Sujet :

L'intellect et la peur

Ase
   Posté le 17-03-2010 à 09:44:20   

La question posé : Pourquoi y a-t-il en moi tant de peur et d'anxiété ?


La réponse de Ramesh S. Balsekar (dans L'Appel de l'Être ) :

Les êtres humains s'imaginent qu'ils sont fondamentalement, en essence, différents des autres objets. Mais leur seule différence, c'est cet intellect qui vient s'ajouter aux facultés sensorielles dont sont pourvus tous les animaux. Et cet intellect incite l'être humain à poser des questions.

Par la même occasion, l'intellect le rend aussi malheureux. L'animal, quand il se sent menacé par un danger, est instantanément en alerte. Mais une fois le danger passé, l'animal se détend. L'être humain, lui, dans ce genre de circonstances, est poussé par son intellect à préjuger de l'avenir. Il se dit : "Qu'est-ce que je vais faire s'il se passe cela ? Qu'est-ce que je vais faire s'il ne se passe pas cela ?"
C'est l'intellect qui engendre le sentiment de peur, car c'est lui qui désire la sécurité. C'est l'intellect qui rejette le changement et demande la sécurité. L'animal, lui, ne se tracasse pas à propos de la sécurité, parce que ce type d'esprit pensant n'existe pas en lui. Il n'y a aucune anxiété, parce qu'il n'existe en lui (l'animal) aucun esprit qui conceptualise.


Pensez-vous que l'intellect soit la cause de la peur ?
Atil
   Posté le 17-03-2010 à 19:54:17   

Oui ... si on considère que l'"intellect" désigne ce qui fait imaginer ce qui n'est pas au lieu de s'occuper de ce qui est.
Dans ce cas l'"intellect" est le même que le "mental" selon les bouddhistes.
Ase
   Posté le 18-03-2010 à 08:50:49   

Oui le fameux "manas"...
Atil
   Posté le 18-03-2010 à 13:02:04   

Sinon, on peut aussi dire que l'intellect c'est ce qui calcule et analyse logiquement ... et froidement.
Dans ce cas c'est ce qui combat les peurs irrationnelles.

Faut voir la définition qu'on prend.
nat
   Posté le 18-03-2010 à 23:17:24   

Ase a écrit :

La question posé : Pourquoi y a-t-il en moi tant de peur et d'anxiété ?


La réponse de Ramesh S. Balsekar (dans L'Appel de l'Être ) :

Les êtres humains s'imaginent qu'ils sont fondamentalement, en essence, différents des autres objets. Mais leur seule différence, c'est cet intellect qui vient s'ajouter aux facultés sensorielles dont sont pourvus tous les animaux. Et cet intellect incite l'être humain à poser des questions.

Par la même occasion, l'intellect le rend aussi malheureux. L'animal, quand il se sent menacé par un danger, est instantanément en alerte. Mais une fois le danger passé, l'animal se détend. L'être humain, lui, dans ce genre de circonstances, est poussé par son intellect à préjuger de l'avenir. Il se dit : "Qu'est-ce que je vais faire s'il se passe cela ? Qu'est-ce que je vais faire s'il ne se passe pas cela ?"
C'est l'intellect qui engendre le sentiment de peur, car c'est lui qui désire la sécurité. C'est l'intellect qui rejette le changement et demande la sécurité. L'animal, lui, ne se tracasse pas à propos de la sécurité, parce que ce type d'esprit pensant n'existe pas en lui. Il n'y a aucune anxiété, parce qu'il n'existe en lui (l'animal) aucun esprit qui conceptualise.


Pensez-vous que l'intellect soit la cause de la peur ?


j'ai trois temps de retard...
nat
   Posté le 18-03-2010 à 23:19:00   

Atil a écrit :

Oui ... si on considère que l'"intellect" désigne ce qui fait imaginer ce qui n'est pas au lieu de s'occuper de ce qui est.
Dans ce cas l'"intellect" est le même que le "mental" selon les bouddhistes.


un peu plus dissert dessus... une petite leçon qui m'évitera d'errer sur wikipedia, internet des journées entières


Atil
   Posté le 19-03-2010 à 17:19:44   

Le mental des bouddhiste c'est de l'agitation mentale.
Ca consiste à agiter des idées émotionnelles, à imaginer le pire, à s'inventer des problèmes improbables alors que tout va bien.
C'est de l'agitation nerveuse.
Contrairement à l'intellect analytique qui reste froid.
tayaqun
   Posté le 21-03-2010 à 07:32:55   

Penser.
Donc voir devant et derrière.
Donc savoir.
Savoir la mort.
Et, tant qu'on n'a réglé son problème avec la mort, il y a de quoi avoir peur.