Sujet :

To lose or not to lose...

PizzaMan
   Posté le 14-04-2010 à 15:20:09   

Que signifie : «rater sa vie» ?
Milie
   Posté le 14-04-2010 à 16:49:42   




PizzaMan a écrit :

Que signifie : «rater sa vie» ?


Peut être.... Ne pas avoir réussi a réaliser ses propres ambitions ou buts fixés...


TaoTheKing
   Posté le 14-04-2010 à 16:56:11   

PizzaMan a écrit :

Que signifie : «rater sa vie» ?


La question appelle autant de réponses que de groupes d'humains.

Pour moi rater sa vie, c'est de ne pas avoir susciter l'amour au moins une fois.
ZaQieL
   Posté le 14-04-2010 à 17:04:33   

Personnellement, je crois que l'on rate sa vie en ratant tous les "instants présents" qui jalonne celle-ci.

Bien entendu, la réponse de Dalaha fait du sens, mais en cours de route nous évoluons et les objectifs changent, disparaissent, de nouveaux apparaissent, donc je vois mal comment définir un objectif "ultime" englobant complètement sa vie en général.

Je pense que tout est dans le fait de rester cohérent avec soi-même et d'agir en tout temps, comme nous le sentons et le souhaitons. Ainsi, aucuns regrets possibles, même advenant un changement de notre façon de voir les choses.

La réponse de Tao est pas mal non plus, mais bordel, qui n'aura pas réussi à rencontrer ça? Même le pire enfoiré existant aura été aimé par sa mère.

ZaQieL
PizzaMan
   Posté le 14-04-2010 à 17:07:08   

«mais bordel, qui n'aura pas réussi à rencontrer ça? Même le pire enfoiré existant aura été aimé par sa mère»...

<o> J'allais le dire !
ZaQieL
   Posté le 14-04-2010 à 17:12:05   

J'ajouterais que bien des gens qui réussissent DANS la vie ont pourtant raté leur vie.

ZaQieL
TaoTheKing
   Posté le 14-04-2010 à 17:23:47   

Je vais donc compléter.

Tout d'abord, une question à PizzaMan:

pourquoi poser la question en anglais?

Ensuite, quand on est enfant, on suscite naturellement l'amour par un réflexe à la con de tout ces papouilleurs de nourrissons braillards et baveux.
Par contre, lorsque l'on est adulte, responsable et conscient de ses responsabilités, susciter l'amour est moins facile.
Cependant, c'est quand même vrai pour la plupart des gens. Mais de mon point de vue, la majorité des gens vivant sur terre ont réussi leur vie.

Je ne fais pas partie de ceux qui prétendent qu'il faut avoir une Rolex à 50 ans.
ZaQieL
   Posté le 14-04-2010 à 17:34:23   

TaoLeRetour a écrit :

Ensuite, quand on est enfant, on suscite naturellement l'amour par un réflexe à la con de tout ces papouilleurs de nourrissons braillards et baveux.




TaoLeRetour a écrit :

Par contre, lorsque l'on est adulte, responsable et conscient de ses responsabilités, susciter l'amour est moins facile. Cependant, c'est quand même vrai pour la plupart des gens. Mais de mon point de vue, la majorité des gens vivant sur terre ont réussi leur vie.


Vraiment? Putain, il réside un idéaliste romantique caché dans les tréfonds de ce personnage?

ZaQieL
TaoTheKing
   Posté le 14-04-2010 à 17:49:58   

Tout est une question de point de vue.
C'est peut-être du romantisme, mais plus surement du cynisme...
Ase
   Posté le 14-04-2010 à 21:27:34   

tao a écrit :

Mais de mon point de vue, la majorité des gens vivant sur terre ont réussi leur vie.


Si je ne m'abuse, c'est plutôt à la fin de ta vie que tu te rends compte si tu as ou pas raté ta vie par rapport aux critères que tu poses comme étant "réussir une vie".
Atil
   Posté le 14-04-2010 à 21:35:26   

"Rater sa vie" n'a de sens que si la vie a un but.

