Sujet :

Grandir

Pyrame
   Posté le 06-06-2005 à 21:51:04   

Pourquoi j'ai peur de grandir? (j'ai 17 ans)
Verdad
   Posté le 06-06-2005 à 22:26:05   

Tu n'as pas peur de grandir. Tu as peur de devenir con.
1diane3
   Posté le 06-06-2005 à 22:29:59   

C'est pas faux, ça.
Grandir à 17 ans, c'est envisager de s'assumer. Assumer ses réussites et ses conneries.
Assumer de ne pas faire comme papa et maman, et risquer de les voir désapprouver, voire se braquer, alors qu'on cherche juste à faire ses propres choix. Mériter la confiance que l'on veut que les autres nous accorde...
Tout ça quoi.
T'inquiètes, y'a pas d'âge pour avoir peur. D'autres ont toujours peur à 40 ans, et font comme papa et maman.
Y'a pas d'âge nonplus pour décider de grandir.
Atil
   Posté le 07-06-2005 à 08:16:32   

Ca dépend de ce que veut dire "grandir".

Cela est-il pris au sens de "vieillir" ?
Ou d' "entrer dans la vie active et avoir plein de responsabilités" ?
Ou de "ne plus être protégé par ses parents" ?
1diane3
   Posté le 07-06-2005 à 09:25:04   

Ben c'est à toi de choisir !
Pyrame
   Posté le 07-06-2005 à 13:59:10   

Atil a écrit :

Ca dépend de ce que veut dire "grandir".

Cela est-il pris au sens de "vieillir" ?
Ou d' "entrer dans la vie active et avoir plein de responsabilités" ?
Ou de "ne plus être protégé par ses parents" ?


j'ai peur de ne plus voir les choses de la meme manière.... J'ai de moins en moins de temps pour révasser ect. Je me sens vraiment pris dans l'engrenage des études, travail, reflexion permanente ect. Je trouve ca dommage. C'est a ce niveau la que je me vois changer. Je prends moins le temps de vivre les choses pleinement, de faire attention aux autres, à un point tel que j'en devient égocentrique... Tout ca je le sens, je sens que je change et ca me fais peur. Puis il y aussi le fait que je vais sortir de rhéto (dernière année des études secondaires)... Je vais arreter de voir certaines personnes, et je ne sais pas qui seront les gens qui les remplacerons. Dans 5-6 ans, je rentrerai dans le systeme du travail, je pourrai rien y faire, je vivrai tout a long terme, plus rien au jour le jour.... En bref, je ne serai plus moi meme du tout.
cebe
   Posté le 07-06-2005 à 15:21:06   

cher Pyrame, tu as déjà ressenti ce malaise, mais tu ne t'en souviens plus. Je ne vais pas te faire faire de l'introspection, rassure-toi. Je vais juste te rappeler comme tu te sentais , passant d'une classe primaire à l'autre .. cette crainte de voir se bousculer les habitudes, de ne pas être à la hauteur... etc ... et si tu as déménagé une fois dans ta vie, tu as déjà ressenti cette rupture incontournable d'avec l'ancien. Il se trouve qu'avec le recul, toutes ces ruptures passées te paraissent dérisoires, ou en tout cas bien gérées. Toutes ces ruptures, si tu les as acceptées ont été autant de petits exercices te préparant à celles inévitables et plus impressionnantes qui attendent tous les hommes.
Cette nouvelle vie que tu vois arriver de loin, tu la vois distordue, et même comme un mur.
C'est l'effet de la peur.
Crois-le ou non, mais ce mur est un voile qui se lève à mesure que tu avances.
Atil
   Posté le 07-06-2005 à 16:27:16   

Probablement que j'ai le même problème que Pyrame : Je n'ai pas envie de m'impliquer dans la vie d'adulte. Tout y est trop sérieux, trop dramatisé.
C'est pourquoi je me suis arrangé pour éviter les responsabilités : Pas de femme, pas d'enfants. Et j'ai toujours fait des métiers artistiques ou "spéciaux" , en marge de la société.
En fait c'est le monde que je fuis : je n'ai aucune envie de plonger dans ce panier de crabes.
Si j'en avais le courage ou si je vivais au moyen-age, peut-être me serais-je fait ermite ou moine.
Lubie
   Posté le 07-06-2005 à 17:21:00   

