Sujet :

le jardin d'Eden en turquie

tazloula
   Posté le 31-12-2006 à 15:25:27   

un article de "ça m'intéresse" je crois parle de gobekli tepe en turquie comme l'eden retrouvé. Cela parait assez fantaisiste mais je trouve que c'est in téressant d'y jeté un coup d'oeil.
J'ai égalementb trouvé ça sur internet:




Une fouille archéologique a pu avoir découvert le `Éden' en Turquie, dit Thomas sean
Je me tiens au-dessus d'une fouille archéologique, sur un flanc de coteau en Turquie méridionale. Sous moi, les ouvriers déterrent une sculpture d'une certaine sorte de reptile (droit). Il est sensible et stupéfiant. C'est également une partie du temple le plus ancien du monde.


Si ceci semble remarquable, il va mieux. L'archéologue responsable de la fouille croit que ce dessin-modèle s'est par le passé tenu dans Éden. L'archéologue est Klaus Schmidt ; l'emplacement s'appelle Gobekli Tepe.


En cercles d'universitaire, les découvertes étonnantes chez Gobekli Tepe ont longtemps été un point parlant. Depuis que la fouille a commencé en 1994, les experts ont fait le voyage en Turquie Kurde pour s'émerveiller à ces 40 pierres debout impaires et à leurs découpages néolithiques.

Mais ce qu'il y a de neuf, et ce qui rend la fouille de cette saison chez Gobekli si à son apogée, est la qualité des dernières trouvailles - plus cette thèse hallucinante qui les lie au paradis.


La thèse est ceci. Les historiens se sont longtemps demandés si l'histoire d'Éden est une mémoire folklorique, une allégorie du mouvement de la chasseur-collecte à l'affermage. Vue de cette façon, l'histoire d'Éden décrit comment nous nous sommes déplacés d'une vie des loisirs relatifs - littéralement sélectionnant le fruit des arbres - à une existence plus dure du labourage et de la récolte.


Et où ce changement est-il intervenu ? Les biologistes pensent maintenant que le mouvement à l'agriculture a commencé en Turquie Kurde. Le blé d'Einkorn, un précurseur des espèces de la céréale du monde, a été génétiquement lié à ici. De même, il semble maintenant que des porcs sauvages ont été domestiqués la première fois dans Cayonu, juste 60 milles de Gobekli.


Cette région a également les raccordements bibliques, l'attachant plus près du récit d'Éden. Les musulmans croient ce Sanliurfa, une ville voisine, est la ville de vieux testament d'Ur. Harran, une ville en bas de la route, est mentionné dans la genèse deux fois.


Même la topographie de Gobekli Tepe est « corrigent ». La bible décrit des fleuves descendant du paradis. Gobekli Tepe se repose dans « le croissant fertile » entre les fleuves Tigre et Euphrate. La bible mentionne également des montagnes entourant Éden. Du front des collines de Gobekli vous pouvez voir la chaîne de Taureau.


Mais comment fait cet intoxiquer


lien de notion à l'architecture de Gobekli, et ces trouvailles étonnantes ?


Klaus Schmidt (laissé) explique : « Gobekli Tepe est staggeringly vieux. Il date de 10,000BC, avant la poterie et la roue. Par comparaison, dates de Stonehenge de 2,000BC. Nos excavations le montrent également que n'est pas un emplacement domestique, il est religieux - le temple le plus ancien du monde. Cet emplacement montre que les chasseur-ramasseurs étaient capables de l'art complexe et de la religion organisée, quelque chose que personne a imaginée avant. »


Quant au but exact du temple, Schmidt fait des gestes à une nouvelle découverte : un découpage d'un verrat, et des canards volant dans des filets. « Je pense que Gobekli Tepe célèbre la chasse, le style de vie de chasseur-ramasseur. Et pourquoi pas ? Cette vie était riche et de loisir, elle leur a donné l'heure assez d'aller bien aux sculpteurs accomplis. »


Ainsi pourquoi les chasseurs de Gobekli ont-ils abandonné leur existence agréable ? Schmidt indique les sommets bruns arides. La « collecte ensemble pour la religion a signifié qu'ils ont dû alimenter plus de personnes. Ainsi elles ont commencé à cultiver les herbes sauvages. » Mais ce commutateur à l'agriculture a fait pression sur le paysage ; des arbres ont été réduits, les troupeaux de jeu ont été dispersés. Ce qui était par le passé une terre paradisaical est devenue un dustbowl.


