Sujet :

L'homme de Flores : du nouveau

Atil
   Posté le 05-02-2007 à 12:33:26   

Je recole ici ce que j'ai trouvé sur un lien donné par Scientosophe :

Un cerveau virtuel de Hobbit relance le débat sur l'Homme de Florès
Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 04/02/2007 à 11h51


La polémique faisait rage entre chercheurs : ce petit squelette humanoïde d'un mètre de haut et surnommé "Hobbit", découvert en 2003 sur l'île de Florès (Indonésie) et datant de 18.000 ans, appartenait-il à une nouvelle espèce d'hominidé ou s'agissait-il d'un Homme moderne atteint d'une maladie génétique ? Les chercheurs disposent désormais d'un indice de plus, et il se révèle surprenant.

Une équipe d'anthropologues de l'université d'état de Floride, conduite par le professeur Dean Falk, a réussi à modéliser à l'aide d'un scanner l'intérieur détaillé de la boîte crânienne de dix individus normaux, puis de neuf personnes atteintes de microcéphalie, ce qui leur a permis d'obtenir une image virtuelle et en trois dimensions de l'aspect du cerveau.

Ces données enregistrées, ils ont ensuite modélisé de la même manière l'intérieur du crâne de l'Homo Floresiensis, ainsi nommé en raison de son origine sur l'île de Flores, et ont corrélé les résultats.

Ceux-ci sont surprenants. Le cerveau du Hobbit, du moins son aspect, présente toutes les caractéristiques du cerveau humain normal sans aucun indice de maladie génétique. Autrement dit, la voie d'un individu atteint de microcéphalie paraît écartée.

Ces nouvelles données viennent donc renforcer la thèse, très controversée, selon laquelle l'Homo Floresiensis serait bien le représentant fossile d'une espèce humaine différente de l'Homme moderne, ayant vécu il y a seulement 18.000 ans.
tayaqun
   Posté le 05-02-2007 à 17:23:15   

Que conclure d'un hapax?
Atil
   Posté le 05-02-2007 à 23:05:04   

De toute facon on a trouvé plusieurs squelettes.
Ca aurait été bizarre que ce soit une tribu entière d hommes malformés.
Membre désinscrit
   Posté le 06-02-2007 à 11:47:28   

vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ?
Atil
   Posté le 06-02-2007 à 12:25:58   

Ca veut peut-être dire que nous sommes de vilains racistes :
Nos ancètres ont peut-être exterminé les hommes de Flores tout comme les hommes de Néanderthal.
tayaqun
   Posté le 06-02-2007 à 14:51:47   

J'ai dû raté une marche... Je ne comprends pas, même après avoir relu... Peut-on ici éclairer ma lanterne avant d'y accrocher quelqu'un?
Merci.
Atil
   Posté le 06-02-2007 à 17:10:43   

L'homme de Flore est un type d'homme trés primitif (petite taille et petit cerveau) qui vivait jadis sur l'ile de Flores, alors que les hommes de type moderne existaient déja.
zorglub
   Posté le 07-02-2007 à 21:44:08   

Et les l'extinction des dinosaures, c'est nous aussi ?
Atil
   Posté le 07-02-2007 à 23:17:29   

C'est à cause de l'arche de Noé qui était trop petite pour les contenir
tayaqun
   Posté le 08-02-2007 à 11:55:18   

Ah bon! Tout va bien...
Je suis certain d'être innoncent du meurtre des dinosaures, quoique...
Atil
   Posté le 08-02-2007 à 12:19:45   

Cela dit, il arrive parfois à mon chat d'attraper un dinosaure.
Atil
   Posté le 08-02-2007 à 12:20:39   

(Vous vous souveniez que les oiseaux sont les derniers descendants directs des dinosaures j'espère).
Zig
   Posté le 08-02-2007 à 21:49:29   

(descendant de dinosaure, c'est pas pareil que dinosaure!)
Atil
   Posté le 08-02-2007 à 23:09:59   