Bonjour,

>>>Pourquoi j'ai peur de grandir? (j'ai 17 ans)<<<

Tu as une sacrée chance, je n’ai même pas eu le droit ou le courage de me poser cette question

>>>Probablement que j'ai le même problème que Pyrame : Je n'ai pas envie de m'impliquer dans la vie d'adulte. Tout y est trop sérieux, trop dramatisé<<<

Tu es dans l’erreur Atil. Le monde aime aussi rêver et tu t’y aies impliqué. J’ai regardé tes peintures et tes dessins. Tu donnes à ta manière !

>>> je n'ai aucune envie de plonger dans ce panier de crabes.<<<

Question de possibilité de choix. La veille de mes 20 ans on m’a offert le choix : un fusil ou « retourner » dans un pays que je ne connaissais pas. J’ai choisi le fusil
Atil
   Posté le 07-06-2005 à 20:50:46   

Il vaut mieux tenir le fusil que d'être braqué par lui.
Verdad
   Posté le 07-06-2005 à 21:49:11   

Il vaut mieux ne pas être d'un côté ou de l'autre du fusil.
Milie
   Posté le 08-06-2005 à 00:34:27   





Pyrame -------j'ai peur de ne plus voir les choses de la meme manière.... ...... Dans 5-6 ans, je rentrerai dans le systeme du travail, je pourrai rien y faire, je vivrai tout a long terme, plus rien au jour le jour.... En bref, je ne serai plus moi meme du tout.

En fait , en lisant ton texte, je me suis dit, que le terme grandir n'était pas vraiment approprié...

Je pense que c'était veillir, et surtout veillir mal, qui te préocupait, non ??....


Amicalement Dalaha
Verdad
   Posté le 08-06-2005 à 05:51:41   

Pyrame a écrit :

En bref, je ne serai plus moi meme du tout.


Tu seras toi-même. Mais toi-même avec quelques années en plus, quelques savoirs et connaissances aussi.
N'aies pas peur de ce que tu vas devenir. C'est inéluctable. Acceptes-le, et n'oublies pas de faire de temps en temps des "pauses d'observation".
Atil
   Posté le 08-06-2005 à 08:08:59   

Pourquoi avoir peur de changer ?
Si on ne change pas alors c'est qu'on stagne, ce qui n'est pas positif.

Et quand on change, il y a 3 possibilités :
Soit c'est pour devenir pire.
Soit pour devenir meilleur.
Soit le changement est neutre.

Ca ne fait qu'une (mal)chance sur trois pour que le changement soit négatif.
1diane3
   Posté le 08-06-2005 à 21:22:09   

Vieillir, avoir des responsabilités, horaires, obligations, n'empèche pas de vivre au jour le jour d'uen certaine manière.
Le fait de ne plus pouvoir être innocent n'empèche pas de s'émerveiller, de rire.
Rien ne nous oblige à nous prendre contament au sérieux, parce que la vie des adultes "bien pensants" se devrait d'être triste, monotone et peuplée d'obligations et de factures.
En plus, quand tu travailleras, tu auras les moyens de te payer de qui t'émerveiller, visiter, faire du sport, et que sais je encore.
Peut être que tu retaperas plein de maisons avec des potes, que tu auras un chalet à la neige d'où tu verras passer les skieuses, ou bien tu t'émerveilleras de voir tes gamins dévaller les pentes.
Va savoir. Chaque age a ses avantages et ses inconvénients.
Aujourd'hui tu te sens libre, pourtant, pour bien des choses ce sont encore tes parents qui décident peut être. Y'en a à qui ça donne super envie de vieillir.
Pyrame
   Posté le 09-06-2005 à 20:44:41   

merci à tous de me donner votre avis... sympa ce forum
feedesarts
   Posté le 10-06-2005 à 05:44:55   