Schmidt explique que cet endroit de switchtook autour de 8,000BC. Par coïncidence, le temple de Gobekli Tepe a été délibérément couvert de terre autour de ce temps.


Nous pouvons ne jamais savoir pourquoi les chasseur-ramasseurs ont enterré leur « temple dans Éden ». Peut-être ils s'affligeaient pour leur innocence perdue. Ce qui est incontestable est les découvertes faites dans Gobekli Tepe, en dernières semaines, sont une partie du plus passionnant fait n'importe où dans la moitié par siècle.


Schmidt me montre quelques ouvriers éraflant la terre d'un soulagement de roche (à gauche). Il est merveilleusement détaillé : il montre des scorpions, des waterbirds, et la vie de fleuve. Je réalise soudainement que je suis la première personne autre qu'un archéologue pour le voir en 10.000 ans.
Atil
   Posté le 01-01-2007 à 19:43:08   

Photos sur les sculptures de Gobekli et autres sites apparentés :

http://perso.orange.fr/atil/atil/Images/gobektli.jpg

http://perso.orange.fr/atil/atil/Images/gobektli2.jpg
PizzaMan
   Posté le 01-01-2007 à 20:10:12   

On dit Gobekli ou GobekTli ?
Atil
   Posté le 01-01-2007 à 22:38:52   

je ne sais plus
je m'y embrouille moi-même.
tazloula
   Posté le 02-01-2007 à 14:40:37   

Mais personne a un comentaire à ajouter ?
Atil
   Posté le 02-01-2007 à 16:31:33   

Ben ... c'est vrai que cette civilisation est étonnante. Ses sculptures sont trés en avance sur leur temps.
... mais je ne vois pas de raison particulière de voir la le moindre rapport avec le jardin d'Eden.
D'ailleurs pourquoi chercher une correspondance avec un lieu qui n'est qu'une légende ?
Ase
   Posté le 01-02-2009 à 10:34:48   

Bon ben j'ai pas trouvé grand chose sur le net:

"« Sédentarisés dans cette zone paradisiaque dite du jardin d'Eden, les hommes de Göbekli Tepe sont les premiers architectes des mystères de l’Histoire, avec la construction d’un sanctuaire issue d'une découverte archéologique qui a duré entre 300 et 500 ans, mobilisant des milliers de personnes »

Göbekli Tepe, Turquie, 9500 ans avant J-C : sur les rives de l’Euphrate, des milliers d’hommes se mettent à construire un sanctuaire monumental, le premier vestige archéologique de construction humaine, plus de 6000 ans avant que les égyptiens ne construisent leur première pyramide, et 7500 ans avant que les bâtisseurs de Stonehenge ne posent leur premier mégalithe ! Il faut dire que cette bande géographique du sud de la Turquie possède une histoire extraordinaire et jusque là inconnu ; selon certains archéologues, c’est même cet endroit qui a inspiré le mythe du Jardin d’Eden ! Il faut dire qu’à cette époque reculée, Göbekli Tepe se révèle être digne du paradis terrestre : des tonnes de céréales poussent à l’état sauvage, la viande ne manque pas avec les hordes de gazelles qui vivent dans la région, et la cueillette est un véritable plaisir tant les fruits et les baies coulent à profusion. Un vrai îlot de sérénité en plein âge de pierre, pendant lequel les autres hommes préhistoriques tentent de survivre tant bien que mal en se livrant à des luttes acharnés qui leur laissent peu de temps pour améliorer leurs conditions de vie. Et c’est donc probablement dans ce croissant fertile logé entre les 2 fleuves du Tigre et de l’Euphrate que l’Homme a connu ses premiers pas vers la modernité ... au milieu de ce jardin d'Eden. Il convient alors de se poser une question fondamentale sur l'origine de l'Homme : les rédacteurs de la Bible avaient-ils entendu parler de cet endroit exceptionnel, de ce monde inconnu, en total contraste avec l’hostilité ambiante ? Si tel est le cas, s’en sont-ils inspiré lors de la rédaction de l’ouvrage sacré qui parle d’un paradis perdu ?

