Sujet :

maladie

Atil
   Posté le 20-06-2005 à 08:53:35   


Pline rappelait que nous ne sommes totalement tempérants que dans la maladie, et qu'en conséquence l'homme sage devrait vivre, fût-il bien portant, exactement comme s'il était malade.

Que peut-on penser de cette remarque ?
Verdad
   Posté le 20-06-2005 à 12:46:03   

L'Ancien avait bien raison. Et s'il le faut, considérons la vieillesse comme une maladie, ou encore la faiblesse musculaire ou intellectuelle.
Lorsque l'on ne peut se défendre, alors on accepte.
cebe
   Posté le 20-06-2005 à 22:31:21   

L'homme sage est donc tempérant, sinon il n'est pas sage ....
... être tempérant doit au moins avoir autant de définitions que la sagesse. Et autant de niveau, selon la personne qui en parle.

L'homme a besoin de la souffrance pour être homme ? .... et l'accepter le mettrait au rang de sage ?
Atil
   Posté le 20-06-2005 à 22:37:50   

On pourrait dire que l'homme non-sage ne se montre tempérant que s'il est menacé par la maladie, la souffrance et les menaces de sanctions judiciaires.
Par contre le sage se montre tempérant de par sa propre volonté.
disciple
   Posté le 20-06-2005 à 23:29:22   

C'est dans la maladie que l'on prend conscience de ce qui nous semble essentiel,c'est une forme d'être tempérant aussi.
Atil
   Posté le 21-06-2005 à 07:54:45   

Quand on est malade on se souvient avec nostalgie de l'époque ou l'on était bien-portant. Et on espère retrouver cet état dans le futur.
Mais quand on est bien-portant, on ne pense pas à la chance qu'on a par rapport aux mal-portants.
On devrait toujours garder en tête que c'est merveilleux si on est en bonne santé. Cela relativiserait nos autres problèmes. Aprés tout, tant qu'on est en vie, c'est le principal.
Papy39
   Posté le 29-06-2005 à 11:42:30   



OK avec ta pensée Atil

La pensée du jour

Les difficultés ne sont pas faites pour abattre mais pour être abattues

" MONTLEMBERT "


Atil
   Posté le 30-06-2005 à 08:13:17   

Et "ce qui ne nous détruit pas nous rend plus fort."