Sujet :

Féminisme

Atil
   Posté le 23-11-2019 à 23:18:51   

Je reviens de la manifestation "Nous toutes" à Paris.

Que faut-il penser du féminisme ?
Trump
   Posté le 24-11-2019 à 17:48:40   

Les femmes ont encore besoin de défendre leurs droit à l'égalité. Ce qui n'est pas encore le cas.
Atil
   Posté le 26-11-2019 à 14:56:30   


J'ai tourné une vidéo de la manifestation :

https://www.youtube.com/watch?v=LZKiOTbIX-s&feature=youtu.be



Edité le 26-11-2019 à 14:57:22 par Atil


Trump
   Posté le 26-11-2019 à 15:00:35   

Ne pas oublier que le machisme est toujours présent dans notre société.
TaoTheKing
   Posté le 28-11-2019 à 14:01:34   

Trump a écrit :

Les femmes ont encore besoin de défendre leurs droit à l'égalité. Ce qui n'est pas encore le cas.


Je suis bien d'accord.

Sur les 562 soldats tués en fonction, 562 hommes (A ma connaissance). Les femmes n'ont visiblement pas encore le droit d'aller au front et de se risquer leur vie.

L'âge de la retraite doit être retouché car nous vivons plus longtemps. Or les femmes ont une espérance de vie de 5 ans supérieure aux hommes.

Logiquement, si elles étaient considérées égales aux hommes, elles devraient prendre leur retraite 5 ans après les hommes. Et c'est tout le contraire, les enfants leurs rapportant des annuités qui leur permettent de partir plus tôt.

Et je ne parle pas de la pauvre Cécile Bourgeon.

La mère de la fillette et Berkane Makhlouf se pourvoient en cassation[]le pourvoi est renvoyé en février 2019.

La Cour de Cassation annule la condamnation de Cécile Bourgeon le 20 février 2019, qui comparaîtra libre pour son quatrième procès, ayant déjà purgé la peine prononcée en première instance.

Quatrième procès
Le quatrième procès aura lieu en janvier 2020 à la Cour d'assises du Rhône à Lyon18. Un procès qui pourrait être reporté car Cécile Bourgeon est enceinte et doit accoucher en février 202019.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Fiona

Il est à noter que cette pauvre femme avait prévenu que rien ni personne ne pourrait l'empêcher de retomber enceinte.

Le féminisme est de l'intégrisme pur et dur. Une femme doit avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs qu'un homme, à ceci près qu'il existe des différences physiologiques dont il faut tenir compte.

Le féminisme est du militantisme fanatique bien souvent piloté par LGBT, lobbying ultra puissant.
TaoTheKing
   Posté le 28-11-2019 à 14:03:03   

Je resterai libre penseur, le plus longtemps possible, et ne essaierai de ne pas céder à la penser mainstream.
Trump
   Posté le 28-11-2019 à 18:29:05   

TaoTheKing a écrit :

Je resterai libre penseur, le plus longtemps possible, et ne essaierai de ne pas céder à la penser mainstream.


Combien de femmes sont violées ou tuées par leur conjoints chaque années dans le monde?
Atil
   Posté le 28-11-2019 à 19:23:21   

Il y en a bien plus que d'hommes violés ou tués par des femmes.

Donc : Pas d'égalité.
TaoTheKing
   Posté le 28-11-2019 à 21:45:49   

Les violences faites aux femmes par des hommes sont une honte absolue pour le mâle à l'ancienne que je suis.
Mais je ne suis pas intégriste et j'ai conscience que tout n'est pas blanc ou noir.
Rappelons que 28 hommes sont tués par leurs conjointes tous les ans


Edité le 28-11-2019 à 21:48:08 par TaoTheKing


Trump
   Posté le 29-11-2019 à 00:02:20   

TaoTheKing a écrit :

Les violences faites aux femmes par des hommes sont une honte absolue pour le mâle à l'ancienne que je suis.
Mais je ne suis pas intégriste et j'ai conscience que tout n'est pas blanc ou noir.
Rappelons que 28 hommes sont tués par leurs conjointes tous les ans


PARIS | Au moins 87 000 femmes ont été tuées de manière intentionnelle en 2017, dans les pays pauvres comme dans les pays riches, selon des chiffres de l’ONU. Plusieurs pays ont cependant adopté des législations efficaces.
Atil
   Posté le 29-11-2019 à 09:58:06   

Est-il vraiment utile de créer le mot "féminicide" ?