J'ignore si la vie a un but, donc "rater sa vie" me semble un constat subjectif.
PizzaMan
   Posté le 14-04-2010 à 22:35:03   

«J'ignore si la vie a un but, donc "rater sa vie" me semble un constat subjectif»...

<o> En considérant que la vie est constituée de plusieurs épisodes plus ou moins courts, comment pourrais-tu lui donner un sens global ?

Par ce fait, comment peut-on rater sa vie globalement, sachant que celle-ci est fragmentée en plusieurs épisodes ?

C'est tout de même plus facile de donner un sens à chacun de ces épisodes selon moi.
Ase
   Posté le 14-04-2010 à 22:39:10   

C'est l'homme qui définit le but de sa vie et la signifiance de ses actions.

On peut, je pense parler de trois courants principaux : l'utilitarisme (maximisation du bonheur pour le plus grand nombre), le dé-ontologisme (doctrine du devoir) et enfin l'eudémonisme.
C'est la troisième école qui se rapproche le plus de ce que je pense, à savoir que ce qui est important c'est la visée de la vie heureuse. Ce n'est pas un hédonisme, c'est à dire la recherche du plaisir ou de la jouissance, mais plutôt une recherche qui prend en compte à la fois les aspects plus ou moins rationnels de l'action humaine et qui prend acte du fait qu'on ne peut pas construire une doctrine morale en demandant un agent idéal comme consiste à le faire l'utilitarisme ou le dé-ontologisme.
L'eudémoniste admet qu'il puisse y avoir un pluralisme de visée de la vie heureuse et que chacun peut définir pour elle-même ce qui fera que sa vie sera heureuse. Une vie accomplie (ce qui se rapproche de l'aristotélisme) qui tient compte des autres personnes et qui cultive le lien social et affectif.
PizzaMan
   Posté le 15-04-2010 à 01:34:48   

Sois donc réaliste Ase, putain...

Tu sais bien qu'il est impossible de donner un sens à toute une vie entière. Tu étudies les sciences un jour dans le but d'être un scientifique, et par la force des choses tu deviens un foutu plombier. Tu envisages de fonder une famille, et tu te rends compte que ta femme est une conne au fil des ans, alors qu'elle était différente au début. Ton fils était un bon élève, et il devient un gros toxico de merde, etc, etc.

On ne peut pas donner un sens à la vie dans des conditions aussi variables, mon pote!
TaoTheKing
   Posté le 15-04-2010 à 05:27:36   

L'homme se définit ce qui pour lui est la réussite, et c'est ce qui fait son malheur. Ou son bonheur...

M. Dupont est marié a une superbe femme, il gagne 1 millions d'euros par an, il à 2 enfants garçon et fille en parfaite santé. Il a "tout pour être heureux!"

Mais il pourra penser qu'il a rater sa vie en faisant le bilan, car il se rappellera de Robert, son amour de jeunesse qu'il a éconduit car à l'époque, et dans son milieu, les amours de ce type étaient intolérable.

Si nous jugeons nous-mêmes d'avoir réussi notre vie ou non, à nous de placer la barre à la bonne hauteur.

Si ce sont les autres, la mode, le bling-bling, alors il faut s'en émanciper.

Quant au fils qui devient toxico de merde, c'est sa vie. Peut-être que pour lui, réussir sa vie c'est crever d'une overdose dans un chiotte pourri du Nevada.
Ase
   Posté le 15-04-2010 à 07:42:47   

PizzaMan,

Ce que tu décris-là sont des bifurcations de parcours ou de modes de vie. Et quelque part, j'ai envie de te donner raison. Mais ce que tu me sors-là me fait penser à la métaphore d'une feuille de papier posé sur une table, sur laquelle je tracerais avec un stylo, les yeux fermés, des droites et des courbes dans toutes les directions sans lever la pointe du marqueur. Chaque bifurcation que décrira mon stylo correspond à toutes ces fois où des évènements et des actions se sont déroulés dans ma vie. Si elles avaient un sens logique et direct alors je le décris par une courbe, et si ces épisodes n'ont pas de sens direct ou apparent alors je le décris par une droite. A la fin je regarde ma feuille et je peut en effet y voir un gros gribouillage, ce qui serait l'équivalent que de dire que ma vie n'a pas de sens, comme je peut décrire un dessin et donner forme à ce dessin, ce qui sera l'équivalent que de dire que ma vie à eu un sens.

