Sujet :

Emotions envers soi-même

Atil
   Posté le 01-04-2008 à 07:48:03   

Toute émotion implique t-elle une relation avec autrui, ou peut-elle aussi être une relation avec soi-même ?

Exemple : Je peux me moquer d'autrui, mais je peux aussi me moquer de moi-même.

Je peut détester autrui, mais je peux aussi parfois me détester moi-même.

En est-il de même de toutes les émotions ?

Y en a-t-il qui n'impliquent que soi-même ?

Y en a-t-il qui n'impliquent qu'autrui ?
Milie
   Posté le 02-04-2008 à 11:32:54   




Atil a écrit :

Toute émotion implique t-elle une relation avec autrui, ou peut-elle aussi être une relation avec soi-même ?

Exemple : Je peux me moquer d'autrui, mais je peux aussi me moquer de moi-même.


Lorsqu'on se moque d'autrui, il faut "savoir" le faire aussi avec soi-même.. Et par se moquer , j'entend sur des choses "minime".. Parcque si je voit quelqu'un se prendre admettons , un poteau en marchant.. Ma réaction d'instinctif ne sera pas de me moquer, mais plutôt de m'inquieter, et de me renseigner si "bobo".. Alors que pour moi-même, j'aurais tendance a en rire.


Atil a écrit :

Je peut détester autrui, mais je peux aussi parfois me détester moi-même.


ça... ça ne m'arrive jamais

Atil a écrit :

En est-il de même de toutes les émotions ?


En fait à ceci, dépend de nos propres caractères... Comment nous vivons nos émotions... Et quels degrés nous leurs accordons.

Atil a écrit :

Y en a-t-il qui n'impliquent que soi-même ?


Oui... Comme dans des contemplations..

Atil a écrit :

Y en a-t-il qui n'impliquent qu'autrui ?


Oui.... Comme dans leurs propres contemplations


Atil
   Posté le 02-04-2008 à 21:29:31   

Quel rapport entre émotion et contemplation ???
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 07:52:30   




Atil a écrit :

Quel rapport entre émotion et contemplation ???



Simple ... Si je contemple, admettons un couché de soleil..Ce sont des émotions d'émerveillement que je ressens en contemplant...

Donc des émotions "positive" en quelque sorte ...
Atil
   Posté le 03-04-2008 à 08:18:52   

Si je prends l'émotion d'orgueil ...

Je peux être fier de moi.
C'est donc une émotion envers moi-même.
Mais puis-je vraiment éprouver de la fierté envers un autre ?
Si je dis "je suis fier de mon fils" ne suis pas, en fait, fier de l'honneur qu'il fait rejaillir sur moi ?
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 08:48:36   




Atil a écrit :

Si je prends l'émotion d'orgueil ...

Je peux être fier de moi.
C'est donc une émotion envers moi-même.
Mais puis-je vraiment éprouver de la fierté envers un autre ?
Si je dis "je suis fier de mon fils" ne suis pas, en fait, fier de l'honneur qu'il fait rejaillir sur moi ?



ça... Encore une fois... Dépend de nos orgueils, et de leurs "taux"

Car trés récement.. Une prof à mon fils, m'a fait des elloges sur ces façons d'être.. Et en conclusion de son discours a rajoutée, que je devais "surement" en être fier....

N'ai pas répondu... Mais en moi-même, cette phrase a résonné, et en pensée me suis dit : En fait... Je suis contente pour lui, mais ne m'en ressens pas fier pour autant.
Je suis contente que "pour l'instant" ce que j'ai essayé d'inculquer soit présent en lui.. Mais ne le ressens pas comme de la fierté, parcque c'est une "normalité" et normal parcque mon "travail" de maman est de retransmettre une ligne de conduite..

Pour l'instant, il y adhère... Mais est-ce que pour lui... Cette façon d'être est naturel, ou le résultat d'une dictée...?... Seul l'avenir pourra le montrer...


Atil
   Posté le 03-04-2008 à 11:23:48   

On peut être content pour quelqu'un ... mais peut-on vraiment être fier pour quelqu'un ?

De même peut-on avoir honte pour quelqu'un ?

Aparemment oui : Quand j'entends une personne dire une grosse bétise, je me sens géné. C'est comme si j'étais géné à sa place.

Ca doit être de l'empathie dalahienne !
PizzaMan
   Posté le 03-04-2008 à 12:15:49   

Moi je suis gêné pour elle en tout cas.
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 12:16:11   




mais peut-on vraiment être fier pour quelqu'un ?


peut être qu'il faut soi-même être quelqu'un de fier, pour pouvoir "penser" en éprouver pour d'autres.. .°

De même peut-on avoir honte pour quelqu'un ?

Non.. chacun choisi .. Le comment il a envie d'être

Aparemment oui : Quand j'entends une personne dire une grosse bétise, je me sens géné. C'est comme si j'étais géné à sa place.

Ca doit être de l'empathie dalahienne !


.... Encore une fois, c'est perçut comme ça arrange...

Parcque si une personnes dit devant moi, une "grosse" bétise.. Je ne me ressentirais pas de moi-même génée, a moins "bien sure", que la personne ressente cette gène, et là l'empathie pourrait être ;)...
Parcque mon spontannée, ne sera pâs d'être génée, mais plutôt d'essayer, discretement si possible, de lui montrer son erreur...

PizzaMan
   Posté le 03-04-2008 à 12:26:58   

«mais plutôt d'essayer, discretement si possible, de lui montrer son erreur»...

<o>
Milie
   Posté le 03-04-2008 à 12:30:18   




PizzaMan a écrit :

«mais plutôt d'essayer, discretement si possible, de lui montrer son erreur»...

<o>




Pourrais-je savoir les raisons de ton hillarité.. ?...


tayaqun
   Posté le 03-04-2008 à 18:37:16   

Une émotion n'implique pas la présence d'autrui; cela me paraît assez évident sur le fond mais il me semble aussi que l'émotion monte plus vite quand il y a "autrui"...
Je suis assez d'accord avec Atil, il m'est arrivé d'avoir honte alors que je n'étais pas incriminé directement mais je constate aussi que j'avais des relations étroites avec la personne qui faisait monter cette honte.
Au fond, il doit y avoir de l'orgueil qui se fait tripoter sans qu'on sache bien pourquoi sur le fait.
J'avais ressenti cela, par exemple, quand j'accompagnais ma mère qui aimait bien marchander... Mais elle avait un tel tempérament qu'elle aurait indisposé une compagnie de hussards... Faudrait gratter la situation.