Combien de femmes sont tuées simplement parceque ce sont des femmes ?
TaoTheKing
   Posté le 29-11-2019 à 12:46:45   

Trump, les 18 hommes dont je parle sont simplement en France.

Atil. Le mot féminicide est une création du lobbying fémino-lgbtien.
Atil
   Posté le 29-11-2019 à 14:50:54   

Quel rapport fais-tu entre les LGBT et les féministes ?
Trump
   Posté le 30-11-2019 à 14:14:31   

Atil a écrit :

Est-il vraiment utile de créer le mot "féminicide" ?

Combien de femmes sont tuées simplement parceque ce sont des femmes ?


Internet, réseaux sociaux : 73% de femmes victimes d'agression en ligne
TaoTheKing
   Posté le 01-12-2019 à 20:42:09   

Atil a écrit :

Quel rapport fais-tu entre les LGBT et les féministes ?


Je parle bien sur du féminisme ultra militant.
Je suis moi-même féministe à ma façon.

Mais le féminisme tapant régulièrement sur l'homme est naturellement issu du mouvement LGBT, en se spécifiant sur le L et le T.
Atil
   Posté le 02-12-2019 à 10:12:16   

J'ai connu des féministes militantes agressives et hystériques bien avant qu'on parle du mouvement LGBT.
Certains membres du mouvement LGBT ne font que reprendre (ou hériter) l'agressivité de certains féministes.
Atil
   Posté le 02-12-2019 à 10:23:40   

Aparemment, actuellement, les TRANS voudraient que chaque fois qu'on emploit le terme "homme" (ou femme) on rajoute la précision "homme-trans" ou "homme cis". Parceque sinon c'est comme si on minimiserait ou nierait l'existance des hommes-trans.

Dans ce cas pourquoi ne pas aussi préciser "homme-hétéro" ou "homme-homo", pour ne pas vexer les homos ?
Ou "homme-sexuel" ou "homme-asexuel" pour ne pas vexer les asexuels ?
Ou "homme-non-mongoliens" ou "homme-mongoliens" pour ne pas vexer les trisomiques ?

Il est normal que les minorités (sexuelles ou pas) révendiquent pour faire cesser les discriminations qu'elles subissent. Mais ce n'est pas en emmerdant la majorité avec des caprices qu'elles y parviendront. Elles ne font ainsi que développer chez les membres de la majorité un sentiment d'emmerdeur-phobie" contre elles.
TaoTheKing
   Posté le 04-12-2019 à 20:01:26   

Rien à ajouter!
Atil
   Posté le 04-12-2019 à 21:16:11   

Alors pourquoi l'ajoutes-tu ?
TaoTheKing
   Posté le 06-12-2019 à 10:15:58   

Pour que tu puisses me poser la question.
Ansil
   Posté le 10-03-2020 à 18:53:50   

Le coronavirus nous libère des bises.
C'est la femme qui était obligée de subir le plus de bises, devant en faire aux autres femmes et aux hommes.
Les hommes, eux, ne font la bise qu'aux femmes - collègues, voisines, copines croisées...
Les hommes ne s'imaginent pas la plaie que c'est pour une femme de devoir faire la bise (au moins 2) à tous ces mecs éventuellement barbus, puants (parfois l'alcool)... Bref, c'est pas hygiénique. Je déteste cette coutume.
Pour éviter la bise (surtout face à certains types non inspirants) il m'est souvent arrivé de dire : "Ne m'embrasse pas, j'ai un rhume !"
Eh ben, ça marche rarement ! Le gars répond : "C'est pas grave !" et il m'embrasse quand même.
Ah, maintenant on a la paix ! J'espère qu'après l'épidémie les gens garderont l'habitude de se saluer d'un simple mot (bonjour !) sans se toucher. Ce serait une bonne évolution.
Atil, mon poussin, je te fais de grosses bises
Atil
   Posté le 10-03-2020 à 21:29:57   

Ici, dans le nord, les hommes d'une même famille se font la bise entre eux.
Mais c'est une coutume qui se perd.
Ansil
   Posté le 11-03-2020 à 11:18:38   

Atil a écrit :

Ici, dans le nord, les hommes d'une même famille se font la bise entre eux.
Mais c'est une coutume qui se perd.