Une chose est sûre : les hommes qui vivaient sur le site de Göbekli Tepe il y a 115000 ans étaient bien plus évolués que les hordes primitives et nomades qui se déplaçaient par groupe de 10 à 15 personnes. Sédentarisés dans cette région paradisiaque et encore inconnu de cette région du monde, ils sont probablement les premiers architectes d'un des mystères de l'histoire, avec la construction d’un sanctuaire qui a duré 300 à 500 ans et mobilisé des milliers de personnes. Aucun autre édifice de cette ampleur ne date d’une telle époque ! Les architectes allemands à l’origine de la découverte du site, étudient actuellement le bâtiment ; ils ont déjà mis à jour 4 enceintes dont les piliers de calcaire pèsent plus de 10 tonnes… 2007, 39 pierres monumentales, dont la plupart sont décorées de gravures finement réalisées, ont été retrouvées. Et selon des prospections magnétiques, des centaines d’autres piliers seraient encore enfouis sous la terre. Les hommes de Göbekli Tepe étaient donc organisés et maîtrisaient déjà les grands travaux ; ils auraient même inventé la division du travail en se répartissant les tâches de maçon, chasseur, cueilleur, sculpteur… En outre, le site a peut-être été le premier endroit sacré où s’est développée la notion de religiosité. Plusieurs chercheurs pensent ainsi que c’est la spiritualité et la religion qui ont été à l’origine de ces débuts de vie en société ; ce Jardin d'Eden sur les berges de l’Euphrate attirait des milliers de pèlerins jusqu’à 200 kilomètres alentour, et pendant 1500 ans des initiés se succèderont pour effectuer des rituels sacrés dans le premier sanctuaire monumental bâti par les hommes.
Membre désinscrit
   Posté le 01-02-2009 à 10:48:20   

le mythe du jardin d'eden correspond à la période de l'enfance avant la puberté, et lorsque cet état de conscience, après maturation, est retrouvé.


Edité le 21-04-2009 à 19:23:24 par dimmu


Ase
   Posté le 01-02-2009 à 12:13:10   

No comment
tayaqun
   Posté le 01-02-2009 à 16:36:49   

Il est évident que la documentation photographique d'Atil concernant un site vieux de 10 000 ans a de quoi surprendre.
Surtout la sculpture de ce qui fait penser à une gigantesque clé pour linteau...
Je fantasme un peu probablement en y voyant des motifs sumériens...

J'avais vu dans de très mauvaises conditions un reportage sur des cités de cette époque situées à l'extrême limite orientale de la grand plaine irakienne actuelle. On y avait retrouvé des piliers de 6/8 mètres de diamètre. Les sites ont été partiellement pillés mais ils étaient datés de cette époque.

La question de la chronologie est posée... est posée: 10000 ans? Le cas échéant, il faudrait revoir certaines choses...


Edité le 01-02-2009 à 16:43:14 par tayaqun


Atil
   Posté le 01-02-2009 à 18:18:38   

Au début ces piliers devaient être dressés nus dans la plaine, un peu comme bien plus tard à Stonehenge. C'est seulement ensuite qu'ils ont été intégrés dans un batiment.
En effet : le mur de ce batiment cache une partie des motifs gravés sur les piliers.
Ase
   Posté le 02-02-2009 à 00:29:09   

Pour une localisation:

Ase
   Posté le 02-02-2009 à 03:38:30   

Est-il vrai que les tablettes de Kharsag évoquent dans leur traduction le terme "éden" de Ninmah/Ninkharsag ?
Atil
   Posté le 02-02-2009 à 08:36:42   

Je n'arrive pas à trouver de sites sérieux parlant de cela.

En tout cas, en sumérien, EDEN est le nom donné à la plaine entre les deux fleuves.

EDEN est la plaine sauvage qui s"oppose à la ville.
tayaqun
   Posté le 02-02-2009 à 12:33:45   

J'avais retenu (à tort?) que les sites de mon reportage se situaient au piémont du Zagros, vers la moyenne et base vallée donc beaucoup plus au sud que les sites qui apparaissent sur la carte ci-dessus.
Ase
   Posté le 02-02-2009 à 12:37:07   

Je ne sais pas si ce lien est sérieux, mais sur celui-ci, dans le sous titre Extracts from the Kharsag Epics, ils en parlent:
http://www.kharsag.net/kharsagresearch_5.html

Ils disent que le Kharsag est l'Eden.
Sais-t-on où se situe le Kharsag ? c'est une montagne ? une plaine ?
Ase
   Posté le 15-03-2009 à 14:44:10   

J'ai trouvé ce matin un article assez bien fait, avec de superbes images. Je l'ai un peu remis en forme pour qu'il soit plus agréable à lire.


