Sujet :

L'exil des Juifs

Atil
   Posté le 09-02-2010 ŕ 22:02:44   

La "version historique officielle" dit que les Juifs proviennnet des hébreux dispersés et exilés par les Romains lors des révoltes de 70 et 135 ap jc.
Mais je suis en train de lire un livre de Shlomo Sand qui prétend que c'est faux :
Les Juifs ont continué à vivre en Judée , sous le joug romain puis byzantin, jusqu'à l'invasion des arabes qui les a converti de force.
Et les Juifs actuels seraient en fait des hommes convertis. En effet, sous l'empire romain les Juifs étaient prosélytes et essayaint de convertir le maxumum de gens, comme le feront plus tard les Chrétiens.
Ca remet tout le sionisme en cause.
Atil
   Posté le 10-02-2010 ŕ 08:52:38   

"Comment le peuple juif fut inventé"
Dhlomo sand
Ed : Champs essais
Ase
   Posté le 10-02-2010 ŕ 10:10:28   

Ça va justement dans le sens d'une des théories qui dit que les palestiniens ne seraient que les descendants de ces juifs convertis de force à la religion musulmane.

Néanmoins, à cette époque les juifs étaient prosélytes, par conséquent ceux qui n'étaient pas sur le territoire de Judée ne se sont pas fait convertir et à une époque ultérieure lorsque les musulmans ne convertissaient plus (en tout cas pas par la force) ces juifs auraient très bien pu revenir en Judée.
Atil
   Posté le 10-02-2010 ŕ 12:51:41   

Mais les "missionnaires" Juifs n'étaient quand même pas des millions.
Par contre, avec le temps, les convertis au judaisme ont du se compter par millions tout autour de la Méditerranée.
Les convertis les plus nombreux semblent s'être trouvés principalement en trois endroits :
Chez les Berbères du Magreb pré-islamique.
Au Yémen pré-islamique (royaume Himyarite).
Dans la steppe russe (empire Khazar).
thersite
   Posté le 11-02-2010 ŕ 09:58:30   

Dans ce cas, Les haplotypes sont utiles et améliorent notre compréhension :
En français clair, un article bien fait qui montre la complexité du problème, mais donnent des idées :
http://wapedia.mobi/fr/%C3%89tudes_g%C3%A9n%C3%A9tiques_sur_les_Juifs

Il y a une belle fille en photo publicitaire qui se rapproche du type juif traditionnel tel qu'on se l'imagine.

Au fond la vérité est entre les deux, ne donnant raison,ni à ceux qui croient à des origines presque pures, ni à ceux qui leur refusent une certaine spécificité plus ou moins forte suivant le parcours de leur ancètres.

Il serait hautement souhaitable que les haplotypes français soient aussi bien étudiés, mais là c'est officiellement raciste et répréhensible, surtout pour tout ce qui est d'origine locale, quelle horreur que c'est . on en frémit !
Bien la preuve que nos "élites" marchent sur la tête.
Dans les comparaisons entre pays occidentaux, soit la France est oubliée faute de données fiables , soit on est obligé de faire des extrapolations à partir des pays voisins, du Quebec et de rares études locales sérieuses (Pays Basque, Finistère, Lyon, Strasbourg). Une étude parisienne de l'institut légal tient compte des migrations récentes et semble, en fait, mieux représentée sa clientèle privilégiée que même l'actuelle population de la conurbation.
La meilleure source devient de plus en plus les statistiques des instituts privés qui décomposent la France en NW, NE, SW, SE suivant les régions d'origine des Y et Mt. Une région Centre serait bienvenue. et comme partoùt, il doit y avoir de petits pays (au sens de pagus) qui ont leur singularité comme on voit en GB, Irlande et Espagne.
Je ferais remarquer qu'une nouvelle discipline a souvent l'avantage de remettre parfois en question ce qui est cru acquis et intéressent les autres diciplines à affiner leurs recherches sur des points que beaucoup croyaient établis définitivement.
Je ne ceux pas dire que les haplotypes définissent l'identite nationale, mais comment prendre au sérieux toutes ces gesticulations si on refuse d'en examiner un des constituants au moins du point de vue anthropologie physique, même si on refuse d'admettre que cela puisse avoir un intérèt pour l'anthropologie culturelle, quoique ceci est contraire aux vécus (imaginaires ?) de beaucoup de monde.