Pyrame.....grandir c'est avancer....c'est risquer....c'est découvrir. Il est normal d'avoir peur ......de croire que rien ne changera....et que tu t'engoufferas dans une vie....de routine. Mais ce sera à toi....de foncer....de dire ce que tu penses....d'oser proposer des nouveautés...et de faire de ta vie....une réalisation différente des autres.
Ase
   Posté le 24-09-2005 à 10:40:01   

salut Pyrame,

pour ne plus avoir peur de grandir, je me suis plongé dans l'études de prototypes et de demonstrateurs. En gros je me suis occupé. Que cela soit dans le domaine des technologies nouvelles, ou bien dans la lecture des publications scientifiques. Ca m'a permis de prendre confiance en moi. Le jour ou j'ai compris que j'avais peur de prendre des responsabilités (a l'epoque c ma mère qui gerait tout), un processus s'est fait en moi qui au bout d'un an j'ai commencé a prendre confiance en moi. Si tu es attiré par une passion, absorbe toi en elle, jusqu'a combler ta demande et tout naturellement ta peur se dissoudra.
La peur est le refus d'une attraction. Tu as peur de grandir, donc tu as peur de ce que reprèsente l'adulte ?
Comme chaque être est different, il ne tient qu'a toi de devenir l'homme tel que tu le souhaites. C'est dans le present qu'on construit son futur. Profittes donc de tes belles années pour construire tes reves. Car l'on croit perdre ses reves, mais on ne les perds pas.
Si tu es bien encré dans la réalité, sans y être attaché, sans être identifié a ce que tu perçois, tu peut permettre a tes rêves de se réaliser.
Atil
   Posté le 26-09-2005 à 21:25:27   

Moi j'ai peur des responsabilités.
Et quand je me plonge dans mes passions c'est justement pour fuir le monde des responsabilités.
Verdad
   Posté le 26-09-2005 à 21:32:50   

Tu n'es responsable que de ce dont tu t'imposes.
Atil
   Posté le 26-09-2005 à 21:42:44   

C'est pourquoi je m'impose de ne pas avoir de responsabilités impliquant d'autres personnes. Ex : Avoir des enfants.
Verdad
   Posté le 26-09-2005 à 21:51:19   

Est-ce une chose que tu t'imposes, ou que tu subis?
PizzaMan
   Posté le 26-09-2005 à 22:00:40   

" Moi j'ai peur des responsabilités.
Et quand je me plonge dans mes passions c'est justement pour fuir le monde des responsabilités "...


<o> J'espère que tu as un bon paquet de blé

Il est vrai que la barre est plaçée très haute pour pas mal de gens.
La compétition, les lois du marché, la spécialisation, les plans de restructurations, etc, on va finir par avoir une société économiquement nourrie par des pauvres devant bosser pour faire vivre leur famille. Ça craint...
Atil
   Posté le 26-09-2005 à 23:04:36   

Verdad a écrit :

Est-ce une chose que tu t'imposes, ou que tu subis?


>>C'est un style de vie que j'ai choisi... à cause de mon caractère ... que je n'ai pas choisi.
Verdad
   Posté le 27-09-2005 à 20:01:22   

Es-tu sur de ne pas choisir ton caractère?
Atil
   Posté le 28-09-2005 à 08:50:31   

Comment savoir ?
Le caractère se construit si jeune.
Comment se souvenir ?
Verdad
   Posté le 28-09-2005 à 13:59:44   

Peut-être en acceptant les erreurs parentales...
floriane
   Posté le 28-09-2005 à 20:47:03   

Atil a écrit :

Moi j'ai peur des responsabilités.
Et quand je me plonge dans mes passions c'est justement pour fuir le monde des responsabilités.


tu connais le syndrome de Peter Pan, il existe un bouquin intéressant à ce sujet.
Atil
   Posté le 29-09-2005 à 09:17:22   

C'est quoi ?
floriane
   Posté le 29-09-2005 à 09:34:00   

Atil a écrit :

C'est quoi ?



tu devrais lire ce livre : 'le syndrome de Peter Pan" dont l'auteur est KILEY, tu le trouves aux éditions Laffont.