De manière formelle, les oiseaux devraient être appelés "dinosaures".
Ce n'est pas parcequ'ils ont développé des ailes que ca les fait quitter le groupe des dinosaures.
Les chauves-souris sont bien appelées "mammifères" malgré leurs ailes.
tayaqun
   Posté le 09-02-2007 à 10:32:48   

Il y a une maladie qui frappe les lavandières: elles veulent laver plus blanc que blanc... Il me semble que c'est Coluche avait perçu cette maladie qui frappait "à cette époque" les publicistes et autres joueur de pipo; puis la maladie toucha les bien pensants qui pensaient être les seuls à penser.
J'arrête là.
Atil
   Posté le 09-02-2007 à 20:10:47   

Les hommes de Flores auraient peut-être disparus il y a quelques siècles à peine :
Les traditions des habitants actuels de l'ile parlent des Ebu-gogos, des hommes noirs et velus, de petite taille qui vivaient dans des grottes. Certains savaient parler avec les hommùes normaux mais ils avaient peur du feu. On en voyait encore au 17ème siècle., mais iils auraient été exterminé par des villageois excédés car ils leurs avaient enlevlé un enfant.
Dans le village de Liang-bua, on trouve une famille d'hommes mesurant moins d'1,40 mètres. Ils se disent les descendants de Teol, un Ebu-gogo qui avait épousé une femme normale il y a 7 générations, ce qui nous reporterait environ au 18ème siècle.
Zig
   Posté le 10-02-2007 à 00:17:05   

De quelles sources tires-tu ces infos?
Atil
   Posté le 10-02-2007 à 07:32:29   

Du dernier Science et vie.
tayaqun
   Posté le 10-02-2007 à 10:31:20   

Voilà une partie du document trouvé sur Wikipédia à la requête "homme de Floès":

Caractéristiques générales]

L’Homo floresiensis aurait vécu sur l’île de Florès entre -95 000 et -12 000 ans environ. Il mesure environ 1 m pour 16 à 28 kilogrammes et se tient debout. Sa bipèdie est attestée par la position du trou occipital, à la base du crâne, auquel se rattache la colonne vertébrale. Sa caractéristique principale est la petite taille, mais aussi la taille réduite du cerveau. En effet, celui-ci serait encore plus petit que celui de l’australopithèque Lucy. L'Homme de Florès aurait une capacité crânienne de moins de 400 cm3, soit un cerveau de la taille d'un pamplemousse. Homo floresiensis aurait été doté d’un cerveau évolué, présentant un lobe frontal, impliqué dans la résolution de problèmes, et un lobe temporal développé, important dans les mécanismes liés à la mémoire.

Homo floresiensis était clairement capable de concevoir des outils. En atteste la présence sur le site archéologique de nombreux outils en silex noir et en roches volcaniques. Ces instruments sont constitués essentiellement de simples éclats, mais comprennent aussi des nucléus avec de traces de coups portés de manière à obtenir des bifaces Il chassait et maîtrisait aussi l'usage du feu. On peut également noter les différences osseuses ci-dessous :
• Insertion du fémur plus oblique que celle d'H. sapiens
• Bassin plus large qu'H. sapiens
• Crâne : cloison nasale renforcée par une structure osseuse (comme Australopithèque), os de la voûte cranienne épais, comme le genre Homo, mais renforcé vers l'arrière (caractère propre), forte courbure de l'os occipital (comme Homo), faible prognathisme, petites canines, bourrelet sus-orbitaire réduit et séparé en deux parties nettes


Localisation de l'île de Flores en Indonésie
L’Homo floresiensis a vécu sur des îles indonésiennes : l'île de Florès (et peut-être celle de Java). Sur l’île, plusieurs espèces animales actuelles montrent aussi une différence de taille avec leurs congénères. Par exemple, les dragons de Komodo qui sont des sortes de lézards géants. Ils sont carnivores et peuvent mesurer jusqu’à trois mètres de long.
Nanisme insulaire [modifier]
Mais on retrouve aussi des restes d'animaux auprès de l'Homo floresiensis, dont un stégodon nain (espèce disparue proche de l'éléphant) et un rat géant (Papagomys). On peut noter la présence d'outils sur le site. La théorie de l'évolution insulaire explique des adaptations évolutives lorsque des espèces sont isolées sur une île (un environnement très limité et en l'absence de grands prédateurs) : réduction de la taille des animaux plus grands qu'un chien et augmentation de la taille des petits animaux.