On peut décrire une métaphore similaire du point de vue de la théorie du chaos, la répartition des points tracés aléatoirement sur une feuille peut ne susciter rien dans mon esprit imaginatif, mais peut aussi bien décrire un attracteur étrange et donner de fait un sens à ma répartition.

D'un autre côté, dire que la vie à un sens reviendrait à dire que la feuille posée sur la table attend d'être gribouillé, et d'un autre côté dire que la vie n'a pas de sens reviendrait à dire que la feuille se trouve-là par hasard et qu'objectivement celle-ci n'attend rien de spécial.

Finalement, on s'en sort pas.

Par contre, ce que prétend l'eudémoniste, c'est que ce n'est pas tant l'action prise objectivement ou l'évènement pris objectivement qui compte, mais c'est l'intention ou l'interprétation qu'on élabore qui fait le sens. Ceci implique qu'il y a en effet de très nombreux évènements que l'on ne maîtrise pas, et on ne peut rien changer à cela.
Néanmoins, si avec des rêves de scientifique, on devient plombier, on peut en quelque sorte ramasser cet état de chose pour le faire sien, c'est-à-dire que l'on est pas obligé de subir cet état de chose, on peut très bien être un très bon plombier.

Les deux autres exemples choisis, la femme conne, et le fils toxico, je ne peut rien en dire car dans ses expériences de pensées que tu me cites, tout va dépendre des facteurs qui ont participé à leur changement et qui expliquent pourquoi ils ont changé à ce point.

L'idée de l'eudémonisme est de se servir des évènements qui nous arrive pour les voir, les analyser, pour en extraire une signification, voire une leçon qui aille dans le sens de ma conception de ce qu'est une vie heureuse et dans le but de participer à ma construction ou de mon émancipation.
TaoTheKing
   Posté le 15-04-2010 à 09:09:42   

Ase,
ce que tu décris n'est pas du sens dans le sens raison supérieurement humain!
C'est le cours de la rivière qui coule du mont vers le val.
Cela n'est pas surprenant, n'est pas une bifurcation inattendue.
Si l'eau rencontre un obstacle, alors elle va le contourner ET l'user.
Elle coulerai sur 1000 km au lieu des 500 "à vol d'oiseau", mais elle coulera du mont vers le val.
L'analyse ne se porte pas sur son sens, mais sur son chemin.

La femme conne est conne. Si tu t'en rends compte "au fil des ans", c'est peut-être toi qui a changé.

Si ton fils est devenu toxico, c'est peut-être toi le con.

Mais peu importe tout cela. La vie n'a aucun sens, si ce n'est celui que chacun de nous lui donne.

Nous nous fixons des objectifs, et atteindre ses objectifs c'est aussi réussir sa vie.
tayaqun
   Posté le 15-04-2010 à 11:58:42   

Comme d'habitude, les mots sont tordus et, de plus, nous nous plaisons à compliquer à souhait toutes les situations...

La Vie? La mort...

La vie est un miracle permanent. Je vis et je meurs. Il n'y a pas de sens à cela: c'est un fait. Rien de plus.

Mais, mon intellect peut choisir de donner du sens...
Si je donne du sens à l'art de conserver des bouchons de champagne, je peux décider qu'au-delà de 1000 bouchons j'aurai réussi... (avouns que cela ne pisse pas loin...) Avouons que le fait d'avoir réussi sa vie est ici d'une grande simplicité...