En résumé, Peter Pan a fuit la vie pour rejoindre le pays de Jamais-jamais, la légion des enfants perdus, cherchant auprès de Wendy la dangereuse protection d'une femme trop maternelle dont pourtant il évite le contact.
Il y a de par le monde des centaines de milliers d'hommes qui refusent de grandir et qui même parvenu à l'âge adulte refuse d'affronter leur responsabilité et d'accéder à leurs sentiments profonds, à leurs véritables émotions.
Ase
   Posté le 29-09-2005 à 11:01:13   

en simple Atil, la cause de tes souffrances est le refus. Ton refus c'est la fuite des responsabilités.
Verdad
   Posté le 29-09-2005 à 13:38:45   

Touché-coulé!
PizzaMan
   Posté le 29-09-2005 à 15:20:05   

Quelqu'un veut bien se dévouer ?

verdâne se noie...
PizzaMan
   Posté le 29-09-2005 à 16:19:52   

Pyrame a écrit :

j'ai peur de ne plus voir les choses de la meme manière.... J'ai de moins en moins de temps pour révasser ect. Je me sens vraiment pris dans l'engrenage des études, travail, reflexion permanente ect. Je trouve ca dommage. C'est a ce niveau la que je me vois changer. Je prends moins le temps de vivre les choses pleinement, de faire attention aux autres, à un point tel que j'en devient égocentrique... Tout ca je le sens, je sens que je change et ca me fais peur. Puis il y aussi le fait que je vais sortir de rhéto (dernière année des études secondaires)... Je vais arreter de voir certaines personnes, et je ne sais pas qui seront les gens qui les remplacerons. Dans 5-6 ans, je rentrerai dans le systeme du travail, je pourrai rien y faire, je vivrai tout a long terme, plus rien au jour le jour.... En bref, je ne serai plus moi meme du tout.






<o> Reprenons depuis le début, par respect pour ses forums les enfants.


D'abord Pyrame est précipité par le temps, parce qu'à partir de 35 ans il ne sera plus qu'un ringard confirmé par la société considérant que tu ne vaux plus rien à partir de cet âge. Donc Pyrame devra se bouger le cul, à l'aide des coups de pieds qu'on lui rentre dedans, à grandes pompes de la part des instits, de la part du marché de l'emploi et de la part du temps.

C'est la réalité.

Ensuite oui effectivement, après ses études il devra se trouver un boulot dans l'océan du chômage, perte de vue des amis actuels, et si Pyrame a de la chance il se trouvera un boulot qu'il conservera un certain temps, il s'y fera peut-être quelques nouveaux amis parmi ses collègues aussi.

Pyrame devra être sur productif au boulot. Pas question de laisser la concurrence surpasser l'entreprise, et son patron sera là pour le lui rappeller ainsi que le chemin de la porte qui ne sera jamais bien loin...

Angoisse...

Pyrame vivra dans un appart qu'il devra payer, tout comme la bouffe, les factures de téléphone, le gaz, les vêtements, et le tout avec un budget mensuel limité. Donc Pyrame fera tout pour satisfaire son patron.

Le temps passera et Pyrame connaîtra de plus en plus l'instabilité à partir de 35 ans, le temps passera oui, et Pyrame passera aussi, puis trépassera comme nous tous.

Ainsi va la vie...
Pyrame
   Posté le 29-09-2005 à 19:30:08   

joie...

t'es pas un peu fataliste toi?
PizzaMan
   Posté le 29-09-2005 à 20:27:50   

Moi ? Non. Je suis un oisif qui s'emmerde avec son fric, en ce moment.

J't'ai cassé !
Atil
   Posté le 30-09-2005 à 21:28:31   

Si on sait de quoi la vie sera faite, est-ce encore intéressant de la vivre ?
Ase
   Posté le 30-09-2005 à 22:11:56   

ben vi que c'est interressant de la vivre.
être libre de la vie signifie aussi bien pouvoir la vivre que de ne pas pouvoir la vivre.

C'est comme repondre sur des posts, on decide de repondre ou de ne pas repondre. Personne ne nous forçe.
C'est comme dans la vie, on décide d'être identifié a nos personnages, où on decide de n'en être pas identifiés.


Mais où veut-tu en venir Atil ?
Atil
   Posté le 01-10-2005 à 07:46:10   

"C'est comme repondre sur des posts, on decide de repondre ou de ne pas repondre. Personne ne nous forçe. "

>>>>>Certains sont dépendants à internet et ne peuvent pas s'empécher de répondre dans les forums ou ils ont l'habitude d'aller.