Il est ainsi supposé que l’homme de Florès serait un descendant de l’Homo habilis. Celui-ci serait arrivé il y a environ 800 000 ans sur l’île de Florès, soit par la navigation, soit en se laissant porter par des débris flottants. À cette époque la glaciation avait abaissé le niveau de la mer. Lorsque les glaces ont fondu, le niveau de la mer est remonté empêchant les hommes de repartir de l’île. Mais cette hypothèse n'est corroborée, jusqu'à présent, par aucune donnée géologique précise (existence d'un pont terrestre), car la profondeur actuelle de la mer semble devoir écarter tout passage à pied à travers la ligne Wallace. Jusqu'à présent également, l' Homo non-sapiens n'a jamais franchi, en naviguant, des détroits inaccessibles à pied.
Le spécimen LB1 et ses caractères principaux [modifier]

Le premier spécimen analysé par Peter Brown (LB1 ou Edu) est une femme de 30 ans datant de 18 000 ans. C’est le squelette le plus complet que l’on ait retrouvé dans la grotte de Liang Bua. Il contient :
• Un crâne assez complet et peu déformé
• Une mandibule
• Un fémur
• Un tibia
• La partie gauche du bassin
• Plusieurs autres fragments osseux
Edu contient des caractères modernes et des caractères peu évolués, c’est ce qui rend sa détermination aussi complexe. On va donc différencier les caractères de type sapiens ou néandertalien des caractères de type Australopithèque. La principale caractéristique est la taille du crâne c’est pourquoi nous pouvons comparer celui d’Homo sapiens.
Edu avait un cerveau de 380 cm3, soit moins du tiers de celui de nos contemporains, proche de celui des chimpanzés et bonobos et même inférieur à celui des gorilles. La taille relative du cerveau des Homo erectus varie entre 865 et 1039 cm3.

Controverses
Une espèce nouvelle ?]
Selon Peter Brown, l'homme de Florès est une espèce totalement nouvelle du genre humain.
Certains scientifiques ne croient toutefois pas à la théorie d’une nouvelle espèce. Parmi ceux-là, trois sont particulièrement intervenus depuis l’annonce de cette découverte :
• Maciej Henneberg de l'Université d'Adélaïde pense à une ressemblance avec un microcéphale crétois de 4 000 ans.
• Teuku Jacob de l'université Gadja Mada de Yogyakarta (Java) pense à un pygmée microcéphale et estime que LB1 serait un homme moderne de 25 ans.
• Les MM. Alfred Czarnetzki, Carsten Pusch (Université de Tübingen), Jochen Weber (Schweinfurt) et leur équipe de chercheurs, grâce à l'analyse du plus grand échantillon de microcéphales jamais examiné, ont démontré que l'on ne peut exclure l'hypothèse que "Homo floresiensis" ait souffert de la microcéphalie.
La découverte et l'étude (voir article publié le 13 octobre dans Nature) d'un total de neuf spécimens similaires, découverts en septembre 2004 (à partir d'une mâchoire, deux tibias, une omoplate, un fémur, deux radius, un cubitus, une vertèbre et des phalanges de doigts et d'orteils) provenant de la grotte de Liang Bua semblent confirmer le fait que Homo floresiensis soit effectivement une nouvelle espèce. La petite taille étant due au phénomène connu du nanisme insulaire, hypothèse renforcée par la découverte de restes de stégodon (sorte d'ancêtre nain de notre éléphants) sur l'île. Ces restes sont datés entre 95 000 et 12 000 ans, ce qui les rend contemporains de l'Homo sapiens. Néanmoins il semble de moins en moins probable que cette nouvelle espèce soit directement liée à l'évolution d'Homo erectus et que par conséquent ses origines soient beaucoup plus éloignées. Reste à savoir s'il a existé d’autres Homo floresiensis dans le monde.
Libre accès à la découverte [modifier]
Fin novembre ou début décembre 2004, apparemment à la suite d'un arrangement avec le découvreur Radien P. Soejono, le professeur Teuku Jacob a emprunté à l'institution qui accueille Soejono, le Centre indonésien pour l'archéologie de Djakarta, la plus grande partie des restes pour ses propres études (semble-t-il sans l'autorisation des directeurs du Centre[4],[5],[6]). Cela a autorisé certains à exprimer leur crainte que, comme les Manuscrits de la Mer Morte, ces preuves scientifiques inhabituellement importantes ne soient gardées par un petit groupe de scientifiques qui en limiteraient considérablement l'accès et qui n'en tireraient pas parti pour publier les résultats de leur propre recherche. Néanmoins, Jacob a restitué les restes au Centre le 23 février 2005, à l'exception de deux os de la jambe [7].


