| Dernières réponses | |  A moins que "C'est comme ca !" veuille dire "Tu dois te plier à ce que j'ai décidé !" ?
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| | Si tu le dis.
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| | La terre est ronde. C'est comme ca.
Je suis tombé amoureux de toi. C'est comme ca.
Je ne suis plus amoureux de toi. C'est comme ca.
Je ne vois pas de plus grande vérité à dire que "C'est comme ca".
Donc c'est spirituel puisque ca correspond à accepter de voir en face ce qui est.
C'est mieux que de mentir.
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| | Par contre, en ce qui concerne l'amour spirituel, nous ne pouvons pas être lassés puisque nous ne nous attachons pas.
--> Ah, alors quand on dit c'est comme ça, ça veut dire que l'amour n'est pas spirituel.
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| | Nous refusons de voir en face le fait que nous utilisons les gens que nous aimons.
Nous les utilisons pour nous rendre heureux.
Et, comme des objets, nous pouvons nous en lasser et en acheter d'autres.
Par contre, en ce qui concerne l'amour spirituel, nous ne pouvons pas être lassés puisque nous ne nous attachons pas.
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| | Nous ne devrions jamais dire "c'est comme ça" au gens que nous aimons, et encore moins aux gens que nous avons aimés.
Alors il faut leurs mentir ?
--> Prendre le temps d'exliquer aux autre la raison de nos décisions les concernant au lieu de clore la conversation par c'est comme ça n'est pas mentir, mais accorder de l'importance à l'autre.
A part mes parents, je me moque complètement de ma famille.
--> C'est paradoxal, ça.
"C'est répétitif, mais j'aime à les retrouver. "
>>>>>>Les RETROUVER !
Donc tu t'éloignes un peu ... et aprés tu les retrouves et tu es contente.
C'est ainsi que que tu parviens à garder l'attachement.
mais si tu ne t'éloignais jamais, peut-être te serais-tu déja lassée ?
--> Je ne m'éloigne de mon café que très rarement. Je n'arrête pas de boire du café 6 mois pour en réapprécier le goût.
Pour le ménage c'est pareil. J'ai appris à savoir apprécier une tâche répétitive, en la faisant de manière consciente.
En tout cas, je suis heureuse de ne pas être ta femme ni ta fille.
Sinon, je vivrais dans la crainte que tu te lasses de moi, car tu ne voudrais pas apprendre à aimer notre quotidien.
Je n'aurais pas vraiment envie que tu partes 6 mois ailleurs pour apprendre à mieux apprécier ma présence ou que tu me prennes pour un meuble.
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| | Mentir? Oui parfois, sans doute.
Mais le mieux est d'expliquer, aussi longtemps que cela est nécessaire, et surtout faire confiance à la réflexion.
9.99 fois sur 10, il suffit de dire la vérité une fois et puis l'idée fait son chemin.
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| | Alors il faut leurs mentir ?
"Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les liens du sang seraient plus forts. Et tu ne l'explique pas, Atil. "
>>>>>>Je ne peux pas expliquer ce que je ne ressens pas.
A part mes parents, je me moque complètement de ma famille.
Mes amis m'intéressent bien plus que ma famille.
Ca doit être un peu génétique, et surtout culturel. Les occidentaux, par exemple, sont de + en + individualistes et sont de - en - attachés à la famille. Les musulmans par contre aiment les familles nombreuses.
Pour moi une maison broyante ou les gens s'entassent par disaine constitue l'horreur absolue.
"Je ne me suis jamais lassée du goût du café, des tartines de beurre et de confitures de mon jardin, de l'odeur du linge propre, du soileil qui se lève sur la montagne. "
>>>>>>Moi si.
Avant, mon thé préféré était le Earl Grey (à la bergamote). Mais j'en ai bu tellement que maintenant je n'arrive plus à l'apprécier ... et ca me frustre.
"C'est répétitif, mais j'aime à les retrouver. "
>>>>>>Les RETROUVER !
Donc tu t'éloignes un peu ... et aprés tu les retrouves et tu es contente.
C'est ainsi que que tu parviens à garder l'attachement.
mais si tu ne t'éloignais jamais, peut-être te serais-tu déja lassée ?
"Pourquoi serait-ce différent avec des personnes ?
Qu'est ce qui nous lasse ? "
>>>>>>>Chacun de nous change ... et parfois on change tellement, chacun de son coté, que l'on n'est plus sur la même longueur d'onde.
Et si on reste trop longtemps séparés, alors on change encore plus, on diverge encore plus chacun de son coté. Donc la distance distend les liens (loin des yeux, loin du coeur).
Mais pourtant il y a des amis que je vois trés rarement, et qui restent des amis.
Et si on reste trop en contact, ce n'est pas bon non plus. On ne voit même plus l'autre : il "fait partie des meubles".
C'est comme mon pieds ou ma main : est-ce que je les aimes ? Je ne me pose même pas la question : ils sont la et j'y suis tellement habitué que je n'y pense même plus. Mais si un de ces membres était coupé, alors c'est la que je prendrais conscience combien il me manque.
C'est la même chose pour les gens : c'est parfois seulement quand ils meurent qu'on prend conscience combien on était attaché à eux. |
| | Je l'emploie aussi, le "c'est comme ça", quand je n'ai pas envie d'expliquer une décision que j'ai prise.
Mais je m'adresse à mes employés pour qui j'ai un peu de respect pour certains, mais en qui je vois surtout des planches à billets.
Par contre, je traite différement les personnes avec lesquelles je suis impliqué émotionnelement. Et lorsqu'il m'arrive de dire "c'est comme ça", alors je ressens une sorte de honte de n'avoir pas accorder le temps nécessaire à cette personne chère.
Nous ne devrions jamais dire "c'est comme ça" au gens que nous aimons, et encore moins aux gens que nous avons aimés.
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| | c'est surtout de la fatalité. ou une ponctuation qui permet de couper court à tout débat. je l'emploie parfois et je dis "c'est comme ça et c'est pas autrement". et vlan...mais tout dépend du contexte bien entendu...
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