Si mon intellect a perçu des anomalies dans l'organisation sociale, je peux m'engager et agir... Vers un mieux.... Et, là, je peux orienter donc donner du sens...

On voit tout de suite, que notre vie est une série complexe de recherches de sens et ces recherches peuvent être indépendantes les unes des autres tout en étant simultanées...
Et, il s'ensuit (à moins d'être un barjo total), que la gamme est variée à l'infini entre reussir toutes ses recherches et les rater toutes.

Il s'ensuit que pour rater sa vie complétement, il faut être très fort! ou très mauvais ou être malchanceux au point de créer un cas qui restera gravé dans les annales.
Ase
   Posté le 15-04-2010 à 13:18:42   

Tao,

Citation :

ce que tu décris n'est pas du sens dans le sens raison supérieurement humain


Je ne vois pas l'intérêt de cet apport, ni la pertinence de ce que tu apportes ou cherches à montrer.



Citation :

C'est le cours de la rivière qui coule du mont vers le val.
Cela n'est pas surprenant, n'est pas une bifurcation inattendue.
Si l'eau rencontre un obstacle, alors elle va le contourner ET l'user.
Elle coulerai sur 1000 km au lieu des 500 "à vol d'oiseau", mais elle coulera du mont vers le val.


Trop taoïste comme description.
L'exemple de Pizzaman concernant le gars qui a fait des études scientifiques, qui a passé un doctorat de science, dont tout indique qu'il deviendra scientifique et qui finalement termine comme plombier, j'appelle cela une bifurcation de trajectoire et non pas un tour de passe passe taoïste.



Citation :

L'analyse ne se porte pas sur son sens, mais sur son chemin.


Et l'être humain peut décider de donner un sens au chemin.



Citation :

La femme conne est conne. Si tu t'en rends compte "au fil des ans", c'est peut-être toi qui a changé.


L'exemple de pizzaman ne portait pas sur une femme conne, mais sur une femme qui au fil des ans te semble conne. Pizzaman n'a malheureusement pas précisé les facteurs, donc on ne peut rien en tirer.



Citation :

Si ton fils est devenu toxico, c'est peut-être toi le con


De même que précédemment, l'expérience de pensée délivrée par PizzaMan ne précise pas les raisons de pourquoi le fils est devenu un toxico. Donc on ne peut rien en dire.



Citation :

Mais peu importe tout cela. La vie n'a aucun sens, si ce n'est celui que chacun de nous lui donne.


Si tu veut te tenter à une analyse exhaustive ne te gène surtout pas.
Car nous ignorons totalement la signifiance de la vie.



Citation :

Nous nous fixons des objectifs, et atteindre ses objectifs c'est aussi réussir sa vie.


"Réussir sa vie" c'est une réussite en rapport des critères que tu te fixes sur toi-même.
Ce que tu exprimes par la réalisation de tes objectifs c'est seulement que les objectifs que tu t'es fixé rentrent dans tes critères de ce qu'est la "réussite de sa vie". Mais tu ne peut généraliser cela à tout le monde car de tels critères peuvent ne pas être explicites ou rationnels, ils peuvent être reçu par l'éducation ou bien intégrés par le reflet de l'opinion commune.
TaoTheKing
   Posté le 15-04-2010 à 14:27:00   

Tu coupes les cheveux en quatre!

On se fixe des objectifs selon ses critères (peu importe le sens que tu vas mettre derrière ce mot) et c'est nous qui jugeons, pour les émancipés de dieu et des autres, de l'atteinte ou non des objectifs.
Pour les autres, qui ne se voient qu'à travers le prisme déformant de la société bling bling à la mode, ils n'ont pas le sentiment d'avoir réussi leur vie avant d'avoir voyagé comme le voisin trouduc, d'avoir la même bagnole que le cousin machin, et ainsi de suite.
Tout le reste n'est que circonvolution de nombrilisme.
PizzaMan
   Posté le 15-04-2010 à 15:04:42   

Tao, tu deviens désagréable là. Fais attention à la grosse tête...
Maruti
   Posté le 15-04-2010 à 15:11:03   

Tant que tu n'es pas mort, tu n'a pas raté ta vie. Tu peux avoir un éclair de conscience qui change tout, même au seuil de ta mort.