Finalement, il faut écouter la sgesse populaire qui veut que l'on prenne son partenaire à l'autre bout du pays pour faire de beaux gosses...
Plus sérieusement, l'article souligne bien le problème de la propriété des découvertes... A qui appartiennent les restes humains? Voilà un beau sujet.
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 09:57:02   

Je trouve que ca ne nous apporte rien de comparer la taille du cerveau de l'homme de Flore avec celle du cerveau des autres hommes ou singes. Etant donné que chaque espèce a une taille différente, c'est plutôt la comparaison de la taille du cerveau par rapport à la taille totale du corps qu'il faudrait étudier.
PizzaMan
   Posté le 11-02-2007 à 10:10:30   

La phrénologie était une science inexacte, et désormais réfutée depuis longtemps. Même si ça ne concernait que la forme externe du crâne, on peut également questionner ces comparaisons du volume des cerveaux. Et compte tenu du fait qu'une infime partie du cerveau est vraiment utilisée, tandis que toutes les autres sont négligées ou dormantes, ce simple fait rend tout à fait inutiles ces comparaisons de tailles.
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 10:35:36   

le fait qu'on n'utilise qu'un infime pourcentage de notre cerveau n'est qu'une légende tenace et fausse.
En fait nous utilisons 100 % de notre cerveau ... mais pas de toutes ses parties en même temps, selon nos activités.
PizzaMan
   Posté le 11-02-2007 à 11:04:49   

Pourquoi dis-tu que c'est une légende tenace et fausse ?
tayaqun
   Posté le 11-02-2007 à 12:13:03   

Le rapport pour Florès est de 300/28000 soit 3/280 soit en reprenant le tout sur d'autres approches arrondies, agitant le tout avant de s'en servir bien frais, le rapport est compris entre 1/100 et 1/80...
Sans consulter les sources réputées pour être les meilleures, il me semble que le rapport est voisin de 1/50 pour l'homme moderne.
Je vous donne deux Florensis pour un Sapiens sapiens pas trop ventripotant.
L'île est terrible aux insulaires qui risquent de dégénérer; d'ailleurs, regardez les Anglais qui portent turban pour paraître toujours aussi grands...
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 12:40:29   

J'avais lu dans un livre que le rapport entre l'intelligence et la taille du cerveau était bien plus direct si on ne se basait pas sur le volume cervical mais sur sa surface. Mais je ne sais pas trop comment il faut interpréter ici le mot "surface" à propos du cerveau.



Pizza Man a écrit :

Pourquoi dis-tu que c'est une légende tenace et fausse ?


Ce sont surtout les milieux new-ages qui ont fait circuler cette légende en partant da faits qu'ils avaient mal compris.
Et depuis c'est devenu un lieu commun ... mais faux.
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 12:57:39   

PS : Si ce Teol était vraiment un homme de Flores, alors ca voudrait dire que ceux-ci étaient sufisamment proches génétiquement pour se croiser avec les hommes de type moderne.
PizzaMan
   Posté le 11-02-2007 à 12:58:05   

C'est tellement devenu un lieu commun, que même les scientifiques prétendent que nous utilisons une fraction du potentiel de notre cerveau.
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 15:23:45   

Honte à eux de répéter bêtement des ragots new-ages, alors.
PizzaMan
   Posté le 11-02-2007 à 16:03:47   

Par-exemple, pendant un nombre d'année je ne jouais pas de guitare. Je m'achète une guitare soudainement, et je découvre avec stupéfaction que je me débrouille très bien. Je décide de suivre des cours, et je me rends compte que j'apprends avec une grande facilité.