Entre personnes d'une même famille c'est courant. Ici je parlais des bises données pour dire bonjour à toutes ses connaissances, dans la rue, au boulot... Et aussi quelqu'un que tu ne connais pas et qui se trouve avec un(e) ami(e) qui te le/la présente. Bises d'office !

Pour revenir plus précisément au féminisme, c'est étrange que la cuisine et la couture courante soient encore dévolues aux femmes "dans les mentalités" alors que les grands chefs cuistos et grands couturiers sont, le plus souvent, des hommes. Et pourquoi, d'ailleurs ? À débattre...

Cela me fait penser à un homme que je connais (âgé de 33 ans à présent) qui avait été placé en 4e technologique... Filles et garçons dans la classe et tous les élèves recevaient les mêmes cours pratiques.
Il a adoré les cours de couture car c'était de l'industriel sur des grosses machines rapides. Il n'a, cependant, pas choisi l'orientation couture ensuite car, citation, "c'est un truc de filles"... Idem pour la cuisine qui aussi lui plaisait beaucoup, "c'est bon pour les filles"... Il est, finalement, devenu vendeur... de lave-linge !
Je constate, par ailleurs, qu'il y a de plus en plus de femmes médecins, j'en connais finalement plus que d'hommes et de diverses spécialités. Pour moi actuellement, seul mon dentiste est un homme (jeune).
Il y a aussi des noms de métiers qui changent... Bien sûr, se dire "sage-femme" est bizarre pour un homme mais le nom de ce métier est unique dans son genre.
Il y a, à présent, quelques hommes travaillant au nettoyage qui n'apprécient pas d'être nommés "homme de ménage". Alors, bon, ils et elles, sont désormais nommés techniciens et techniciennes de surface ou agents de propreté. Et, si la personne travaille chez des particuliers, on l'appelle "l'aide à domicile" (femme comme homme).
Atil
   Posté le 11-03-2020 à 15:16:16   

Les féministes aimeraient que les femmes puissent faire les mêmes métiers que les hommes ... mais elles ne pensent pas assez qu'il faudrait aussi que les hommes fassent les mêmes métiers que les femmes.

En ce qui me concerne, je recouds moi-même les accrocs à mes vêtements.

Et, tout de suite, je suis en train de faire une tarte végane.

En ce qui concerne la cuisine, il parrait que les femmes sont plus douées pour la cuisine de tous les jours alors que les hommes sont plus doués pour la cuisine des grandes occasions (doués ... ou intéressés ?)
C'est en effet comme ça que ça marchait avec mon père et ma mère.
Ansil
   Posté le 11-03-2020 à 18:56:51   

Atil a écrit :

Les féministes aimeraient que les femmes puissent faire les mêmes métiers que les hommes ... mais elles ne pensent pas assez qu'il faudrait aussi que les hommes fassent les mêmes métiers que les femmes.

En ce qui me concerne, je recouds moi-même les accrocs à mes vêtements.

Et, tout de suite, je suis en train de faire une tarte végane.

En ce qui concerne la cuisine, il parrait que les femmes sont plus douées pour la cuisine de tous les jours alors que les hommes sont plus doués pour la cuisine des grandes occasions (doués ... ou intéressés ?)
C'est en effet comme ça que ça marchait avec mon père et ma mère.


Il n'y a pas à chercher à ce que les femmes fassent des métiers dits "d'hommes" ni à ce que les hommes fassent des métiers dits "de femmes" mais que chacun fasse selon ses goûts, talents, capacités.