Pour continuer avec Gobekli Tepe, quelques images supplémentaires en couleurs:

Les pierres en rectangles dégagées du sable:











Le site web précise:
Des pierres oblongues, découvertes par le berger, se sont révélées être le haut, plat, de mégalithes en forme de T. Une version plus fine et gravée des pierres d’Avebury ou de Stonehenge.


Frises:









Le site web précise:
La plupart de ces pierres levées sont gravées d’images bizarres et délicates - majoritairement des sangliers et canards, de chasse et de jeux. Des serpents sinueux sont un motif courant. Certains des mégalithes montrent des écrevisses et lions.

On peut voir de nombreux animaux finement représentés (serpents, canards, grues, taureaux, renards, lions, sangliers, vaches, scorpions, fourmis).

Les pierres semblent représenter des formes humaines - certaines ont des "bras stylisés", qui forment un angle sur les côtés. Le site semble avoir la fonction d’un temple ou d’un lieu pour les rituels, comme les cercles de pierre en Europe occidentale


Dieux ?





Le site web précise:
Le site est dépourvu des symboles de fertilité qui ont été trouvé sur d’autres sites néolithiques, et les colonnes en forme de T, bien que clairement semi-humaines, sont asexuées. "Je pense que nous sommes en face de la plus ancienne représentation des dieux", "Ils n’ont pas d’yeux, pas de bouche, pas de visage, mais ils ont des bras et des mains. Ce sont des constructeurs" dit Schmidt.

On n’est pas sûr, mais ce pourrait être les preuves les plus anciennes de sacrifice humain : un des comportements de l’homme les plus inexplicables et qui n’aurait pu exister qu’en cas de stress social extrême. Les experts peuvent débattre pour Cayonu. Mais ce que personne ne nie, c’est que des sacrifices humains se sont déroulés dans cette région, et se sont répandus en Palestine, au pays de Canaan et en Israël. Des preuves archéologiques suggèrent que les victimes étaient tuées dans d’énormes fosses mortelles, les enfants enterrés vivant dans des jarres, d’autres cuits dans des vases en bronze. Ces actes sont les plus incompréhensibles qui soient, à moins que vous comprenez que les gens avaient appris à craindre leurs dieux, parce qu’ils ne se trouvaient pas au paradis. Alors ils ont cherché à apaiser les cieux en colère. Cette sauvagerie peut, en effet, tenir la clef d’un mystère final. Les pierres étonnants et les frises de Gobekli Tepe ont été préservées intactes pour une étrange raison.


Analyse des sédiments:

Les couches de débris accumulées au fond du lac de Van, en Anatolie, permettent de comprendre les changements de climat. Les chercheurs des Université de Potsdam et Université de Bonn y ont prélevé des carottes pour déterminer, par exemple, le nombre de diatomées, nombre qui varie selon la profondeur et donc selon l’importance des pluies. Les types de pollens piégés nous renseignent sur la couverture végétale de l’époque. Le tout a été fait en collaboration avec le Programme scientifique international de forages continentaux (ICDP), sous le nom PaleoVan - Van Lake Project.

Leur conclusion est surprenante : voici 11 500 ans, la Turquie gagne rapidement 9 degrés et se couvre de chênes, de genévriers et d’amandiers. Cet adoucissement du climat aurait pu provoquer la sédentarisation progressive de la tribu à l’origine du site.


Reconstitution (ou plutôt aperçu) géomagnétique numérique du Temple:



Le site web précise:
Le temple en lui-même est une colline artificielle, aux murs faits de pierres sèches non sculptées. Chaque pièce étant une construction mégalithique ronde. À ce jour, quatre enceintes dessinées par d’énormes piliers de calcaire pesant plus de 10 tonnes ont été dégagées. Selon Klaus Schmidt: "elles symbolisent des assemblées humaines, et les pierres levées, disposées en cercle, représentent des personnages stylisés". Certains indices nous laissent à penser que beaucoup de choses restent à découvrir. Au vu de la façon dont sont sculptées les pierres, la pierre était probablement extraite avec des pioches en pierre.

Les analyses géomagnétiques des montagnes artificielles de Göbekli Tepe indiquent qu’au moins 250 pierres supplémentaires seraient encore enfouies dans le sol.