Est-ce à dire que ce talent était caché quelque part dans une partie de mon cerveau encore inexploitée ?
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 17:14:48   

Ca veut peut-être dire que tu es la réincarnation d'un grand guitariste
Lubie
   Posté le 11-02-2007 à 17:20:32   

Peut-être aussi que tu crois que tu joues très bien !
Zig
   Posté le 11-02-2007 à 18:06:25   

" Ca veut peut-être dire que tu es la réincarnation d'un grand guitariste "

De Jimmy Hendrix, ce qui pourrait expliquer sa voix de noir
PizzaMan
   Posté le 11-02-2007 à 18:26:36   

Je n'ai pas acheté de guitare, et je n'apprends pas. C'était juste un exemple pour figurer.
Atil
   Posté le 11-02-2007 à 18:33:08   

Est-ce que ca existe dans la vie réelle de tels exemples ?
PizzaMan
   Posté le 11-02-2007 à 18:36:45   

Ben oui. Moi par-exemple, avec la cuisine. Tout ce que je savais à mon sujet, avant, c'était mon talent pour le dessin. Mais j'étais loin de me douter de mon talent en cuisine, par-contre.
tayaqun
   Posté le 12-02-2007 à 18:35:12   

J'ai entendu parler d'un phénomène d'apprentissage rapide, je me demande si on utilisait pas un anglicisme du genre "insight" pour qualifier cette fulgurance.
Ainsi, moi, j'ai réussi à saler du premier coup...
PizzaMan
   Posté le 12-02-2007 à 23:55:51   

J'ai appris à faire du vélo à deux roue au premier coup, même chose pour nager, pour faire les boucles à mes lacets.
Atil
   Posté le 18-04-2008 à 21:03:01   

A propos de l'homme de Flores :

Une vingtaine de lilliputiens aux traits archaïques, hauts de 90 cm à 1,20 m et âgés de 1000 à 3000 ans, viennent d'être exhumés sur l'île de Palau (Papouasie-Nouvelle-Guinée). Un autre cas de nanisme insulaire ? Pour trancher, il faudra dégager des crânes complets.
Atil
   Posté le 18-04-2008 à 21:27:37   

Recent surface collection and test excavation in limestone caves in the rock islands of Palau, Micronesia, has produced a sizeable sample of human skeletal remains dating roughly between 940-2890 cal ybp.
Principle Findings

Preliminary analysis indicates that this material is important for two reasons. First, individuals from the older time horizons are small in body size even relative to “pygmoid” populations from Southeast Asia and Indonesia, and thus may represent a marked case of human insular dwarfism. Second, while possessing a number of derived features that align them with Homo sapiens, the human remains from Palau also exhibit several skeletal traits that are considered to be primitive for the genus Homo.
Significance



One male individual weighed around 43kg (94lb) while a female weighed 29kg (64lb). They would have grown to about 4ft (120cm) tall.



While the remains from Palau share with the fossils from Flores some morphological features that are primitive for the genus Homo (discussed below), they also possess craniofacial traits that are considered to be uniquely derived (autapomorphic) in H. sapiens [see 16]. These features include a distinct maxillary canine fossa, a clearly delimited mandibular mental trigone (in most specimens), moderate bossing of the frontal and parietal squama, a lateral prominence on the temporal mastoid process, reduced temporal juxtamastoid eminences, and (based on a partial cranial vault preserving portions of the occipital and right and left parietals) an “en maison” cranial vault profile with greatest interparietal breadth high on the vault. These features include a distinct maxillary canine fossa, a clearly delimited mandibular mental trigone (in most specimens), moderate bossing of the frontal and parietal squama, a lateral prominence on the temporal mastoid process, reduced temporal juxtamastoid eminences, and (based on a partial cranial vault preserving portions of the occipital and right and left parietals) an “en maison” cranial vault profile with greatest interparietal breadth high on the vault. Furthermore, at least one of the primitive features seen in some of the Palauan fossils – the distinct development of a supraorbital torus – is also seen in some modern human populations