"Mais où veut-tu en venir Atil ? "

>>>>>Que ca peut être difficile de se sentir motivé par la vie si on n'en connait pas l'utilité, le sens, le but.
A moins de ne plus se poser de question et de se contenter de courir aprés les plaisirs comme un animal.
Ase
   Posté le 01-10-2005 à 10:20:06   

Atil:
"Certains sont dépendants à internet et ne peuvent pas s'empécher de répondre dans les forums ou ils ont l'habitude d'aller. "

---> peut-être faut-il rompre cette dependance alors ?



"Que ca peut être difficile de se sentir motivé par la vie si on n'en connait pas l'utilité, le sens, le but.
A moins de ne plus se poser de question et de se contenter de courir aprés les plaisirs comme un animal."

---> donc il serait interressant pour la prise de responsabilités de te donner un sens, une utilité, un but.
En 2002, j'avais contacté la DGA pour quelques petits projets personnels et egoistes. Cela n'est pas passé et j'ai été grave démotivé, en même temps je rater mon entrée a l'ecole normale superieure avec une note de 14 en physique et un 1 en mathématiques. Ces quelques jours là, je ne voyais plus de motivations a faire de la physique, je l'abandonnais carrément et je du me rabattre sur une ecole d'ingenieur.
J'avais tout fait pour rentrée dans cette école, j'avais été parmis les meilleurs, parmis ce que l'on appelait l'élite.
Je me contenta de retenir la plus grande leçon de ma vie : "ce n'est pas l'ecole aussi prestigieuse soit-elle qui me donnera un nom, mais c'est bien moi qui donnerait un nom a l'ecole". Malheureusement j'avais une mentalité contraire avant cet echec.
Alors que j'abandonnais tout espoir de devenir un jour un grand physicien, déçu par cet echec, je me laissa aller au desespoir, ma copine me largua de sa vie, pendant toute une année, c'était la misère, 5 tentatives de suicide dans l'année. J'étais au plus au mal. On me disait: "tu es fort, je le sais". Moi interieurement je me savais lache, sal, triste, sans force, sans courage. Un jour je compris qu'etant au plus au bas, on ne pouvait que remonter. Donc qu'il me fallait faire deuil de mon premier veritable amour. Cette acceptation faite, je rencontra un monsieur bien etrange au premier regard, un monsieur qui m'apprit la physique developpé dans les cercles militaires et membre de l'AIAS qui travaille sur l'unification des lois, ce petit et simple monsieur fut conseiller de la NSA, et m'enseigna tel un maitre enseigne a son élève les fondements de la physique oublié de l'histoire. Ma soif de connaissances depuis ce jour ne cessa de monter, je recommençais a vivre, a me sentir aimé. En même temps je commença un enseignement de sagesse qui m'apporta plus que tout ce que je n'aurait jamais decouvert par moi seul.
Je ne regrettes plus l'ENS, et pour être honnette, je suis bien content que mon destin changea de route ainsi, car j'ai pu decouvrir bien plus que de vivre enfermé dans un laboratoire a polemiquer du cul de la rate, et a parler en l'air.
La DGA contacta mon ecole d'ingenieur pour le concours des drones. Je m'inscris au concours et la je donna des idées de prototypes, pour la première fois de ma vie je faisais un objet réel qui marcha. Biensur au tout debut mes iddées partirent sur des concepts etrangers aux etudiants la propulsion ionique, et même l'antigravité, mais cela leur etait trop etranger et ne voulurent pas se lancer la dedands. Alors je ne me concentra que sur la partie aerodynamique classique et pendant toute une année avec des amis on s'occupa de la stabilité aerodynamique du drone. Entre temps je parti de l'ecole d'ingenieur, cela n'etait pas fait pour moi, pas assez theorique, et je repartit a la fac a suivre ce que je detestais, petit a petit mon plaisir me revint, ce qui me permit de monter de classes. (En septembre 2005 notre drone, gagna la competition, le concours. http://www.onera.fr/evenements/concours-drones/ (celui de l'equipe des cygognes). Je decouvrit grace a mon ami le plaisir de construire des prototypes, de concevoir des idées nouvelles. A partir de cela, de nouvelles choses encore plus folles m'arriverent, comme la construction d'eoliennes dans des jet streams, comme le nouveau projet drones a Lille, plus une commande speciale d'une centaine de drones militaires, mais bon la ca devient secret defense et le voile n'est pas levé, puis d'autres trucs chouettes.)
Puis le temps passa, je reprit veritablement gout a ma passion, je passa en troisème cycle universitaire, et ma joie ne fut jamais autant grande car pour la première fois de ma vie je pouvais faire les experiences physiques dont je revais et cela dans les labos que je voulais.
Je peut dire que l'acceptation me prit du temps, le tout est de l'accepter veritablement, pas en se cachant la façade, oser prendre des responsabilités, les confronter a la réalité.
Vois-tu Atil, je ne connais pas le but de la vie, je sais seulement que je suis, comme toi. Je ne me pose plus la question de qui perçoit le monde, ma réponse: "cela qui perçoit le monde Est". Cela est une evidence. C'est cela qui m'incite a te dire que le but de la vie, c'est ce que tu auras fait dans cette vie, c'est le chemin parcouru, ce chemin lorsqu'on sait le voir est de lui-même un plaisir, le but n'etant pas d'être identifié au personnage qui se fait plaisir, mais de prendre veritablement plaisir dans nos actions, dans nos choix. Je ne serais jamais quelqu'un de bon dans un autre domaine, j'en ai conscience, donc l'important n'est pas d'être bon, mais de se faire plaisir, de jouir de ce que la vie nous donne. Il t'es donné la chance d'experimenter des trucs ici. Chacun peut y voir clair. Comme le disait Paulo Cohelo: "se contenter de voir le trésor qui est devant ses yeux"