L'interrogation:

A

Gobekli Tepe est donc le plus vieux site du monde. Il est si vieux qu’il date d’avant la vie humaine sédentarisée. Il date d’avant la poterie, d’avant l’écriture, etc. Comment des hommes des cavernes (ndrl: chasseurs-cueilleurs de l’âge de pierre) ont construit quelque chose de si ambitieux ? Schmidt pense que les bandes de chasseurs se sont réunies sporadiquement à ce site, vivant dans des tentes en peau d’animal, etc. Les nombreuses pointes de flèches trouvées autour de Gobekli viennent à l’appui de cette thèse : elles permettent aussi de dater le site.

Schmidt spécule sur le fait que le site ait joué un rôle majeur dans la transition à l’agriculture: il suppose que l’organisation sociale nécessaire à la création de ces bâtiments a favorisé une exploitation organisée du blé.

L'existence de ce site prouve-t-il que la vie des chasseurs-cueilleurs dans cette région de Turquie était plus avancée ?


B

Pourquoi l’homme n’a pas inventé l’agriculture avant ?

Göbekli Tepe répond peut être également à la question : des recherches annoncent que les débuts de l’agriculture furent associés à une baisse de la qualité alimentaire. Ce ne fut que lorsqu’on qu’on créa des « potagers religieux » pionnier pour raison religieuse, que les sélections et techniques de plantations s’améliorèrent, permettant l’émergence d’une agriculture nourricière. Ce bon religieux n’aurait apparut qu’en 10.000 BC, en Anatolie.

Göbekli Tepe étant situé dans la région de Turquie surnommée le Croissant fertile, probablement le lieu d’origine de l’Engrain (variante du blé), première céréale utilisée par l’homme. Cela dit, aucune trace de plantes ou d’animaux domestiqués n’a été trouvée. On n’a pas plus retrouvé d’habitations durables, en pierre. Ainsi donc, cette transition reste encore aujourd’hui une hypothèse.

Pourtant, on a retrouvé, ensevelis à 4 m de profondeur, c’est-à-dire datant de la même période que les temples, des outils, comme des racloirs, des pointes de flèches, des os d’animaux (gazelles, lièvres), des graines sauvages et du bois carbonisé. Cela prouve avec les silex retrouvés, une présence humaine durable. Cela conforte l’idée que les hommes de Göbekli se nourrissaient de gibiers, de plantes et de fruits qu’ils cueillaient et chassaient, sans être éleveurs ou fermiers.


Exagération ?

Vers - 8,000, les créateurs de Gobekli Tepe ont enterré leur temple glorieux sous des milliers de tonnes de terre, créant des monts artificiels.

Personne ne sait pourquoi Gobekli a été enterré ?



Dispersion inutile dans la mythologie ?

Jsf (l'auteur de cet article) : Cet article me fait évidemment penser aux descriptions de l’Eden par Anton Parks (source : Karmapolis):

Karmaone (journaliste) : Vous dressez un parallèle fascinant entre la notion d’Eden sumérien et le paradis des Grecs, le jardin des Hespérides grâce à la décomposition étymologique à l’aide du syllabaire sumérien. On s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de lieux mythologiques mais d’infrastructures colonisatrices très réelles de production. De plus, votre récit montre clairement que les Dieux de la mythologie grecque ne sont que des avatars, des représentations ou des traces dans la mémoire collective de ce peuple antique des "Dieux" extraterrestres colonisateur Gina’abul sumérien. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Anton Parks (auteur d'une chronique de SF prétendant reconstituer l'histoire de nos origines à la mode chez les new-age) : Le terme sumérien utilisé sur les tablettes pour désigner la plaine mésopotamienne où se déployaient les cultures Gina’abul est EDIN ou EDEN. Ainsi donc, le terme hébreu Eden est manifestement tiré du mot sumérien Edin, également écrit Eden, et généralement traduit en : "la plaine", "la steppe", "l’épine dorsale", "la crête" (d’une montagne); "le(s) champ(s)" et le "désert". De même, le terme hébreu Gan (jardin) provient sans aucun doute, lui aussi, du sumérien Gán ("culture agricole"; "champ"). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l’Ancien Testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d’origine; le Gán-Edin : "le champ de l’Edin" devint le Gan Eden, "le jardin d’Eden", un endroit qu’on aime à dire qu’il fut un paradis, alors que l'Edin sumérien (la plaine) était un monstre économique où les ouvriers travaillaient péniblement le sol. Si l’Eden était loin d’être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé Paradis ? En fait, c’est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec Paradeisos qui signifiait originellement "parc clos où se trouve les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l’époque hellénistique. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, il s’agit de Kharsağ, la cité des "dieux" et de son jardin, celui de Ninmah. Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi, assez lourde. Je dissocie effectivement deux "Eden" présents dans l’histoire des "dieux" sumériens. Le premier est donc l’Edin (la plaine mésopotamienne; les champs) et le second est l’Eden, le jardin de Ninmah, qui se place au début de la chaine de montagne du Taurus (au sud) auprès de la cité de Kharsağ où logeaient les Ušumgal et une petite partie des Anunna. Cette dernière définition est en accord avec l’essence même du terme Eden ("l’épine dorsale", "la crête" d’une montagne) puisque le jardin de Ninmah se trouvait bien dans les montagnes.