Lorsque quasi tout le monde était paysan dans des fermes, elles comme ils travaillaient tous dur physiquement.
Les petits travaux non trop épuisants n'étaient pas réservés aux femmes mais plutôt aux enfants des deux sexes et aux vieillards.
Je ne crois pas que la femme était à la maison à arranger l'intérieur, faire le ménage... Il n'y avait que 3 fois rien de meubles indispensables et tout le monde dormait dans le même pucier !
La soupe mijotait toute la journée dans la marmite suspendue dans la cheminée, des légumes et peut-être un bout de lard jetés dans l'eau. Il y avait la vieille mémé (de 50 ans, en fin de vie quoi...) qui veillait sur la soupe et sur les marmots encore trop jeunes pour aller garder les vaches au champ ou aider leurs parents dans leurs divers travaux et apprendre par eux.

Qui faisait le pain ?
De nos jours, ceux qui font le pain sont des hommes ; les boulangers !
La boulangère est la femme qui vend le pain dans la boutique.
Pourtant, autrefois, c'est sans doute la femme qui faisait le pain chez elle pour la famille. Donc voilà l'exemple d'une activité de femme devenue un métier d'homme.

Les vêtements étaient réalisés par des femmes ET par des hommes.
L'homme qui faisait de la couture n'était pas nommé couturier mais tailleur.
Le tailleur faisait les vêtements des hommes, la couturière ceux des femmes.
J'ai eu un arrière-grand-père tailleur... Il a appris son métier à sa fille aînée (ma grand-mère) qui alors plus tard a travaillé pour la marine française à la réalisation de costumes de marins (que des hommes à l'époque).
Elle était, cependant, dite couturière et non tailleur.

On croit aussi que la broderie est une activité exclusivement féminine (en tout cas dans les temps anciens) que le métier de brodeuse n'est qu'au féminin...
Erreur ! Dans plusieurs régions, les hommes "tailleurs" brodaient les vêtements qu'ils créaient. Il y avait, par ailleurs, des spécialistes de la broderie exclusive qui étaient des hommes.

https://www.histoires-de-paris.fr/brodeurs-chasubliers/

http://filetsbleus.free.fr/costume/broderi.htm
Ansil
   Posté le 11-03-2020 à 19:44:49   

Atil a écrit :

je suis en train de faire une tarte végane.


Tu m'écris ta recette s'il te plaît ?
Atil
   Posté le 11-03-2020 à 21:16:58   

Il n'y a pas vraiment de recette.
J'ai préparé les ingrédients : farine, matière grasse végétale (Fruitdor), eau et pommes ... et alors mon ex m'a téléphoné.Et comme elle reste toujours une heure au téléphone, j'ai commencé ma tarte tout en lui parlant...
Et alors je me suis rendu compte qu'elle m'avait distrait et que j'avais mis trop de Fruitdor...
Alors j'ai rajouté plein de farine au pif.
Du coups, je me suis retrouvé avec assez de pâte pour faire deux tartes au lieu d'une ...
Dans le four j'ai donc du en mettre une sur une grille et l'autre sur une plaque, car je n'ai qu'une grille.
Résultat : elle ne sont pas cuites de la même façon.

... mais, contre toute attente, elles sont bonnes quand même.
Ansil
   Posté le 11-03-2020 à 21:38:23   

Atil a écrit :

Il n'y a pas vraiment de recette.
J'ai préparé les ingrédients : farine, matière grasse végétale (Fruitdor), eau et pommes ... et alors mon ex m'a téléphoné.Et comme elle reste toujours une heure au téléphone, j'ai commencé ma tarte tout en lui parlant...
Et alors je me suis rendu compte qu'elle m'avait distrait et que j'avais mis trop de Fruitdor...
Alors j'ai rajouté plein de farine au pif.
Du coups, je me suis retrouvé avec assez de pâte pour faire deux tartes au lieu d'une ...
Dans le four j'ai donc du en mettre une sur une grille et l'autre sur une plaque, car je n'ai qu'une grille.
Résultat : elle ne sont pas cuites de la même façon.

... mais, contre toute attente, elles sont bonnes quand même.