The pelvic girdle is represented by three specimens, two of which are measurable . B:OR-15:18-009 is a left os coxa lacking the pubis and most of the ischium. Based on the broad greater sciatic notch, this specimen likely represents a female. Calcium carbonate obscures part of the acetabulum, but the transverse diameter can be measured at 36 mm and the maximum diameter at 39.5 mm. The ilium exhibits only slight damage, and has a greatest width of 123 mm and a height of 102.3 mm, both of which approximate the smallest known Australopithecus afarensis (AL-288-1: Lucy) os coxa . B:OR-15:18-087 is a right os coxa lacking most of the ischium but retaining much of the pubic bone. The narrow sciatic notch and details of pubic morphology suggest that B:OR-15:18-087 represents a male. B:OR-15:18-009 is very close in size to the Flores LB1 os coxa, while B:OR-15:18-087 is slightly larger, and has a maximum acetabular diameter of 46.1 mm. None of the three specimens exhibit the marked lateral flare observed in the H. floresiensis ilium, but rather compare favourably with the morphology of larger modern H. sapiens. In maximum diameter of the acetabulum the early Palauan mean falls very close to the mean value from 17 Andamanese pygmies , and the sample means from the two groups are not significantly different.
tayaqun
   Posté le 19-04-2008 à 18:18:12   

On peut regretter le flou de la datation...
Ceci dit, ces restes posent de sacrés problèmes de fait de leur grande rareté... Somme nous devant un cas particulier ou devant un cas général?
Quand, dans 2000 ans, on retrouvera le squelette d'un aborigène australien, les savants qui n'auraient que ce squelette ne seraient-ils pas en situation de dire beaucoup de choses et surtout beaucoup de bêtises, non?
Mais cela n'est pas, évidemment, un argument pour arrêter les prospections...
Atil
   Posté le 18-11-2008 à 13:16:06   

France 5 - mardi 18/11 à 15:30
Sur les traces de l'homme de Palau
Documentaire de Ian Marsh
2007
Résumé: A la découverte de l'hominidé dont les restes ont été trouvés sur une île de l'archipel de Palau, dans le Pacifique, et gros plan sur les questions qu'il soulève.
Zig
   Posté le 18-11-2008 à 22:11:15   

Bon évidemment c'est raté mais de toute façon 15h30 c'était pas possible. Je vais essayé de voir une redif à la télé ou sur internet.
Atil
   Posté le 19-11-2008 à 08:11:56   

Je n'ai plus le TV alors j'ai téléchargé l'émission avec Iwizz.
Mais j'ai terminé le téléchargement seulement hier juste avant de me coucher.
Ase
   Posté le 22-11-2008 à 18:19:23   

"Nos ancètres ont peut-être exterminé les hommes de Flores tout comme les hommes de Néanderthal"

---> y a des théories qui disent qu'on ne les a pas exterminés, mais qu'il y a eu copulation, reproduction, etc.
D'ailleurs, certains chercheurs pensent qu'il s'agit d'une éruption volcanique, il y a 12 000 ans, qui a éradiqué tous les représentants de cette espèce insulaire.
http://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres-homo-floresiensis.html


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Sur le net:

L'homme de Flores: le débat change d'île (Agence Science-Presse)

Les « petits hommes » de l’île de Flores, ces ossements que l’on dit appartenir à une autre espèce humaine, continuent de faire jaser. La découverte, le mois dernier, de nouveaux squelettes sur une autre île, squelettes qui a priori remettaient en question l'hypothèse de Flores, semble prendre un tour plus médiatique que scientifique.
Des milliers d’ossements humains ont été retrouvés sur une île de l’archipel de Palau, âgés de 900 à 2900 ans. Parmi eux, certains des plus anciens sont de petite taille et ont rapidement relancé le même débat qu’on avait eu en 2004 autour de l’île de Flores, à 2000 km plus au Sud : s’agirait-il d’un groupe d’humains primitifs, qui auraient évolué vers une petite taille au fil des millénaires ?