Concernant l’histoire des Hespérides, il s’agit des gardiennes du verger des dieux. La version commune est celle d’un jardin merveilleux planté de pommiers. Or, le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton" ! Nous ne pouvons qu’apprécier ces découvertes, car des "Hespérides", c’est-à-dire des Santana (chefs de plantations) et Šandan (arboricultrices, horticultrices) veillaient effectivement sur des fruits en Eden (le jardin de Kharsağ ) et d’autres gardaient un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Ceci est d’ailleurs en accord avec notre découverte précédente, à savoir que le mot paradis est une transcription du grec Paradeisos qui signifiait originellement "parc clos où se trouve les animaux sauvages". Ces Ádam (animaux en sumérien) sont bien les ouvriers de l’Edin au service des "dieux". Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin des Hespérides renfermait un "troupeau de moutons". Est-il étonnant que le terme sumérien "LU" traduise à la fois "des hommes" et "des moutons" ?!.. La tradition a, malgré tout, gardée l’idée de pommes plutôt qu’un troupeau de moutons. Pourtant la langue des "dieux" confirme les dires de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne EŠ (beaucoup, nombreux), PE ou PI (corbeille), RID ou PISAN2 (récipent, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, EŠ-PE-RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et paniers". Plusieurs textes mésopotamiens comme celui d’Aššur prétendent qu’il fut donné aux humains des pioches et des paniers afin que fussent cultivés les champs des Anunna. L’idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l’humanité revient, effectivement, très souvent sur les tablettes mésopotamiennes.

Nous avons relevé dans le premier tome (ndrl: des chroniques) que la racine du terme hébreu Yahvé ("Dieu" ) provient de l’égyptien Iaw (adoration, prière). Nous ne serons donc pas étonné de découvrir un étrange et quasi homophone égyptien qui recoupe notre découverte : Ihw (parc à bestiaux), stupéfiant, n’est-ce pas ?

Pour finir sur le sujet de l’Edin, nous pouvons également relever qu’Edin en akkadien se traduit en Sêru, dont la décomposition sumérienne SÈ-RU veut dire "(où ) les êtres faibles remettent les présents"…décidément, quel beau paradis!



Source de l'article :
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5199

ps: Une partie de l'article parle des différentes cultures du monde et leurs sens mythologiques (Manco Capac, Quetzalcóatl, Fuxi, etc.)

ps pour Pizza:
Gobekli Tepe (se prononce Go-bekli Tep-aye)
Atil
   Posté le 15-03-2009 à 15:31:31   

J'aimerai bien trouver un jour un plan précis des temples de Gobekli qui indiquerait quelles gravures se trouvent sur chacune des colonnes. Et qui montrerait une photo de chaque gravure. Pour voir s'il y a une logique dans leur répartition spaciale.

PS : Ces gravures ont été faites sur les "colonnes" avant que celles-ci soient entourées d'un mur, puisque le mur cache certaines des gravures. Donc à l'origine, avant que le mur soit construit, le temple ressemblait plutôt à un cercle de pierres à ciel ouvert comme Stonehenge.
Zig
   Posté le 15-03-2009 à 22:11:07   

Voilà quelqu'un peu convaincu et très énervé par l'article de "ça m'intéresse" qui associe Gobekli Tepe au jardin d'Eden :
http://rupestres.blog.lemonde.fr/2007/01/08/un-paradis-de-perdu-dix-scoops-de-trouves/
Ase
   Posté le 16-03-2009 à 00:21:21   

Ah tiens, j'avais déjà lu ce texte.
Et je suis d'accord avec les dires de cette personne "très énervé", tout est assez résumé dans sa phrase : "ce site est extraordinaire, certes, mais quand même pas au point d’y localiser le Paradis !"

