Sujet :

Le dollar et l'or

Ase
   Posté le 20-01-2010 à 06:52:33   

Discours de De Gaulle sur le remplacement de l'or par le dollar (février 1965) :
http://www.youtube.com/watch?v=YoFJB6LDdHI&feature=player_embedded

Discours mythique et visionnaire !

Petit rappel historique : en 65 les américains débutaient à imprimer des tas de dollars non couverts par de l'or pour financer leur guerre au Vietnam et leur course à l'espace. Quelques années après le système du taux de change fixe du système Bretton Woods s'écroulera pour être remplacer par un système de changes flottants.
Atil
   Posté le 20-01-2010 à 08:57:54   

Puisqeu ce sont les USA qui fabriquent les dollards et que ceux-ci ne sont indexés sur rien, qu'est-ce qui empèche les USA de fabriquer des dollards à l'infini pour acheter tout ce qu'ils veulent ? Sur quoi se baser pour définir la valeur objective d'un dollard ?
martiko
   Posté le 20-02-2010 à 22:42:13   

Les États-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation.
Ase
   Posté le 21-02-2010 à 00:09:10   

Ce qui définit la valeur d'une monnaie, actuellement, c'est sa cotation en bourse.

Si on fait tourner la planche à billet à outrance la monnaie se dévalorise et crée de l'inflation. Et donc les riches sont moins riches.
Lorsque j'ai de l'argent en épargne, la somme x que j'ai mise de côté à une valeur y au temps t, mais lorsqu'il y a inflation la monnaie se dévalue à un temps t', et x à alors une valeur y' < y.
Hors puisque les riches ont beaucoup d'argent de côté, cette somme perd de sa valeur et plus l'inflation augmente plus l'écart y'-y devient important.
Il n'est donc pas bon qu'il y ait de l'inflation car ça appauvrit les riches en même temps que ça rend instable la situation sociale car ça appauvrit les pauvres aussi.
martiko
   Posté le 21-02-2010 à 02:37:40   

non parce que les riches c'est pas de l'argent qu'ils ont mais des valeurs et ils ne sont pas autrement affecté.
Atil
   Posté le 21-02-2010 à 11:16:23   

La bourse permet de coter les valeurs.
Mais comment fait-elle pour "coter le dollard" ?
La situation n'est-elle pas paradoxale ?
Imaginez un peu que la longueur du mètre-étalon varierait selon le nombre des choses que l'on mesure ... ou selon le nombre de mètres fabriqués.
martiko
   Posté le 21-02-2010 à 11:33:11   

Atil a écrit :

La bourse permer de coter les valeurs.
Mais comment fait-elle pour "coter le dollard" ?
La situation n'est-elle pas paradoxale ?
Imaginez un peu que la longueur du mètre-étalon varierait selon le nombre des choses que l'on mesure ... ou selon le nombre de mètres fabriqués.


tout le problème est là, une unité qu'on devrait appeler le DWS parfois et dollar Wall Street d'autres fois, une unité qui échappe à tout contrôle d'un gouvernement mais à laquelle il n'échappe pas et c'est pour cela que les valeurs réelles sont le véritable refuge, comme une colline face au tsunami.
thersite
   Posté le 22-02-2010 à 07:39:46   

La cotation du dollar est impossible dans l'absolu, quoique les américains percoivent sa perte absolue de valeur à travers les décennies. Un dollar 1810 vaut plus qu'un dollar 1910 et beaucoup plus qu'un dollar 2010, mème si les biens achetés ont été modifiés et que certains biens actuels ne pouvaient pas etre achetés parce qu'il n'existait pas.
On peut essayer de s'accorder sur un cocktail de biens pour avoir une estimation de l'évolution de sa valeur réelle.


La cotation relative du dollar peut se faire par rapport aux autres monnaies suivant la loi de l'offre et de la demande et on peut s'accorder sur un cocktail de monnaies pour avoir une estimation de sa force relative.
tayaqun
   Posté le 22-02-2010 à 19:25:44   

Il y a à la base un rapport de force évident.
Seul ce qui est possible arrive.
C'est aussi con que cela!

Pour ce qui est de l'avenir des US, certains se font plaisir en annonçant leur chute... qui ne sera claironnée que dans 2 ou 3 siècles...

Pour le moment, nous voyons l'effondrement de l'Europe: un canard sans tête... Comment diriger un ensemble de pays qui a refusé une constitution...