Le découvreur, le paléoanthropologue sud-africain Lee Berger, a en effet présenté sa découverte comme telle : ses « petits hommes » à lui, en raison de leur grand nombre, démontreraient que les « petits hommes » de Flores ne constituent pas une espèce distincte —on parlait alors de descendants de l’Homo Erectus— mais que l’évolution vers le nanisme serait au contraire un trait commun à des populations vivant longtemps isolées sur une île.

http://anthropology.net/2008/03/10/3000-year-old-small-body-humans-in-palau-micronesia/

Sauf qu’il y a ceux qui remettent carrément en doute que les ossements de Palau représentent une population distincte.

http://www.freerepublic.com/focus/f-news/2002707/posts

L’archéologue américain Scott Fitzpatrick, qui a travaillé là-bas depuis une décennie avait trouvé en 2003, à 4 kilomètres de là, des ossements remontant eux aussi à près de 3000 ans —et tous de taille normale. Les ossements plus anciens de Berger seraient tout simplement des adolescents.

http://anthropology.net/2008/04/16/palau-lee-berger-and-the-junction-between-entertainment-and-science/

« Berger, déclare Fitzpatrick dans une entrevue pour Nature, n’a pas fait de comparaisons adéquates avec d’autres ossements de Palau ».

Un des problèmes de cette découverte est sa facture médiatique. Elle a été annoncée le 10 mars par la chaîne National Geographic, qui finançait l’expédition de Lee Berger.

http://news.nationalgeographic.com/news/2008/03/080310-palau-bones.html

L’article scientifique est paru le surlendemain dans la revue Public Library of Science One. (dispo en pdf)

http://www.plosone.org/article/fetchArticle.action?annotationId=info%3Adoi%2F10.1371%2Fannotation%2F8617259d-8702-4ba4-8a4a-85b1770782f3&articleURI=info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0001780

Les conclusions qui ont fait le plus de bruit, celles de l’émission de télé, n’ont donc pas été validées par un comité de réviseurs —en fait, un des réviseurs de l’article scientifique est terriblement sévère quant à la validité des résultats.

http://www.plosone.org/annotation/listThread.action?inReplyTo=info%3Adoi%2F10.1371%2Fannotation%2Fe809806a-5d2a-4e80-a771-d2eb4d086633&root=info%3Adoi%2F10.1371%2Fannotation%2Fe809806a-5d2a-4e80-a771-d2eb4d086633

Un autre problème, souligné dans l’article du journaliste de Nature, est que l’hypothèse du nanisme ne colle pas avec ce qu’on connaît de l’histoire de ces îles de l’Ouest du Pacifique —alors que la présence de descendants de l’Homo Erectus sur l’île de Flores, qui auraient débarqué il y a 70 000 ans et auraient survécu jusqu’à voici 12 000 ans, n’est pas invraisemblable.

http://www.freerepublic.com/focus/f-news/2002707/posts

L’archéologie confirme que les premiers humains se sont établis dans l’Ouest du Paciifique il y a 3000 ans. Les artefacts démontrent qu’il y a 2500 ans, les habitants de l’archipel de Palau maîtrisaient fort bien l’agriculture. Qu’un groupe ait évolué si vite vers le nanisme en raison du manque de ressources ne colle donc pas.
Atil
   Posté le 22-11-2008 à 18:52:26   

Dans l'émission il était dit ceci :

Aprés avoir retiré les concrétions calcaires des cranes de Palau, on s'est rendu compte que leurs arcades sourciliaires n'étaient pas aussi grosse qu'on croyait. Ces cranes n'avaient donc pas un aspect aussi primitif qu'on l'avait pensé. Ils étaient simplement petits.
Par contre on a confirmé que c'était bien des cranes d'adultes.
Et, dans les deux grottes ou se trouvaient les corps, il n'y avait ni enfants ni vieillards. Seulement des adultes.
De plus il étaient tous morts vers la même époque, comme s'il y avait eu une catastrophe.