Dernières réponses | | P'tit con, va. |
| | | | Mais nous on te connait, Elric, Sak, Scientosophe, Fofo, Petit mage |
| | des fois je me dis que c'est mieux que je sache pas qui se cache derrière vos pseudos. |
| | "Baston à l'arrêt de bus " >>>>>Il t'a vraiment traumatisé le mongolien ! |
| | Moi aussi je ne kiffe pas trop la poésie, ça m'ennuie... Cela dit, je vais peut-être lancer mon recueil perso un de ces quatres, une sorte d'anti-poésie... J'ai déjà quelques titres : 1- J'aime pas ta gueule 2- Les grosses mères 3- Mon pote est au chômedu 4- C'est quoi ce délire à la con ? 5- Baston à l'arrêt de bus 6- Paris-Marseille 7- La bite du Pape 8- Bourré jusqu'à l'aube 9- Ils sont cons ces Québécois 10- Arrête de bouffer, salope ! |
| | Plutôt sympa le poême, même si la poésie c'est pas trop mon truc. |
| | Comprenne qui voudra Poème de Paul Eluard - 1944 En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait les filles. On alla même jusqu’à les tondre. |1| Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable À la robe déchirée Au regard d’enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête Souillée et qui n’a pas compris Qu’elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre. Texte initialement publié in Les Lettres françaises du 2 décembre 1944, avec ce commentaire : Réaction de colère. Je revois, devant la boutique d’un coiffeur de la rue de Grenelle, une magnifique chevelure féminine gisant sur le pavé. Je revois des idiotes lamentables tremblant de peur sous les rires de la foule. Elles n’avaient pas vendu la France, et elles n’avaient souvent rien vendu du tout. Elles ne firent, en tous cas, de morale à personne. Tandis que les bandits à face d’apôtre, les Pétain, Laval, Darnand, Déat, Doriot, Luchaire, etc. sont partis. Certains même, connaissant leur puissance, restent tranquillement chez eux, dans l’espoir de recommencer demain. Notes |1| Phrase d’exergue au poème. P.-S. in Au rendez-vous allemand, recueil de poèmes de Paul Eluard, 1944. Publié clandestinement en 1944, ce recueil poétique de Paul Eluard (1895-1952) invite ses contemporains à se rebeller contre l’oppression de l’occupant allemand : il est l’un des plus représentatifs de la poèsie de l’engagement pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans faire de manières, le poète évoque la délivrance de la France dans une écriture incisive et efficace. Il exprime avec une intense détermination son refus de voir sa liberté ainsi que celle de ses "frères de l’ombre" mutilées. Après la guerre, il aura jusqu’à sa mort en 1952 une activité militante. Ses derniers textes sont une réflexion sur la création poétique. 2 décembre 2004 |
| | Ma mère m'a simplement raconté sa vie, sans réels jugements sur son père. Je me suis fais un avis après coup. |
| | Les absents ont toujours tort. |
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