Sujet :

Coutume esquimaude

Atil
   Posté le 14-05-2005 à 07:42:14   


Certaines tribus esquimaudes avaient une coutume étange :

Quand un homme réalisait un exploit, il considérait qu'il avait atteint le "sommet de sa vie", la période ou il se montrait le plus capable et le plus utile et ou il avait le maximum de gloire. S'il se rendait compte qu'il ne pourrait pas monter plus haut, alors il se suicidait, afin de périr en pleine gloire sans connaitre la période de "redescente de la pente" avec le déclin et la déchéance que cela pouvait représenter.
Trouvez-vous cela ridicule ?
La vie vaut-elle la peine d'être vécue quand on sent qu'on est en déclin et qu'on est de - en - capable d'apprendre, de progresser et de se surpasser ?
Verdad
   Posté le 14-05-2005 à 12:28:05   

Je ne sais pas, je n'ai pas encore terminer l'ascension
1diane3
   Posté le 14-05-2005 à 13:17:53   

Tout dépend de ce qui décline...
Fee des Arts
   Posté le 14-05-2005 à 15:20:47   

La progression et le déclin font partie de notre vie....et nous pouvons même atteindre des bas fonds....et les remonter d'une façon inespérée....donc il ne faut jamais prendre pour acquis que notre vie s'arrête instantanément quand le vieillissement se met de la partie, les étapes de notre vie sont charmantes selon l'âge et ce que nous réalisons.

Message édité le 14-05-2005 à 15:21:12 par Fee des Arts
Atil
   Posté le 20-05-2005 à 08:34:18   

Mais lorsque nous devenons vraiment vieux, notre physique se détériore et notre cerveau aussi.
Peut-on encore évoluer ?
Cela sert-il encore à quelque chose de vivre ?
N'a-t-on pas l'impression de ne plus être qu'un fardeau inutile aux autres ?
Que peut-on encore apporter aux autres ?
cebe
   Posté le 20-05-2005 à 10:30:51   

.... et quand la personne se tait et se laisse faire, elle est considérée comme un sage ...
Atil
   Posté le 20-05-2005 à 20:05:47   

Ma tante est à l'hospice.
Elle ne sait plus marcher ni parler. Elle ne reconnait plus personne et regarde dans le vide.
Peut-être est-elle une sage ?
cebe
   Posté le 21-05-2005 à 10:38:27   

oui Atil, elle t'apprend une foule de chose si tu es un bon disciple
Verdad
   Posté le 21-05-2005 à 11:28:51   

Elle t'apprend comment baver sur ton plastron, faire pipi le long de ta jambe, dormir les yeux ouverts, supporter son odeur qui doit pas ressembler à celle d'une rose, une foule de choses!
Atil
   Posté le 21-05-2005 à 22:42:16   

Les vieillards grabataires servent encore à une chose, en effet :
Ils nous permettent d'apprendre à rester compatissant et plein de patience envers eux.
Cela dit, que faudrait)il penser d'une société qui supprimerait les vieillards devenus trop infirmes et sans lucidité ?
De nombreux peuples primitifs faisaient cela (dont les eskimos).
Peut-être que les vieillards doivent aussi nous apprendre à ne pas avoir d'attachement excessif, pas de sensiblerie mal placée, et à ne pas faire d'acharnement thérapeuthique ?
Fee des Arts
   Posté le 22-05-2005 à 06:11:13   

Ils t'apprennent à accepter tout de la vie.
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 09:38:13   

Est-ce que ca nous plairait de savoir que dans notre vieillesse nous deviendront dépourvus de lucidité ?
J'entends beaucoups de gens dire qu'ils préfèreraient mourir que de devenir ainsi.
Est-ce une question de dignité ? ... ou d'orgueil ?
Aprés tout, pouvons-nous dire que nous en souffririons si nous perdions notre lucidité ?
Par contre si on reste lucide mais qu'on souffre de plein d'infirmités physiques, c'est peut-être pire. Accepterions-nous cela pour nous sous prétexte d'apprendre la patience aux autres ?
Milie
   Posté le 22-05-2005 à 10:25:34   




Bonjour

Atil ------------- Est-ce que ca nous plairait de savoir que dans notre vieillesse nous deviendront dépourvus de lucidité ?

Si, ma destinée est comme tel ...........


--------------J'entends beaucoups de gens dire qu'ils préfèreraient mourir que de devenir ainsi.
Est-ce une question de dignité ? ... ou d'orgueil ?

Mais à la base, ces deux termes ne sont-ils pas issues de la même chose ?....


-------------- Aprés tout, pouvons-nous dire que nous en souffririons si nous perdions notre lucidité ?
Par contre si on reste lucide mais qu'on souffre de plein d'infirmités physiques, c'est peut-être pire. Accepterions-nous cela pour nous sous prétexte d'apprendre la patience aux autres ?


Ma grand-mère a la maladie de Norton, et elle se rend compte de ses pertes de mémoires et autres sympthomes lier à ce mal ; Et elle en souffre.... Je suis malheureusement trop loin d'elle pour pouvoir la soutenir.



Amicalement Dalaha

Message édité le 22-05-2005 à 10:26:20 par Dalaha
Atil
   Posté le 22-05-2005 à 21:26:36   

Personellement j'ai connu une période ou ma mémoire était trés mauvaise.
Mais je m'en amusais et vivais ainsi dans un éternel présent.
Je n'ai probablement jamais été aussi bien dans ma peau que pendant cette période.