Atil
   Posté le 11-03-2020 à 23:05:37   

"Il n'y a pas à chercher à ce que les femmes fassent des métiers dits "d'hommes" ni à ce que les hommes fassent des métiers dits "de femmes" mais que chacun fasse selon ses goûts, talents, capacités."

>>>>>>>Le nouveau credo c'est que les femmes veulent faire les même métiers que les hommes et qu'elles aiment ça.
Et qu'elles doivent absolument aimer ça.
Et si elles n'aiment pas ça c'est qu'elles sont anormales ou ont subi un lavage de cerveau par notre société phalocratique.





"Lorsque quasi tout le monde était paysan dans des fermes, elles comme ils travaillaient tous dur physiquement.
Les petits travaux non trop épuisants n'étaient pas réservés aux femmes mais plutôt aux enfants des deux sexes et aux vieillards.
Je ne crois pas que la femme était à la maison à arranger l'intérieur, faire le ménage... Il n'y avait que 3 fois rien de meubles indispensables et tout le monde dormait dans le même pucier !
La soupe mijotait toute la journée dans la marmite suspendue dans la cheminée, des légumes et peut-être un bout de lard jetés dans l'eau. Il y avait la vieille mémé (de 50 ans, en fin de vie quoi...) qui veillait sur la soupe et sur les marmots encore trop jeunes pour aller garder les vaches au champ ou aider leurs parents dans leurs divers travaux et apprendre par eux........."

>>>>>>>>Cependant, dans les sociétés primitives, le rôle des deux sexes est rigoureusement défini. En général les femmes passent leurs journées à cueillir les plantes qui assureront les 90% du repas. Et les hommes passent quelques heures à chasser du gibier pour assurer les 10% restant... mais chasser est une occupation bien plus prestigieuse que cueillir des plantes.
Ansil
   Posté le 12-03-2020 à 11:28:58   

À partir de la sédentarisation les hommes ne passaient plus leur temps à chasser puisque les familles élevaient des animaux et cultivaient des plantes.
On ne peut que supposer qui faisait quoi. En l'occurence, le plus probable est que les travaux d'intérieur étaient aux femmes en raison de leurs grossesses, périodes d'allaitement...
On peut, donc, imaginer qu'en plus des soins aux bébés, elles préparaient les repas, confectionnaient les vêtements (filage, tissage...) et fabriquaient aussi des objets usuels en terre cuite... C'était, sans doute, elles aussi qui s'occupaient du bétail, la traite... Pendant ce temps, les hommes travaillaient aux champs et c'est, sans doute, eux aussi qui construisaient les habitations.
Il est toujours supposable qu'à longueur d'hivers, les hommes, alors maintenus aussi à l'intérieur, travaillaient à la fabrication de meubles...

Il y a assez peu de temps, j'avais entendu un historien dire, à la télé, que l'espérance de vie des femmes supérieure à celle des hommes est très récente. Que, quasiment jusqu'au XXe siècle, les hommes vivaient bien plus longtemps que les femmes qui, elles, mouraient en grand nombre en accouchant ; que, de fait, leur espérance de vie (depuis les époques très reculées où tout le monde mourait très jeune) était de 35 ans alors que celle des hommes était de 63.
Je n'ai, hélas, pas trouvé d'article confirmant ceci.

Les femmes d'aujourd'hui ne revendiquent pas le droit d'exercer les mêmes métiers que les hommes car, ça, c'est déjà acquis depuis quelques décennies.
Le droit d'entrer dans les mêmes universités, de devenir militaire, pompiers, astronautes, chauffeurs (chauffeuses ? ) de bus... et aussi entrer en politique etc.
Dernièrement, nous avons fait faire un grand placard chez nous... C'est une jeune femme (une amie) qui est venue nous faire ce boulot car elle est menuisière...