Personnellement, ce qui m'intéresse sur ce site archéo, et dans cette zone géographique, c'est l'interrogation B de mon commentaire plus haut, concernant la transition à l'agriculture.
La recherche du jardin d'éden est une perte de temps, à mon gout, au vu des pertes d'informations qu'à subit ce texte de la Genèse, et le peu de crédibilité qu'il véhicule, ainsi que tout le symbolisme dont il est vêtu.
Néanmoins, si l'on change le paradigme de départ de la Genèse, qu'on suppose que ce texte racontait autre chose à l'origine, et pourquoi pas, les débuts de l'histoire de l'agriculture, alors oui, sur ce point, ça m'intéresserait de m'y attarder, d'approfondir les raisons (religieuses pourquoi pas ?) de cette transition à l'agriculture nourricière. Mais cela soulèverait également autant de questions délicates que spéculatives.
Atil
   Posté le 16-03-2009 à 08:12:19   

Ce site indique également ce lien :

http://www.ldolphin.org/eden/
Ase
   Posté le 16-03-2009 à 09:30:03   

Tu avais en effet commencer une étude sur ce thème sur ce topic du forum :

https://22.alloforum.com/jardin-eden-retrouve-t415194-1.html
tayaqun
   Posté le 18-03-2009 à 16:39:33   

Ce site révolutionne clairement la chronologie des cités, l'urbanisme ancien.
Mais il faut toujours y recoller un vieux mythe comme si la réalité avait besoin d'abord de ce mode de lecture.

Et puis, c'est tellement mieux quand les derniers descendants enterrent leur cité! On a même oublié que c'est le lot commun de toute chose: il y a toujours des dépôts qui viennent enterrer ce que l'on redécouvre... C'est même la base de la stratigraphie... Pourquoi jouer du pipeau?

Les découvertes restent secrètes ou demeurent la propriété de quelques uns... Les droits d'auteur passent d'abord... Notre monde de lumière aime l'obscurité.
Ase
   Posté le 21-07-2009 à 10:33:35   

"Je n'arrive pas à trouver de sites sérieux parlant de cela"

---> ce que tu cherchais c'était une traduction des tablettes de kharsag ?
Ase
   Posté le 19-09-2009 à 23:31:25   

Il semblerait qu'il existe tout près un autre site, Karahan Tepe, plus grand (325 000 m2) présentant également des stèles en T et des gravures analogues à celles de Gobekli Tepe.

Si on suppose qu'une pensée animiste régnait à cette époque, les animaux peuvent avoir une connotation divine. Ce qui ferait de ces complexes des plateaux religieux où des tribus de différentes "religions" se seraient sédentarisés.
Peut-on conjecturer que ces bâtisseurs aient ériger l'agriculture suite à leurs croyances religieuses ? Et que les habitants de ces complexes par la suite on tout enterré pour renier les croyances de leurs ancêtres ?
Atil
   Posté le 20-09-2009 à 18:49:43   

Les cultes du taureau, du lion et du rapace ont cependant longtemps continué en Anatolie.
Les cultes du rapace et de taureau se sont aussi répendus au moyen-orient et en Europe.
uber
   Posté le 10-02-2011 à 18:48:28   

Des temples volontairement recouverts de terres ? En d'autres endroits du monde cela c'est produit, notamment chez les Nazcas. Les specialistes pensent ,qu'en raisons de changements climatiques brutaux , ce peuple a connu une epoque tres difficile. Ils ont mis en doute leur clergé sensé prévoir le temps dans les etoiles, et auraient fini par renier leurs dieux. Or une autre observation similaire en un tout autre lieu , dont je ne me souvient hélas plus , aboutissait aux m^mes conclusions.
Quand au culte du taureau , souvent associe a une eeesse mère il est si preignant en Turquie ( voir deja Catal Huyuc) que beaucoup y voit l'origine a la fois du culte d'Isis ou d'Astarté au sud la mediteranee et de la deesse omni presente en Europe, jusqu'a figurer de nombreuses fois sur les modillons romans. Je suis m^me convaincu que cette deesse fut priée par certaines de nos grand mères.