Ou comme dirait ma mère :

Citation :

Quand tu veute tu peute


Et pour les causes désespérées, elle disait :

Citation :

Tu l'as voulu, tu l'as eu. Tu l'a choisi, c'est tant pis.


Et pour être un peu plus sérieux, je vais citer le Père Lataste (qui n'est pas mon père) :

Citation :

Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, mais ce que nous sommes.


PizzaMan
   Posté le 15-04-2010 à 21:38:57   

Si on divisait notre vie en plusieurs épisodes, on se rendrait tout de suite compte que notre vie ne suit absolument pas un parcour linéaire. Il est donc complètement inutile de vouloir lui trouver un sens global.
Ase
   Posté le 15-04-2010 à 21:46:40   

Pizzaman a écrit :

Si on divisait notre vie en plusieurs épisodes, on se rendrait tout de suite compte que notre vie ne suit absolument pas un parcour linéaire. Il est donc complètement inutile de vouloir lui trouver un sens global.


Si tu raisonnes par déduction, alors il est complètement inutile de lui trouver un sens linéaire. Le problème de savoir si notre vie à un sens global est une question qui reste ouverte.

La question du sens est toujours relative à quelqu'un, un producteur qui produit une signification, relatif à une intelligence qui le perçoit. Le sens de notre vie ce n'est que quelque chose que l'on va forger.
La signification ce n'est pas un objet du monde et qui plane comme une vérité qui nous est révélé. La signification est toujours le produit d'une intelligence.
Atil
   Posté le 16-04-2010 à 13:40:32   

PizzaMan a écrit :

«J'ignore si la vie a un but, donc "rater sa vie" me semble un constat subjectif»...

<o> En considérant que la vie est constituée de plusieurs épisodes plus ou moins courts, comment pourrais-tu lui donner un sens global ?

Par ce fait, comment peut-on rater sa vie globalement, sachant que celle-ci est fragmentée en plusieurs épisodes ?

C'est tout de même plus facile de donner un sens à chacun de ces épisodes selon moi.


On peut voir la vie comme une sorte de réalisation artistique.

Soit les différents épisodes se suivent harmonieusement en faisant une histoire intéressants qui progresse logiquement. Soit la vie ressemble à un scénario baclé et illogique qui part en tout sens sans plan d'ensemble.

Mais on n'est pas obligé de vouloir que notre vie ait un aspect "artistique".
Atil
   Posté le 16-04-2010 à 13:43:59   

PizzaMan a écrit :

Tu sais bien qu'il est impossible de donner un sens à toute une vie entière.


>>>>Je ne vois qu'un seul sens possible : La vie, quoi qu'il s'y passe, permet d'apprendre.
PizzaMan
   Posté le 16-04-2010 à 15:13:12   

La vie c'est comme un série TV américaine, non linéaire. Chaque épisode connait une situation initiale, un élément perturbateur, et un dénouement. Et ainsi de suite, après chaque épisode. On rencontre des gens, on vit des situations, on rencontre des obstacles, on fait des erreurs, nous apprenons, etc.
Ase
   Posté le 16-04-2010 à 17:04:43   

Atil a écrit :

On peut voir la vie comme une sorte de réalisation artistique.


En effet, et ça rejoint la vocation antique de la philosophie qui est de faire de sa propre vie un art dans le sens d'en faire l'expérience consciemment dirigée, consciemment relue, et consciemment vécue.
PizzaMan
   Posté le 16-04-2010 à 17:21:47   

On peut voir la vie comme on l'entend finalement.
Atil
   Posté le 17-04-2010 à 08:47:42   

Mais il y a probablement une différence entre ce qu'on VOIT et ce qui EST vraiment.

Voir la vie c'est la modéliser, essayer de la résumer selon une forme cohérente.