Les revendications féminines actuelles sont d'un autre ordre.
Elles sont de deux sortes principales :
1) Être encore à vivre dans la peur. La peur de sortir seule, de rentrer seule du boulot le soir... d'être suivie, agressée, violée, tuée par un homme...
Également la peur des représailles pour celles qui quittent un conjoint violent...
La révolte aussi contre la trop souvent très faible condamnation des hommes violents...
2) Les inégalités au travail.
Trop souvent un patron choisira d'embaucher un homme plutôt qu'une femme s'il a le choix entre les deux. Sauf, bien sûr, s'il s'agit d'un poste de simple secrétaire-bonne à tout faire ou de "femme de ménage"...
À diplôme, compétence et expérience égale, pour un poste supérieur à pourvoir, une montée en grade, si les deux personnes en lice sont un homme et une femme, c'est plus sûrement l'homme qui sera choisi.
En entreprise, il est présagé qu'une jeune femme sans enfants pourrait devenir enceinte et alors manquer le boulot, peut-être démissionner...
Envers une autre qui a des enfants, il sera supposé qu'elle risque de manquer souvent dès qu'un de ses petits sera malade...
En d'autres cas, à travail égal, une femme est moins payée qu'un homme parce qu'elle n'a rien exigé au départ. Trop contente d'être embauchée, ce qui est déjà très bien.
Une femme va craindre d'être refusée si elle ose négocier son salaire. Surtout si elle est en concurrence avec des hommes pour le poste ou si elle est toute jeune débutante. C'est éducatif...

Au Moyen-Âge, mieux valait être bonne sœur que mariée...
https://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/1569-la-condition-des-femmes-au-moyen-age.html

https://www.coupdepouce.com/vie-perso/travail/article/sondage-les-femmes-et-leur-salaire

https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2006-1-page-27.htm
Atil
   Posté le 12-03-2020 à 23:41:07   

"Trop souvent un patron choisira d'embaucher un homme plutôt qu'une femme s'il a le choix entre les deux. Sauf, bien sûr, s'il s'agit d'un poste de simple secrétaire-bonne à tout faire ou de "femme de ménage"...
À diplôme, compétence et expérience égale, pour un poste supérieur à pourvoir, une montée en grade, si les deux personnes en lice sont un homme et une femme, c'est plus sûrement l'homme qui sera choisi.
En entreprise, il est présagé qu'une jeune femme sans enfants pourrait devenir enceinte et alors manquer le boulot, peut-être démissionner... "

>>>>>>>Cela montre qu'il y a bien une différence entre hommes et femmes.
Pour avoir une vraie égalité, les féministes devraient demander que les hommes puissent aussi accoucher.
...ou alors les féministes devraient demander que l'ont trouve un moyen de débarrasser les femmes de leur instinct maternel.

Il existe un autre problème aussi : On risque de confondre "égalité hommes-femmes" et "ressemblance hommes-femmes".
Si les femmes deviennent ressemblantes aux hommes, ce n'est plus du féminisme mais de l'anti-féminisme puisqu'on nie la spécificité des femmes.
Ansil
   Posté le 13-03-2020 à 07:48:50   

Atil a écrit :

On risque de confondre "égalité hommes-femmes" et "ressemblance hommes-femmes".
Si les femmes deviennent ressemblantes aux hommes, ce n'est plus du féminisme mais de l'anti-féminisme puisqu'on nie la spécificité des femmes.

Ressemblance...? Vestimentaire ?
À part mettre les enfants au monde, c'est quoi la spécificité des femmes ?
Et celle des hommes ?
Atil
   Posté le 13-03-2020 à 10:43:05   

Les femmes ont des gouts différents des hommes.
Certains sont culturels, mais d'autres sont "naturels" c'est à dire hormonaux ou génétiquement programmés dans le cerveau.
Vouloir que les femmes se comportent comme les hommes c'est, dans certains domaines, obliger les femmes à se comporter différemment de ce qu'elles voudraient.
Ansil
   Posté le 13-03-2020 à 11:41:40   

Qu'est-ce-qu'un comportement d'homme ?
Et un comportement de femme ?
Atil
   Posté le 13-03-2020 à 12:50:41   

Les petits garçons aiment jouer avec des jouets "guerriers" alors que les petites filles aiment jouer à la poupée.

Serait-ce du à un conditionnement culturel ?

