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Mathilde
é benn!, quelle histoire ! Il y a une descendance à kèkpart ?


Edité le 14-08-2011 à 22:41:29 par Mathilde


TaoTheKing
Francis France, le père.


Francis est né il y a bien longtemps… du temps ou même l'état civil n'existait pas, c'est dire…

On ne sait pas qui sont ses parents, lui-même ne l'a jamais su. Il fut élevé par un sorcier mi-homme mi- fouine.
Ce mage était d'une méchanceté inouïe, mais il parvenait à guérir les primates qui l'entourait pour quelques contributions en nature: nourriture, peaux, herbes rares, et un toit pour s'abriter du grand Bidule.

Il faut que nous fassions une parenthèse courte sur le grand Bidule, ainsi surnommé par ignorance du peu d'êtres qui se torturaient bêtement à réfléchir sur leur provenance initiale.
Il s'agissait d'un "bidule" donc, qui faisait éteindre la grande lumière pour en allumer de plus petites, tomber de l'eau, souffler de l'air, trembler le sol, et tout un tas d'autres performances inexpliquées.
Le sorcier, loin d'être de Vire ou de Guéméné, avait tout de suite vu le parti à tirer de ces craintes stupides! De craintes il en ferait une croyance, et de cette croyance il s'en ferait le maître.
Enfin bref…

Francis fut donc élevé dans la débrouille, mais dans l'inculture. Il savait comment rouler ses voisins, profiter de la bonne foi des villageois, mais était incapable de compter les offrandes.
A seize ans, il faisait la fierté du sorcier: un gaillard de taille moyenne, mais fort et malin. Avec un bagout que même les habitant du Maha Ghraib, réputé pour ces beaux parleurs, nous enviaient.
Il se lia d'ailleurs d'une amitié calculée à l'un d'eux, Mouh-loudh.
Ce dernier était d'une grande gentillesse, et invita Francis à passer quelque temps dans son pays du sud.
La grande hospitalité de ces gens leur porta préjudice: Francis profita pleinement de la largesse de ses hôtes; son vice et son absence de scrupule le firent s'installer comme chercheur de louhaou-kouhaoum dans les meilleures mines produisant cette denrée rare et recherchée.
Il embaucha les locaux qu'il rétribuait de sourires et de tape dans le dos, honorait leurs épouses et leurs filles, et revendait à prix d'or les louhaou-kouhaoum retraités par son père adoptif le sorcier.
Histoire de d'occidentaliser un peu, ils vendaient les louhaou-kouhaoum retraités sous le nom de Paitroul.

Voyant cela, les pays voisins du pays du sorcier voulurent leur part du gâteau. Une bataille sans merci s'engagea alors : les étrangers contre Francis et les Maha-Graibinoscos.
Si les étrangers étaient mieux armés, mieux entrainés, les Franco-Graibinoscos connaissaient bien le terrain et étaient soutenus par la population des Bhaid-ouin-ouins.
La guerre fut longue et sanglante.

A trente ans, Francis en eut assez. Après tout, il avait une fortune colossale, et désirait fonder une famille.
Une paix fut signée. La conséquence fut le mariage de Francis avec la fille du chef des armées adverses, le seigneur Vilefrite.
Magdalena était moche à faire peur, mais était dotée d'un caractère doux et malgré tout déterminé.
Francis s'en foutait un peu de sa tronche de Carême, disposant de moult maîtresses.
Les épousailles furent somptueuses, et les enfants ne tardèrent pas à venir égayer cette grande demeure que les France habitaient dans la plus grande ville du pays du sorcier.

Hélas! Vilefrite était un homme vil!

Il se remaria à une superbe femme des pays de l'Est qui lui fit un fils. Vilefrite déshérita sa fille, et combattit le royaume financier de Francis jusqu'à le mettre dans la misère.

L'âge d'or des France était terminé.
TaoTheKing
L'armature de mon prochain livre:

M. et Mme Francis France avaient eu des octuplés.
Quatre filles, quatre garçons. Ils étaient semblables, mais de caractère tous différents.
Les filles d'abord:
Julie, primesautière, espiègle, dotée d'une intelligence acérée.
Laura, douce, romantique, calme.
Sylvie, délurée, libre d'esprit.
Sandrine, silencieuse, courageuse, le cœur sur la main.
Les garçons:
Pascal, charmant, adorable, et fainéant comme une couleuvre.
Alain, le plus proche de Sandrine: calme, travailleur.
Mathieu, ne prêtait jamais ses jouets. Bizarrement, il était très aimé de ses parents, et peu de ses frères et sœurs.
Gratien, gentil et très amical, toujours à discuter de tout.

Le préféré était Mathieu. Pour une raison que les autres n'expliquait pas, les France étaient aux petits soins pour ce garçon pourtant capricieux et autoritaire.
Après une dizaine d'année, arriva Marcel. Marcel était le fils de la sœur cadette de Mme France qui était décédée.
Les France devaient s'occuper du petit orphelin.
Marcel devint vite l'esclave de Mathieu. Il nettoyait sa chambre, lui servait son petit déjeuner, et aussi de punching-ball.
A leur 18 ème anniversaire, il y eut une fête à tout casser! Les parents avaient une nouvelle importante à annoncer, aussi ils firent de beaux cadeaux. Bien sûr, Mathieu eut le plus cher.

-- mes enfants, annonça le père. Nous n'avons pas assez d'argent pour nourrir toute la famille. Il va vous falloir travailler. Sauf Mathieu qui poursuivra de longues études.
La première à réagir fut Sylvie:
-- c'est injuste père! Mathieu est fainéant; moins que Pascal, mais pas tant que ça. En plus, il n'est pas très doué pour les études.

Le visage du père s'empourprait de colère, tandis que celui de la mère du rouge de la honte. Voyant son mari au bord de l'explosion, elle se hâta de prendre la parole:
-- il n'est pas question de discuter notre décision. Votre père est pressenti pour assumer de hautes fonctions; il va avoir des frais.
Sylvie, doté d'un caractère bien trempé, allait répliquer quand Marcel posa sa main sur son bras:
-- laisse Vivie…
Elle regarda son frère d'adoption et fut submergée de douleur et de tristesse. Marcel portait des traces récentes de coups violents; ceux que Mathieu avait l'habitude de lui porter pour se défouler.
Elle comprit que son insistance risquait de lui valoir d'autres retombées.
Elle se tut, mais se promit qu'elle passerait sa dernière nuit dans cette maison.
Elle partit au petit jour vers la grande ville. Très rapidement, elle fut à court de ressources; elle se prostitua, trouvant toutefois que finalement, le rapport qualité-prix n'était pas si mauvais que ça.
Elle avait son indépendance, de larges moyens, et trouverait à n'en pas douter un bourgeois malheureux qui sera heureux d'en faire une dame.

Pascal quant à lui trouva la combine: les France ayant mauvaise conscience de favoriser autant Mathieu, acceptèrent de l'aider tout au long de sa vie, en prélevant un petit peu d'argent qui était prévu pour Mathieu.

Julie, opportuniste, fut un soutien immédiat à Mathieu, devenant son responsable en communication.

Laura, Sandrine Gratien Marcel et Alain travaillèrent toute leur vie pour Mathieu. Ils firent 15 enfants qui dès leur 16 ans travaillèrent à leur tour pour Mathieu, et un petit peu pour Pascal.

Marcel eut une vie un peu plus facile toutefois. En effet, il comprit vite qu'il fallait avoir une certaine emprise sur Mathieu et ses parents adoptifs. Il se fit délégué syndical.


Edité le 24-01-2011 à 16:33:59 par TaoTheKing


 
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