De grands irresponsables sont entendus religieusement alors qu'ils faudrait les conspuer.
martiko
   Posté le 22-02-2010 à 21:22:16   

on nous à focaliser et énerver sur l'entrée de la Turquie dans le marché commun, la question posée était ainsi :
Ëtes vous favorable à la constitution européenne, et si vous dites oui alors la Turquie pourra intégrer le marché commun.
Résultat les français on dit NON à la constitution europé&enne, évidemment j'ai voté contre l'entrée de la Turquie comme la majorité des gens que je connais.
Atil
   Posté le 23-02-2010 à 08:33:09   

"De grands irresponsables sont entendus religieusement alors qu'ils faudrait les conspuer. "

>>>>>>Ce ne sont pas les peuples européens eux-mêmes les responsables ?
Ase
   Posté le 01-06-2010 à 01:52:59   

Tayaqun a écrit :

Pour le moment, nous voyons l'effondrement de l'Europe


Il y a un évident blocage de la construction européenne dès ses débuts, de l'intérieur comme de l'extérieur. Il n'y a jamais eu de peuple européen. Donc pas si étonnant qu'on parle d'effondrement, bien que je trouve ce terme impropre.



Atil a écrit :

Ce ne sont pas les peuples européens eux-mêmes les responsables ?


Je rejoins Tayaqun, ce sont les dirigeants et "experts" de ces peuples les responsables.
Et qu'on ne me sorte pas que nous choisissons nos dirigeants, parce que le NON à la constitution est passé pour un OUI...
Nous sommes dépossédés de nos droits.
TaoTheKing
   Posté le 01-06-2010 à 08:07:32   

Le pouvoir de l'argent ne se cache plus. Les dirigeants et les experts sont à la botte des banquiers*.

Nous avons le choix entre le bon sens et la fin de l'humanité. Sachant que la révolution n'est pas une solution, je n'attends plus rien.
Même si l'ensemble des gouvernements prenaient conscience (et je pense que c'est déjà le cas) de la véritable situation, il serait impossible d'en sortir.
Il existera toujours des moyens de paiements, quel qu'ils soient.
Et seuls les plus riches de l'argent actuel pourront les négocier.
Notre système n'est pas à critiquer, il n'est pas mauvais. Ce sont les hommes qui par une cupidité absolument démesurée assassinent l'homme.

*terme générique, à ne pas prendre au premier degré si possible.
martiko
   Posté le 01-06-2010 à 11:53:52   

TaoTheKing a écrit :

Le pouvoir de l'argent ne se cache plus. Les dirigeants et les experts sont à la botte des banquiers*.

Nous avons le choix entre le bon sens et la fin de l'humanité. Sachant que la révolution n'est pas une solution, je n'attends plus rien.
Même si l'ensemble des gouvernements prenaient conscience (et je pense que c'est déjà le cas) de la véritable situation, il serait impossible d'en sortir.
Il existera toujours des moyens de paiements, quel qu'ils soient.
Et seuls les plus riches de l'argent actuel pourront les négocier.
Notre système n'est pas à critiquer, il n'est pas mauvais. Ce sont les hommes qui par une cupidité absolument démesurée assassinent l'homme.

*terme générique, à ne pas prendre au premier degré si possible.


enfin quelques mots intelligents dans ce débat de bigots.
Atil
   Posté le 03-06-2010 à 09:10:39   

Alors il faut faire quoi ?
TaoTheKing
   Posté le 03-06-2010 à 10:33:52   

Atil a écrit :

Alors il faut faire quoi ?


Il n'y a rien à faire.
Espérer, prier?
Ase
   Posté le 03-06-2010 à 10:56:25   

Atil a écrit :

Alors il faut faire quoi ?


Peut-tu préciser ta question ?
martiko
   Posté le 03-06-2010 à 17:50:21   

nous pouvons arriver à un boycotte des services bancaires , c'est moins difficile que d'arrêter de fumer.
martiko
   Posté le 03-06-2010 à 17:51:18   

Sinon comme Atil on peut espérer et prier!
TaoTheKing
   Posté le 03-06-2010 à 18:01:12   

Les propriétaires des banques font la pluie et le beau temps.
Nous n'avons pas d'autres solutions que l'utopie.
Ase
   Posté le 03-06-2010 à 18:35:40   

Tao a écrit :

Les propriétaires des banques font la pluie et le beau temps.


Uniquement par ce que les politiques les laissent faire.
TaoTheKing
   Posté le 03-06-2010 à 18:56:41   

En fait, c'est l'inverse.
Les politiques font ce que les propriétaires des banques les laissent faire.
Ase
   Posté le 03-06-2010 à 19:51:30   

A vrai dire je ne le crois pas. Les banquiers font ce qu'ils ont à faire, ils jouent selon des règles imposés par les gouvernements.
TaoTheKing
   Posté le 03-06-2010 à 20:02:15   

C'est beau la jeunesse.
Nous voyons bien que qu'elle que soit la position politique de tous les pays, USA compris, les banques font et défont les crises au gré de leurs intérêts.
N'oublions pas que l'ensemble des pays est endetté, et auprès de qui?

Pour sortir de cette spirale, il faudrait que les gouvernements déclarent ne plus avoir de dettes, ce qu'ils peuvent faire.
Mais dans ce cas, la réaction des banques ferait couler toutes les entreprises.