Non.
On a fait l'expérience en donnant des jouets à choisir à de jeunes chimpanzé. Les mâles ont pris les jouets "guerriers" et les femelles ont pris les poupées.

Au nom du féminisme, on envisage d'obliger les magazins de jouets à mélanger les jouets pour filles et les jouets pour garçons afin qu'ils ne soient plus connotés sexuellement.
Si les enfants se comportent comme les chimpanzés et continuent à vouloir les jouets correspondant à leur sexe, que fera-t-on ? On forcera autoritairement chaque enfant à avoir 50% de jouets féminins et 50% de jouets masculins ?

Pas de bon féminisme sans observation de ce qui se passe chez les animaux. Ainsi ça permet de bien distinguer ce qui est de nature culturelle et ce qui est de nature naturelle.

Ainsi le harcellement sexuel des femmes par les hommes n'est pas du à une "culture patriarcale" puisqu'on observe la même chose chez de nombreux animaux. Ce n'est pas une affaire de vilaine culture imposée par les hommes, c'est une affaire de programmation naturelle de nos cerveau. La culture ne fait que suivre.

Lorsque Macron a voulu trouver des candidats pour être députés de son parti, il a voulu avoir 50% de candidats et 50% de candidates. Et il a eu du mal à trouver assez de candidates pour arriver à 50%. Car le problème n'est pas seulement que les vilains politiciens machos empèchent les politiciennes de faire carrière; le problème c'est aussi que les femmes sont naturellement moins intéressées que les hommes par les métiers de commandement.

Vouloir 50% d'hommes et 50% de femmes dans une assemblée c'est obliger les femmes à adopter une mentalité d'hommes... donc c'est, paradoxalement, anti-féministe.
Ansil
   Posté le 13-03-2020 à 14:12:39   

Je n'ai jamais joué avec des poupées. J'en ai eu en cadeaux (sans l'avoir demandé), je les installais en déco, point. Par contre, ma sœur adorait câliner ses poupées.
J'ai toutefois ensuite été très câline avec ma fille et son père aussi l'était avec elle (il la changeait, la baignait, la biberonnait, la promenait...).
Il y avait aussi les dînettes qui ne m'intéressaient pas mais ma sœur si.
Les jeux de guerre, armes factices pour enfants ne m'ont, certes, jamais attirée.
Petite, je rêvais d'avoir des pantins à roulettes, une trotinette, des petites voitures et un train électrique... Mais je n'en ai jamais eu le droit.
La corde à sauter et les petites balles à jongler étaient des jeux "de filles". Je ne vois vraiment pas pourquoi. De toute façon, je n'aimais, non plus, ces jeux-là, j'étais nulle là-dedans.
Heureusement, il y avait des jeux unisexe : puzzles, jeux de société, albums à colorier et, enfin, ouf, des livres ! Il y avait aussi les livres pour filles et les livres pour garçons mais je ne le percevais pas lorsque j'étais petite, j'aimais bien mes livres.
Il est dit que la couleur rose est aux filles, la bleue aux garçons...
Ça n'a pas de sens. Car, d'après des enquêtes, la couleur préférée des petits garçons est la rouge, celle des petites filles est la bleue.
Je me souviens qu'en maternelle, ma couleur préférée était la turquoise.
Ansil
   Posté le 13-03-2020 à 18:25:40   

Atil a écrit :

Vouloir 50% d'hommes et 50% de femmes dans une assemblée c'est obliger les femmes à adopter une mentalité d'hommes... donc c'est, paradoxalement, anti-féministe.