L'utilité de la vie: experimenter le divin en toi, ce qui est juste, te permettre de combler tes demandes, tes besoins
Le sens de la vie: dans le present tu construis ton futur
Le but de la vie: Vivre pleinement ce que tu te proposes de vivre. Un jour tu pourras dire: j'ai fait ce que j'avais a faire, j'ai donné ce que j'avais a donner, j'ai reçu ce que j'avais a recevoir. Belle trinité ?

Message édité le 01-10-2005 à 10:57:45 par Ase
Atil
   Posté le 01-10-2005 à 11:33:28   

"peut-être faut-il rompre cette dependance alors ? "

>>>D'aprés ce que j'ai constaté, la meilleure manière de se débarasser d'une dépendance c'est de la remplacer par une autre.
Cela undique peut-être qu'on est "dépendants à la dépendance" ?




"Je ne regrettes plus l'ENS, et pour être honnette, je suis bien content que mon destin changea de route ainsi, car j'ai pu decouvrir bien plus que de vivre enfermé dans un laboratoire a polemiquer du cul de la rate, et a parler en l'air. "

>>>>Ta vie a changé de cours grace à un évènement extérieur.
Donc on ne se donne pas un but, c'est la vie qui nous en impose un.
Ase
   Posté le 02-10-2005 à 09:40:29   

Atil:
"Cela undique peut-être qu'on est "dépendants à la dépendance" ? "

---> Ce que je constate c'est que la dépendance est folie et que cette folie rend malade.


"Ta vie a changé de cours grace à un évènement extérieur.
Donc on ne se donne pas un but, c'est la vie qui nous en impose un."

---> "avoir un but est une maladie de l'esprit. Vous n'avez pas besoin d'avoir un but si, ici et maintenant, vous vous concentrez sur ce que vous faites. Ouvrez les mains, et vous recevrez tout, même les biens matériels" (Taïsen Deshimaru)
Ase
   Posté le 02-10-2005 à 09:43:12   

Atil:
"Comment savoir ?
Le caractère se construit si jeune.
Comment se souvenir ? "

---> le caractère tu la a ta naissance. Par contre en grandissant, celui-ci se détruit, se pourrit.
floriane
   Posté le 02-10-2005 à 09:52:51   

on peut dire ce que l'on veut, grandir ou pas grandir, être ou ne pas être, quand faut y aller, faut y aller, but pas but, quelle importance, on a toujours le choix si on veut bien se donner un peu de peine, de réaliser ses rêves ou non ; je crois qu'avec une bonne dose de volonté et de bonne humeur, on peut ouvrir pas mal de portes; il suffit parfois de juste changer sa manière de voir.....
Ase
   Posté le 02-10-2005 à 10:19:16   

oui Floriane
Et avec une beau sourire