Ou alors, il faut nationaliser toutes les banques. Mais ça ça s'appelle du communisme, ou bien?
martiko
   Posté le 03-06-2010 à 22:48:23   

Tao ,tu es en pleine dépression!
tayaqun
   Posté le 04-06-2010 à 01:18:03   

TaoTheKing a écrit :

C'est beau la jeunesse.
Nous voyons bien que qu'elle que soit la position politique de tous les pays, USA compris, les banques font et défont les crises au gré de leurs intérêts.


Mais vous n'avez pas compris que personne ne maîtrise quoi que ce soit ?

S'il y avait une ligne directrice imposée par un quelconque pouvoir, celle-ci n'échapperait pas à une analyse des pros!

Les banques ne maîtrisent rien, elles subisssent et c'est bien cela le danger car certaines vont s'engloutir dans leurs spéculations hasardeuses.

Nous subissons les événements comme nous subissons la pluie.

Et, "plus bigots que moi tu meurs" (Martiko dixit), nous mourrons de la tête qui est absente; le reste est pur délire relevant du complot international.


Edité le 04-06-2010 à 07:35:36 par Ase


TaoTheKing
   Posté le 04-06-2010 à 07:18:43   

tayaqun a écrit :


S'il y avait une ligne directrice imposée par un quelconque pouvoir, celle-ci n'échapperait pas à une analyse des pros!


Mon opinion est étayée par l'écoute, distraite il est vrai car bruit de fondesque, des chaînes d'info en continu sur lesquelles des économistes plus ou moins renommés s'expriment.
Certains politiques et les économistes s'expriment.


Edité le 04-06-2010 à 07:19:02 par TaoTheKing


Ase
   Posté le 04-06-2010 à 07:49:19   

Tao a écrit :

Nous voyons bien que qu'elle que soit la position politique de tous les pays, USA compris, les banques font et défont les crises au gré de leurs intérêts.


Ce n'est qu'une question de point de vue.
On peut tout aussi dire que les principaux responsables de la crise actuelle sont les gouvernements qui ont laissés jouer les institutions financières selon certaines règles. Les institutions financières ne faisant qu'en profiter.



Tao a écrit :

N'oublions pas que l'ensemble des pays est endetté, et auprès de qui ? Pour sortir de cette spirale, il faudrait que les gouvernements déclarent ne plus avoir de dettes, ce qu'ils peuvent faire.


Les gouvernements européens proposent actuellement des solutions différentes pour sortir de l'engrenage systémique des dettes en créant des bons européens de Trésor (cf. ici).



Tao a écrit :

Ou alors, il faut nationaliser toutes les banques.


Ce n'est pas les banques qu'il faudrait nationaliser mais plutôt les institutions financières comme la BCE, or tu comprendras que ceci est impossible.
Par contre ce que l'on peut faire c'est de mettre ces institutions sous le contrôle de représentants politiques européens élus du peuple. Mais est-ce possible ?
TaoTheKing
   Posté le 04-06-2010 à 10:25:26   

Les gouvernements peuvent tout faire.
Mais il faut qu'ils agissent en cohérence, ce qui est utopique.
Il y aura toujours des plus malins que les autres qui constitueront des paradis bancaires ou ouvriront leur sol souverain aux milliardaires peu scrupuleux.
Nous avons rompu l'équilibre que constituait, avec tous les défauts connus le bloc de l'Est.
Nous sommes maintenant confronté à la concurrence des capitalismes.

L'issue ne fait aucun doute.

Malheureusement.
tayaqun
   Posté le 04-06-2010 à 18:30:25   

Nous vivons probablement la fin du tachchérisme et du reaganisme dont la philosophie était "moins d'Etat" et "laisser le champ libre aux activités pribées"; ces 2 idées commencent par apparaître ce qu'elles sont: des âneries!

Comme la dame de fer qui s'oxyda dans l'alcool est disparue de la scène politique depuis plus de 20 ans, on voit l'ici le poids de l'inertie générale... Et tout le monde n'est pas revenu de ce "laisser faire" puisque'on en parle encore...Ce qui nous laisse espérer une vingtaine d'années avant le retour aux équilibres ou l'arrivée des nouvelles conceptions.
Ceci étant dit, comme nous sommes bel et bien dans un conflit économique général, il y aura au bout du compte des gagnants et des perdants...
L'Histoire nous enseigne que ce sont les cultures "montantes" qui gagnent à la longue.
Il me semble que la culture européenne qui a peur de défendre ses idées identitaires n'est pas parmi les cultures montantes mais parmi celles qui se délitent...

Ramenant le problème vu par le petit bout de la lorgnette, étant actuellement aux U.S, je m'aperçois qu'ici on n'a pas peur d'afficher "made in US" ce qui transcrit en Européen demanderait la réunion d'un conclave à Strasbourg après accord de Bruxelles si tous les députés votaient à l'unanimité.
Atil
   Posté le 06-06-2010 à 11:09:20   

"L'Histoire nous enseigne que ce sont les cultures "montantes" qui gagnent à la longue. "

>>>>>>Hors, actuellement, celles-ci sont ultra-capitalistes (même si elles ne l'était pas forcément il y av 50 ans).