Je trouve dommage que, pour respecter la parité au gouvernement, il faille aller chercher (insister, convaincre) des femmes exerçant un métier plus ou moins approchant pour la fonction et qui peuvent se révéler nulles en tant que députée ou ministre, admettons.
Mais un homme qui veut absolument le faire et va se hisser jusque là, peut aussi être mauvais, ne pas se fouler, si motivé que par le prestige et le salaire.
À mon avis, une femme peut aussi bien qu'un homme assumer une haute fonction en politique si elle a l'instruction nécessaire et un vrai désir d'améliorer la vie des gens. Ceci vaut autant pour un homme, évidemment !
Dommage que, généralement, ce soit le bagout, la prestance et l'air sympa de la personne qui soit considéré avant tout (pour une élection par le peuple, dont celle d'un maire).
"En principe", c'est une fonction de "service" au peuple et non de dictateur (au moins dans un pays démocratique).
Plus il y aura de femmes dans un gouvernement et ailleurs (maires...) et plus de nouvelles viendront naturellement car ça deviendra "normal".
Parce que, d'abord, pour n'importe quel métier ou activités, les jeunes suivent des exemples.
Il faut qu'au départ, il y ait de fortes personnalités qui osent aller à contre courant "de ce qui se fait normalement", de ce qui est établi depuis des siècles. Cela ne concerne pas que les femmes, les hommes aussi.
Les hommes ont évolué depuis quelques décennies, ils n'ont plus honte de faire ce que leurs pères ou grands-pères n'auraient jamais fait - s'occuper des bébés, faire le ménage à la maison, excercer certains métiers jusque-là attribués aux femmes. C'est parce qu'ils sont maintenant beaucoup à faire tout cela que ça passe.
Idem pour les femmes qui ne sont quasiment plus "au foyer" et qui sont médecins, ingénieurs, chercheuses scientifiques, avocates, gendarmes, chefs d'entreprises, etc.
Ce qui rebute encore pour la politique, en France, est le souvenir (plus ou moins conscient mais c'est ancré dans les mentalités) des premières femmes ministres qui ont été ridiculisées, victimes de sarcasmes et d'insultes.
Là, je pense, bien sûr, à Édith Cresson et Simone Veil.
Atil
   Posté le 13-03-2020 à 22:40:23   

Les femmes et les hommes se bagarrent pour des affaires d'égalité... et pendant ce temps plus personne ne s'occupe du bien-être des enfants.
Ansil
   Posté le 14-03-2020 à 09:45:08   

Atil a écrit :

Les femmes et les hommes se bagarrent pour des affaires d'égalité... et pendant ce temps plus personne ne s'occupe du bien-être des enfants.


Quels enfants ? Ceux dont les deux parents travaillent à l'extérieur ou ceux de couples séparés dont chacun revendique leur garde ?
Atil
   Posté le 14-03-2020 à 11:09:14   

Jadis, l'homme quittait la caverne pour aller chasser et la femme restait pour s'occuper des enfants. La répartition des taches, c'était pratique.
Maintenant la femme quitte également la caverne pour aller à la chasse. Et les enfants sont laissé à une garde extérieure, ou à pas de garde du tout, selon les horaires.
Le soir le père et la mère reviennent de la chasse et s'occupent des enfants ... si un ours des caverne ne les a pas dévoré entretemps.
Ansil
   Posté le 14-03-2020 à 12:13:39   

Atil a écrit :

Jadis, l'homme quittait la caverne pour aller chasser et la femme restait pour s'occuper des enfants.


Qu'est-ce-que tu en sais ? Supposition.
Les sorties pour chercher de quoi se nourrir ne concernent pas que la chasse au (gros) gibier. La maman pouvait sortir avec son bébé ; c'est ce que font encore certaines Africaines de nos jours - elles travaillent au champs avec bébé sur le dos.
En d'autres cas, une personne peut rester à l'intérieur garder les petits dont ceux des autres.
Dès que l'enfant est scolarisé il est forcément sous la garde de quelqu'un hors sa famille. Avant, il est peut-être en crèche ou chez une nourrice... Et alors ? C'est ça la vie en société, elle déborde du strict cercle familial.
Toi, occupe-toi de tes chats, ils sont tes bébés !
Atil
   Posté le 14-03-2020 à 22:44:38   

Je ne connais aucune femme occidentale qui va travailler en emportant ses enfants avec elle.
Quand à moi, je n'irai pas travailler en emportant mes chats avec moi.
Ansil
   Posté le 14-03-2020 à 22:56:41   

Atil a écrit :

Je ne connais aucune femme occidentale qui va travailler en emportant ses enfants avec elle.

Heureusement !