?

Aparemment il y a aussi le "piqué" (notes bien détachée) et le "coulé" (notes bien reliérs) qui intervient. La musique militaire est plutôt coulée alors que la musique de relaxation est coulée.

On aurait donc peut-être :
Rapide + piqué = musique agressive
rapide + coulé = musique gaie
Lent + piqué = musique triste ???????
Lent + coulé = musique calmante

Hmmm. Ca ne me parrait pas trop probant.
Trotmany
   Posté le 08-06-2007 à 08:23:42   

Mais qu'est-ce que tu fous de tes journées pour savoir tout ca? ^^

Un vrai puits de sciences cet Atil.
Atil
   Posté le 08-06-2007 à 08:55:46   

Bah ... J'ai potassé les livres de musique de mon ex-patron, quand j'avais un peu de temps.
zorglub
   Posté le 08-06-2007 à 21:01:16   

Heureusement que tu l'as rencontré ton ex-patron
Atil
   Posté le 08-06-2007 à 21:24:35   

Mais je ne comprends pas le dixième de ce qui est expliqué dans les livres de musicologie. C'est compliqué.
zorglub
   Posté le 08-06-2007 à 21:38:25   

Ben t'as le temps pourtant. Bon courage
Atil
   Posté le 08-06-2007 à 22:47:13   

Demain je serai peut-être mort.
Qui sait ?
PizzaMan
   Posté le 09-06-2007 à 02:04:02   

Moi je souhaite à «Alain» de crever, si possible d'une mort rapide sans trop souffrir de la déchéance physique et psychique.

À mon avis on ne peut souhaiter plus belle chose que la mort à quiconque. La mort c'est la rédemption, c'est le grand luxe suprême.
Atil
   Posté le 09-06-2007 à 08:50:46   

"Tu as mélangé le mot "coulé" et "piqué" plus haut."

>>>>>Je corrige :
La musique militaire est plutôt PIQUÉE alors que la musique de relaxation est coulée.



"Je ne sais pas si l'on peut faire des équations avec les émotions."

>>>>>>Et pourquoi pas ? Elles font partie du monde physique.



"C'est une réelle alchimie..."

>>>>>>>Ha ? Et ca veut dire quoi ?
Atil
   Posté le 09-06-2007 à 08:52:10   

PizzaMan a écrit :

Moi je souhaite à «Alain» de crever, si possible d'une mort rapide sans trop souffrir de la déchéance physique et psychique.

À mon avis on ne peut souhaiter plus belle chose que la mort à quiconque. La mort c'est la rédemption, c'est le grand luxe suprême.


>>>>>>Je ne sais plus qui disait : "Dieu punit les hommes de leurs pêchés en les laissant vivre."
Trotmany
   Posté le 09-06-2007 à 10:47:51   

hihihi Surement un gnostique. Pourtant, c'est chouette la vie. C'est un grand champ d'expérimentation ; et certains, comme PizzaMan, en profitent pleinement.

C'est vrai aussi, selon moi, que la mort doit prendre une autre signification. On l'associe trop rapidement aux souffrances du malade avant et à la peine des proches après. Et où est l'instant précis? Dans la peine ou dans la joie? Pour qui?
Atil
   Posté le 09-06-2007 à 12:00:46   

Si on en croit ceux qui ont vécu des expériences aux portes mêmes de la mort, même si on souffre, à l'instant même ou on va mourir on ressent une grande sérénité.
On peut même se demander à quoi ca sert de rechercher la sagesse puisqu'elle semble apparaitre spontanément au moment même ou on meurt.
Trotmany
   Posté le 09-06-2007 à 12:24:21   

Selon ces mêmes, dans la plénitude de l'au-delà, toute chose est connue. La vie est présente pour mettre en action cette sagesse, l'éprouver.

Quelques commentaires de personnes ayant vécu une NDE rapportent un désir de renouveler l'expérience afin de l'améliorer : "Je souhaite revenir à la vie pour tenter de faire mieux." Dans ce sens, on retrouve le concept de karma. Mais, encore une fois, il s'agit d'un jugement intime ; bien qu'il est réalisé par comparaison à la perfection du Tout.
zorglub
   Posté le 09-06-2007 à 12:32:39   

Atil a écrit :

Si on en croit ceux qui ont vécu des expériences aux portes mêmes de la mort, même si on souffre, à l'instant même ou on va mourir on ressent une grande sérénité.
On peut même se demander à quoi ca sert de rechercher la sagesse puisqu'elle semble apparaitre spontanément au moment même ou on meurt.


Ce te plairait pas de vivre ce que tu vis pendant ton passage à mort mais tout en restant vivant. De vivre dans cette grande sérénité tout le temps humain plutôt que de le vivre éphémèrement lors d'un passage et éventuellement une éternité non connue humainement?
Atil
   Posté le 09-06-2007 à 13:05:45   

A partir de l'instant ou l'on atteint la sérénité, je pense qu'on ne se préoccupe plus de vivre ou de ne pas vivre.
zorglub
   Posté le 10-06-2007 à 00:05:37   

N'est il point?